Jean-Louis sur INTER : POPOPOP avec DE CAUNES, 13 mars 2020
Publié le 13 Mars 2020
- Jean-Louis MURAT était avec Antoine DE CAUNES ce vendredi 13/03 sur FRANCE INTER. Antoine n'est plus que l'ombre de la figure rock qu'il a été, et que Murat avait peut-être un peu fréquenté avec Manoeuvre, et Jean-Louis semble le constater de manière polie... dans une émission où il est très peu invité à parler... Au moins au début. On peut revoir une précédente rencontre entre les deux, en 1989 sur le plateau de Nulle Part ailleurs.
Son choix culturel:
- LIVRE: Comment chier dans les bois : Pour une approche environnementale d'un art perdu de Kathleen Meyer Une occasion de reparler des touristes
- FILM: CALMOS de Bertrand Blier, un choix "polémique" en cette période ("éloge de la testostérone" selon le quotidien du cinéma)... mais il n'en rajoute pas!
- Série : "bonne nuit les petits"... "c'est très étrange, tous ces gens qui regardent des séries"....
- Chanson culte: Mustang sally, de Wilson Pickett.
On écoute... et je prends quelques notes en même temps:
Bon, pas si inintéressant que ça... Murat est prolixe, et de bonne humeur!
A une question sur la conception de l'album (Murat aurait dit à Denis qu'il fallait faire comme si on était en 85, et qu'il fallait faire une K7 pour plaire à une maison de disque).... Murat avoue ses arrangements avec le storytelling: "pour venir devant vous, il faut avoir ce qu'il appelle dans les maisons de disque, du storytelling, alors il faut réfléchir à 3 ou 4 petites formules, du coup, ils sont contents. Alors bien-sûr, c'est complètement idiot de dire : on est en 85, [Rires] Denis m'aurait dit "ça va pas la tête?", Donc ça fait partie de notre job, il y a une sorte de "halo de mensonges pour donner un peu de sens à ce qu'on fait, et les gens [journalistes] sont près à dire à peu près n'importe quoi pour se donner une profondeur à leur boulot qui est plat comme une limande et qui de toute façon ne mérite pas la profondeur". On imagine la tête de la fille plate en face de lui... qui relance malgré tout... "pourquoi cette phrase alors?" Et JLM, refusant de parler du fil conducteur de l'album, de rester sur le même registre: "pour que vous ne soyez pas SECHE, et que vous sachiez quoi me dire". "ça a marché à fond".
Il revient sur l'anecdote de l'ambianceur. "j'emballais à mort".
Antoine lui parle de la pistachio... et Murat confirme qu'il s'agit d'une fender (et s'amuse des fans qui ont cherché à l'identifier!).
Ce jour, il indique que la cohabitation entre ses personnalités se passe bien, même si "il s'ennuie tellement avec lui-même"...
"Volvic, c'est earth, wind, and Fire, aussi".
Séquence ensuite sur JJ CALE ET Tony Joe, dont il se sentait proche à la Bourboule (du fait de leur peau, et de la ruralité qu'ils chantaient).
"Si les gens m'aiment bien, c'est que je les aide à se bouger le cul" [je retranscris en gros].
Malgré ses intérêts pour le rap, il indique que c'est globalement désespérant du fait du "rond rond poétique".
Encore une fois ensuite, il avoue qu'il cède au show business, sinon il ne serait pas invité... "ça fait partie du job" "je ne vais pas arriver ici avec la sagesse d'un tenancier du shopi"!... avec le refus du "robinet d'eau tiède". "J'aime la joute" (dans la tradition du rock anglais).
Et la question rituelle: qu'est-ce que la pop? "Un trou noir dont nous sortons, ça n'a pas vraiment de consistance, qu'est-ce qu'on peut y trouver, un vieux mouchoir de Sheila...".
LE LIEN EN PLUS EST PARTI FAIRE LA CUISINE.
Allez : à demain! Avec encore de la radio, de la chronique, et tout le toutim!