On the web, deux chroniques de MORITURI
Publié le 29 Avril 2016
Excusez-moi, j'ai été distrait de mon sacerdoce : En deux jours, j'ai été purement happé par le démon du jeu (cf l'article sur Eryk e).... J'ai dû faire un traitement express: J'encourage Pascal, les deux Pierre, Isa, Armelle et les autres à utiliser comme moi les services de www.joueurs-info-service.fr/.
J'ai repris depuis une vie normale... enfin presque... Je ne suis pas sûr qu'aller à Cultura feuilleter les revues à la recherche d'article sur JL Murat soit une activité forcement normal... surtout quand il me faut acheter "Point de vue". J'ai même du parcourir LUI avec Elodie Frégé... c'est vous dire que j'ai de la conscience professionnelle (manque de pot, il n'y avait pas d'article sur Murat dans ce magazine)!
Enfin, soit, la promo MORITURI s'étoffe petit à petit:
Et je vous montre des journaux.... mais c'est pour vous parler de deux chroniques Web!
1) Commençons par le récurrent article signé Benoit Crevits du côté de POP NEWS, qui trouve Murat au "somment de son art".
A lire en intégralité sur le site popnews
Extrait:
"...Morituri" n'est pas très éloigné du somptueux "Babel". Les chansons y sont toujours aussi langoureuses, épaisses, teintées de Blues, comme ce "Frankie" gorgé de mythes et de légendes quelque part entre 827 et 1163. Bêtes imaginaires, forêts de Bavière et eaux profondes intéressent bien plus Murat que le retour de Renaud ou de Polnareff... Subterfuge bien malin pour happer les médiocres médias et avoir une once de visibilité...
On appréciera particulièrement le beau travail de Gael Rakotondrabe (Cocorosie, Anthony & The Johnsons) aux claviers et au piano sur "Tarn & Garonne" ou sur "La Pharmacienne d'Yvetot", un titre qui aurait pu être aussi celui d'un film de Mathieu Demy. Murat, maniant l'art de la toponymie comme personne, dresse là l'une des pièces maîtresses de "Morituri". La langue coule. Nous, bouche bée par la voix chaude de Murat. Empêtrés dans ses histoires parfois sans queue ni tête, les mots sont toujours justes, sonnants et trébuchants à souhait". LA SUITE ICI
2) La deuxième chronique est tout autant positive... Elle nous arrive du site Clairetobscur.fr (spécialité rock prog) déjà croisée lors de la promo BABEL. Elle se conclue par un "Ceux qui vont jouir te saluent Jean-Louis" après l'avoir mis sur le même pied d'égalité que Neil Young.
A lire ici en intégralité: http://clairetobscur.fr/jean-louis-murat-morituri/
EXTRAITS :
Car chaque disque du reclus auvergnat vaut son pesant de terreau fertile. En marge du show business parisien et des émissions "sans la tête", notre Neil Young contrarié propose, pratiquement chaque année, les fruits de ses récoltes musicales de toute beauté. Rien n’est à jeter depuis longtemps dans la geste du Murat [...]
Babel nous avait sonnés par sa perfection thématique et formelle. Morituri enfonce la dague et prouve que chez certains, quantité rime toujours avec qualité. Il est vrai que le Jean-Louis a le temps : il ne fréquente pas (ou très peu) les médias, tourne (malheureusement) trop peu mais travaille beaucoup. En véritable artisan qu’il affectionne d’être, l’homme se lève tôt et "produit" de la musique comme d’autres labourent les champs ou traient les vaches. Chez lui, l’art n’est pas seulement un artisanat mais une dure labeur, qui prend du temps et qui fatigue, qui fait suer et nous mène au soir, éreinté mais heureux. Murat est au monde, qui le lui rend bien tant l’inspiration quasi quotidienne qui habite le pâtre semble de source divine. Sans même parler du timbre de voix du bonhomme : ancré mais céleste, enraciné mais aérien.[...]
Tant de simplicité mêlée à tant de beauté fascine, étonne et fait réfléchir. Pourquoi, cependant, si peu y parviennent ? "Ceux qui vont mourir…." assène le titre de ce seizième album. L’année 2015 et son cortège de mauvaises nouvelles a offert du grain à moudre au meunier toujours éveillé. A ce titre, "Interroge La Jument", écrit avant les attentats de Paris, ne laisse pas de dégager un parfum d’angoisse. "Tous Mourus", sorte de balancelle crépusculaire à côté de laquelle on aurait envie de se coucher en regardant vers le haut martèle pourtant son lot de coups bas. "La Chanson Du Cavalier", à la grandiose épure, forme déjà un classique. Certes, à l’exception du single "French Lynx", l’ensemble reste plutôt calme. Dix titres mid-tempo qui pourraient, lors d’une première écoute peu attentive, laisser croire à l’auditeur que chaque morceau du tout ressemble à un autre. Alors que cette illusion auditive s’avère figurer une preuve supplémentaire de cette volonté d’unité que le chanteur s’ingénue à ériger depuis des années.
Jean-Louis Murat prend la lumière et sait la faire diffracter en de multiples perles mélodiques. Il peut ainsi cesser d’envier Neil Young. Il a creusé son chemin, différent de celui mené par le Canadien, mais semblablement maîtrisé. Encore un chef-d’œuvre. En attendant le prochain. Ceux qui vont jouir te saluent Jean-Louis.
Lisez l'intégralité de l'article ici http://clairetobscur.fr/jean-louis-murat-morituri/
LE LIEN EN PLUS VACHEMENT IMPORTANT
- L'album MORITURI est l'album de la semaine sur la webradio de la Sarthe WRS.
Jean-Louis est en Une sur leur page fb
http://www.radiowrs.com/ (Il n'y a rien à lire de spécifique).
- Toute petite chronique aussi là: