La chronique de TELERAMA, Lehoux fidèle... à ses griefs.
Publié le 21 Novembre 2017
D'abord, merci à Thierry et Manu pour me fournir l'information.... ça me fait plaisir de recevoir des coups de mains en ce moment (je suis obligé de tourner la page de Matthieu, le recouvrir d'actus, et c'est difficile).
Surtout pour une énième chronique de Valérie Lehoux qui se plaint du manque de clarté des textes signés Bergheaud (elle avait aimé Babel pourtant). Quant à la musique (Murat se veut avant tout musicien!), elle ne lui accorde qu'une demi-phrase...
Au mieux, il dira qu’on n’a rien compris. Et cette fois il aura raison : on n’a pas saisi grand-chose de ce disque-là. Connaissant un peu Jean-Louis Murat, on présume pourtant qu’il a un sens. Mais voilà belle lurette que l’énergumène avance à couvert ; et, on n’a pas tenu à avoir plus d’explications que l’auditeur lambda — après tout, les peintres abstraits ne fournissent pas de mode d’emploi de leurs œuvres. C’est donc vierge de tout décryptage qu’on a abordé cette espèce de mini-opéra pop, à la production néo-électro sophistiquée, mais au propos embrumé. Les sons se mêlent aux notes. Certaines chansons présentent des structures explosées, et la variété mélodique des titres s’avère aussi inattendue que les accidents de la vie. Pour dire quoi ? Un homme prend la route, ou le train (vu le titre, on opte pour la route, à moins que tout ne soit qu’allégorie). Invite à le suivre. Insulte l’amour pour mieux se consoler dans ses bras. Rentre « fâché des concerts comme s’il ne voyait jamais le bout du chemin » (ah bon ?). Croise sa voix avec celle d’autres protagonistes (Morgane Imbeaud, ex-Cocoon, ou Matt Low, membre du Delano Orchestra). Pointe les ravages du soupçon jaloux. Evoque un Johnny (lequel ?) et un Moïse (biblique). Se referme sur d’éternels questionnements face à ce « temps qui emporte nos souvenirs super sapés ». On y décèle les images d’un cheminement ; à chacun ensuite de tracer le sien, au gré d’un disque qui alterne apaisement, doute, colère et joie. Le sentiment et le souvenir y semblent en travaux perpétuels. | |||
- Voici une photo du visuel de l'album et son fameux disque bleu:
LE LIEN EN PLUS POUR FAIRE UN LIEN EN PLUS
On a entendu le nom de Jean-Louis Murat l'autre jour sur France Inter au fou du roi.... enfin, l'émission de Nagui de 11 heures... Là aussi, on a droit aux sempiternelles "clichés"... par Tanguy Pastureau... comme si Murat était le symbole de la neurasthénie... alors que... pas du tout en fait, hein, vous avez qu'à voir les belles couleurs chatoyantes et vives de son dernier album.
Bref, ça fait des années qu’on lutte contre le tabac, il n’y a même plus la marque sur le paquet, quand on va au bureau de tabac, on dit au monsieur chinois, donnez-moi le poumon performé à gauche, là, à côté des dents en train de moisir, et la consommation baisse à peine. Donc là, Agnès Buzyn, ministre de la santé, c’est elle qui doit faire en sorte qu’on ait la pêche, tous les jours elle appelle Loana et Jean-Louis Murat pour voir si ça va mieux, réfléchit, et se dit, mais au fait, dans les films français, ça fume autant que dans le futal de Delphine Ernotte, boss de France Télé, lorsqu’elle voit les scores de Nagui.
le sketch visible en vidéo
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Et on termine par un hommage à mon tonton, l'ouvrier espagnol... qui nous chantait l'ave maria à nos mariages.. comme il l'avait chanté devant le Pape gamin... Il avait la photo dans la cuisine.