Murat dans "l'invité", de TV5 Monde
Publié le 20 Décembre 2014
Cette émission avait déjà été diffusée sur les antennes de TV5 monde notamment en Asie/Océanie il y a plusieurs semaines, et j'attendais que cela soit enfin disponible en France. TV 5 a un potentiel de téléspectateurs dans 200 pays, de 243 millions de terriens, (concernant les extraterrestres, pas de chiffre disponible)... et on sent donc Jean-Louis Murat sage... même si l'émission est trop courte pour qu'on puisse s'installer dans un réel dialogue. Ce n'est pas inintéressant non plus, sur ce que Murat dit de la sincérité, d'être sur scène, d'être un artiste, de la liberté.
Les points abordés :
-l'album Auvergnat, -la campagne "je me sens assez paysan"
- l'idée de faire un album localisé
- "la beauté"
- la part de vérité dans les chansons?
-"la liberté, c'est de savoir dire non", l'art comme une liberté
- "Quand on demande des explications sur mes chansons, j'ai souvent tendance à donner ça, des explications sexuelles..." (Blues du cygne)
- "heureux sur scène", "j'ai l'impression d'être un chamane"
- "faut se méfier des gens qui apparaissent d'une extrême sincérité"
- "Je me suis dis ça très tôt, si je ne fais pas ça (artiste), je préfère mourir"
Pour aller plus loin:
Une précédente interview sur Tv 5 monde en 2011:
Chroniques d'en haut consacré au Sancy et à Murat a également été diffusé sur TV5 monde, comme le documentaire de L. Masson sur Rudy Ricciotti dont Murat a écrit la musique.
Rappelons que c'est Yves Bigot, muratien présent aux concerts parisiens, qui est de la directeur de cette chaine...
LE LIEN EN PLUS:
Concernant les chiffres de vente que je donne, il s'agit des ventes en "sortie de caisse" (des magasins ou distributeurs). Ces chiffres sont récoltés par la société Gfk pour le SNEP (on trouve le classement mais bien sûr pas les chiffres de vente sur son site) . C'est cette mesure qui donne le réel succès public d'un disque.
Le SNEP organise par contre le système des certifications type disque d'or, qui ne s'appuie pas sur les chiffres précédents, mais sur un audit sur la comptabilité de la Maison de disque et donc, sur ses ventes aux distributeurs (et les disques qui se retrouvent en bacs donc)... La force commerciale d'une maison de disque peut donc interférer... notamment si elle incite les distributeurs à une "grosse mise en place" en rayons (ou pire, cf mymajorcompany...).
Régis Lévy, qui fut longtemps attaché de presse chez Barclay et Phonogram, se souvient encore de l'« objectif Bon Jovi ». « Du jour au lendemain, il a fallu imposer en France ce rocker américain qui se baladait dans un jet à son nom. Il ne supportait pas que notre pays reste hermétique à sa musique et s'en était plaint au big boss américain. Le label a dépensé des sommes faramineuses en marketing, pub télé, promo tous azimuts pour laquelle on louait plusieurs suites au Ritz... Finalement, l'objectif a été atteint : le disque d'or, cent mille albums vendus, certes, mais qui étaient très loin de couvrir les sommes dépensées. Qui s'en souciait ? Au milieu des années 90, on était pétés de thunes ! »http://www.telerama.fr/musique/23148-pourquoi_le_disque_craque.php
Pias étant prudent sur les tirages et la distribution, l'écart entre les deux chiffres de ventes est peut-être plus réduit que pour certains artistes Universal.
Ce qu'il faut retenir sur Babel, c'est que c'est un succès et un succès sans nulle doute rentabilisant le disque (difficile de dire à partir de combien de disques vendus, il y a des bénéfices... mais sans doute entre 10 000/15000, vu le coût du double CD, la promotion).
PS: C'est une question assez complexe. J'essaye d'être prudent dans mes propos.