News "studieuse" et les bricoles

Publié le 27 Octobre 2022

 

1) Je m'attendais à ce qu'on découvre des infos sur une sortie de disque puisque on aime bien avoir des nouvelles fraîches chaque année... mais c'est "juste"  le futur enregistrement que l'on a appris sur les réseaux sociaux hier... à partir de mi-novembre. Il faudra donc attendre quelques mois pour écouter.

[Edit: ah, les messages ont été supprimés ensuite... il ne faut pas spoiler cet événement mondial]

L'enregistrement doit donc se faire chez Denis et il semble que Jean-Louis a décidé de la jouer comme "un parfum d'acacia au jardin"... 

                                                     Denis et son disque d'or du manteau de pluie...

 

2)  Un autre petit retour sur OIGNIES nous arrive de la part du site Ca c'est Culte qu'on avait déjà croisé. Des photos sont visibles sur le site.

On y croise un classique du live report d'un bon concert: "mon accompagnatrice, qui découvrait l’univers Muratien  me confit à quel point sa prestation lui a plu."

Pourtant les trois premiers morceaux peinent à me convaincre (Jean Bizarre, La princesse of the cool et Ciné vox) le rythme est lent et les titres très longs. Fort heureusement, la suite s’améliore franchement. On retrouve le Jean-Louis Murat des compositions plus rock dès la chanson suivante (Ma babe). C’est ce que j’apprécie le plus chez ce chanteur : ce mélange de rock assez simple et de poésie aux textes plus ou moins compréhensibles (dans la lignée d’un Thiéfaine par moments) comme pour La pharmacienne d’Yvetot.

Devant moi, mon voisin semble apprécier et dodeline de la tête en rythme. On a presque envie de se lever de son siège pour se trémousser. Il faut dire que la station assise, tant du public que du chanteur n’est pas très propice, mais ce n’est pas très gênant. Très complice avec le public et taquin avec ses musiciens, le courant passe bien avec les spectateurs (mieux qu’avec son ampli qui « souffre d’une lente agonie »).

Il y aura tout de même quelques moments plus calmes (La pharmacienne d’Yvetot, L’arc-en-ciel) durant lesquels il est seulement accompagné de son pianiste. Très rapidement, la cadence s’accélère à nouveau (Frankie).

Malgré les applaudissements nourris, il n’y aura pas de rappel, on devra se contenter d’un Taormina épique. En retournant sur le parking mon accompagnatrice, qui découvrait l’univers Muratien (je ne sais pas comment on dit) me confit à quel point sa prestation lui a plu.

 

 

3) Désolé, j'ai raté pour vous un petit concours pour gagner deux places pour ce soir à la VAPEUR à DIJON...   Un petit texte original l'accompagnait.. avec les approximations de rigueur (disco dans les années 90?)

Le sulfureux Jean-Louis Murat sera à Dijon, à la Vapeur, le 27 octobre. L’auvergnat de 70 ans est encore au top de sa forme et prêt à en découdre. De ses premiers albums, dans les années 80, jusqu’à « La vraie vie de Buck John », le dernier en date sorti en 2021, la musique de Jean-Louis Murat a bien suivi son époque : dans un premier temps plutôt rock-folk, elle adopte un caractère dance et disco dans les années 90. En 2021, avec son dernier album, il caresse l’électro-pop. Mais ce qui reste, ce sont des textes infusés d’amour et de passion. Un gros lover ce Jean-Louis Murat.Mais surtout, faut le dire, Jean-Louis Murat, c’est des gigas punchlines du genre : « Ça me plaît qu’on ne m’aime pas » (Le Point, 2011), et des trucs plus crus du genre « Souchon, c’est la chanson démagogique » (L’OBS, 2014), ou quand il balance aux Inrockuptibles que PNL est « du niveau du Club Dorothée ». Avec Jean-Louis, tout le monde en prend pour son grade, donc jeudi, sortez couverts.

Commente et tente de gagner 2 places pour son concert le 27 octobre à La Vapeur à Dijon ! Texte : Paul Dufour / Photo : DR

PS: c'est bien con... mais j'étais à DIJON... hier...  C'est ballot. Le pire, c'est que j'ai vécu avec cette déco pendant 3 jours...

 

Je découvre un texte qui accompagne une session confinement de FREDERIC BOBIN de ce titre:

Eté 99. Première vraie histoire d’amour. Mononucléose. Tout l’été, alité. Un album m’aidera à supporter ces longues vacances passées au lit : les « Impromptus » de Schubert (par Alfred Brendel), pièces pour piano découvertes grâce au film « Trop belle pour toi » de Bertrand Blier. (Et Jean-Louis Murat dans tout ça, me direz-vous ?) Fin août, je ressors enfin de ma chambre et lors de ma première sortie, j’achète « Mustango », le tout nouvel album de Jean-Louis Murat (Ah quand même !). Je ne connaissais pas grand-chose de cet artiste – un clip avec Mylène Farmer et quelques chansons par-ci par-là… – mais j’avais lu de bonnes critiques de l’album, bien aimé le titre et la pochette… bref, je l’achète un peu par hasard… Lorsque je mets le CD dans la platine, j’entends l’intro basse-batterie du premier morceau… Quel groove ! Je tombe instantanément sous le charme de l’album… le son, la voix, les mélodies, la poésie éthérée de Murat… Une atmosphère à la Neil Young et des chansons qui évoquent le rock britannique (PJ Harvey dans la chanson « Polly Jean ») autant que la contre-culture américaine (Jim Harrison dans « Jim » ou Calexico dans « Viva Calexico »). Le duo de Tucson joue d’ailleurs sur l’album et on y entend aussi les très beaux chœurs de Jennifer Charles du groupe Elisyan Fields. Bref, cet album parle au fan de folk-rock que je suis aussi et réveille en moi mon amour de la musique des grands espaces. Même si « Mustango » reste mon album préféré de JLM, je vous invite aussi à (ré)écouter ses deux albums suivants, « Le moujik et sa femme » et « Lilith ». La chanson que je chante ce soir, « Au mont sans-souci », n’est pas la plus représentative de l’album « Mustango »… Mais j’ai une tendresse particulière pour cette ballade au piano qui évoque à la fois les enfants ou ados convalescents et un premier amour… deux choses qui étrangement faisaient écho à mon été 99.

Il passera sans doute près de chez vous rapidement car il a un calendrier de concerts proprement hallucinant.

https://fredericbobin.com/concerts/

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN, #2021 Aura aime Murat

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P
Salut.,<br /> Si JLM enregistre son disque "à la façon" de Parfum d'acacia , c'est de bonne augure, tant ce DVD/CD est de qualité et reste ,pour moi, un album référence mais méconnu de Murat...EN 2004 ,certains rechignaient même à débourser les 29,90 euros,alors que quelques pépites y figurent...
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P
on va sans doute retrouver ce blues rock avec les synthès de Denis... Après, on pouvait rêver d'un renouvellement artistique un peu plus grand avec pour le plus simple:l'utilisation de piano, cordes, cuivres..
P
Comme avec la session live "batttefield", c'est donc Denis qui nous fait une indiscrétion... et comme c'est des posts "publiques", je partage l'information... Ça ne serait pas le cas s'il s'agissait d'une diffusion privée ou restreinte. Même si après j'ai des remarques du management... ce qui ne me fait pas plaisir particulièrement. L'information la plus sensible que l'on apprend est donc que l'enregistrement se fera en condition "live", "façon black keys"...et à 4, sans doute avec la formation actuelle de la tournée. <br /> <br /> Les Black keys ont déjà été cités par JLM et leur référence à eux : Junior Kimbrough. Leur album Thickfreakness en avril 2003, a été enregistré dans la cave du batteur Patrick Carney en 14 heures sur un magnétophone 8 pistes.Ils utilisent aussi du matériel vintage. Dan Auerbach, leader des Black Keys et producteur d’exception, avec qui il aimerait tant collaborer. « Tout ce qu’il touche est sensationnel, j’ai une photo de Dan Auerbach chez moi : il est très commun comme mec (rires). Mais quand je le regarde, ça me file la pêche ! ». (http://www.surjeanlouismurat.com/2021/11/jean-louis-murat-passe-au-telegramme.html)<br /> <br /> You Better Run – The Essential<br /> Junior Kimbrough<br /> "Pour France Culture, on m’a demandé de choisir dix chansons, j’ai mis Junior Kimbrough qui est indiscutable. Il a eu une vie incroyable, il était garagiste, il réparait des tracteurs et tous les samedis soirs, il tapait le blues au fond de son garage transformé en club. Quand Junior Kimbrough, est mort, les Black Keys lui ont rendu hommage en sortant un six titres de reprises de ses morceaux. En discutant, on a aussi évoqué Crossroads, le film de Walter Hill sur la 30e chanson de Robert Johnson."
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