Dans le Figaro et sur france inter

Publié le 4 Octobre 2018

1)  L'ami Olivier NUC nous proposait hier les 3M dans le FIGARO. Ca m'a rappelé le bon vieux temps de myspace, où je surnommais Pierrot3M...T., mais pas comme Murat, Manset et Miossec... mais Jean-Louis, Gérard... et Florent Marchet, petit padawan toujours en formation en ce jours. Olivier Nuc lui nous parle de 3 "M" comme des maitres de leur art/isanat.

Retrouvez son inter-ViOUS ET MURAT: http://www.surjeanlouismurat.com/article-inter-vious-et-murat-n-6-olivier-nuc-98557463.html

                              Olivier Nuc (et Antonin Lasseur) lors de la soirée livre unplugged              (live à réécouter)

"Les 3 M de la chanson française

MUSIQUE Gérard Manset, Jean-Louis Murat et Christophe Miossec publient des albums très réussis. Et livrent les clés de leur longévité.

 

Dans la hiérarchie de la grande chanson française, Barbara, Brassens et Brel trônent au firmament. Ils sont parfois dénommés les « 3 B » de la chanson française. Leur influence - immense -, la pérennité de leur répertoire et l’empreinte que leur œuvre a laissée au cœur de la culture française sont indéniables. Depuis leur disparition, de nombreux artistes français exercent une influence importante. Le hasard du calendrier veut que Manset, Murat et Miossec publient tous les trois de nouveaux albums en cette rentrée. Ces « 3 M » incarnent une approche singulière de la chanson. S’ils ont chacun leur particularité individuelle, ils représentent une écriture exigeante et soignée, et une manière de faire sonner la musique qui doit davantage aux musiciens anglo-saxons qu’aux monstres sacrés du patrimoine hexagonal.

Singularité majuscule 

Révélé en plein Mai 68 avec le titre Animal on est mal, Manset est une figure très importante de cette scène. L’homme si discret - il ne s’est jamais produit sur scène et accepte très rarement d’être pris en photo - bâtit depuis un demi-siècle une œuvre conséquente. Fraîchement paru, l’album À bord du Blossom affirme en beauté sa singularité majuscule. À l’heure où les enregistrements sont régis par une économie de plus en plus drastique, Manset propose un album foisonnant en forme de superproduction. « Les artistes auteurs dotés d’une grande ambition d’écriture et de production sont devenus rares », explique-t-il. « Il n’y a plus que du rap, et moi j’arrive avec mon orchestre à cordes, des choristes et une ribambelle de guitaristes », s’amuse-t-il. Ce perfectionniste maniaque conserve depuis ses débuts la maîtrise totale de sa production jusqu’au moindre détail. Ces dernières années, la ­cadence de ses réalisations s’est accélérée. « J’ai gardé beaucoup de morceaux très longtemps. Avec l’âge, je vois les choses plus posément. » Roman autobiographique, recueil de photos, intégrale : Manset a été très productif depuis 2012. « J’ai conservé un côté enfantin, admiratif de quelque chose. Quand je suis au travail, je ne vois pas le temps passer, je suis chez moi, je fais ce que je veux, quand je veux. »

Héritier du précédent, Murat est une autre belle anomalie dans notre paysage musical. Très populaire à la fin des années 1980, il construit une discographie impeccable à une échelle désormais considérablement plus réduite. Après le radical Travaux sur la N89, l’Auvergnat sort aujourd’hui Il Francese, un disque plus accessible. « Il fallait absolument que je passe par la case départ afin de repartir de plus belle. Après Morituri, je ne savais pas où j’allais. Si je n’avais pas chassé les mélodies et tout ce qui ressemblait à une habitude, j’aurais arrêté définitivement », explique-t-il. Conçu avec Denis Clavaizolle, complice depuis plus de trente ans, Il Francese est un excellent cru d’un artiste très prolifique. « Je suis parti du principe que j’allais composer au piano plutôt qu’à la guitare. Enfant, je voulais prendre des cours avec la dame qui tenait l’harmonium à l’église, mais mon père, qui me destinait à devenir plombier zingueur, n’a jamais voulu », se souvient-il. Cet autodidacte ultrasensible dédie ce nouveau ­recueil à Christophe Pie, complice de longue date disparu pendant l’enregistrement de l’album. « Il a passé toute son agonie avec nous, en studio », confie-t-il.

Résistance au numérique 

Travailleur acharné, il s’apprête à repartir en tournée, dans des conditions assez rudimentaires, avec deux musiciens et deux techniciens seulement. La désaffection des programmateurs de festivals et l’émergence de productions plus rentables ont rendu la chanson plus fragile que jamais. « Il n’y a pas de truc intermédiaire entre nous et Maître Gims », dit-il.

Plus jeune des trois, Miossec fait peu ou prou le même constat. Vingt-trois ans après Boire, premier album fracassant qui avait révélé son écriture sèche et sa voix sans afféterie, le Brestois sort un de ses meilleurs albums, Les Rescapés. « À chaque disque, j’ai le sentiment de repartir à zéro, c’est agréable », avoue-t-il. Bourré de mélodies simples et directes, bénéficiant d’une réalisation intemporelle, l’album est celui sur lequel son auteur s’est le plus impliqué. Dans l’intervalle, il aura souvent délégué les décisions artistiques faute d’assurance : « Je ne fais pas assez confiance à mes goûts, alors je laissais des gens plus professionnels prendre le pas. Avec le risque de banaliser le propos. » Depuis trois albums, Miossec s’est réapproprié son outil de travail, en enregistrant chez lui et en prenant en charge les parties de guitare : « L’idée, c’est de définir une aire de jeu délimitée et de construire dessus ensuite. » À la manière du dogme de Lars von Trier, le chanteur s’est volontairement limité à un nombre d’instruments restreint cette fois. « Toutes les parties sont jouées, aucune source ne provient d’un ordinateur », dit-il fièrement. À sa manière douce, Miossec incarne lui aussi une forme de résistance au diktat du tout-numérique qui prévaut sur bon nombre de disques aujourd’hui. « C’est plutôt pas mal si les vieux se réveillent », dit-il en souriant, conscient du risque insidieux d’autocensure. « Tant qu’on peut me laisser travailler comme je veux, ça va. D’autant que je ne ­représente pas un enjeu pour la grande maison de disques à laquelle j’appartiens. Et je suis content d’être toujours là. »"

Après l'article concernant les travaux, Olivier fait une nouvelle fois le service minimum... "excellent cru" mais peu d'éléments sur le disque en lui-même.

 

2)  Et bien, je n'ai appris qu'hier Murat avait été invité vendredi du jt de 13 heures sur inter!

https://www.franceinter.fr/emissions/le-journal-de-13h/le-journal-de-13h-28-septembre-2018

(la séquence est disponible sur le bas de la page). 4 minutes, et "un Murat très en forme". By M. CULLERON.

 

Dans le Figaro et sur france inter

2)  Et bien, je n'ai appris qu'hier Murat avait été invité vendredi du jt de 13 heures sur inter!

https://www.franceinter.fr/emissions/le-journal-de-13h/le-journal-de-13h-28-septembre-2018

(la séquence est disponible sur le bas de la page). 4 minutes, et "un Murat très en forme". By M. CULLERON.

Dans le Figaro et sur france inter

 

LE LIEN EN PLUS

Comme dirait Sy!, on ne va pas rater le meilleur moment de la journée pour un lien en plus:  A LA CANTINE, vite!!

 

A plus!

Rédigé par Pierrot

Publié dans #il francese

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M
Ca y est, commencé d'écouter l'album en voiture. Pour le moment trois favoris: Achtung pour la rythmique très dansante, Cinévox qui est le Murat de toujours que j'aime (pis moi aussi j'ai des souvenirs dans ce cinéma quand j'allais voir des dessins animés les jours de pluie dans la salle dont j'ai encore l'odeur dans le nez: Titi et Grosminet, Pinocchio, Cendrillon). et Je me souviens, titre plein d'émotions diverses, mêlées, façon portes à code comme d'habitude.<br /> Sans que ce soit un très grand cru, c'est quand même bien mieux que les deux albums précédents pris entre co-morbidité et déroute à portnawak: JLM semble un peu repartir du bon pied. Il retrouve le chemin des poneys.<br /> Le graphisme du livret m'a beaucoup plu aussi.<br /> Côté ventes, j'ai eu l'impression (mais peut-être sont-ce les 4f de Télérama) que l'album se vendait bien...en tout cas sur l'agglo où je suis. Wait and see...
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P
Libération,de ce samedi,traite dans la rubrique MUSIQUE Playlist, de JLM Cinévox ( ??) en quelques lignes bâclées. L'art de ne rien dire des chansons.<br /> Il est loin le temps de BAYON !<br /> C'est " du bon boulot gougnafiers" ,dirait Jean Louis...<br /> Dominique A a droit ,lui, à un article.
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