Un titre en écoute et la promo!

Publié le 14 Mars 2019

(bon, je ne suis pas le premier sur le coup aujourd'hui - merci Armand-... mais demain ou après-demain, petite archive inédite, je me rattrape...).

 

Après l'annonce il y a deux jours d'un disque live, voici un single : l'ancien inédit (il vient de perdre ce "label", ce titre honorifique cher aux muratiens), rétrogradé désormais en "outcast Il Francese", je veux parler de "Autant en faire quelque chose" que l'on a tant aimé sur la tournée (enfin moi oui).

Et surprise: cela sonne comme une version live (guitare baladeuse)  mais version studio. Aurons-nous droit à un faux live? Murat nous livre-t-il en cadeau une version studio-maquette? en attendant la version live, avec la présence du public en fond? ... Et on me signale dans l'oreillette que le Pierrot, il devrait savoir lire depuis le temps qu'il écrit un blog... Car effectivement, il est annoncé (il suffit de lire oui): 8 titres live + 4 inédits...  Et c'est une déception, car ça fait un disque bancale...  un peu comme  Mockba. Soit...

En lisant... en fait, c'est bien de lire... on apprend des choses et tout, même si ça fait à la tête.... que le live a été enregistré à Décines...

- Et on apprend que Murat va faire un peu de promo,et du live... et ça va se faire du côté d'Inter, et Murat se mêlera à Télérama... et  figurera  du côté du Figaro (où on l'avait un peu délaissé).

Un titre en  écoute et la promo!

Alalala, la promo: "Décines, considéré comme l'un des meilleurs concerts de Murat depuis des années!"... J'ai relu du coup plusieurs fois pour y croire...  Qui sont les éminents muratiens qui ont "considéré"?  Et pourquoi ne retenir que 8 titres à ce moment-là?   Bon, allez... C'était la bougonnerie du jour. En tout cas, cela fait le 2e live enregistré "chez" Victor Bosch... 

http://www.surjeanlouismurat.com/2018/12/murat-concert-toboggan-decines-24-novembre-2018-lyon.html

LE LIEN EN PLUS

Les sorties vinyles ont peu faire réagir la presse... mais voici une chronique de VENUS sur le site déjà anciens des oreilles dans Babylone... que je découvre: ils ont donc peu parlé de Murat par le passé, mais Vénus est pour eux une pépite à ranger du côté de Mustango et Dolorés.

A lire en cliquant:  http://www.desoreillesdansbabylone.com/2019/03/jean-louis-murat-venus-1993.html

"Il n'aime pas trop que l'on mette en avant ses talents d'auteur ; pourtant Jean-Louis Murat possède à son actif des titres comme "Amour n'est pas querelle", "A caution tous amants sont sujets" ou "Tant la vie demande à mourir", ce qui vous pose un homme.

Sa prose se prête notamment aux tournures poétiques, aux allitérations telle "La momie mentalement", étonnante chanson que l'on retrouve sur Vénus. Et Murat est devenu un peu malgré lui le mentor, le grand frère de tout un pan de la chanson française des années 90, dont les dignes représentants ont pour nom Dominique A ou Christophe Miossec.

Néanmoins et sans verser dans des audaces ni une recherche forcenée, le preux Auvergnat demeure de tous les représentants de la chanson d'ici celui dont les compositions sont à prendre au sérieux là où chez certains de ses confrères le verbe phagocyte un peu tout le reste.
 
Trajectoire atypique du faux-bougon, (car il ne trompe personne) musicien à l'oeuvre déjà conséquente, Murat, passé les effets de mode et les partis pris médiatiques de son début de carrière où ses ventes ont pu un instant décoller, n'est finalement pas prophète en son pays, et de manière symptomatique à la façon d'un Burgalat ou d'un Mocky dans le 7ème art sort bon an mal an des oeuvres confidentielles, tout juste relayées par les médias attentifs. Tout en continuant de drainer un public de convertis et d'adeptes qui ne se dément pas ; nombre de sites lui sont ainsi amoureusement dédiés. 
 
En 1993 et même si son nom compte encore dans l'industrie musicale - il  a atteint son apogée commerciale avec Cheyenne Autumn (1989) et Le Manteau De Pluie (1991) - et qu'il ne va pas tarder à décrocher le gros lot critique avec des albums comme Dolorès (1996) et son oeuvre potentiellement la plus aboutie qu'est Mustango (1999), les choses bougent et se corsent avec Vénus où il se montre davantage désabusé.

Il attaque bille en tête avec "Tout est dit" où débarrassé des claviers qu'il n'aime pas et qui plombaient certains de ses disques antérieurs, sa musique à visée naturaliste et amoureuse respire. "Comme au cinéma", c'est la rencontre entre Etienne Daho et les Jesus And Mary Chain.

Trois pièces de choix qui culminent à 7 minutes chacune servent de clé de voûte : il y a d'abord la chevauchée dylanesque "La fin du parcours", où Murat déjà quadragénaire fait un bilan sans concession de son existence. Puis la troublante et majestueuse "Montagne", ses nappes synthétiques, qui règle déjà des comptes avec le show business.  Puis bien sûr "La momie mentalement", qui sur une mélodie espagnole est servie par un entêtant motif de clarinette basse, instrument assez peu utilisé dans la pop. Là le texte est prétexte à un travail de sonorités qui donne le vertige.

Ce qui rend Vénus touchant et donc précieux, ce sont ses imperfections, ses maladresses. La voix parfois mal assurée car encore criarde dans les aiguës, Murat se livre comme rarement dans sa carrière - Dolorès sera l'acmé qui lui succèdera ; tandis qu'avec Mustango, il atteindra en mode franc-tireur le chef d'oeuvre formel de sa discographie.

Mais cette Vénus la mal-aimée, c'était quand même le début d'un cycle organique et non des moindres du plus essentiel de nos auteurs-compositeurs contemporains.
 
En bref : rarement cité au profit de Dolorès et Mustango qui lui succèdent, Vénus est pourtant le premier tournant et la première vraie réussite de l'oeuvre Pantagruélique de Murat. Où pour la première fois, sa poésie pastorale se fait organique".

Rédigé par Pierrot

Publié dans #il francese

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W
Bougonnerie partagée Pierrot ????
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P
Salut !<br /> Des 2 mises en ligne ,sur Y.T, de "AUTANT..."par JLM/PIAS ,il s'avère que la cinquième strophe :"La chose est sottise nostalgique...regard." a disparu. POURQUOI?<br /> Voir MURATTEXTES et les 2 versions live de FRANCE INTER du 11/11/18 et du Café de la Danse du10/12/18.<br /> Qui a la réponse?
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P
version edit pour la radio? Parce que c'est déjà bien assez long...
P
ah, bien vu!! Mais est-ce qu'il y a une réponse? Il avait déjà escamoté un couplet dans si je devais manquer de toi...
R
A la deuxième écoute, oui je trouve la version du Café de la Danse beaucoup mieux chanté !!!
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R
La partie guitare est sympa mais je n'aime pas cette version d'"autant en faire quelque chose". La version au Café de la Danse est beaucoup mieux, plus dynamique !!!
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A
Une bien agréable lecture et une délicieuse écoute en cette fin de journée pluvieuse à souhait!<br /> Moi aussi j'adore!
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