Chronique chez Froggy's Delight
Publié le 1 Novembre 2021
ah, enfin une vraie nouveauté dans cette promo, une surprise, voire une révolution, un cataclysme: ce n'est pas notre camarade Sylvain, Sy!, qui signe la chronique de "la vraie vie de Buck John" sur le site web Froggy'sDelight. Et ce n'est pas parce qu'il n'a pas aimé le disque.
Est-ce qu'on y gagne au change? ... Je vous laisse juge.
A lire sur le site: http://www.froggydelight.com/article-25024-Jean_Louis_Murat
Extrait : Un fan de Jean-Louis Murat qui ne se souviendrait plus de l’année de sortie du dernier album de Jean-Louis Murat serait de suite suspecté de faire un début d’Alzheimer. Jean-Louis Murat, on le sait, c’est un talent qui s’exprime quasiment tous les ans depuis bien longtemps pour nous proposer des disques toujours de qualité, souvent différents les uns des autres. Stakhanoviste de l’écriture et de la composition, il n’aura donc pas fallu attendre bien longtemps depuis le très bon Baby Love sorti en 2020 suivi d’un non moins très bon Baby Love DC sorti cette année.
L’année 2022 arrive, Noël aussi et l’Auvergnat nous propose son nouvel album, La vraie vie de John Buck, un album qui s’inspire du cow-boy Buck John, un héros de BD qui a bercé sa jeunesse, dont il a retrouvé quelques exemplaires dans sa bibliothèque.
Ces BD lui ont inspiré douze titres que l’artiste a enregistré dans son studio avec le strict minimum pour un musicien, avec pour seule aide extérieure un batteur et un ingénieur du son. Au regard de la pochette et du titre de l’album, en mettant le disque sur sa platine, on pourrait s’attendre à un disque qui tournerait autour du blues et du folk. Il n’en est rien ! Ou pas grand-chose.
Certes, le titre qui ouvre l’album, "Nana (je vois ton ombre)" a des tonalités bluesy mais le reste de l’album tourne plutôt autour des synthétiseurs et des sonorités dignes des années 80/90. Jean-Louis Murat maîtrise le groove, il est même sur certains titres plutôt funky.
Je trouve cet album de Jean-Louis Murat plutôt réussi, particulièrement certains titres comme "Traverser la France", plutôt drôles, avec des bruits caractéristiques de notre pays en arrière fond. Et que dire de "Battlefield", superbe titre à la musique entêtante ou encore "Ma babe" aux sonorités plus rock.
Sur "Marylin et Marianne", Jean-Louis Murat réussit le tour de force de réunir Charlemagne et Kim Wild, Jésus Christ et Barry White, Chamberlain et Ravaillac dans les paroles, on est alors bien loin des histoires de cow-boy que nous proposent les BD qui donne le nom à l’album.
Au niveau des textes, il semble évident que l’artiste nous parle plus de lui, des affres de la vie et au final très peu des cow-boys. "Jean Bizarre" écrit à la première personne en est une des preuves. "A moi baladin" est superbe, délicate et sensible, elle représente tout ce que j’aime chez Jean-Louis Murat. Et que dire du titre "A l’amour" où l’artiste se pose de nombreuses questions du haut de "son arbre perché" tout autant que lui parfois. Des questions il continue de s’en poser sur le très original "Gigi Baba" qui prend des tournures electro surprenantes.
Alors voilà, ce dernier album de Jean-Louis Murat est un disque qui se découvre, qui s’apprivoise et qui nécessite plusieurs écoutes (notamment parce que les titres sont courts) pour se rendre compte de sa véritable qualité. Certains diront qu’il ne fait pas partie des meilleurs disques de l’Auvergnat, c’est sûrement vrai mais il n’en reste pas moins qu’il est très sympa à écouter et qu’il n’en reste pas moins que Jean-Louis Murat continue de nous proposer régulièrement de superbes moments musicaux. la fin: http://www.froggydelight.com/article-25024-Jean_Louis_Murat
LE LIEN EN PLUS EN REDITE
Je vous avais déjà mis la chronique belge de Moustique (édition papier). C'est désormais en ligne:
NB: Ah, tiens, NANA version live fait plus de vue que Battlefield... Alors: