du vieux neuf et de la news fraiche, et de la bricole tiède: actus muratiennes
Publié le 1 Octobre 2019
... Une nouvelle fois, du retard je prends dans le suivi de l'actualité... mais le retour de la force a été ressenti au fur et à mesure de l'utilisation de mon sabre Azerty... Du coup, bon courage: y'en a à lire...
1) On a beau être en 2019, "Mustango" vient de sortir. En vinyle, ce support d'avenir. Et on a même eu droit à une belle chronique sur Section 26 par Renaud Paulik:
http://section-26.fr/jean-louis-murat-mustango-pias/
Il pleut, j’ai presque froid et c’est bon en ces temps caniculaires. L’ordinateur effectue péniblement ses mises à jour, manière de dire qu’il va bientôt me lâcher. Pour autant, l’obsolescence programmée n’attaquera pas ma quiétude dominicale. Tout est prêt dans la cuisine pour le retour de Zoé : le riz et le vinaigre japonais, le sucre et le sel, le soja et la coriandre, la soupe Miso, les avocats et le saumon. Ne manque plus que mon binôme culinaire pour attaquer les sashimis. Dans un mois pile, elle aura dix-huit ans. Forcément, je la vois de moins en moins. Mon oiseau prend son envol et ça m’émeut davantage que je ne le laisse paraitre. Pas de raison de se plaindre pour autant : nous partons encore en vacances ensemble, écoutons des vinyles, échangeons sur les trucs à ne pas manquer sur Netflix tout en mangeant japonais donc, assis en tailleur dans le salon. Autour de moi, peu de parents partagent encore ce genre de choses avec leur(s) enfant(s). Ce soir, si ça la tente et qu’elle ne s’est pas couchée trop tard hier – ce qui m’étonnerait –, on ira voir le film sur Daniel Darc. Faut dire que ma chérie aime la plupart des zouaves que j’écoute. Alors vraiment, oui, je m’en sors bien. Oserai-je affirmer que depuis que ma fille en devient une, je comprends mieux les femmes ? Allez savoir. Le travail de toute une vie, cette affaire.
Dans quelques mois, j’aurai cinquante ans. Ça ne me perturbe pas plus que ça, hashtag cause-toujours-on-va-te-croire. Il y a juste cette lubie qui m’est venue au printemps de passer ce cap avec le poids de mes vingt-cinq ans. Une bonne idée en soi. Du coup je surveille mon alimentation (adieu Mortadelle, nous nous sommes tant aimés), pratique quelques exercices matinaux quand je n’ai pas la gueule de bois (mon médecin est formel, la vodka ne brûle pas les graisses) et avale trois fois par jour des pilules au thé vert à l’effet placebo. Là où ça devient franchement ridicule, c’est que je passe ma vie à regarder mon ventre de profil dans la grande glace du couloir. Faudrait voir à se détendre un peu mon garçon, il sera bientôt plat, tout va bien. Mes proches vous le diront, dans un sens comme dans l’autre, tout à l’excès. Sinon, plutôt sympathique de rentrer à nouveau dans mes vieux tee-shirts. En parlant d’anniversaire toujours, Mustango a vingt ans cette année. Pour l’instant je l’écoute en boucle et m’échauffe un peu la syntaxe. Dussé-je y passer mes nuits, il va me falloir être à la hauteur de la prodigieuse escapade américaine de l’Auvergnat Murat. Je ne suis certainement pas le seul dont certains de ses disques balisent l’existence. Vivre une rupture amoureuse à la sortie de Dolorès, par exemple, demeure une expérience des plus troublantes… Mustango donc, et ses couplets qui s’incrustent au plus profond du palpitant en est une autre. « Tous vos désirs me dominent, tous vos rires, tous vos enchantements, chaque geste même inutile, mêle au désir un affolement ». Allez, flashback.
Lorsqu’il débarque à New-York en 1999 (ou peut-être 1998, on ne va pas chicaner à ce sujet), Jean-Louis Murat n’a alors probablement qu’une vague idée du bouleversement artistique qui va se jouer pour lui. A-t-il en tête l’exil des Rolling Stones à Villefranche-sur-Mer en 1972, qui mènera les Anglais à payer leur tribut à la musique américaine populaire ? Qu’importe, des années plus tard il confiera à qui veut bien l’entendre sa passion pour les Glimmer Twins. Pour l’heure, l’homme ne cherche qu’à se « bousculer les manières » et, entre deux visites au MoMa, multiplie les approches musicales lors de sorties nocturnes en club. La rencontre tant espérée avec Mark Eitzel ne lui laissant rien d’autre qu’un goût amer en bouche – « Il ne faut pas rencontrer ses idoles », dira-t-il plus tard –, c’est au final auprès du claviériste John Medeski, du guitariste oblique Marc Ribot (Tom Waits, Lounge Lizards) et du groupe Elysian Fields que l’inspiration de cet érotomane notoire se met en branle… « Viennent alors d’autres chansons, qui nous surprennent par ce ton, ce ton un peu moins fragile, qui nous laisse tout étonnés » (New Yorker, face B d’Au Mont Sans-Souci). Intuitif, Murat pressent vite qu’il a besoin de davantage qu’un backing band arty underground de luxe et qu’il doit, lui, ouvrir son écriture automatique à ses nouveaux partenaires de jeu : il lui faut dès lors se comporter en « voleur de splendeurs », se métamorphoser. Au panier donc la douze-cordes acoustique, les nappes de synthés omniprésentes et les bruissements animaliers dont il avait fait le tour et qui menaçaient de l’enfermer dans une figure de chanteur pour Office du Tourisme d’Auvergne. Le DX7 fait alors place au Wurlitzer, à l’orgue Hammond et à la guitare électrique demi-caisse. Le tout, pour la première fois, en mode analogique. Ce qui, en soit dans son univers, correspond déjà à une révolution. Mustango sera chaud ou ne sera pas. Exit aussi les mélopées susurrées : il s’agit désormais ici de donner de la voix, quitte à se retrouver Nu Dans La Crevasse en mode gospel électrique, avec Neil Young et son Crazy Horse en ligne de mire. En un mot, après une poignée d’albums pour aficionados de Nature & Découverte, Jean-Louis Murat découvre enfin sa vraie nature et celle-ci, comme un volcan, semble bouillonner de l’intérieur. Rapidement, la mue artistique s’opère et les chansons se voient coucher sur bandes à un rythme Dylanien de deux prises maximum par titre, manière de conserver toute la fraîcheur et la sève de l’affaire, de balades mid-tempo en poussées de fièvre électriques. Autre nouveauté, Murat trouve en la personne de Jennifer Charles son double vocal féminin le temps de deux titres en forme d’inoubliables climax, Jim et Bang Bang. La formule fonctionne si bien que notre homme n’aura par la suite de cesse d’y revenir, sans hélas jamais retrouver pareille tension… sexuelle.
Quitte à se fabriquer des souvenirs pour l’éternité, le futur Moujik s’offre également le luxe d’enregistrer deux titres dans le studio de Neil Young (Mustang et Au Mont Sans-Souci), seul au piano du maître Canadien. Ceux qui par le passé lui reprochaient des disques par trop linéaires en seront cette fois pour leurs frais : Mustango joue la carte de la diversification pour mieux remporter la mise. Quiconque a un jour rencontré Murat à Paris vous le dira : la grande ville rend vite notre homme nerveux. En manque de grands espaces, il quitte alors la Grosse Pomme et file en direction de Tucson afin d’y retrouver Joey Burns, John Convertino et Howe Gelb, les tauliers de la maison Giant Sand bientôt en passe de fermeture pour cause de succès de Calexico, le projet parallèle de Burns et Convertino. Dans le désert d’Arizona, l’album prend alors toute sa dimension de road-trip en cinémascope (Viva Calexico, Belgrade). L’Amérique poussiéreuse qu’il fantasmait du haut de ses montagnes enneigées, Murat lui déclare enfin sa flamme au moment de la faire sienne : « C’est le monde qui s’arc-boute, dans quelques instants nous verrons les cieux, de la piste de l’autoroute, où l’on jure que l’on est amoureux ». Du grand art ou je n’y connais rien. Autre fantasme – celui-là inassouvi – perdurant depuis un concert l’année précédente où « la houle du désir emportait Saint-Malo », la chanteuse PJ Harvey a droit à un vibrant et torride hommage via Polly Jean, magnifique chanson où son auteur prouve à qui pourrait encore en douter qu’il n’a pas son pareil en matière d’écriture érotique suave. Pour prétendre au titre de classique, Mustango aurait dû s’arrêter là. Dix titres parfaits, cohérents et variés. Mission accomplie, mon Général. Pourtant, sans doute victime d’une insolation passagère – le soleil tape dur à Tucson – ou d’un excès de Tequila au Congress Hotel, l’auteur du Fier Amant De La Terre décide de se fendre d’une diatribe contre le néfaste Bruno Mégret via Les Gonzesses Et Les Pédés afin de, avouera-t-il plus tard, « pouvoir aller chanter à Vitrolles ». Malgré sa louable intention, l’exercice démontre surtout que Murat est plus doué pour les coups de reins que les coups de gueule… Tout du moins en chansons, ses interviews demeurant ce qui se fait de mieux dans le genre démolition en règle du métier et du paysage médiatique. Conscient de son faux-pas, le chanteur ne s’aventurera par la suite plus jamais sur d’aussi casse-gueule terrains, laissant aux chantres de la chanson française bien pensante le soin de se ridiculiser de la sorte. Sans rancune donc.
De retour en France avec des images plein la tête, ses bandes et sa guitare vintage sous le bras, Murat décide alors de faire appel au brillant directeur artistique et photographe Frank Loriou afin de fabriquer l’écrin qui sied à son bijou américanophile. Jamais à une contradiction près, le chanteur se décide au final pour des visuels enneigés – quid de New-York et de l’Arizona ? – et une typographie d’ordinaire réservée aux invitations d’anniversaires pour enfants. Manifestement, les visites au MoMa ne lui auront servi à rien. Qu’importe, ces deux-là se rattraperont par la suite de magistrale façon. Et Mustango de se retrouver dans les bacs pour s’écouler comme fontaine de jouvence et autant de pains bénis. Un succès amplement mérité qui, juste après Dolorès, figure parmi ses meilleures ventes à ce jour. De fait, s’il a « vécu tant d’années malade à en crever, couché auprès d’un corps insolent de santé », Murat affiche pour son grand retour une forme olympique qui ne le quittera plus. Viva Murat !
« Tu vois Zoé, contrairement à Murat et moi, Mustango n’a pas pris une ride et son charme opère comme au premier jour ». Ma remarque fait marrer ma fille qui termine son sashimi et moi, cette chronique. Tiens, bien mérité une autre vodka pour la peine ! Tandis qu’Au Mont Sans-Souci tourne encore sur la platine, elle me dit que je ne m’en sors pas si mal avec le temps qui passe. Elle a peut-être raison, je ne sais pas. Il faut bien avouer que cela fait un bon moment que les filles ne me regardent plus trop dans la rue, par exemple. C’est comme ça, on s’y fait. Mais passons, on ne partage pas ce genre de trucs avec sa fille. En tout cas, ma chère Zoé, quelque chose me dit que je reviendrais sur cette question de l’âge plus longuement, ici ou ailleurs. Va savoir. Et pourquoi pas en Arizona, tiens ? Le temps ne s’y écoule pas pareil qu’ici, à ce qu’on dit.
Pias a communiqué sur "la rentrée dans le top album" du disque. Je n'ai pas eu accès au classement à ce jour, mais il me semble que c'est une modeste 157e place. A voir s'il s'agit du classement général ou uniquement des vinyles. C'est la première réédition qui figure dans ce classement
- Rappel :Tournée d'automne au prochain virage!! Rallentissez! : liste ici
On est à J-10! Avec Vincennes le 15/10 (article sur le festival dans le Parisien et dans popnews :
Mercredi 16 octobre à Vincennes
Jean-Louis Murat et Siau
Si sa riche discographie est peu à peu rééditée en vinyle (souvent des doubles pour accueillir de précieux bonus), l’Auvergnant sans façons ne semble guère disposé à regarder en arrière. Ses derniers concerts le présentaient en trio guitare-basse-batterie plutôt brut, et la plupart des morceaux étaient tirés de ses plus récents albums. Ne pas trop s’attendre a priori à un retour sur deux de ses plus grands disques, “Cheyenne Autumn” et “Mustango”, qui fêtent respectivement leurs 30 et 20 ans… même si avec lui tout est possible (notamment des petites piques adressées aux spectateurs). Contraste en perspective avec la première partie, Siau, et sa voix alanguie sur des sonorités électroniques épurées. On pense, toutes proportions gardées bien sûr, à Christophe et James Blake.
A noter que le concert en Nord-Isère a changé de lieu: le concert était prévu dans une grande salle à l'Isle d'Abeau: Il aura finalement lieu au théâtre du Vellein à Villefontaine à quelques kilomètres.
- Concert à la Source à Fontaine-Grenoble: le 21/11, juste après Elias Dris (24/11)... qu'on a vu récemment chanté du Paul and Garfunkel, avec... la personne ci-dessous.
Et amis luxembourgeois, ne cherchez pas: Murat ne passera pas, et certains le regrettent bien:
Ce mardi, le centre culturel de Dudelange repart pour une nouvelle saison, sans changer ses habitudes. Un rythme ronflant qui n’encourage pas l’audace. Où sont passés les Jean-Louis Murat, Père Ubu ou Mamady Keïta ? De trop rares pépites musicales – pour ne citer qu’elles – ayant parsemé, par le passé, le ciel trop calme et sans nuage de l’Opderschmelz (le quotidien)
2) Morgane Imbeaud annonce son nouveau disque en janvier 2020... et Jean-Louis y a participé "pour /certains textes" (avec Mickey 3D, et des duos avec Marina Hands et l'américain Chris Garneau). Un single est en écoute : "amazone". En français.
Et on retrouve ici les cordes de Guillaume Bongiraud... L'album est réalisé par H Burns, avec un Clavaizolle, mais le fils Yann. Un concert est programmée en mars à Paris. Avant cela, on peut la retrouver le mercredi 16 octobre au Bus Palladium à Paris et le vendredi 20 décembre avec H-Burns à La Cordonnerie à Romans-sur-Isère.
3) Merci à Régis qui a déniché cette info: En page 180 de la Discothèque Idéale éditée ces jours ci par la FNAC
C'est Chris qui cause. Elle avait déjà publié ceci:
Encore auparavant, elle avait parlé de Murat pour dire que c'était la musique de ses parents... comme quoi, on finit toujours par adopter celle-ci. Ça me rassure.
4) J'ai passé un moment avec Manset samedi dernier. Il a été question de Murat rapidement mais c'était François Armanet qui était censé être l'invité principal... qui l'a cité. IL a nommé les mousquetaires de la musique française: Bashung, Christophe, Manset... et le petit "cadet" : Murat. Pas de réaction de Manset à ce propos.
5) BIBLIOGRAPHIE méchante et BIBLIOGRAPHIE gentille :
a- Dans le supermarché, toute à l'heure, je me suis dit : ah, là, dans ce livre en solde, je vais trouver quelque chose... Bingo...
... C'est du BAFFIE... et ce n'est pas un hasard qu'on le retrouve en soldes.
b- Un peu de poésie dans ce monde de buts (allez l'ol!).
Encore une fois Murat en exergue d'un livre... et comme Magali Brénon (on en parlait là et l'interviewait ici), la nature auvergnate se fait corps et caresse dans un texte presque érotique). Il s'agit cette fois d'un court recueil : éditions Musimot. commandable ici
Dans la chambre tes bras est d’abord un texte de voix. Voix plurielles, en delta, se superposant, par impressions-surimpressions, comme le soulignent les parenthèses. Voix qui remontent vers la même source, canalisée par l’écriture, la forme du poème, qui tend à rassembler l’abondance d’émotions et d’images qu’il a charriées en chemin. Voix familière, susurrée de l’amante, qui est un monde à elle seule. Voix lointaines, fondues-enchaînées dans le paysage, où elles murmurent au milieu des montagnes d’où sont descendus les aïeuls, où remontent des souvenirs d’enfance, vécus ou fantasmés.
Et puisqu'on cause "jolis mots" : voici ce que j'ai trouvé sur le blog de Arnaud Maïsetti qui a partagé "la chanson du coucou : "À cause du titre Morituri, à cause de la voix qui chantait au mont sans souci, à cause du premier vers, à cause du dernier, à cause du simple, et de l’impossible au dedans, à cause de ce qui n’a pas de raison ni d’être ni d’aller, à cause de ces jours de ces nuits, à cause de moi, à cause du silence après la chanson, à cause de tout ce qui ne se bouscule pas, à cause du mot passé, à cause de la direction de Fontsalade, à cause de dieu, des anges et de tous les saints, à cause du titre sans borne, sans terme, à cause de ce soir où je l’écoute pensant aux soirs où je l’écouterai ; à cause des hasards désœuvrés où j’évolue désormais. http://www.arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article2464
6) Un petit truc corporate :
http://www.magicrpm.com/les-4-poids-lourds-du-marche-des-labels-inde-2019/
La ligne du label :
« [PIAS] est la seule maison de disques indépendante à représenter toutes les musiques : classique, jazz, musique du monde, pop, rock indé, électro, chanson, musique urbaine, et à les accompagner via 16 filiales dans le monde avec des équipes dédiées. »
Les trois porte-drapeaux du label ?
Miossec, Laurent Garnier et Agnes Obel.
Les projets prioritaires de la rentrée ?
Temples, Ezra Furman, Sofiane Pamart, Flavia Coelho, Cigarette After Sex, Black Pumas
Donnez une bonne raison à un lecteur de Magic de passer du temps à votre stand !
« Nous sommes l’un des plus gros labels indépendants, mais toujours à taille humaine et géré par des humains ! »
Jean-Louis Murat
Malgré un récent faux pas (Il Francese), Jean-Louis Murat reste une des valeurs les plus sûres de PIAS le label, avec d’excellents albums comme Toboggan en 2013 ou plus récemment Innamorato, paru en avril 2019 et noté 4/6 dans notre numéro 215.
7) Pour agiter le landerneau, Pias continue de toiletter le catalogue des clips pour alimenter le nouveau disquaire des années 10: youtube.
Cette semaine, le très beau LE TRAIN BLEU avec le très Beau Jean-Louis qui flotte sur la carte de l'amour tendre. Une de mes chansons favorites, je l'avais donnée dans mon top ten des best chansons ever de la song française (publié dans le livre de Baptiste Vignol, une de mes plus belles escroqueries... me retrouvant dans le livre entre Varrod et Vergeade...). Concernant ce choix, c'est sans doute parce que je me suis retrouvé dans ce train entre Lyon et Genève... le coeur chargé... Je ne sais plus si c'était réel ou juste à cause de la chanson, que j'avais dans la tête... Un peu des deux, mais le fait est que j'ai trouvé le chemin... Et vous remarquerez que c'est une nouvelle fois en Haute-Savoie que Jean-Louis avait des "idées noires"... Ce n'est pas un hasard, parole de dauphinois.
La semaine d'avant, c'était FORT ALAMO... avec un clip à la "carax"(non?), de quoi mettre le chien dans l'espace dans des bonnes conditions pour son "ou-ou-ou - ou ouh". (Je me suis mis à la recherche d'un "son" de Laika, la chienne russe cosmonaute) dans les tubes pour voir si son aboiement pouvait se rapprocher de ça... mais je n'ai pas trouvé).
Je ne résiste pas à l'envie de vous partager la version avec les copines clermontoises de SUBWAY et Denis.
Et enfin "Le mont Sans-souci", la comptine si réussie... Qui démontre comme Jean-Louis est un grand parolier français dans un texte limpide, mais sans abandonner le rythme et la poésie.
A noter que sur le site officiel, c'est Jean-Louis Murat qui est indiqué comme réalisateur.
LA MUSIQUE EN PLUS
Je suis allé voir le VOYAGE DE NOZ samedi dernier... Ça n'étonnera personne. C'était à l'occasion de la réédition de leur première production connue sous l'appellation "cassette bleue", qui circulait, repiquée, dans les milieux lyonnais comme il faut... La chanson "sculture lente" qui prêtait à confusion y contribuait sans doute... Les Noz dans leur effectif de l'époque (clavier et bassiste) nous ont donc livrés ces chansons très new wave et d'une noirceur adolescente... et ma foi, dans une salle bondée, c'était fort plaisant... Stéphane n'hésitant à nous rejouer comme à l'époque "une pendaison" sur "je suis dieu". Se retrouver en 1989 pour une soirée était un grand bonheur... malgré le rhume.
Le disque bleu commandable chez simplex Record (qui fait ses débuts, et qui s'est donné pour vocation de refaire vivre "le back catalogue" lyonnais):
Le disque "opéra" de 89 a lui aussi fait l'objet d'une réédition "30 ans".
Je rappelle qu'à l'époque ils avaient été signés en édition par EMI (Olivier Huret)... qui gérait aussi les premières éditions de Jean-Louis.
Pour être complet : on les retrouve avec d'autres camarades lyonnais sur "place hubert Mounier", en hommage à l'auteur de "la maison en pain d'épices", et dans ce clip "commun":
Pour être complet : on les retrouve avec d'autres camarades lyonnais sur "place hubert Mounier", en hommage à l'auteur de "la maison en pain d'épices", et dans ce clip "commun":
Pour la sortie du disque: Concert le 5/11 au transbordeur avec KENT - CARMEN MARIA VEGA - BURIDANE - JOE BEL - FREDERIC BOBIN - AUREN - THEY CALL ME RICO - LE VOYAGE DE NOZ - STAN MATHIS - DENIS RIVET - BILLIE - KHABAN' - SUISSA - NIKOLAS - LES CHICS TYPES - THAIS TE - LAURELEÏ BRUNELLE -
Et pour finir dans "la paix cosmique" , un nouveau titre de Mahadev OK (Travis Burki- interview originale à lire ici) : "Finalement, qui va triompher de tout ce chaos? Ne pouvons nous pas voir? Il n'y aucun doute à propos de ça. Une seule chose profitera de ce moment: La musique. La musique envahit tous les lieux, nuit et jour, elle résonne dans tous les cœurs. La musique mélange tous les styles, elle franchit toutes les frontières. La musique est légère, la musique est aérienne, la musique est amour. Comme l’a dit un sage de l’Inde, faites de votre vie une musique et vous comprendrez ce jeu cosmique! " nous dit-il pour présenter cette chanson. Une nouvelle fois, un refrain "mantra" qui me convainc (Murat, l'amateur du "le salon de musique"aurait-il pu aller sur ce terrain s'il avait mené à bien son projet d'un enregistrement en Inde?... Seule une uchronie nous donnerait des réponses.)