Publié le 31 Janvier 2010




Jean-Louis Murat - Black session 1998 (3/3)
envoyé par five-r. -


Apparemment, quelqu'un a pensé que vendre les cd des blacks sessions seraient rentables... bien qu'on les trouve assez facilement  :

http://www.freewebs.com/blacksessions/ 
Mais pour  36 dollars!! C'est un peu cher!
Pour des simples bootlegs, c'est un peu cher, ils en parlaient là en 2007:
http://www.blacksessions.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=53

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 31 Janvier 2010

J'ai pris du retard dans la transmission des infos. Avec l'interview,  j'ai manqué de temps dans la semaine.   Du coup, je mets le gros paquet ci-dessous.  


1) Je n'ai même pas trop suivi l'actualité, mais apparemment Georges, Georges, Georges, Frêches a encore dérappé. Encore une preuve que les français sont des veaux... à réélire des barons type Balkany- pâté pour chien- ... mais je dérape à mon tour....

En soit, pourquoi parler de ça? Parce qu'au niveau polémique, Jean-louis Murat n'est pas le dernier, et qu'un blogueur sur l'affaire Frêches l' évoque : 

 "Les «noirs de l’équipe de France», en surnombre à cause de la «nullité des blancs» ? Une expression maladroite de la pensée généreuse de son auteur, qui aurait voulu dire, en fait, qu’il était anormal que les « Français issus de la diversité», comme on dit pudiquement rue de Solférino, ne puissent réussir que dans la chanson ou dans le sport. Après tout, Jean-Louis Murat avait bien tenu le même discours dans le mensuel de foot de gauche So Foot sans déclencher la même avalanche de reproches…  "
http://www.inversalis-productions.eu/blog/2010/01/georges-freche-ou-le-caillou-dans-la-chaussure/


Voici les propos tenus dans so foot: Vous verrez que le discours de Jean-Louis Murat est assez clair. Même s'il sait qu'il marche sur des oeux, son discours est clairement "sociologique".
5

 l'article complet de so foot :




2) Sur le site DUCLOCK réservoir culturel que j'ai dans mes favoris, une chonique du "cours ordinaire des choses"

"samedi 30 janvier 2010

Jean Louis Murat, Le cours ordinaire des choses

Il y a du banjo dans Le cours ordinaire des choses, oh... trois fois rien, un roll, et puis du violon. On voudrait penser au violon de Scarlet Riviera (la violoniste de l'album Desire de Dylan) quand on s'envole sur La tige d'or, mais non c'est le violon de Larry Franklin et c'est une chanson de Jean Louis, à force de l'écouter on peut l'appeller Jean Louis, pas vrai ? Dans une précédente chronique pour Le Moujik et sa femme, je causais de blues. Ici, alors qu'il enregistre à Nashville avec des musiciens rencontrés sur place, c'est de rock qu'il s'agit. De ce rock dont Gérard Manset causait dans une émission de France Inter dans les années 80. Le texte joue sur la résonance des mots et leur rythme sans oublier le sens, mais sans qu'il se pose en dictat. Et puis c'est du rock à la Murat, mélodique et feutré, faussement désabusé. Je ne voudrais pas m'avancer de trop, mais il me semble clair que Murat compose pour ne pas s'ennuyer, il doit toujours y avoir quelque chose qui lui trotte dans la tête, une mélodie, une phrase... à mettre dans les tuyaux ; ensuite il a sûrement envie de nous causer et voilà sa façon. Un album de chansons reliées entre elles par des ponts suspendus au-dessus du bruit. Le cours ordinaire des choses serait alors une promenade avec son lot de rêverie et de considérations"  DJ DUCLOCK.


3) Autre petite chronique :   http://tostaki.canalblog.com/archives/2010/01/31/16737358.html     :

Jean-Louis Murat

 

murat

En enregistrant à Nashville aux mythiques studios Ocean Way avec des musiciens qui ont travaillé avec James Taylor, Alison Krauss, Willie Nelson, John Fogerty, R.E.M. ou Al Green, l’Auvergnat de la chanson rock que le monde nous envie ne pouvait pas se tromper. Eternellement assoiffé d’expériences, Jean-Louis Murat a trouvé naturel d’y laisser traîner ses souliers en février 2009 et d’enregistrer là la dizaine de chansons qu’ils avaient amenées avec lui. Interprétées par un orchestre constitué de musiciens locaux certainement ravsi de se mettre au service de ce frenchy amoureux de mélodies et de mots à faire glisser dessus, elles bénéficient toutes de cette délocalisation ponctuelle. Chanter est ma façon d’errer insiste d’ailleurs Murat dans le quatrième morceau du disque, mais il va droit au but dans Comme un cowboy à l’âme fresh et copine avec ses vieux démons dans Lady Of Orcival. Ceux qui suivent sa carrière depuis le début, dans les années 80, auront certainement un faible pour La Mésange Bleue en accords piqués et surlignée de slide guitar, et rêveront de grands espaces en écoutant Taïga.

 

Posté par zirkal à 14:02


4)  http://www.nordeclair.fr/Loisirs/Musique/sorties_disques_-_rencontres/2010/01/28/pourquoi-johnny-hallyday.shtml
Nord éclair regrette l'absence de Murat aux Victoires



5) Du côté du blog de Brunet (canada), Chronique de  "la superbe" où l'on apprend que Biolay ne fait pas tourner avec une petite mention de son goût pour Murat
http://blogues.cyberpresse.ca/brunet/?p=917
Dans les commentaires, on apprend que "finistériens" de Miossec n'est pas sorti au canada.

6) Bel article sur Huppert...
http://forcedynamique.blog.fr/2010/01/30/isabelle-huppert-7906991/

"en 2001, elle enregistre un disque en hommage à Madame Deshoulières en compagnie du chanteur Jean-Louis Murat mais le succès n'est pas au rendez-vous. Puis à vrai dire, Isabelle Huppert chante faux ! Dans les génériques de fin des films les soeurs fachés notamment ou dans la Vie Promise , elle n'est vraiment pas doué dans la chanson car sa voix sonne faux..."

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 28 Janvier 2010

Inter-ViOUS et MURAT-, numéro 2:

BAPTISTE VIGNOL

Je vous propose aujourd’hui une interview d’un grand spécialiste de la chanson française : Baptiste Vignol. Auteur de plusieurs livres sur la chanson française dont nous parlerons plus bas, éditeur à la Réunion, nous l’avons découvert ici grâce à son blog « Mais qu’est-ce qu’on nous chante ? ».

BV

 - Alors, bien que né en Tunisie, et grand globe trotter,  vous n'en êtes pas moins d’origine auvergnate. On a tout de suite envie de savoir si cela a joué dans l’intérêt que vous portez à Jean- Louis Murat ? 


B.VIGNOL :   D'origine auvergnate, mais plus précisément de la Limagne. Depuis ma fenêtre, je vois l'antenne du Puy-de-Dôme et, par temps clair, la cathédrale de Clermont-Ferrand. Alors oui, "La neige qui tombe sur Ceyrat a dû être pluie là-bas", ça me parle! Et parfois, ça m'émeut quand je suis loin de chez moi.

 
- Que pensez-vous de son « auvergnatitude » (dont il  joue parfois,  d’autres fois dont il voudrait se débarasser)?

B.VIGNOL : Je ne pense pas qu'il en joue plus que ça. Ce sont souvent les journalistes, toujours à court d'idées et d'imagination, qui lui collent cette étiquette. L'Auvergne, chez Murat, elle est dans son accent, et dans la topographie touffue qu'il injecte dans ses chansons. Probablement pour la musicalité des mots.

FN
- Au chapitre Auvergne, vous co-organisez un « la chanson des livres »,  salon du livre de la chanson francophone à Randan, au Nord de Clermont. Avez-vous essayé de faire venir le régional de l’étape ? Le salon se déroulera 3 jours avant son concert de Murat à Clermont ? Y assisterez-vous ?

B.VIGNOL : Je n'ai jamais essayé de le contacter car je ne me fais pas d'illusion: imaginez-vous Murat assis à une table, entre Marcel Amont et Nicoletta (pour qui j'ai le plus grand respect), en train de dédicacer "Le dragon à cent visages" ou "1451"? C'est dommage d'ailleurs, car il s'entendrait bien avec Ricet Barrier, l'autre régional de l'étape, qui est un bon copain.
 
 
- Oui, effectivement, même si Jeanne Cherhal était aussi présente une année.   

B.VIGNOL : Je tiens à préciser que je ne portais pas un jugement sur Marcel Amont et Nicoletta, loin de là. Jeanne Cherhal est effectivement venue à Randan, comme Olivia Ruiz, Allain Leprest, Jacques Bertin, Julos Beaucarne, Kent, Anne Sylvestre (qui revient cette année), Pierre Vassiliu, bref des gens très respectables.


- Pierre Vassiliu dont Arnaud Fleurent-Didier s'est réclamé l'autre jour à la télé d'ailleurs... Le salon se déroulera 3 jours avant le concert de Murat à Clermont ? Y assisterez-vous ?

B.VIGNOL : Je ne savais pas qu'il se produisait ce soir-là à Clermont. Si je suis encore en Auvergne, cela me ferait plaisir d'y aller. La dernière fois que je l'ai vu, il se produisait en solo à l'Européen, Place Clichy à Paris. C'était fortiche.
 
 

P: Donc sur la dernière tournée... L'avez-vous vu à d'autres occasions? Si oui, que pensez-vous de ses prestations scéniques?

B.VIGNOL : Oh oui! Je me souviens d'un concert au Musée Grévin, où Murat, habillé en costume par sa maison de disques, expliquait que ses chaussures valaient je ne sais plus combien de milliers de francs. Denis Clavaizolle était aux claviers. Il y avait de belles vidéos. Mais le concert avait été très court, à peine une heure. Murat était parti en ronchonnant. Je me souviens d'un autre concert, sensationnel, au Café de la Danse. D'un autre encore dans cette même salle, si je ne me trompe pas. Ça devait être pour A bird on a poire. Et d'un quatrième à la Cigale, je crois, l'un de ses premiers, "en vedette" comme on ne dit plus, à Paris. Il y avait des feuilles mortes sur la scène et Murat portait un pull trop grand pour lui. Claire Denis était dans la salle je crois. Ses prestations sont toujours intéressantes car Murat ne fait pas du copier-coller, tout dépend de son humeur, du moment. Il semble assez imprévisible. On va au show quoi!


assass


- Vous avez été programmateur pour Pascal Sevran durant 3 ans. Là, encore, il n'a jamais été question de  l'inviter?  Il  chante pourtant comme Jean Sablon d'après Dominique A!!

B.VIGNOL : J'aurais adoré, mais mes sollicitations sont toujours restées sans réponse. Il y avait pourtant un décalage intéressant, non? J'ai réussi à faire venir de sacrés bons artistes à La Chance comme Clarika, Vincent Baguian, Rachel des Bois, Jacques Bertin, Polo, Pierre Schott, Gilles Vigneault, Marc Ogeret... Des gens intègres.




- Oui, c'est bien pour ça que je posais la question! J'avais souvenir de cette programmation.

B.VIGNOL : Par contre, je ne savais pas que Dominique A comparait Murat à Jean Sablon! Jean Sablon... Le Bing Crosby français comme on l'appelait en Amérique. C'est forcément un compliment; Dominique A connaît la chanson, à tel point qu'il s'inscrit lui-même dans la lignée de Jean Ferrat. Et puis c'est vrai que Jean Sablon était un des premiers vrais chanteurs de charme!


                                            

- Vous avez écrit un livre "Cette chanson qui emmerde le Front national"  où vous parlez de "Mégret et les pédés".  Bien que le champ "politique" ne soit pas complétement absent dans les textes de JLM ("giscard", "le coup de jarnac"...), c'est quand même une chanson très particulière dans sa discographie, et aussi dans "mustango" que vous avez classé comme un des meilleurs albums de sa décennie ? 

B.VIGNOL : C'est vrai que c'était assez inattendu, entendre Bruno Mégret dans la bouche de Murat, mais cela ajoute à l'écho qu'on en a donné. Le Coup de Jarnac est une belle chanson, à la Renaud, que Julien Clerc a refusée je crois. Giscard ne figure sur aucun enregistrement il me semble. Dommage. Oui, Mustango est un album magnifique, indispensable à toute discothèque qui se respecte. Tout comme le live qui l'a suivi d'ailleurs. Du Murat olympique! Affûté comme un grimpeur colombien.



- Oui, même s'il ne parle plus trop de vélo en ce moment!

 B.VIGNOL : Lui aussi, comme beaucoup, doit être saoulé par les affaires qui chaque année viennent salir le Tour de France... À ce propos, à quand un contre la montre sur le Puy-de-Dôme?


- En fait, le train à crémaillère  le rendra impossible désormais!
 Vous évoquez Renaud. Vous avez écrit un livre sur lui, et placez 3 de ses albums dans votre "best off" des années 80.  Ca m'a fait penser à Manset qui dans un paris match il me semble, citait ces deux chanteurs comme ayant inventé quelque chose. Ils se sont invectivés un peu, mais c'est de la petite histoire... Quelles places ils occupent à votre avis dans l'histoire de la chanson française   et votre panthéon personnel?

B.VIGNOL : Oui, ils se cherchent des poux, on dirait, s'insultent copieusement. Je cultive ce paradoxe-là: mes deux chanteurs préférés se détestent. Je ne savais pas que Manset avait fait cette déclaration. Je suis bien d'accord avec lui. Il existe des chansons de Murat que Renaud aurait pu écrire et inversement. Ils ont tous deux une écriture très académique dans le fond, très poétique. Plus Baudelairienne que Brassenssienne pour Murat, certes!

                                                                          renaud
- Pour parler de la chanson, de la variété ou de la pop, qui semble être votre domaine!, on peut utiliser aussi le terme de musique populaire. Jean-Louis Murat l'a été, mais ne vend plus de disques. Parallélement, il se refuse souvent de se situer dans "la chanson française" dont il dit qu'elle n'existe pas. Qu'en pensez vous?

B.VIGNOL : Je ne comprends pas bien ce qu'il veut dire par là, mais je dois avouer que je ne le comprends pas tout le temps, ce qui ne m'empêche pas d'être porté, touché par ce qu'il chante. Murat est en marge. Sa culture, son intelligence le rendent insolent. Il s'est un peu exclu lui-même du système, non? Et il a bien fait. Bien sûr, il le paie régulièrement, en n'étant pas nominé aux Victoires de la Musique par exemple. Mais JP Nataf, qui a sans doute enregistré le plus bel album de 2009, ne l'est pas non plus. C'est un gage de qualité que de ne pas être nominé aux Victoires.
Concernant les ventes, Murat n'est hélas pas le seul à ne plus vendre ce qu'il vendait. Le marché du disque est mort. Vive la chanson! C'est très inquiétant. Et personne ne semble avoir la solution. Il faudra bien pourtant continuer à vendre de la musique, sans quoi les studios fermeront, les musiciens ne joueront plus, et il n'y aura plus de chanson. Inimaginable. 

 
- Alors vous placez "Clair" avant "Le cours ordinaire des choses"? 
B.VIGNOL : Peut-être parce que Nataf est plus rare que Murat! Ce qui est rare est parfois précieux. Mais surtout, Nataf  a atteint un niveau d'excellence avec cet album, avec le titre Seul alone notamment. Précisons que son précédent CD, Plus de sucre, était également épatant.


- Quel est votre album préféré de Jean-Louis Murat?
B.VIGNOL : Cheyenne Autumn, parce que c'est le premier d'une longue et foisonnante série, que Murat mettait la barre haute et qu'il ne s'est jamais montré désolant, trouvant le moyen de rebondir après chaque demi-déception. Le cours ordinaire des choses, Lilith, Mustango, A bird on a poire... Il fallait les faire tout de même!


- Et  vos chansons préférés?
B.VIGNOL : De Murat? "Le voleur de rhubarbe". Je ne pourrais pas trop vous expliquer pourquoi. Un air du folklore, je trouve. "Le venin" dans Cheyenne Autumn. Et "Nu dans la crevasse". Voilà mon tiercé.

anthologie

- J'en parlais ici il y a peu: il n'y a pas encore de livre consacré à Jean-Louis Murat. Un lecteur m'a dit qu'il n'y avait pas assez d'acheteurs potentiels. En tant qu'éditeur et écrivain, qu'est-ce que vous en pensez? 

B.VIGNOL : Je vais vous confier un secret : j'ai proposé, il y a quelques années, à deux éditeurs de m'y atteler, sur le modèle de ce que j'ai fait sur Renaud dans "Tatatssin", une approche textuelle, thématique, loin de la biographie gnan-gnan, tapageuse. Les deux m'ont répondu qu'ils n'y croyaient pas, en tant que produit... Mais ça finira par se faire! Je veux dire, quelqu'un le fera. 


- Espérons!   Enfin, parlons un peu de vous: quels sont vos projets?  Ecrivez-vous un nouveau livre?
B.VIGNOL : Oui, je suis sur des chantiers, c'est long, fastidieux... Sinon, je m'occupe d'un site photographique plutôt décalé dédié aux lunettes de soleil vintage Alain Delon (www.danslesyeuxdalaindelon.com), et de ma petite maison d'édition à La Réunion où je me suis installé. Savez-vous qu'il y a, sur cette île de l'océan Indien, un plateau qui ressemble foutrement à l'Auvergne, au Cézallier? C'en est troublant, vert et volcanique, nuageux parfois, avec des vaches disséminées ici et là - ce ne sont pas des Salers. Cette région s'appelle la plaine des Cafres. Et son principal village, tenez-vous bien, s'appelle Bourg-Murat! 


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Bourg-Murat!

L'arrière plan est en effet frappant.





























Interview réalisée par mails du 25 au 29/01/10.
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Les principaux livres de Baptiste Vignol dont j'ai présenté les couvertures ci-dessus,  sont édités aux Editions TOURNON. On peut lire leur présentation, des revues de presse et quelques pages de ces livres sur leur site:

http://editionstournon.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=13
http://www.editionstournon.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3
http://www.editionstournon.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=18

Pour préparer votre voyage à la Réunion ou rêver de votre lit,
http://www.editionsduboucan.com/
La maison d'édition de M. Vignol.

Enfin, son blog où il élabore son palmarés du siècle passé, une décennie après l'autre.
http://delafenetredenhaut.blogspot.com/
et le fameux projet, un peu spécial...
www.danslesyeuxdalaindelon.com

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LE LIEN EN PLUS:

La presse en parle:
- http://www.technikart.com/archives/3354-baptiste-vignol
- http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2214/articles/a339173.html


Merci à Baptiste Vignol pour sa disponibilité.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #inter-ViOUS et MURAT

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Publié le 28 Janvier 2010

 

3e fois que je vois Marchet en concert (Cluses en 2007, avant Jean-Louis Murat), Frère Animal à St-Priest… et donc, cette fois-ci, dans le cadre d’un festival à la programmation intéressante au Théâtre Ste-Marie d’en bas… Grenoble.

 

Le lieu est plutôt intéressant : une ancienne église classique ou baroque, dans laquelle a été monté dans  la nef  des gradins (avec une architecture métallique, 150 places je dirais). La scène occupe le vaste chœur, cerné de belles colonnes. Le tout mériterait un peu de travaux (moquettes scotchées, sièges un rien bringuebalants)… mais ma foi, on oublie vite. Le bar, mini, cosy, à côté, a un côté rétro et cabaret parfait.

 

Rideau rouge…. Et entrée ratée…  car c’est une sortie… Un ampli récalcitrant l’a obligé à bricoler…et il n’a pas eu le temps de se cacher avant l’ouverture… Ca lui donne l’occasion de débuter avec un peu d’humour… et à ce niveau là, ça n’arrêtera pas de tout le concert. Très drôle, le gars. Mais  un humour un peu particulier, cherchant à titiller le public traité de ploucs, puis de voleurs urbains, et j’en passe ! On ne se laisse pas vraiment prendre par ce personnage hautain, imbu et provocateur, mais le décalage avec les textes des chansons  peut quand même interroger. Il faudrait qu’il reprenne « j’empire » du « Voyage du NOZ » (huez-moi!), il prendrait son pied.

 

Les jeunes filles seront intéressées de savoir qu’il portait  moustache, renforçant son image de Berry’s farmer  et son aspect féminin aussi, car on pense à Freddy Mercury forcement.

 

 

3 musiciens l’accompagnent : le fidèle batteur, un bassiste, et un excellent guitariste occupant aussi le siège du synthé et petites programmations (avec un peu de xylophone aussi).  En fait, Marchet me le révèle après : ce sont des musiciens de Syd matters dont il est très fan  (Florent n’a donné que leur prénom au cours du concert,  mais il s’agit de  Rémi Alexandre, excellent  et Jean-Yves Lozac'h, au charisme d’un musicien de Cranberries... mais cela dit on ne demande pas un bassiste de faire la java !).

 

Après l’entrée ratée, morceau énergique pour débuter. Inédit, peut-être la chanson titre du nouvel album puisqu’on y entend le mot « courchevel ». On a du mal à entendre le texte, avec la voix pas encore chaude et l’énergie du morceau, mais la musique est excellente. Florent est à la guitare acoutisque, et y reste pour le deuxième morceau tout aussi rythmée. Il y est question d’un certain « Benjamin ». Autre inédit. Tout cela démarre sur les chapeaux de roue.

« Mon idole »  arrive ensuite, avec Florent passant au piano à queue. Il se la pète avec son beau piano… mais le son de l’instrument est magnifique, et j’avoue avoir kiffé veugra ses parties de piano, notamment dans certaines parties instrumentales extra. J'ai également beaucoup aimé les choeurs des musiciens sur certains morceaux.

Cette chanson déjà jouée et découvert sur le net est là aussi bien boostée par le groupe. Fera-t-elle partie de l’album ?

Ensuite, on a droit à «mes nouveaux amis » ; puis un autre inédit « pourquoi êtes-vous si triste » (enfin, c’est la phrase qui revient dans la chanson). On retrouve le thème de l’enfance dans cette chanson car le garnement dit avoir 12 ans. C’est la première chanson où Remi se glisse au synthé.

On repart à Levallois-Perret ensuite, chanson du premier album, puis « notre jeunesse » voit florent et rémi reprendre leur guitare. A mon avis, encore un peu de travail à faire sur cette chanson… Ils n’ont répété que 4 jours, et ont donné hier un premier concert à herblay, et fait 10 heures de route pour venir (ils sont passés par où ?)…

 

Les musiciens vont se rafraichir, et Florent, solo, au piano, interprète une trentenaire, au prise avec une vie en dent de scie, une « histoire à l’eau de rose ».  Toutes les chansons sont réellement chantées, pas de talk over, ça tombe bien, on l’attendait peut-être un peu trop là, lui auquel on a tant comparé Arnaud Fleurent-Didier.  Et il faut dire qu’il chante plutôt bien et pour le public,  se tournant au piano, comme un Gilbert Becaud pour attraper l’auditoire.

 

Encore une chanson en solo ensuite, mais cette fois-ci à la guitare,  5e inédit, « qui je suis ? dis moi qui je suis ? ». Plutôt pas mal là encore.

 

Entracte, qui fait l’objet de pas mal de plaisanteries de la part de Marchet (là, il nous traite d’alcooliques…).

 

Après 10 minutes, on repart :

Nouvel inédit ou peut-être deux (un instrumental + une chanson enchainée) : on a droit à une longue introduction avec une guitare électrique de Rémi et un piano de Florent extraordinaire, ça pulse bien.  J’imagine bien cela en introduction du disque… la chanson ensuite m’évoque « gagner l’aéroport »  (de Murat, que Florent avait repris avec Frère animal), mais il est plus question de « perdre l’aéroport » ou de le quitter. « l’avion est en feu » en est peut-être le titre.

 

Morceau nettement moins anxiogène ensuite : « Narbonne plage », Florent toujours au piano. C’est du Marchet pur sucre, l’ambiance familiale, le bonheur qui s’enfuit peut-être bien, les catastrophes en construction. France profonde, français moyens. Comme cette tapisserie à grosses fleurs très 70's devant laquelle il pose. Et ce thème des vacances  souvent présent (cf "les gdes vacances" dans le premier album) : France, été 36,  mais c'est en 2010, et c'est la crise...  

Idem pour la chanson après, un hommage à la famille Kinder, dans lequel même l’ami ricoré, oui, celui du petit déjeuner réussi !, est convoqué. J’apprécie là les jeux variées sur la batterie (classique, percu sur batterie électro type partenaires particuliers...vous voyez, puis encore simplement les baguettes tapées horizontalement sur la caisse claire ).  Sur FB, Florent rigolait qu’il mettait les amplis sur 11, blague du film « spinal tap »... Pour être réellement en adéquation avec ce film, il faudrait changer ce batteur ! Il respire le calme et la sérénité. A vrai dire, ça fait du bien…

 

Ensuite, on l’attendait, il est là : le yuku ! C’est sur « la charrette ». Une chanson découverte sur internet et déjà chanté en concert. Je la pensais issu du projet « frère animal ». Là, encore, une belle orchestration.

« Tous pareils » du premier album en groupe, puis un beau « Rio baril » en piano solo viennent ensuite.

 

Je crois que c’est là qu’intervient le premier rappel pour un « je n’ai pensé qu’à moi », du premier album. Non, c’était le deuxième rappel déjà… Florent se lâche bien, faisant ce mouvement assez caractéristique :  le buste penché à la Neil Young,  la jambe gauche partant en vrille…  peut-être avec le but de chasser des mouches.

 

« Je m’en tire pas mal » pourrait peut-être être sa conclusion pour ce concert de rodage ! D’ailleurs, ce titre est semble-t-il rajouté en dernière minute, Florent se trompe sur le texte et recommence. D’ailleurs, il interprète ce titre en solo avec le batteur, comme les deux suivants : « les grandes écoles » et « la chance de ta vie ».  Je prends un peu moins de plaisir du coup à cette partie plus acoustique, surtout du fait des titres qui ne sont pas mes préférés à  vrai dire. Néanmoins, l’ambiance est là et la soirée se termine sur un joli succès.

 

 

Vraiment sympa de découvrir les nouveaux titres qui m’apparaissent très réussis et abordables à la première écoute. Ils ne semblent pas qu’il y ait une révolution musicale et textuelle dans l’album, mais au 3e, il s’agit plus de confirmer par le fameux, l’incontournable, oui, il est là, le voici, « l’album de la maturité »,  que de se révolutionner. Je retiens aussi le pied terrible à l’écoute de son piano, moi qui serait plutôt guitare (je me suis dis du coup que j’irais bien voir Sheller, en solo,   cet été au Palais idéal).   

 

 

Après le concert, Florent Marchet est disponible au bar  pour dire un gentil mot et signer un petit mot amical.

 

C’est malgré tout pour une mauvaise nouvelle : l’album ne sortira pas de si tôt, mais un 4 titres viendra présenter l’album au printemps. Ah, les gens du marketing, quelle belle invention ! Mais.. Mais… Florent rajoute qu’il se mettra rapidement à écrire un nouvel album car il a retenu la leçon ! Il a  encore le soutien d'une maison de disque et  c'est un bel exploit. On retrouvera aussi sur sa plume grâce à quelques collaborations: Axelle Red (avec Manset!), Dominique Fidanza... après avoir travaillé avec La Pirate et Clarika.


Pierrot  

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 26 Janvier 2010


Jean-Louis Murat Saint-amant vs La vengeance d'une femme
envoyé par five-r. -

Cette vidéo a été supprimée de dailymotion... copyright? je ne sais pas puisque le précédent extrait est toujours là. Vous pouvez toujours me contacter.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 26 Janvier 2010


1) Dernier reportage au Sancy: belle image du guery, et  ski de fond à Orcival...




2) 1990-2010 : c'est les 20 ans de "PESSADE 90".... une petite visite au village pour l'occasion:




LE LIEN EN PLUS :


http://delafenetredenhaut.blogspot.com/
Baptiste Vignol continue ses classements... et retourne dans les années 80: C'est cette fois Le manteau de Pluie qu'il met à l'honneur.  Comme Gérard Manset,   il apprécie Murat et Renaud. 
Ca m'a fait plaisir de voir le Ferrat 80 que j'ai écouté beaucoup à l'époque, à 7/9 ans. 

Si vous avez envie de poser une question à Baptiste Vignol, laissez là en commentaire. -Si je la trouve intéressante!!-, nous la lui poserions car il a accepté de nous parler de Murat dans l'interViOUS et Murat N°2

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

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Publié le 25 Janvier 2010


Plus de message sur facebook depuis mi-décembre,  site officiel (pas la hauteur!) idem... Plus de trace de Jean-Louis Murat sur internet.  Et sans parler de l'arrêt des inédits... Enfin, sur le myspace, que le "cow boy en écoute" !

En fait,  il y a ou il semble qu'il y a arrêt de la promo sur internet... espérons que c'est provisoire. 40 personnes qui passent ici ou sur le forum ou le lien défait...ça ne remplace pas le facebook avec ses  3/4000 membres... dont la plupart se contente de ça pour avoir des infos...  Le facebook, c'est de la création d'un lien, d'une "amitié" (il faudra créer un terme pour ça...à moins qu'il existe... mais je suis pas assez geek).   L'interrompre, je trouve ça dommage... d'autant plus avec la tournée qui va débuter. Cela risque de donner l'image d'un artiste qui n'était guidé que par l'idée de faire sa "promo". Il n'est même plus possible de laisser des messages là-bas sur son mur.   

Autre regret: c'est de n'avoir aucun retour sur la carte blanche de Toulouse alors que cela avait fleuri pour Lyon et Paris. Aucun remerciement sur le myspace... N'y avait-il aucun muratien là-bas?

Bon, malgré tout, la promo continue... Les virées dans les fnacs sont l'occasion de rencontrer les journaux et télés locales, comme on l'a vu à Lyon et Toulouse. 


LE LIEN EN PLUS: 

 - link
Un petit blog avec un article sur la scène auvergnate

  - starzik vous propose d'envoyer une carte musicale avec "caillou" à vos amis... 
 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 23 Janvier 2010

Merci Five-R encore et encore. Perso, j'aime bien la démarche de délivrer ces fameux inédits... autour desquels il y a tant de mystères...

C'est "hortense et Julienne", chanté  au Koloko (tout le monde sait ce que c'est?) en 2003.
Montage avec des images du film de Doillon



Hortense et Julienne

 

A quoi bon le désir, à quoi bon la peau
Si la barque chavire aussitôt
A quoi bon les dancings, à quoi bon l'été
Si le monstre m'attire alléché

A quoi bon nous essayer à Montaigne
Jeunes Parques cruelles
Je ne vois que scoubidous, que grigris
A quoi bon la folie

Vite la milice qui monte au buron
Vite la notice, est-ce bon ?
En baume du tigre ce monde nous va
Aux confins de la peine et de la joie

Au pays d'Hortense et de Julienne
Comment vont les anciennes ?
Oh le buffle, la bouffe, tiens la rizière
Plutôt bas le moral

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 23 Janvier 2010


1) J'avais donné le lien de ce blog sur le forum à l'automne quand cette personne avait posté la première partie de sa critique. La deuxième partie vient d'arriver...

la première partie était mal embarquée...
http://lingane.canalblog.com/archives/2009/10/16/15456904.html

Le lien dysfonctionne semble-t-il.  Partez sur google:  BLOG  de Lingane sur canal blog           lingane.canalblog.com...

Mais avec le temps, il semble que l'oreille se soit lové au chaud de la voix profonde de Jean-Louis. Même si l'ambiance U.S. ne convient pas à tout le monde, certains arrivent encore à s'accrocher à cette voix et aux textes.

Part 2:
http://lingane.canalblog.com/archives/2010/01/22/16618983.html

http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=562733&pid=16618983




Un avis  un peu original car détestant Taïga... alors que l'on a beaucoup lu que les deux derniers morceaux étaient des sommets.  

2) La semaine au Sancy continue sur Clermont Tv, avec un peu d'histoire sur Besse et Mont Dore. Il y a une source au Mont Dore qui s'appelle la source des chanteurs. .... Assez amusant que même Clermont TV fait la faute classique en indiquant partout : Mont d'or....


Pour organiser vos vacances (ah, oui, on ne peut pas soutenir  l'économie locale que par le soutien à un artiste local):
http://www.sancy.com/e-default.cfm?CFID=73034080&CFTOKEN=98212580


3)
JEAN-LOUIS MURAT

ARCADE
3, rue Jean Maridor
76330  NOTRE DAME DE GRAVENCHON

Variété et chanson françaises

Le vendredi 12 mars 2010 à 20:30

Jean-Louis Murat le 12 mars à l'Arcade de Notre Dame de Gravenchon.

Artiste énigmatique, ancré dans ses montagnes natales du Massif Central, Jean-Louis Murat a un parcours douloureux et troublant dont ses chansons se font l'écho plaintif et poétique. Son premier album « Suicidez-vous, le peuple est mort » situe d’emblée son répertoire dans un registre sombre et romantique, qu’il n’a de cesse de faire évoluer. Auteur, compositeur, multi instrumentiste à la créativité fertile, Jean-Louis Murat sort près d’un album par an, ce qui donne l’occasion de grandes tournées longuement préparées, aucune ne ressemblant à la précédente.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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Publié le 22 Janvier 2010


1,2,3,4 musique avec Jean louis Murat
envoyé par ToulouseInfos. - .


PAS DE NOUVELLE de la carte blanche ni sur le forum, ni le myspace... mais on a au moins quelques promos... Et une séquence amusante : JLM on the road mangeant des fraises tagada... et achetant des disques sur des aires d'autoroute!!

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Rédigé par Pierrot

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