Un dimanche en province: nouvelle république, tv mag...

Publié le 4 Novembre 2018

C'est dimanche (il parait), on se lève frais et dispo (certains),  on prend le temps d'aller au marché (ou au supermarché à 11h55 la gueule enfarinée)... et on s'achète le journal pour prendre des nouvelles fraîches de Poil, Monteton, Corps-Nuds et Trécon ou Marans ou de s'interroger sur l'avenir de Arnac-La-Poste, et Vinsobres, avec ce fameux nouveau rond-point, sa difficulté pour renouveler le Comité des fêtes, l'excursion sur Montcuq du Club Des Joyeux drilles, et la sortie scolaire en préparation au futuroscope et la vente de sabodets de la caserne.

Ainsi, donc, une tournée de Murat, c'est aussi le Tour de la France (comme dirait un présentateur de vélo sur france 2...

1) Et passons donc ce tour par TOURS en INDRE ET LOIRE

ET un article de la Nouvelle République

pour le concert de St-Avertin le 8/11

Merci Pat pour le scan.

 

par Olivier PIROT

Dans son dernier album, Jean-Louis Murat navigue entre la France, l’Italie et les États-Unis. Avec cet art de la synthèse qui lui est bien particulier.
Qu’est qui peut réunir dans une même unité de temps et de lieu Otis Redding, un maréchal de Napoléon, le Far West, Marguerite de Valois, Naples et Silvana Mangano ? Seul Jean-Louis Murat le sait. Sa voix unique dans le paysage musical français revient en majesté sur « Il Francese
« La musique mondiale est dominée par la musique américaine, reconnaît cet admirateur affiché de Franck Ocean. Et la musique urbaine. Il faut faire la synthèse de tout ça. Moi c’est ce qui m’intéresse, en tant que petit Français, c’est sauver ce que je peux sauver ! » Cette culture omniprésente, qui infuse depuis des décennies dans la culture, « on peut s’y référer, en être le reflet mais il faut faire attention de ne pas devenir le petit singe qui en fait une musique de l’écho… pour moi, à la fin, il faut que ce soit du Murat. »
Le deuxième étage de la fusée De fait, cet album est comme une sorte de boîte à trésors composée de myriades d’influences. Dont la musique et le cinéma italien. A chaque nouvelle écoute de ces mélodies entêtantes, c’est comme si on trouvait une nouvelle petite pépite dissimulée entre les arrangements, les ajouts et les clins d’œil. « J’aime bien planquer des trucs à l’intérieur de mes disques, assume Jean-Louis Murat tombé amoureux de la ville de Naples. C’est quelque chose qui me revient. » Sans que jamais la mélodie des chansons ne se perde, l’artiste aime malaxer ses compositions. « Difficile à dire si le disque final ressemble à mon idée de départ quand je suis entré en studio, explique-t-il. Justement car je n’ai pas d’idée précise quand je rentre en studio. J’ai une vague idée de la méthode que je veux employer mais je me laisse toujours surprendre. Aujourd’hui c’est devenu tellement facile de tordre les chansons dans tous les sens que le hasard nous mène parfois à de belles choses. Au final, quand la chanson est prête, ça se sent… et puis j’ai un budget limité qui me commande de m’arrêter à un moment. »
Toujours est-il que Jean-Louis Murat affiche un réel enthousiasme à défendre « Il Francese ». Cet album est en effet le deuxième d’une fusée à trois étages censée être marquée par le désir de l’Auvergnat de repartir de zéro. Dans cette œuvre, il y a du groove et toute l’histoire de Jean-Louis Murat à travers des fragments de sa vie et de son existence. Entre la France, l’Italie et les États-Unis. Et une chanson magnifique – « Rendre l’âme » – dédiée à son ami Christophe Pie, son batteur.
Jean-Louis Murat, « Il Francese », disponible. En concert le jeudi 8 novembre au Nouvel Atrium de Saint-Avertin (Indre-et-Loire).

2)  Remontons à Caen, Jean-Louis y est passé la semaine dernière, article dans LIBERTE, Le bonhomme libre(lien)

Avec Il Francese, Jean-Louis Murat explore de nouvelles pistes, au Big Band Café, près de Caen
Toujours en phase avec son époque, Jean-Louis Murat revient avec un nouveau disque, Il Francese. Il le présentera au BBC, à Hérouville (Calvados), ce samedi 27 octobre 2018.
Publié le 22 Oct 18 à 7:02
Dans les bacs depuis le 28 septembre, Il Francese est déjà considéré comme un des grands albums français de la rentrée. Jean-Louis Murat le présentera sur la scène du Big Band Café, à Hérouville Saint-Clair, près de Caen (Calvados), ce samedi 17 octobre 2018. À ne pas manquer.
Un chanteur (très) productif

Après avoir conquis le public et la critique avec des titres comme J’ai fréquenté la beauté, Si je devais manquer de toi ou encore Au Mont Sans-Souci, Jean-Louis Murat s’est imposé comme une des valeurs sûres de la chanson française. La singularité de sa voix et la subtilité de ses textes lui ont permis d’atteindre régulièrement le top 20 français. Un artiste qui n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers, puisqu’il propose quasiment un nouvel album chaque année.

Le dernier en date Il Francese est dans les bacs depuis le 28 septembre, quinze mois seulement après Travaux sur la N89, l’une de ses plus belles réussites. Et si vous vous attendiez à une énième digression de ses précédentes productions, vous allez être déçus ! Avec ce nouvel opus, l’Auvergnat parvient encore à nous surprendre, ce qui n’est pas une mince affaire quand on est aussi productif. Il renoue ici avec des sons plus organiques, et dessine un étrange portrait, le sien, explorant des racines tant imaginaires que réelles.
De Kendrick Lamar à Joachim Murat

Pour ce faire, Murat chante aussi bien les Indiens que les cow-boys, Marguerite de Valois que Silvana Mangano, ou même… le Joachim Murat de Napoléon, avec lequel il n’a rien à voir. Il évoque aussi Kendrick Lamar, un génie du hip-hop américain considéré comme l’un des artistes les plus novateurs des musiques urbaines.
La chanteur se réinvente dans Il Francese, sans se départir de sa science de la mélodie et de ce fameux groove qui émane de sa voix toujours langoureuse malgré ses 66 ans. Il a su mettre à profit ses expérimentations récentes pour pimenter ses arrangements à la manière d’un Bon Iver ou d’un Frank Ocean, son dernier coup de foudre. Finalement, cela compose un recueil de très bonnes chansons totalement dans l’air du temps, sans aucune concession à celui-ci, et sans non plus donner l’impression d’écouter un vieux chanteur qui veut faire jeune.

3)  Du côté de la Provence, signalons un top ten des meilleurs chansons de Mylène Farmer: Regrets est en 2e place ("sa plus belle chanson d'amour"). 20 minutes a lui aussi fait son classement avec 50 chansons, Regrets est 30 : Seal, Sting, Khaled, Ben Harper, Line Renaud, LP… Les artistes qui ont chanté en duo avec Mylène Farmer ont des profils éclectiques. De tous ceux-là, Jean-Louis Murat est sans nul doute le plus cohérent avec la chanteuse. L’artiste du Puy-de-Dôme cultive lui aussi une certaine mélancolie et fait preuve de malice dans l’écriture de plusieurs de ses morceaux. Leurs deux voix se mêlent harmonieusement. Sans regret.

On m'a aussi signalé une chronique dans Corse-Matin, avec un scan illisible. J'aurais dû  retrouver l'article via SFR PRESSE mais je n'ai rien vu dans ce journal. 

4) Enfin, dans les journaux du groupe Figaro, le dimanche, on vient se procurer aussi son TV MAG... qui fait l'honneur de causer de Murat! Voilà un petit peu de neuf dans cette promo avec un article dans la presse plus grand public...  

 

Un dimanche en province: nouvelle république, tv mag...

LE VINYLE EN PLUS

Un petit article de blog montrant le vinyle de DOLORES tout frais... Pour vous dire que comme prévu, les autres rééditions vont arriver... mais pas aussi vite que ce qui était prévu et indiqué sur amazon.  Le Manteau de pluie en premier... et annoncé en double...  avec les faces b et autres titres rares.

https://fromtheavenue.blogspot.com/2018/09/dolores-jean-louis-murat-edition-vinyle.html

 

PS: Merci de me faire passer vos impressions de concert, set-listes, etc...

Rédigé par Pierrot

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