Créer des liens en plus, et rapprochons-nous
Publié le 28 Décembre 2017
Je suis très attaché à mes liens en plus... sans que ce soit une relation masochiste non plus... En voilà plein pour rattraper le retard. Certains relèvent vraiment de l'anecdotique (voire du remplissage), d'autres pouvaient bien faire un article, d'autres sont importants, mais doivent rester dans l'ombre d'un fourre-tout... même si cela me permet à nouveau de partager avec vous les mots de Matthieu.
LE LIEN D'OUTRE-RHIN ET DE SAISON EN PLUS
Un blog allemand nous propose une petite dissertation littéraire et musicale sur l'hiver... Et a sélectionné "il neige" de Murat.
https://rotherbaron.com/2017/12/26/musikalische-winterreise-teil-3/
Google traduction nous permet de comprendre le propos (je laisse tel quel la traduction: c'est plus amusant):
Par la dissimulation, la transformation ou la «fragmentation» des apparences communes dans la frénésie des flocons de neige, l'hiver leur permet de s'en détacher. Il nous invite à un état de contemplation contemplative, qui est l'exigence fondamentale de toute expérience mystique. C'est aussi perceptible dans une chanson de Jean-Louis Murat, qui tourne aussi autour de l'expérience de «naufrage» dans la neige. Le fait que le titre de la chanson corresponde à celui de Lise Martin peut aussi s'expliquer par le fait que tous deux viennent de la région Auvergne, c'est-à-dire d'une région aux altitudes où des expériences hivernales encore authentiques sont possibles. Né en 1952, Jean-Louis Murat - actuellement dénommé Jean-Louis Bergheaud - exprime son attachement à sa région d'origine en se qualifiant d'artiste d'après le lieu où il a grandi (Murat-le-Quaire) est.Mais surtout, ce chansonnier est proche du bouddhisme, dans lequel le renoncement au monde des choses matérielles et des phénomènes extérieurs est une condition préalable essentielle à l'avènement de la paix intérieure. Ainsi, «l'être supérieur» responsable de la transformation hivernale du monde dans la chanson lui ajoute autant de souffrance qu'elle-même, détruisant les fondements de la vie naturelle et donc de sa propre «création». Le «grand silence», le seul qui reste, apparaît d'abord comme un couteau que l'on tient à la «gorge nue». En même temps, cependant, c'est le préalable à une expérience révélatrice dans laquelle, dans un bref moment d '«omniscience» intuitive, le «mystère» de l'être devient accessible. Comme Mariee Sioux et Lise Martin (ici, surtout, dans les sons d'introduction), l'immersion intérieure de Jean-Louis Murat, provoquée par les chutes de neige, s'accompagne d'une musique contemplative qui reflète une rupture avec l'imagerie extérieure.
LES LIENS D'OUTRE-QUIEVRAIN EN PLUS
Jean-Louis Murat a ressorti sa collection de Playmobil, ses autos Matchbox et est allé acheté un sac de gravier chez Brico pour le clip très conceptuel de Travaux Sur La N4, titre extrait d’un nouvel album 100% expérimental. "J’ai voulu faire un disque à l’envers ", se justifie le prolifique artiste auvergnat. On salue son audace artistique mais on vous prévient: c’est un disque, disons, exigeant. Accompagné sur plusieurs esquisses par Morgane Imbeaud (ex-Cocoon), qu’on entend d’ailleurs ici, Murat colle des zestes de chanson, de l’électro minimaliste, du jazz et des divagations poétiques dont il a le secret. Joli clip.
2) Gael est un magazine féminin belge... et ils trouvent Travaux sur la N89 propre à déclencher des déhanchements : "3 nouveautés qui vont vous faire bouger en 2018". Si!
https://www.gael.be/lifestyle/culture/musique-3-nouveautes-qui-vont-vous-faire-bouger-en-2018
On aime quand l’Auvergnat nous emmène par monts et par vaux, sur le chantier de sa créativité débridée, au carrefour entre le chant des oiseaux, les arrangements rétro et l’électro, le bruitage et les mélodies addictives. À l’écoute de cet ovni musical poétique, au détour d’une pensée pascale, d’une histoire d’amour, de dispute, de paternité ou de chat, on pense à certains concerts aux impros génialement en vrille que Murat nous avait offerts au début des années 2000.
LE LIEN MICROCRITIQUE EN PLUS
On n'a pas vu passé d'article dans le PARISIEN, mais E. MAROLLE (768 followers) indique sur instagram que Ça fait du bien quand Jean-Louis Murat retente des choses..."Travaux sur la N89", nouveau chantier expérimental #Murat #Music
https://www.instagram.com/p/BdM8l4Un8Rh/
LE LIEN CLASSEMENT DE L'ANNEE EN PLUS
On avait déjà croisé le site "Clairetobscur.fr' consacré à la musique progressive dans ces pages (l'article qui parlait de cette musique à l'occasion de l'album BABEL.)
Les rédacteurs viennent de proposer leur TOP 2017, et on y trouve "Travaux sur la N89" dans un des classements. On apprend aussi en commentaire que l'album sera chroniqué.
http://clairetobscur.fr/tops-et-flops-2017/
LA CITATION EN PASSANT EN PLUS
".
J'ai retrouvé cette citation dans mon article "babel prog?" indiqué ci-dessus alors même que Moustique.be parle aussi de "brico" dans son petit texte ci-dessus. J'ai trouvé qu'elle collait bien à "Travaux sur la N89", qu'on a parfois dit d'une qualité "littéraire" moindre que les autres albums. C'est sans doute vrai, mais cela n'empêche pas d'imposer un "univers poétique".
C'est une autre citation qui est mis en avant sur le site entrepreneur.zen (car il semble qu'on peut se développer personnellement en développant son portefeuille):
amen.
LA CHRONIQUE EN PLUS POUR CONCLURE OU PRESQUE
Alain Birman dans Longueur d'ondes a aimé les travaux.
http://www.longueurdondes.com/2017/11/30/jean-louis-murat-3/
Ce nouvel opus abandonne la facture folk-rock prisée depuis le début du siècle au profit de l’électro. Les machines qui en 2000 accompagnaient la tournée Mustango, ont repris du service sous l’égide de Denis Clavaizolle, fidèle des débuts, en retrait (à l’exception de l’album Charles et Léo en 2007) durant la décennie écoulée. Parler de renouvellement est une évidence, un geste anticommercial assurément, car la matière musicale proposée, hors quelques fulgurances mélodiques, rechigne à caresser en frisant parfois la dissonance. Le propos assez peu perceptible au début du disque semble d’abord un rien désabusé, puis émeut au détour d’une ode au cocon familial, pour virer en comptine un peu plus avant. Des voix féminines, celles de Morgane Imbeaud et Sonia Hizzir, masculines aussi, Matt Low et/ou Alain Bonnefont, s’invitent au festin. Passée la première écoute un peu déconcertante, la proposition séduit. Par certains aspects, à l’instar de Lou Reed, Murat sort son Metal Machine Music, un geste dadaïste qui va faire couler beaucoup d’encre.
Un petit article sur le site a été ajouté à propos du clip:
http://www.longueurdondes.com/2017/12/24/jean-louis-murat-4/
Fin novembre, Jean-Louis Murat invitait à prendre la route entre Lyon et Bordeaux avec son dix-septième album Travaux sur la N89 sur lequel les guitares se taisent pour faire la part belle à une pop électro aux sonorités synthétiques. Un opus qui marque la renaissance de sa collaboration avec le claviériste Denis Clavaizolle. Réalisé par Yannick Demaison et Alexis Magand, le clip de ce premier extrait signe le retour de l’auteur-compositeur-interprète auvergnat qui suit ses inspirations, aussi étonnantes que déroutantes, dans l’immense chantier de la chanson française.
LE LIEN UN DOIGT EN PLUS DANS...
Pour l'intro, je te laisse libre, je préférerais éviter les allusions à Bataille, ça n'apportera rien (ou alors des emmerdes et de la fatigue).
Bon, bein, désolé Matthieu... On va en parler un peu, tant pis pour les emmerdes et la fatigue... puisqu'il ne s'est pas encore soigné: Le "Biographe" de Murat se gausse des ventes du dernier Murat en pourfendant, sa lubie, "la critique servile" dans un article sur son blog.
J'ai eu envie du coup de replonger dans les mails de Matthieu souvent implacables, devant le refus de dialogue (ses propos ont d'ailleurs une portée beaucoup plus larges par moment: il nous explique l'impossibilité de dialoguer avec certains). Et pourtant, au départ, M. était prêt à estimer le bonhomme, qui osait faire une bio non autorisée, qui de sa province, pouvait à juste titre critiquer un peu les gens établis... Je vous livre quasi-intégralement les propos de M., parfois un peu répétitifs, il est vrai que c'est un épisode qui a été désagréable pour lui. Il n'aimait pas les conflits...
D'ailleurs, si je n'ai jamais publié la critique complète de "coup de tête", c'est que Matthieu m'en avait dissuadé:
Ces petites natures intouchables n'ont pas vu grand chose dans leur vie de bobo on dirait. »
Il effaçait également les quelques commentaires laissés précédemment par le même lecteur au cours des dernières semaines et faisait disparaître de ses propres articles les injures et menaces de poursuites qu'il avait émises à l'encontre du commentateur en question.
Matthieu a été très affecté je crois par cet épisode, suspectant même que le Monsieur vienne poster des commentaires désagréables ici, ou lui accordant une petit effet dans l'évolution du traitement médiatique de Murat.
Pour revenir à Murat, tu sais que la bio a pu lui faire du mal : sincèrement, quand tu lis la soi-disant compilation de pur "nectar" de je ne sais pas quelles conneries d'aphorismes, enfin bref, la section où Bataille se sert de JLM pour régler quelques comptes et l'arrimer au camp des gros réacs provocateurs qu'il adore, sans aucun souci de donner un aperçu exact d'une pensée, ni même de concevoir un réel recueil d'aphorismes, bref, quand tu lis ça, tu n'as pas forcément envie de passer un moment avec Murat... Le coup de la tarlouze dont on se demande comment il fait jouir sa femme, puis du trop grand nombre de noirs en équipe de France, puis de la brouteuse, puis des féministes qui sont toutes des salopes, heu... comment dire... Ça peut être un peu étouffe-chrétien quand on ne connaît pas le bonhomme ou qu'on n'a pas l'esprit ranchero. Il suffit que quelques attachés de presse influents ait lu le bouquin (pour leur travail) et ça peut dissuader certains de l'inviter. C'est une simple hypothèse.
Attention, je n'ai pas écrit que c'était la faute de, mais que le livre avait pu jouer un rôle. Et ce n'est pas parce que les propos cités sont bien de Murat que la compilation de Bataille n'est pas malhonnête pour autant. Tu veux qu'on cherche ensemble les déclarations de JLM sur les féministes (tiens, dans Point de vue), Les Inrocks ou le rap qui vont totalement à rebours de ceux que cite Bataille ? Sa compilation n'est ni un aperçu aussi exact que possible de la pensée muratienne, ni un recueil d'aphorismes, la moitié des citations n'ayant rien de drôle (alors qu'avec Murat, il y avait de quoi faire !). Nous savons l'un et l'autre que si le discours public de JLM se résumait à ce qui est compilé dans cette section du livre, nous ne nous intéresserions pas autant à ce qu'il fait depuis des années ni toi, ni moi, ni un certain nombre de muratiens d'ailleurs (je n'inclus pas Didier dans le lot)... C'est tout ce que j'ai voulu dire, je ne le dédouane en rien (souviens-toi d'ailleurs des circonstances dans lesquelles tu eus ce coup de foudre pour moi - qui contribua à ta perte - à la Fnac de Lyon, alors que je lui reprochais de virer vieux con...).
Je ne comprenais pas vraiment ton histoire de chronique de Morituri par la copine de Bataille, mais je viens de lire et de vérifier : donc, le mec considère comme le seul article intéressant sur le disque celui écrit par... sa compagne, qui en profite dans cet article pour souligner à quel point la biographie signée... par son mec est excellente ?! On parle bien du type qui fait un caca nerveux quand R&F pratique une titraille un peu limite ou qui insulte Nuc parce qu'il s'est trompé dans le titre d'un album de Delpech dans sa nécro ? Du mec qui se pose en professeur de déontologie dans la moitié de ses articles ?! Heu... Bon. Soit. Après tout... Je serais curieux de voir ce qu'il vaut dans son job de travailleur social ce gars-là...
Sans commentaire (pas de trève de NOËL pour les con.fiseurs).
Merci pour tout Matthieu Guillaumond. Tu nous manques.