Concert Pully For Noise Festival
Publié le 24 Août 2014
Re-hello Guys! and girls auch tambien et tout!
Hier, avait donc lieu le antépénultième concert de cette tournée magistrale "Murat and Delano orchestra".
Pas de retour pour le moment, si ce n'est les exploits de notre Barbara internationale qui est allée faire coucou en loges à Jean-Louis... Tout semble aller pour le mieux pour lui. On attend un compte-rendu de Barbara... Si quelques amis suisses, ou alors, veulent bien nous faire part de leurs impressions, la nouvelle plateforme a rendu très aisé la possibilité de commenter (on peut le faire de façon anonyme même)!!
En attendant, voici quelques liens qui sont tombés au mois d'août:
- l'annuel dépêche AFP sur la rentrée musicale est arrivée... et repris bien sûr par de nombreux paresseux ou presse-purée... Murat est donc qualifié de "vétéran de la chanson française".
- Gilles Medioni a lui écrit quelque chose d'original sur le même thème: blog express ~~Jean-Louis Murat propose Babel, un double album tellurique, 20 chansons aux titres de tableaux (Blues du cygne; Le Jour se lève sur Chamablanc; Frelons d’Asie) concoctées avec The Delano Orchestra (13/10),
- sur PULLY,
dans l'écho, bluewin, et dans 24 HEURES (c'est plus intéressant)
Allez, je retourne à mes passionnantes vacances... en espérant du soleil pour septembre.
EDIT: Merci à Marion qui a laissé un commentaire avec la set liste. Voici également le compte-rendu de Barbara:
~~CR Pully for Noise 22 août 2014 Après avoir déambulé désespérément dans Pully, maquillée et dans une tenue assez légère, dirons-nous (ben oui évidemment je m’étais mise en frais pour le concert de JLM sinon ça aurait été dommage :-D) tout en priant pour ne rencontrer personne de mes connaissances parce-que j’avais honte, je finis quand même par trouver le site de ce petit festival (aux fins fonds d’une forêt c’est normal de ne pas trouver) et je constate qu’il n’y a pas encore foule à mon arrivée. Mon but du jour étant d’aller voir JLM dans sa loge j’avais pris avec moi un badge « all access » de son tourneur « Caramba » qu’on m’avait donné lors d’un concert de Woodkid mais ne me faisant pas de grandes illusions sur le succès de mon entreprise (festival + JLM moins accessible qu‘à une époque). Etant donc malgré tout arrivée tôt, j’ai été voir le 1er concert programmé ce soir là d’un groupe appelé « Balthazar » (également chez PIAS apparemment). J’ai trouvé pas mal mais j’ai vite été déconcentrée remarquant Christophe, Alexandre et Mathieu dans le public et me demandant si je devais les aborder pour qu’ils demandent à JLM si je pouvais aller le voir (oui quand j’ai une idée en tête je ne l’ai pas ailleurs). A la fin de ce 1er concert les deux amies qui m’accompagnaient ce soir là arrivent et évidemment comme une hystérique je leur impose de venir immédiatement vers les barrières pour être sûre d’être au 1er rang pour le concert de JLM à venir (c’est sûr que vu que y avait déjà deux personnes devant les barrières on risquait de se retrouver tout au fond). Quelques minutes après JLM arrive sur scène pour les balances avec une doudoune sur le dos (certes il ne faisait pas super chaud mais quand même. C’est à ce demander comment il supporte le climat de sa région) et me dit qu’il espère qu’il fera moins froid que la dernière fois (au Mont Noble, donc). A part un grand rire stupide (assorti à ma mini-jupe finalement ça tombait bien) j’ai bien peur de ne pas avoir répondu grand-chose d’autre (bon j’avais déjà bu quelques bières pour patienter faut dire aussi). Pendant les répètes JLM avait l’air d’assez mauvais poil (sauf quand mes amies et moi le faisons marrer avec nos conneries) et fermé. Quand il sort de scène je fais un topo à mes amis qui sont chargées à ma place d’enregistrer et filmer le concert (on a d’ailleurs passé tout le concert à communiquer par signes sur ce qu’il fallait filmer c’était super discret) et je constate que j’ai oublié de prendre une pile pour mon enregistreur (et là c’est le drame) et sans grand espoir je vais demander à un gars du staff du festival s’il n’a pas des piles à me donner. Très gentiment il part m’en chercher (vive la mini-jupe et le décolleté finalement) mais s’absente un long moment et je loupe l’arrivée de JLM sur scène. Le concert a duré 1h20 environ (normalement il aurait du durer qu’une heure). JLM n’a pas communiqué avec le public ou très peu (mais je crois qu’il n’aime pas les festivals). Il y a eu 9 chansons. « Qu’est-ce qu’au fond du coeur », « Sea Water » des Delano, « Les ronces », « Michigan », « Paloma » des Delano, « Extraordinaire Voodoo », une chanson instrumentale des Delano, « Chacun vendrait les givres » et une nouvelle chanson de JLM dont j’ignore le titre. J’ai à nouveau beaucoup apprécié de voir JLM et les Delano sur scène ensemble et le concert était très bon. Après le concert je rencontre un groupe de fans qui semblaient tous me connaître à force de me voir à tous les concerts et on discute un moment. Je retourne ensuite voir mon fameux gars des piles pour voir s’il peut demander à JLM si je peux aller le voir et il me dit « c’est qui Jean-Louis Murat ? ». Après lui avoir dit que c’est le gars qui venait de chanter il me dit qu’il est dans sa loge et qu’il lui demandera quand il sortira. Avisant un musicien des Delano dans la zone VIP je demande s’il peut voir avec lui de demander à JLM. Une dame de sécurité s’approche et me demande si je le connais et me fait remarquer que de toute façon je n’ai pas de badge pour accéder à la zone VIP (c’est là que j’ai failli sortir mon vieil autocollant pourri de « Caramba » mais je ne voulais pas m’humilier d’avantage). Très sûre de moi j’affirme donc à la dame que oui je connais super bien ce musicien et qu’il s’appelle Mathieu (en fait c’était Alexandre mais bon) et elle va donc le voir. Un peu étonné (on le comprend) ce dernier vient me voir et je lui redemande à lui pour aller voir JLM. Il revient peu de temps après en disant que « Barbara peut aller voir Jean-Louis ». Les autres fans présents essaient de venir aussi mais sans succès. Mathieu/Alexandre me désigne la loge et me sentant un peu ridicule je m’y rends seule. Arrivée dans la loge JLM m’embrasse et me dit que ça lui fait plaisir de me voir et je lui dis que moi aussi. Pour continuer dans le super origina,l je lui dis que j’ai beaucoup aimé le concert et il me dit qu’il devait jouer qu’une heure et qu’il n’a pas vu le temps passer et qu’il a joué trop longtemps. On s’est encore raconté d’autres trucs mais je ne me souvient plus de quoi ayant perdu 99% de mes capacités cérébrales comme d’hab dès que je vois JLM. Comme il avait l’air assez fatigué je n’ai pas voulu l’emmerder trop longtemps alors je lui ai juste encore demandé pour faire une photo avec lui. Il me dit que j’exagère car à chaque je lui demande ça mais accepte quand même. Pour faire la photo j’enlève vite ma veste pour que ce soit plus joli (en me retrouvant presque en soutien-gorge mon décolleté axant suivi la veste, faut vraiment que je renonce à ce genre de tenue) et après avoir rit JLM dit qu’il espère que je n’ai pas un t-shirt de Patrick Bruel sous ma veste. S’adressant ensuite à la dame de sa maison de disque (je suppose) qui était aussi présente dans la loge lui raconte que j’ai voulu une fois lui faire signer un poster de « cet abruti de Biolay ». La dame prend deux photos et JLM lui demande « combien elle compte en prendre ». On sort ensuite ensemble de la loge et je lui demande s’il reste un moment en Suisse et me dit que non il repart le lendemain matin et que ce n’est « pas folichon ». J’arrive ensuite à le convaincre d’aller voir le petit groupe de fans qui attendaient derrière la zone VIP. Il demande si je les connais et je lui réponds que oui (un pieux mensonge d’entraide entre admirateurs de JLM). Très gentiment il va donc les saluer quelques minutes. Pour résumer ce n’était pas le meilleur concert (celui du Mont Noble était meilleur à mon avis) de JLM mais j’ai passé une très bonne soirée et cela a ensoleillé mon week-end.
On trouve également dans le temps (en s'inscrivant sur le site) une petite chronique de la soirée... mi-figue, mi-raisin: ~~La chemise de Jean-Louis Murat. Une sorte de tissu polaire, en lignes tristes, flocons de neige et carreaux qui flanchent, la mode agricole à son paroxysme. Il est coincé sur le bord de la scène. La guitare en bataille. Ils ont rangé des projecteurs pour éclairer les longs arbres de ce bois pulliéran. On dirait un opéra amazone, par vent frais. Le festival For Noise, vendredi, rien ne vaut le rock pour réchauffer. Murat ouvre le bal. Un bal tragique, hanté de part en part, pas un mouvement dans la foule éparse. Chacun est sidéré. Murat est un Auvergnat qui ne daigne sortir de chez lui que pour faire la gueule. Il a invité des petits gars de Clermont-Ferrand, The Delano Orchestra, ils alternent chansons d’eux, chansons de lui. Avec la même concentration lyrique : le lent atterrissage d’une navette alimentée au colza. Un bugle dans le fond du son. Et puis la voix de Murat, son seul charisme, d’un vibrato tellurique. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/45bfe066-2aad-11e4-8ab3-d33d36d7ae61/For_Noise_un_balcon_en_forêt