Jour j: concert à Beauvais et Aura aime Murat en clair obscur
Publié le 25 Février 2022
Et voilà, après l'interruption de la précédente tournée, et une longue pause pour les muratiens, on va pouvoir retrouver Murat en concert, ce printemps, et également à l'automne (avec un nouveau disque ? Le contraire serait étonnant)... et ça commence donc ce soir à Beauvais! Puis presque à la maison: Aurillac. (toutes les dates ici). Pour l'instant, peu de presse, mais voici un article qui ne se contente pas du texte du tourneur pour annoncer deux dates dans l'ouest, Sud ouest (Cognac et Le Haillan), même si ça part dans tous les sens:
https://www.junkpage.fr/morituri/
JEAN-LOUIS MURAT Et revoilà fringant, à 70 printemps, le Neil Young de Chamalières, La Vraie Vie de Buck John glissée dans la gibecière. « Traverser la France », dit-il.
À Naples, face à la monumentale piazza del Plebiscito, se dresse le majestueux palais royal, dont la construction commença en 1600. Durant le royaume des Deux-Siciles, il faisait partie des quatre résidences royales des Bourbons. Entre 1806 et 1815, Joachim Murat et Caroline Bonaparte lui conférèrent un nouveau lustre en le décorant d’éléments néoclassiques issus du palais de Tuileries. En 1888, Humbert Ier ordonna que les niches extérieures de sa façade soient occupées par de gigantesques statues des rois de Naples, dont Joachim Murat à l’entrejambe fort généreux…
Jean-Louis Bergheaud n’a peut-être jamais rêvé de châteaux en Espagne, régnant sereinement sur le col de la Croix-Morand, mais depuis Taormina (2006), on devine son humeur transalpine, à peine cachée par le diptyque Il Francese (2018)/Innamorato (2019). Et on ne choisit pas comme alias celui du beau-frère de Napoléon Ier, cavalier au panache légendaire, par hasard ou dépit. Allons !
40 ans de carrière, près d’une trentaine d’albums studio, une demi-douzaine de live, des chansons pour Mylène Farmer ou Jeanne Moreau, et, plus que tout, un répertoire pour lequel plus d’un roitelet occirait père et mère sur-le-champ.
Version boisée en Tony Joe White du Massif central (avec ou sans Delano Orchestra) ou bien bougnat bougon moulinant revêche son DX7, on va voir Murat comme on va à confesse : l’âme noire et tourmentée puis le coeur apaisé. Souhaitons qu’il croise enfin le fer et la route de Mustang. Entre Auvergnats, faut s’entraider.
Marc A. Bertin
Jean-Louis Murat,jeudi 3 mars, 20h30, L’Avant Scène, Cognac (16).avantscene.com
vendredi 4 mars, L’Entrepôt, Le Haillan (33).
www.lentrepot-lehaillan.com
samedi 12 mars, Espace culturel du Crouzy, Boisseuil (87).
www.boisseuil87.fr
Et voici encore une chronique pour "aura aime Murat", cette fois sur le site Clair et obscur, le site orienté rock progressif (ce qui nous vaut une comparaison de la prod d'Adèle Coton à Mike Olfield!, et la référence à Babel, le plus prog des disque de murat, j'en avais fait un article) , mais amateur de Murat. Et encore une fois, c'est très positif, même si l'auteur constate que la voix de Murat est pour lui un vecteur fondamental de son talent de Auteur compositeur interprète, mais le tribute procure quand même "excitation" et est à un pas de procurer de "l'extase"! Il a apprécié particulièrement Gontard, Chevalrex, Fred Bobin et Marjolaine Piémont (qui font du titre "une comptine à la Anne Sylvestre"), ou encore le beau Switch proposé par Alain Klingler sur les jours du jaguar, et "Erik Arnaud et « Fort Alamo » tire très bien son épingle du jeu avec cette production brute et bricolo, synthétique mais naturelle".
C'est à lire ici dans son intégralité: http://clairetobscur.fr/aura-aime-murat-aura-aime-murat/
On me fait l'honneur d'y copier une partie du texte du livret (en gras ci-dessous)... même si les guillemets s'arrêtent un peu tôt... mais l'auteur prolonge joliment mon propos.
Heureusement, l’autre force de Jean-Louis Bergheaud (véritable patronyme du musicien) reste sa capacité unique à transformer l’anodin en extraordinaire et le voisin en universel. A ce titre, nous ne pouvons que vous renvoyer au compte rendu de l’un de ses albums majeurs, Babel, paru sur notre site en 2014. D’ailleurs, l’équipe responsable de ce tribute le précise d’emblée: « Précaution d’emploi : attention, ceci n’est pas un disque régional pour un chanteur auvergnat ! » Ou, comme le dit avec davantage de profondeur poétique Murat lui-même : « Bien parler de chez soi, des quelques hectares qui t’entourent, c’est parler de la Terre entière. » Du Sancy, les chansons de Murat nous transportent to infinity and beyond justement parce qu’elles nous parlent de et depuis ce « chez soi ». Le poète se confond avec le paysage, la nature et son environnement. Il devient caillou, neige, montagne ou eau du torrent. Mais son champ/chant n’est jamais figé ou réduit. Au contraire, il expose et diffracte de mille feux. Le poète est au monde, il fait corps avec lui. Le mariage de ces mots/maux qui se comprennent comme des terroirs cosmopolites avec une musique d’obédience clairement anglo-saxonne (Neil Young, Bob Dylan, Wilco) conduit au miracle Murat : un mets unique en France et alentour.
autre extrait:
Relevons donc les compteurs : l’exercice atteint son but. Cette collection de réinterprétations, au son réfléchi, permettra au néophyte d’apercevoir une paroi de l’œuvre muratienne. Chaque participant propose ainsi une version qui se tient, aucune n’est gênante ou carrément ratée. Chaque monde proposé gagne sa crédibilité grâce à l’investissement engagé. On entend qu’il s’agit de fans précautionneux mais sachant que le meilleur hommage reste la confrontation, plus ou moins épanouie. Un très beau tribute album, à mille lieues des excroissances commerciales produites en masse depuis le revival des années 80
Murat en 2002
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https://www.facebook.com/MarjolainePiemontOfficiel
Elle raconte ci-dessous les dessous de sa participation... pour laquelle je n'y suis pour rien (même si je l'avais "invitée" pour "murat unplugged" en 2015 (ci dessous).
On termine encore par un petit souvenir il y a un an tout juste: Richard Robert qui nous chante "terre de France" sur Aura aime Murat... mais déjà une longue histoire avec JLM: