SECTION 26 : un best of individuel
Publié le 21 Avril 2020
Michel VALENTE de section26 a écrit un magnifique texte sur JEAN-LOUIS MURAT et propose son choix du coeur.... Il parle de "son obsession récente" pour l'oeuvre du chanteur "gigantesque".
A découvrir en cliquant sur le lien:
http://section-26.fr/i-like-2-stay-home-33-murat-jean-louis/
Une fois le voile levé, en d’autres termes, une fois les chansons brillants de milles sons, en d’autres termes rééditées, celles-ci sont alors venues – définitivement – me pénétrer l’âme et le corps. Comme si je ne pouvais pas jusqu’à présent, comprendre, ce que Jean-Louis Murat appelle quand il parle de ses textes, ce latin des âmes perdues. Car, excusez-moi, oui, c’est de Jean-Louis Murat qu’il s’agit. Et de mon obsession récente pour ses disques. Tous ses disques. Jean-Louis Murat ne se résume pas à un album, il faut plonger dans son œuvre en intégralité pour mieux comprendre – vous pouvez remplacer comprendre par ressentir – cette œuvre gigantesque et ces incroyables mutations. Tour à tour môme éternel, pop cubiste, folk proustien, électromélancolisme, électronomatopées, pop let-triste (avec ou sans tiret), tourbillons d’électricité van gogh-ien, aucun disque de Murat ne se ressemble mais tous, ressemblent à Murat, à cet homme mystérieux, romantique, contemplatif, colérique, féminin, vivant, terrien, mélancolique. Tout ça mis ensemble donne l’impression d’un désordre, d’une richesse, d’une explosion de sentiments – nouveaux et anciens -, de quelque chose qui se livre totalement. Bref, d’être une musique qui s’ébat libre et heureuse de n’être que ce qu’elle est.
Les 26 chansons qui suivent, ce sont mes 26 chansons du moment – mes obsessions -, celles vers lesquelles je ne cesse depuis des semaines de me réfugier pour y retrouver mon passé, mon présent et y apercevoir, peut-être, mon futur. C’est comme la vie, tellement beau que l’on oublie que ça peut être triste.
SA SELECTION qui ferait un best of intéressant même s'il manque des chansons mythiques et marquantes: le jour du jaguar, l'irrégulière, je me souviens....