Eryk E., Karton, Marjolaine Piémont, au Week-end Murat, yes sir!
Publié le 3 Juillet 2023
bonjour,
Je continue de distiller quelques souvenirs du "week-end Murat, yes sir!".
Voici pour commencer la prestation d'Eryk e. qui était un des participants du disque Aura Aime Murat, avec "je me souviens". Il est venu avec son guitariste LEZARD que l'on connaît à Clermont pour accompagner Géraud Bastar, dans un autre style. Ce duo a fait mouche, notamment auprès de l'ami Pierre K.
Le 2e titre est un texte écrit par Jean-Louis Murat pour le premier album d'Eryk. Apparemment, malgré tout le bien qu'on en a toujours dit ici, il est resté un peu méconnu...
http://www.surjeanlouismurat.com/2016/02/eryk-e-en-interview.html
http://www.surjeanlouismurat.com/2016/02/eryk-e-nouveau-coup-de-coeur-coup-de-pouce-de-murat.html
http://www.surjeanlouismurat.com/2016/04/eryk-e-crityque-de-son-concert-a.html
[on a filmé cette partie là avec mon appareil photo, avant qu'il nous lâche -mais c'est habituel que je foire dès qu'il s'agit de filmer, comme au Toboggan pour la rencontre ciné- mais j'avais laissé semble-t-il un filtre "expressif"... Ceci dit je m'améliore : j'avais vidé mes cartes SD...]
Et maintenant Karton qui a ouvert la soirée avec Elvinh. C'est:
"Un inconditionnel de Murat, pour lui, c’était je cite :
“Un compagnon de mots , de poésie et de chansons, haute voltige et personnage rare, hors conventions showbiz”
Il vient de sortir un nouvel album Back Catalogue".
Je crois qu'il s'en voulait un peu sur son premier titre... Il a été pris par son émotion, mais ça ne se voit pas tant que ça, et sa voix grave est efficace. Pour les participants, chanter juste deux ou trois titres, impliquent d'être "dedans" tout de suite, d'être en voix sans délai, ils redoutaient un peu ça, mais l'exercice était encore plus difficile pour les artistes qui se sont présentés seul, comme lui, Tristan Savoie ou Adèle Coyo.
On a déjà écouté Marjolaine Piémont avec Alain Klingler. Malgré son statut d'artiste interprète tournant dans toute la France, elle n'a voulu interpréter que des duos. C'est révélateur de son humilité. A la place de Fred Bobin, qui l'avait invitée sur le disque, elle a invité à son tour l'autre lyonnais Stéphane Pétrier pour "le mont sans souci", avec Jérôme Anguenot à la guitare (Sur Perce-neige, j'étais légèrement devant les baffes, et j'entendais son pied battre le rythme, concentré, mais son jeu de guitare a été comme sur le disque d'une belle sensibilité ce samedi).
Marjolaine:
J'avais 19 ans. Je travaillais en tant que stagiaire au Festival de Cannes. J'avais trouvé à me loger dans une petite chambre mansardée. Il y avait un lit, une commode, une platine. Et un disque "Dolorès" de Jean-Louis Murat. Je ne le connaissais pas. Et depuis ce moment-là, cette voix ne m'a plus jamais quittée. Rentrée chez moi, je me suis empressée d'acheter l'album. Je voulais encore m'enivrer de Train Bleu, de Baiser et de Fort Alamo. Et puis, j'ai écouté toutes les chansons. Au Palace, au New Morning, je suis allée le voir plusieurs fois en concert... Je me souviens de cette soirée où on avait repris quelques unes de ses chansons avec @Antonin Lasseur, Bertrand Louis et Olivier Nuc.