CHRONIQUES BELGES ET Frank Loriou
Publié le 14 Mars 2020
Après l'avis du Soir, voici ce matin d'autres avis de la part des demi-finalistes de la coupe du monde -c'est beau pour un si petit pays quand même, qui plus est si fidèle à Murat. Le Soir, rappelons-le, lui avait attribué le titre de "personnalité de l'année" en 2011-.
Merci à Dagmar et Helena pour les infos!
1) BELGIQUE:
- Commençons par FOCUS VIF (12/03/2020): 7/10 (qui ne fait pas un numéro spécial comme en 2014...). Une chronique sans plus qui reprend le "storytelling" sans sourciller...
"Baby Love"
Partant du principe que la plus grande musique est celle qui donne envie de se reproduire, Jean-Louis Murat a tenu à mettre en avant le groove qui sommeillait en lui. Certes, Baby Love n'est pas un disque de Curtis Mayfield, de James Brown ou de Prince qui enverrait illico les couples au plumard mais l'Auvergnat signe un album pop, plutôt up tempo et sensuel sur lequel il a privilégié une production moderne. Murat s'est imaginé comme un débutant en quête de son premier contrat discographique au milieu des années 80. Il chante la séparation, la nouvelle princesse, cite Proust, Anquetil, Tony Joe White et Alain Delon... Un honnête cru que ce https://focus.levif.be/culture/magazine/jean-louis-murat/article-normal-1262489.htmlquatrième album en cinq ans.
Distribué par Pias.
7
- TELEMOUSTIQUE: 12/03/2020
BABY LOVE (Pias) : Avec sa nouvelle livraison annuelle, l'insaisissable chansonnier auvergnat voit la vie (et sa pochette) en rose. En onze morceaux composés en écoutant en boucle Earth, Wind & Fire, Murat décline l'amour sous toutes ses formes. Il joue de tous les instruments, impose des guitares funk, des pédales wah-wah, du blues du bayou (sur le crépusculaire Tony Joe), offre des grands moments (La Reason Why, Montboudif avec ses grattes à la Funkadelic), flirte avec la variété eighties (Xanadu) et pense déjà à l'heure qu'il est à son prochain disque. Un Murat à l'humeur badine, ça fait du bien. LL
- Et la Chronique "mystère"... Je n'ai pas le nom du journal à cette heure... mais ça me provient bien de Brussels! Et c'est la plus personnel :
*dont on ne peut QUE tomber amoureux!
2) Ouf, on a pu rentrer en France sans quarantaine...
a- Voici le mot de Nicolas Neyman sur le groupe facebook "Jean-Louis Murat"
Baby Love : 11 titres, 40 minutes.
“Si tu voulais me faire Pearl Harbour, ça c'est fait…”
Voici donc un album de rupture sentimentale. Une rupture qui pourra atteindre une rare violence, où un couple se déchire, sans pudeur, sous nos yeux.
Nous ne sommes pas ici dans la mélancolie ou le désespoir, Murat emprunte un autre chemin. La voix claire comme jamais, oscillant musicalement entre énergie (les blues du Mec qui se la donne ou de Tony Joe), trouvailles et bidouillages un peu bizarres (Xanadu) et une pop maîtrisée bien plus intéressante (Réparer la maison, Monboudif, Si je m'attendais), Murat se dévoile comme jamais. Une mise à nu (dans la crevasse) incroyablement pure.
Si, d'habitude, les textes sont plus obscurs, permettant diverses analyses et ouvrant la voie à des interprétations délicates et différentes, ici, la nouveauté, c'est que c'est souvent beaucoup plus clair :
“Ok, dégage, chuchota l'avocate / Cette fois c'est la guerre…” (Le Reason Why), “Si tu voulais me rendre mon âge, ça c'est fait / Si tu voulais que je pleure sur toi, ça c'est fait…” (Ca c'est fait).
Mais de toute cette noirceur, merveilleux paradoxe, se dégagent des lueurs magnifiques : d'abord sur deux titres, La Princesse of the cool et Si je m'attendais. Mais cette lumière presque estivale traverse également l'album de bout en bout : “Enfin deviens ce que tu es, m'a chanté la fille amour” (Le Reason Why), “Par le chant, phacochère, file arracher le chardon…” (Réparer la maison). A se demander si Bergheaud, à la fin de ce voyage au bout du noir, aurait retrouvé l'amour, ou bien si Murat ne l'aurait que simplement délicieusement rêvé…
Ce voyage est donc très beau sur sept titres sur onze : Le Reason Why, Réparer la maison, Monboudif, La Princesse of the cool, Rester dans le monde, Ca c'est fait, Si je m'attendais. D'où ce sentiment, à la fin, de voir un artiste ayant réussi à transformer sa souffrance en créativité, et un homme se relever tant bien que mal de son malheur.
b- Frank LORIOU, l'auteur de cette pochette rose, qui fait son petit effet, et qui participe à l'interprétation de ce disque, nous propose en ce moment, une expo à LA ROCHELLE. Je suis un peu en retard pour l'annoncer car j'avais retenu que c'était dans le cadre des francos, mais que nenni.
LORIOU EXPO affiche Exposition à La Sirène, La Rochelle
du samedi 22 février au dimanche 29 mars. Cette expo est commandable si vous la voulez chez vous! Contactez Frank sur fb
On en profite pour une autre archive: il était dans PERSONA hiver 2019... avec la même photo de JLM:
Merci FLORENCE!
On en reste là pour le moment... mais on se dit à très vite!