Les infos de midi: Rock and folk, culturebox et France Info

Publié le 15 Avril 2016

Plus personne ne bouge, vous êtes cerné: MORITURI. Jour J... pas de fausse note! (attention, si vous voulez tous lire de l'actualité de Murat, n'oubliez de consulter l'ensemble des articles...).

 

1) On m'avait fait passer cette chronique depuis plusieurs jours... La voilà sortie! Dans le numéro de Mai de Rock and Folk... ET c'est très positif.

 

 

 

Les infos de midi: Rock and folk, culturebox  et France Info

2)  Article dans CULTURE BOX:  avec une photo inédite

http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/chanson-francaise/jean-louis-murat-sort-morituri-un-album-dans-l-air-du-temps-des-attentats-238023

Les albums de Murat se suivent à une bonne cadence, se ressemblent par moment, mais savent aussi se distinguer. “Morituri” fait parti des très bons crus, avec une écriture et des mélodies très inspirées, dans l’ombre d’une année marquée par les attentats.

Ce 16e disque de Murat s’ouvre par un riff répétitif de guitare aux airs de déjà vu. Et puis on note très vite au fil des morceaux, le retour du piano qui s’était fait un peu rare depuis l'éblouissant  “Mustango” et son “Mont Sans-Soucis”. Bon signe. On pense aussi par moment à l’album “Le Moujik et sa femme”, sans trop savoir pourquoi. Jusqu’à ce qu’un coup d'oeil curieux sur la fiche Wikipédia du disque nous rappelle qu’il a été enregistré dans le contexte des attentats du 11 septembre 2001.

Car ce nouvel opus , “Morituri” (ceux qui vont mourir”), est imprégné des événements de l’année 2015. C'était l'idée de départ. Mais à la différence d’un Renaud et de ses "J'ai embrassé un flic” et “Hyper Casher" , Murat n’évoque jamais directement la dramatique actualité de cette année si particulière . Tout est suggéré entre les lignes, de manière symbolique ou poétique. On y ressent ce que l’on veut.

“ Chialer dans la cuisine” Des mots et des images frappent toutefois l’esprit, par surprise. “Tous Mourrus" nous emmène dans un village où un paysan, le boucher et le garde chasse sont décimés sur un rythme de ballade chaloupée. “Interroge la jument” évoque plus directement “une nouvelle usine “pour Satan et des terrasses . La chanson a pourtant a été écrite, comme les autres, plusieurs semaines avant les attentats de novembre. Sur la terrasse, sous les cimes / où tout bien pesé on t’assassine / Sur la terrasse, sous les cimes / n’y-a-t-il plus de ciel pour nous foudroyer ces novices Extrait des paroles de "Interroge la jument" L'enregistrement en revanche s’est déroulé dans l'urgence, et dans l'état d'urgence, en 5 jours, juste après les tueries dans une ambiance forcément stressée et tendue. C’est à ce moment là que le chanteur explique avoir compris la portée symbolique de certaines de ses paroles, comme s’il avait saisi instinctivement le mal étrange de l’air du temps. La ville à la campagne Lui qui suggère si bien les paysages et les odeurs de la terre et de la campagne, Murat est dans cet album plus urbain, dans tous les sens du terme, plus ouvert à la ville et aux hommes, sur un territoire qui s’étend bien au delà de son Auvergne natale, celui de tout un pays. Ce disque inspire des images différentes à chaque écoute, jusqu’à cette évocation finale et magnifique du “Cafard” de cette année morbide qui s'effacera, espérons le, comme le brouillard quitte la montagne sous la pression du soleil . Et puis souhaitons aussi vivement que cet album ne sera pas le dernier comme Jean-Louis Murat le laisse entendre dans une interview accordée à la Montagne. Nous méritons définitivement mieux que ça pour 2016… "Morituri" de Jean-Louis Murat - CD album (PIAS)   Par Olivier Flandin

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3)  ET sur FRANCE INFO, la chronique à lire et écouter.

 

"Morituri", c’est le nom du nouvel album de Jean-Louis Murat, qui sort ce vendredi. Un disque tout en délicatesse et en nuances, inspiré par des événements dramatiques, les attentats de 2015 et l'ambiance d'inquiétude qu'ils ont installée dans le pays sans qu’il en soit jamais directement fait mention. Quand on est un artiste, avoir écrit en 2015 n’est pas forcément chose aisée : de janvier à novembre, l’esprit était certainement ailleurs. Jean-Louis Murat, lui, en a fait un journal de bord : Morituri, "ceux qui vont mourir" en latin, plus que le 16e album studio du chanteur auvergnat. C'est en effet un document, en même temps que le fruit du hasard. Les textes sont faits de métaphores, d’allégories écrites sur la route, avant le 13 novembre et les attentats à Paris. Le sens pris par le disque est presque, dès lors, magique. "Je dirais presque que le directeur artistique de cet album, c'était l'air du temps" Il y a donc comme une sorte de dépression poétique. Jean-Louis Murat s’est fait plus blues, plus jazzy, sa voix lancinante venant emballer le tout à merveille. Mais il y a aussi du corps, et même un tube dans ce disque : French Lynx . Le fond de l’air du temps est triste oui, et Murat interroge aussi la société, la politique. Forcément, son constat n’est pas des plus emballants : "Il y a un problème d'impuissance, au sens sexuel du terme", affirme-t-il. Le personnage Jean-Louis Murat est atypique et attachant, et sa musique lui ressemble… Entre faux coup de gueule et vraie sensibilité artistique, douleur et carpe diem, Morituri est un bel album, parfaitement dans l’air du temps. Morituri, Jean-Louis Murat (Pias Le Label). Album disponible. Yann Bertrand

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Morituri

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