Sur Inter, avec Christophe CONTE, "French collection" (01/07/2023)
Publié le 1 Juillet 2023
Christophe Conte est un des personnages récurrents de ce blog, forcement, et j'avais fait un petit rappel des faits dans l'article suivant (sans évoquer sa dent dure, qu'il n'avait pas publié dans son recueil pour des raisons dont il n'avait pas voulu me parler). Bien qu'il ait consacré sa première chronique à Murat, disons qu'il n'était pas des plus fervents... et effectivement, il n'avait pas consacré d'émission à notre chanteur lors de la première saison de son émission estivale FRENCH CONNECTION. Là, il ne pouvait pas faire l'impasse.
Après un titre, il réalise une introduction mesurée, rappelant le nom qu'aurait pu avoir Clara "L'homme qui tua John Lennon", en signe du côté sorcier de l'auvergnat. Il indique que cela fait 20 ans qu'il s'est mis en réserve du succès, "en marge" mais ça peut se discuter: il a quand même jouer le jeu de la promo encore et a pu chercher du tube, rien qu'avec le cri du papillon, puis avec A bird on a poire. Il conclut par l'idée que Murat, via une citation, a voulu chroniquer son époque comme Zola ou Flaubert "mon testament à ce pays de merde".
Puis il évoque son côté Kamikaze et les inimitiés dans le métier, avant de partir dans une bio (La Bourboule, le prof d'anglais, et passe directement à Suicidez-vous le peuple (non, le 8 place michel de l'hospital n'était pas une caserne mais un centre social)... avant encore de parler d'une production "rebutant, hostile, impossible à défricher" (un "continent pour l'un, un incontinent pour d'autres" ose-t-il).
Après un premier titre ("nana"), après avoir indiqué l'impossibilité de cité des pères français à son style, citant Neil Young, Cohen et Dylan, il repart sur des éléments biographiques (années 70) : l'ile de White, Paris... C'est très raccourci. Rapprochement ensuite avec Alain Bashung dont la chanson "c'est la faute à Dylan" (77) dit-il fait étrangement pensé à JLM (Clermont, Pigalle).... Bien vu... mais sacré Christophe qui arrive à nous mettre du Bashung dans une émission à Murat...
Conte après le titre indique la proximité que Murat se sentait avec Alain, et cite les propos de JL sur scène à Marseille à la mort de son collègue et qui avait fait un peu jaser... et de là, il part sur Anne Sylvestre... oui. Diffusion du "mur pour pleurer" de celle-ci.
Encore une citation étonnante de Christophe: "carrière de murat, qui était d'ailleurs plus un immense éboulis qu'une carrière".... Et il fait ensuite le lien avec Manset, "artistes farouches, radicaux, solitaires", en indiquant les rapprochements possibles sur les "Textes, l'influence américaine, la poésie, l'intransigeance"... et de rappeler leur rencontre. Diffusion de "long long chemin" de ce dernier.
Il est ensuite question de Ferré [ NDLR: Matthieu nous a dit :
. Il est diffusé "nuits d'absence" que Murat avait repris (Caussimon). Dommage de diffuser les originaux plutôt que les reprises... mais ça doit être le principe de l'émission.On écoute ensuite du Silvain Vanot - Conte cite largement l'hommage de ce dernier à JL (qu'on retrouvera ici), puis du Marie Audigier.
Passage par le duo avec HOLDEN "l'orage", puis par Tarbes, par Agnès Gayraud/La Féline (le lien : le territoire intime...), et la reprise de Murat de Marie-Jeanne (Christophe était l'initiateur de la compil "l'équipe à JOJO"), titre "idéal pour conclure l'émission consacrée au Shaman de Chamablanc" conclue-t-il.
Bon, globalement, un peu déçu mais j'avais oublié le principe de l'émission, quand j'avais vu les personnes taguées par Conte sur facebook, je croyais qu'on aurait des interviews... Quant au jeu des références, peut-être qu'on aurait pu préférer Malicorne à Holden ou à Marie, même si la diffusion de ces titres rares est sympathique.