Après BB, voici BB et on en profite pour remettre le cover
Publié le 25 Mars 2020
On partageait hier la cover de BERTRAND BELIN... partagée également par la page officielle de JLM... et voilà que c'est au tour de BB, Benjamin Biolay, de nous faire sa session... avec "JE ME SOUVIENS". Là, encore, pas une surprise... même si on sait que Benjamin aurait aimé un petit geste d'adoubement de Jean-Louis, et qu'il avait été lassé des pics à son égard (tout ceci est sur le blog)... Mais c'est oublié, et il s'incline devant "un chef d'oeuvre", joliment interprété ici. Maintenant, on va voir si la reprise est aussi reprise par la page officielle... et on attend de voir si Bertrand Burgalat nous chantera demain aussi du Murat... Et Bertrand Betsch... et Brigitte Bardot...
(Bon, Bertrand Betsch, c'était déjà fait! En écoute ci-dessous)
Bertrand Betsch (issu de son album de reprise): (Nouvel album LA TRAVERSEE, en digital le 24/04 - et en physique "quand on pourra"... Nouveau single tout frais en fin d'article)
Je crois avoir vu passer qu'ARTE avait aussi rediffusé "les chansons qui font du bien": et il y avait eu un... FM... FLorent MARCHET, on réécoute :
Florent va sortir un roman... et un disque est prévu ensuite! Pas trop tôt!
et... puisqu'on y est, on reste dans la famille française pop, on se termine avec JEANNE CHERHAL qui me disait en "inter-ViOUS ET MURAT":
J.CHERHAL: "La maladie d'amour" est une chanson parfaite pour moi, qui me plonge dans une douceur et une délectable tristesse chaque fois que je l'écoute. "Le cri du papillon", également sur Lilith, a le don de me faire danser la danse de Saint-Gui. Je suis très touchée par le "Mont Sans-Souci", et sur l'album que Jean-Louis Murat a consacré à Baudelaire et Ferré, je suis raide dingue de "A une mendiante rousse", qui me fait un effet incroyable! Je connais le poème par coeur depuis mon adolescence, et la première fois que je l'ai entendu chanté par lui, ça a été un vrai choc. C'est magistral de sensualité et de vérité! C'est beau tout simplement.
3 ans plus tard, et après voir chanté avec Murat dans "THE END etc", elle nous offrait sa version:
LA PHOTO EN PLUS
Toujours pas de session live pour Murat... mais des photos via instagram. Voici celle du jour... et sur l'actualité:
Les sorties des disques sont repoussées... et donc pas de veine pour Baby Love qu'il soit sorti juste avant le confinement. J'imagine que pour la tournée, ça peut être aussi compliqué car il y a sans doute embouteillage dans le booking, avec les tournées reportées... Mais vu que Murat est déjà sur d'autres projets...
LA MUSIQUE EN PLUS:
Texte promo:
Bertrand Betsch nait le 12/09/1970 à Draveil (91) sous un ciel anthracite. Par la suite il confondra toujours le jour et la nuit (et inversement). Enfant, il apprend à marcher en prenant exemple sur les félins et fera du quatre pattes jusqu’à l’âge de 10 ans. Commence à parler très tard et avec beaucoup de mauvaise volonté. Dès son plus jeune âge prend un malin plaisir à mettre les gens mal à l’aise. Il s’avère très doué.
Selon certaines sources, il commence à jouer des claviers vers l’âge de 13 ans puis de la guitare deux ans plus tard - le doute persiste. Refusera toujours de jouer les compositions des autres prétendant que les siennes leur sont supérieures. Personne n’ose le contredire car on le sait extrêmement susceptible.
Entre 1997 et 2019 il sort une douzaine d’albums très discutables mais au fond très peu discutés. Quand on lui demande de se qualifier, il a cette phrase nietzschéenne : “Je suis un artiste profondément inactuel”. Il se montre très fier de son travail tel un enfant qui vient de passer trois heures à faire un château de sable et qui n’a pas conscience que son ouvrage sera vite réduit à néant par l’écume des jours.
Fin gourmet, il est souvent vu autour des fast food. Adore les Whoopers de Burger King et les Sundae caramel de McDonalds. Atterrit par un concours de circonstances à Toulouse fin 2010. Repère qu’en centre-ville, place Jean-Jaurès, les deux enseignes se font face. Décide de s’implanter définitivement à Toulouse ce qui lui permet de commencer ses repas au Burger King pour les finir au McDo. (Ce sens pratique aussi abscons que redoutable sera l’une de ses signatures.)
Auparavant, dans les années nonante, fait une brève incursion dans le domaine de la publicité afin de subvenir à ses besoins. (On lui doit notamment le fameux “Trop c’est Tropico”). Puis lit Guy Debord et stoppe sa carrière pour se lancer dans la chanson dépressive, pensant qu’il y a là un potentiel commercial à exploiter. Pour se distraire, écrit quelques livres pour le grand public tels que “Mélancolie en rase campagne” et “Une corde pour se pendre”.
Continue à aller d’échec en échec, puis, coup de génie, finit par trouver la brillante formule qui le rendra célèbre dans le domaine de la chanson décadente auprès de millions de personnes : “Je suis peut-être un raté mais ce ratage est réussi”. C’est le déclic. En 2020, l’annonce de la sortie d’un nouvel album, La Traversée, crée un branle-bas médiatique sans précédent dans l’histoire de la chanson française. Claire Chazal sort de sa retraite pour l’inviter au 20h de TF1. L’album est certifié disque de platine avant même sa sortie. Les arrangements de Marc Denis deviennent un modèle du genre et sont étudiés dans toutes les écoles de musique. Bertrand Betsch devient le premier artiste à enchaîner quatre Stades de France complets. Pharell Williams l’appelle pour lui demander des conseils avant d’écrire “Happy - Le Retour” dont les records de ventes et de diffusion vont pulvériser les chiffres du précédent tube. Un trio posthume avec Johnny Halliday et Michael Jackson devient le tube de Noël 2020. Succès retentissant, La Traversée met fin à la crise du disque et permet à Virgin Megastore de rouvrir 25 magasins en France. L’activité économique générée par l’album est telle que la croissance reprend et le chômage passe en-dessous de la barre des 1%. Macron remercie personnellement Bertrand Betsch pour sa réélection et le fait Chevalier des Arts et des Lettres.
Franchement, c’était la moindre des choses.