Après la critique critique, caressons-nous... 2 dithyrambes!
Publié le 31 Octobre 2014
Ah, on s'est fait du mal dans l'article précédent, oui, je sens que ça vous a énervé, hérissé, que vous avez eu envie de jeter votre livre de Mikaïloff à la poubelle, mais tous les goûts sont dans la nature, même si Murat y est beaucoup dans la nature.
Allez, zou, séance de spa pour oublier tout ça, vous drainez, vous détendre, vous caresser dans le sens du poil (même...xxxxxxxxxxxx [private joke running gag effacé par la rédaction suite à une plainte du Syndicat des barbus de Clermont]).
- D'abord, détente auditive au doux son de l'accent québecois émis par un journaliste comme qui dirait bien typique... Une chronique de LA PRESSE en une minute que c'est écoeurant que ce soit trop court t'sais, caribou.
The Delano Orchestra est qualifié de "groupe français le plus américain" et de ce côté-là, on sait ce que c'est les Etats-Unis t'sais.
"un disque à mettre au sommet de sa discographie".
- Et ensuite, sur le site "A DECOUVRIR ABSOLUMENT", une chronique signée Jean THOORIS... qui parle peu de BABEL... mais dresse des lauriers à Murat... Mais je ne suis pas totalement d'accord avec ses propos: les fans du départ sont en partie toujours là... et elles ont même été rejointes par les groupies d'INDOCHINE... même si c'est vrai qu'il ne doit avoir beaucoup de lectrices de ELLE (quoi que: ce journal n'a pas abandonné Murat, lui).
EXTRAIT:
Car entre Murat et nous, c’est une question de confiance. La certitude d’une qualité constante ou évolutive. Entre Murat et nous, ça ne triche pas. Déjà, le flot des envolées lexicales ne connaît aucun tarissement. Murat, de tout temps, est marié à la langue française : il s’en amuse et la transforme, il la respecte et lui rend hommage. Murat est trop passionné par la sonorité des mots pour un jour essuyer le revers de la page blanche.
Ensuite, façon Neil Young, chaque nouvel album, tout en prenant le revers du précédent, témoigne d’un état d’esprit lié à un moment X ou Y, d’un instantané de vie. Par exemple, là où « Toboggan » (cru 2013) s’avançait intimiste et serein, « Babel » (triple vinyle 2014) renoue avec le plaisir du travail en petite bande, en comité fraternel.
Enfin, qu’il s’avance à nu ou parfaitement secondé, qu’il plonge dans la mélancolie ou qu’il s’autorise diverses incartades couillonnes, Murat décroche toujours le riff parfait, l’accord stonien, l’évidence mélodique (important, le son des grattes chez Jean-Louis). Mariage idyllique : des mots charnels, un timbre éminemment érotique, des guitares savantes, absence de baratin comme de joliesse.
A lire dans son intégralité:
http://www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article5756
LE LIEN EN MOINS:
et oui.. y'en a pas parce que ça suffit comme ça, j'avais des trucs à faire moi, ce vendredi matin... et c'est rapé...