Publié le 23 Octobre 2011

 

- Par téléphone....

 

AU CANADA, Un "phoner" avec Alain Brunet.. qui ne lâche pas l'affaire... après déjà deux articles, il propose une belle restitution d'un entretien avec jean-Louis Murat:

 

 

 http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/entrevues/201110/22/01-4459869-jean-louis-murat-au-coeur-des-choses.php

On y apprend un peu plus sur la genèse de "qu'est-ce que ça veut dire".... Un Jean-Louis Murat porté à la confidence, notamment sur son état d'écriture!

 

Publié le 22 octobre 2011 à 10h00 | Mis à jour le 22 octobre 2011 à 21h20

 

Jean-Louis Murat: au coeur des choses

Jean-Louis Murat a créé son plus récent album dans une situation inconfortable. Son père souffre de la maladie de l'alzheimer.

Photo: Bernard Brault, La Presse

Alain Brunet
La Presse

Le nouvel opus du Français Jean-Louis Murat, Grand lièvre, dépeint une terre nostalgique. On y met en scène un narrateur qui voudrait se perdre de vue, se décaler d'un demi-ton. Grand lièvre évoque une paysannerie menacée par les mutations du présent. On y perçoit l'écho lointain du lyrisme amoureux et de la séduction courtoise. Qu'en dit Murat?

«Bob Dylan chante un pays qui n'existe plus et dont on se demande s'il a déjà existé. Cormack McCarthy parle aussi d'un monde qui n'existe plus. Dites donc, pourquoi n'aurais-je pas le droit ?  » soulève-t-il avant d'échapper un rire narquois. Loin de lui l'idée de se comparer mais...

Grand Lièvre, tout récent opus du chanteur français, est certes un album hanté par la disparition et l'effacement. Joint dans sa campagne auvergnate, il nous en cause en toute générosité.

«Récemment, j'ai montré à mes enfants Cheyenne Autumn de John Ford, le film qui avait inspiré mon album portant le même titre. Je me suis alors rendu compte que j'étais pétri de la même pâte qu'à l'époque de sa création- fin des années 80. Que je filtrais la réalité de la même façon. Encore maintenant, mes sujets sont des tribus décimées, des espèces menacées, des façons de vivre ou de penser en voie d'extinction. Même si intellectuellement ce n'est pas très progressiste, je n'en demeure pas moins un chanteur de la disparition. C'est ma marque de fabrique.»

 

L'effacement dont il est question dans Grand lièvre est aussi celui de la mémoire. Et pour cause.

«Dans le cercle familial assez proche, confie Murat, je me tape l'Alzheimer. Mon père en est atteint. Alors que mes plus jeunes enfants structurent leur mémoire, mon père est en pleine déstructuration de la sienne.  Parler à ton père qui te fait face et qui te dit qu'il a un fils sans le reconnaître, et puis aller chercher les enfants à l'école et les accompagner dans leurs devoirs. Ma vie a été un peu comme ça pendant l'écriture des chansons. Je me suis vu coincé entre ces deux réalités extrêmes.  Grand lièvre est sorti de cette situation très inconfortable.»

Assez inconfortable... pour en faire un éventuel projet!

«J'aimerais vraiment créer un album carrément là-dessus. Cette fois, je n'ai pas eu le courage, c'était trop difficile. Mais... il y a  là quelque chose de bouleversant et totalement original,  vraiment inexploité en art. Il y a lieu d'y réfléchir intensément.  Le sujet peut s'étendre, d'ailleurs, à d'autres pertes de mémoire : aujourd'hui, il y a l'Europe qui fait aussi sa maladie d'Alzheimer, qui oublie actuellement par où elle est passée. Étrangement aussi, les nouvelles technologies de l'environnement numérique me donnent l'impression d'amener quelque chose de mortifère; perte de la maîtrise, perte de l'attention... Les forces de mort prennent le dessus.»

On ne s'étonnera pas que JLM, artiste intransigeant s'il en est, ne possède pas de téléphone portable . Qu'il abhorre le mode de vie des mégapoles. On s'étonnera encore moins que le cadre littéraire de Grand lièvre soit rural.  «Je vis au coeur de la France, loin des villes.  Je trouve tous mes repères à la campagne et à la montagne. La ville ne m'apporte rien », tranche-t-il.

S'il se montre parfaitement capable d'épiloguer sur les thématiques de ses chansons neuves, il affirme en toute sincérité n'y avoir pas réfléchi avant d'en écrire les rimes.

«Je pense vaguement à cette idée de la disparition lorsque je fais un peu de promo. Mais, pour dire vrai, c'était dans l'inconscient. Il faut rappeler que la spontanéité et l'inspiration ne procèdent pas d'un jaillissement surréaliste. Moi, je suis beaucoup plus dans le dérèglement organisé. Je n'écris jamais dans un état normal, il me faut quelques... substances. Va imaginer Baudelaire ou Rimbaud écrire dans un état normal ! Disons-le, il faut chercher le surnaturel. C'est-à-dire un état qui sort du naturel.»

Comme c'est le cas depuis des lustres, le folk rock de Murat préconisé dans Grand lièvre est intemporel - guitare, basse, batterie, orgue, piano électrique, manipulations fines en studio. On en reconnaît les signes et les particularités, on en reconnaît mal l'époque. Cela étant, si les tempos y sont moyens ou lents, le temps de création y a été rapide, affirme le principal intéressé.

«Enregistrement rapide? Ben oui... il n'y a plus de pognon! On travaille vite, c'est un choix d'argent, notre rôle est d'en faire quelque chose de positif et de tonique, n'est-ce pas? Oui, on retourne aux années 60, et on va peut-être se rendre aux années 50 alors qu'on faisait l'album dans la journée! Et finalement... pourquoi pas?

«Les chansons que j'aime des autres, d'ailleurs, ont  surtout été faites rapidement. Dans ce qu'on préfère finalement de la culture rock, de cet univers qu'on aime, le temps est court. La vie des Beatles a été courte, n'est-ce pas ? Aujourd'hui, ce monde qu'on a aimé perd l'affaire car il essaie de se transposer sur un temps long. Dans l'industrie de la musique, cette fausse intensité est en train de nous exploser à la gueule, et faire exploser le métier. On peut dire bravo ! », lance-t-il en toute ironie.

«Alors, si tu es au coeur des choses, tu ne dois jamais cesser de créer. Peu de vie, peu de chansons. Beaucoup de vie, beaucoup de chansons.»

 

Merci Alain Brunet

 

 

- Au bout de sa guitare :

Hier à Liège...  Deux commentaires positifs sur FB à citer pour l'instant...

très en forme, super bien entouré, lumières minimalistes magnifiques. Merci Jean Louis!

 

On attend des nouvelles d'INES.... pour plus d'infos, mais s'il y a d'autres volontaires! Me contactez dans la zone "contact" ci-dessous, ou laissez un commentaire!

 

Un article qui annoncait le triomphe:

http://lameuse04.blogs.sudinfo.be/archive/2011/10/19/fink-et-jean-louis-murat-pour-le-deuxieme-jour-des-heures-in.html

 

Et une belle photo :

http://cliketclak.skynetblogs.be/archive/2011/10/23/jean-louis-murat-aux-heures-ind.html

  Il faisait froid? ou c'était les répét!

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 21 Octobre 2011

Grand Lièvre résiste... 50e place des ventes en 3e semaine (le cours ordinaire des choses était tombé en 97e place à ce moment-là). La tournée semble donc faire son effet, même si  je le répète, on ne connait pas le volume des ventes...

 

Un collègue vous commente le classement de la semaine...  Lenorman en deux, ça fait quand même peur..

http://kitchme.blogspot.com/2011/10/lenorman-cest-noel-avant-lheure.html

 

 

A propos il y a un petit point commun dans l'histoire de Jean-Louis Murat et de Lenorman...  C'est bientôt sur le blog... enfin quand l'actu se tassera...         Et allez, une carte postale "vendre les prés" à celui qui trouve ce à quoi je pense... Concours hors contrôle hussier, sans remboursement des frais, et réglement de jeu non disponible...

 

grand lièvre 2

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 21 Octobre 2011

Sur une radio qui s'étend et s'entend  sur une grande partie du Massif Centrale et jusqu'au sud-ouest...

 

http://www.radio-totem.net/actualite/journal/all/article-48359-jean-louis-murat-sur-totem/?page=&filtre=all

 

 

Pas le temps d'écouter maintenant... J'verrai ça ce soir!

 

ET bien, quand même une interview conséquente... et par moment intéressante...  par des questions sentant  le travail et la connaissance du sujet par le journaliste  (les choeurs, le choix des titres...)  et  par le ton de Jean-Louis Murat... plutôt agréable... 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 21 Octobre 2011

 

Allez, on tente le coup... Très chère lectrice fidèle notée A. ou  chères lectrices tout court ou mesdames, mesdemoiselles, Messieurs passant au hasard,    si vous avez été hier au concert de Jean-Louis Murat à Montpellier,  merci de nous laisser quelques mots en commentaire sur votre soirée!

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 19 Octobre 2011

 

 

 

 

Merci à Nicolas pour la transmission des deux articles!

 

 

Après "Public", voici une chronique dans VOICI... Gentil VOICI, ce grand prescripteur culturel... Une mise à l'honneur de Jean-Louis Murat dans le journal peut-être pour le remercier de "s'être fait " chez Ardisson un concurrent direct... Closer... 

 

VOICI-texte.jpg

On peut rigoler... mais en tout cas, la critique est plus qu'élogieuse...  On lit même que la musique est variée... ce qui n'a pas été très souvent souligné...

 

Bon, delà à chanter la Marseillaise... vous avez bien compris que c'était une blague... euh, peut-être...  Enfin, soit, le deuxième article est sorti de la MARSEILLAISE :

 

 

la marseillaise

 

la marseillaise

Un article qui ne se mouille pas trop....

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 17 Octobre 2011

Merci à Rémi (et à Madame qu'il l'a poussé un peu...).
Et au fait, on attend toujours des vrais comptes rendus d'ISTRES...
Belle soirée ce mercredi 12 octobre au Kao, la salle de la brasserie Ninkasi à Lyon. JLM a fait peau neuve avec une coupe de cheveux rafraîchie façon rocker d'antan, une chemise chic qui va avec, et des souliers fins  pour aller faire le beau à la ville. Il a aussi repassé son vieux coupe-chou sur le cuir de sa ceinture, et s'est fait la barbe pour de bon. Méconnaissable, je vous dis ! Le secret de cette métamorphose, c'est  surtout le nouveau son de l'artiste et de ses complices, et une attitude résolument rock.
 
Quand je pense qu'il y a deux ans nous l'avions  vu gratter la guitare et souffler dans le biniou tout seul, avec une table de mixage posée sur une toile cirée :  "Vous aurez droit à un concert de prolo", avait déclaré JLM à Hauterive, dans le palais idéal du facteur Cheval. Ce soir-là, le prolo avait emmené son public juste sous les étoiles.
 
Au Kao, nous avons eu droit à une première partie assurée par la jeune LiliMarche, qui s'accompagne au clavier, et chante de petites compositions personnelles acidulées et sans prétention : une belle voix, des textes aux registres variés, et une présence à la fois charmeuse et sympathique. Je suis toutefois insensible aux textes en anglais, donc  pas de commentaire sur cet aspect de sa prestation.
 
Pendant ce concert  lyonnais le public a pu entendre tout l'album "Grand Lièvre", et quelques reprises des plus célèbres des compositions anciennes, dont Les jours du Jaguar. Beaucoup de décibels ( les bons !) et beaucoup de jeux de lumières très dynamiques,  qui tranchaient avec l'éclairage type usine de sa dernière tournée : au Kao, nous avons retrouvé les riffs stroboscopiques des années psychédéliques. Murat et ses compagnons ont joué avec beaucoup d'énergie et ont fait bouger le public dans cette salle dépourvue de sièges. Le chanteur est au meilleur de son art ; qu'il se confie dans un registre élégiaque ou amoureux, ou qu'il vocifère son incompréhension de la bêtise ambiante, sa voix n'est jamais affadie ni déformée, sachant aussi se mettre à l'unisson de sa guitare.
 
Après le traditionnel rappel, je me suis précipité avec ma fenotte  (ma "chérie", en Lyonnais) sur le stand de Jocelyne, l'infatigable responsable des "produits dérivés". Cette appellation bassement mercantile ne cadre guère avec la démarche du  chanteur, mais Jocelyne gère tout cela avec beaucoup de gentillesse et de sensibilité...
JlM est venu, tout mouillé de chaud, signer les albums vinyles et les CD, en râlant que "quand c'est fini, ça continue..", histoire de faire son bougon.
Cecile tend le disque, JLM signe, nous regarde un instant avant de conclure "Allez, bonsoir M'sieu Dame!"
Comme on ne savait pas quoi répondre, on a souri et on est partis. Le lendemain, on souriait encore.
Remi Bernard.
tournee grand lievre
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PUB:
j'ai eu pleins de propositions d'ebuzzing, que je n'ai pas diffusé... mais une fois de temps en temps... et un assureur militant... banco...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Octobre 2011

 

Bonne idée du figaro...un dialogue entre JLM et une philosophe.... même si on aurait préféré un autre thème peut-être..  Amusant qu'ils aient choisi une philosophe écrivant dans l'Humanité....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cynthia_Fleury

 

 

En tout cas, un discours (hors promo complet) intéressant et libre, et presque sans chercher la polémique, de Jean-Louis Murat... notamment autour de la sexualité...

 

  EDIT: Plus facile à lire en ligne peut-être: http://madame.lefigaro.fr/societe/femmes-restent-proies-191011-183532

 

 

 

 

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SAM 4883

 

 

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On parle du FIGARO.. Peut-être des cadres intéressés par :

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 16 Octobre 2011

 

 

Du côté de FROGGYDELIGHT...

Rencontrer Jean-Louis Murat est une épreuve à laquelle on se prépare. Il est impressionnant d'une part en raison de son oeuvre et de chansons qui font de lui un des compositeurs/interprètes majeurs dans la chanson française de ces vingt dernières années, mais aussi parce qu'il a la réputation de ne pas avoir un caractère facile. Pourtant, c'est un homme agréable et chaleureux qui m'accueille, loin de l'image du chanteur torturé que je redoutais de rencontrer. Néanmoins, pour l'avoir vu de nombreuses fois en concert, je le sais capable de se fermer ou de se monter cinglant. Ainsi en rentrant dans la chambre de l'hôtel parisien où il enchaîne les interviews ("C'est quand même un métier moins dur que celui de maçon" me dira-t-il dans un sourire avant l'entretien), je n'ose pas faire de blague entre le lit défait et le titre de son single de 1991, "Le lien défait". Pourtant son dernier album, Grand lièvre, par la légèreté de ses mélodies et de ses arrangements, rappelle à bien des égards ses productions de l'époque. Rencontre avec un artisan passionné.

 

LA SUITE; http://www.froggydelight.com/article-10980-Jean_Louis_Murat

 

Excellente question à la fin:

Sur Grand Lièvre, on retrouve une des marques de fabrique des disques de Murat, à savoir certains passages parlés, parfois incompréhensibles, à l'arrière des chansons, ou des enregistrements de bruits de la vie. Quel est l'apport de ces ajouts ?

Jean-Louis Murat : Je sais que les auditeurs aiment bien suivre cela. Ça a un sens, mais je laisse à chacun la liberté de l'interpréter comme il le souhaite. Il faut laisser entrer la vie dans les chansons, et laisser l'esprit de l'auditeur travailler. Par exemple, sur "Rémy est mort", j'avais un long texte dont je n'ai gardé que quelques bribes. C'était un texte sur un officier américain qui arrivait à Dachau et téléphonait à son supérieur pour lui annoncer l'horreur qu'il avait découvert. Il ne reste que quelques bouts de phrases qui parlent d'infini et de désarroi. J'intègre ces passages dans mes chansons pour intriguer l'auditeur. Souvent ce sont des phrases que j'enregistre sur un dictaphone et que je glisse ensuite lors de l'enregistrement.

Ajouter ces morceaux de vie est aussi un moyen de lutter contre la technologie. Pour Grand Lièvre, on a enregistré sur un 24 pistes à l'ancienne parce qu'on voulait qu'il y ait du bruit de fond. La technologie numérique permet de gommer tous les bruits de fond, et paradoxalement aujourd'hui, c'est la musique qui est devenue un bruit de fond. J'aime le souffle et les craquements que produisent les disques vinyle, je trouve quelque chose de poétique à ce souffle qui enrichit l'écoute. Depuis 30 ans, il existe des micros qui coupent automatiquement les signaux trop faibles. Par exemple, dans le jazz, lorsqu'un saxophoniste est enregistré avec un micro de proximité, on ne l'entendra plus prendre son souffle et on n'entendra pas la note arriver de très loin. En perdant le bruit de fond, on perd aussi le fond et le sens des choses. C'est comme si dans la peinture, chez de Vinci ou chez Raphaël, on gommait l'arrière-plan du tableau. La signification ne serait plus la même.

De plus, il y a le format mp3 qui non seulement écrase l'espace, l'ampleur qu'on peut donner à la musique, mais qui aussi javellise l'ensemble. C'est-à-dire que tous les petit bruits, toutes les petites bactéries qui font la musique, disparaissent. Or ces petites bactéries, comme en biologie, participent de la vie dans la musique. Je peux m'enregistrer en guitare/voix, mais si je m'entends un mois plus tard en mp3, parfois je ne retrouve rien du tout de l'instant. C'est un format dégueulasse. La musique est déshumanisée et c'est, à mon sens, une des raisons du désamour des gens pour les chansons.

En dernière question, je voulais vous parler d'un disque que vous aviez réalisé et qui comportait beaucoup de bruits de fond, c'était les Rancheros. Après le volume 1 "Golden couillasse", le volume 2 qui était annoncé sortira-t-il un jour ?

Jean-Louis Murat : (rires) Alors là, en effet, il y avait du bruit de fond. Bien que les chansons du volume 2, "Silver connasse", existent, elles ne sortiront pas. C'était une blague. On avait même le titre pour un troisième album, "Platinium fucking". Il n'y aura eu que "Golden couillasse" finalement. (rires).

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 16 Octobre 2011

 

 

Ah, j'ai pensé aller voter... pour le mauvais cheval (je passais devant faut dire)... mais j'ai zappé d'aller acheter le Figaro Madame... Oui, c'est moins naturel... 

 

Donc, dans le FIGARO MADAME d'hier, il y avait le JEAN-LOUIS...  Je pense que ça sera en ligne bientôt... mais j'essayerai d'acheter demain...  Un camarade blogueur a lui déjà lu l'article et a relayé certaines citations :

http://aurayoncd.canalblog.com/archives/2011/10/16/22357788.html

Extrait : "

"Il y a quelques années, ma maison de disques demanda à un programmateur de radio pourquoi il ne passait pas mes chansons :''C'est trop hétéro, ce que fait Murat, ça pourrait heurter nos auditeurs.'' Bien sûr, le féminisme est un combat qu'il faut mener, mais il est tellement pris en charge par des imbéciles que les résultats produisent le contraire des attentes. Il ne faudrait pas que les femmes jouent contre leur camp. Je constate aussi l'augmentation du nombre de jeunes femmes malheureuses. Epouser un con est très tendance. Si le féminisme fait autant de malheureuses, la belle affaire !".

"Avez-vous remarqué cette nouvelle génération de chanteuses qui ne portent que des prénoms ? Comme un carnet de Madame Claude. C'est étonnant, non ? Elles perdent leur identité".

100% d'accord avec Murat, ces chanteuses dont le pseudo se résume en un prénom sont la marque de l'interchangeabilité avérée des individus aujourd'hui. Elles chantent toutes de la même façon : façon Star Ac'. Elle parlent toutes de la même façon, genre libérées (de quoi ?) et pas connes. C'est à ça que je reconnais les connes personnellement. Les individualités sont gommées... ça pourrait choquer les auditeurs ? Le prénom représente aussi la simplicité obligatoire, le côté "sympa". La chanteuse devient une familière puisqu'on l'appelle par son prénom. Proximité, convivialité... argh. Marketing du cool, toujours.

Murat va plus loin et ose un rapprochement bien senti entre cette tendance et le carnet de Madame Claude. Pourquoi pas.

Jean-Louis, c'était bien avec Camille ?"

 

Sur twitter, une autre personne a relayé le propos suivant : "je trouve les femmes moins libres qu'avant"...

 

 

- J'ai quelques amis québécois, belges.. mais pas de libanais... Pourtant, c'est un peu Beyrouth chez moi... Alors il vous faudra vous contenter d'un extrait d'un article du journal L'ORIENT : le quotidien libanais d'expression française.

 JEAN-LOUIS MURATGrand lièvre On a l’impression que Murat est triste. Ce nouvel album, Grand lièvre, est plus un recueil de poésies parlées qu’un disque de musique à part entière. On a cette agréable surprise de se sentir au XIXe siècle grâce aux textes qui sont sublimes et à cette musique dépouillée, très Murat

l'article est réservée aux abonnés.

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=727070

 

 

- Mauvaises nouvelles du dimanche : demain, c'est lundi... et "GRAND LIEVRE" est tombé à la 39e place du classement des ventes...  Ce n'est pas bon du tout...

 

 

- LE LIEN DEFAIT a trouvé une petite interview vidéo pour finir... Rien d'extraordinaire par contre.. si ce n'est le gros plan du visage de Jean-Louis pour les Dames..

 

http://musique.orange.fr/jean-louis-murat/music-express_11878314/video?HQ=1

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 15 Octobre 2011

 

Après quelques échanges avec Malika, et consultation de FB,  le concert d'ISTRES s'est apparemment bien déroulé... Pas de surprises au niveau du set... mais... mais... Jean-Louis Murat a parlé au public.... "il parait qu'il faut que je vous parle!"

 

Cette phrase m'a beaucoup amusé... Apparemment le débriefing avec Marie, après consultation du public lyonnais, a eu son petit effet...  A vrai dire, je ne sais pas si c'est un mal ou un bien:

"petit refrain assez rigolo nous disant qu'il était dans tel hôtel, chambre 707 et s'adressant à fred "et toi t'es dans quelle chambre ?", moi j'ai demandé la 707 et on me l'a donnée"... Il me semble l'avoir déjà entendu dire ce genre de choses en concert...

 Il  a évoqué  également la pollution autour de l'étang de Berre à côté duquel il était allé courir dans la journée!  Ah, quand on vous dit qu'il est en forme en ce moment!  Par contre, un propos politique évoquant la méditerranée a laissé un peu perplexe Malika... 

 

Ces quelques mots  modifient-t-il la perception du public?  Difficile à dire pour l'instant... Mais le rire n'est sans doute préjuciable! Même si au lieu de partir dans la déconn, quelques propos sur les chansons, une anecdote liée à la création du titre suivant... serait peut-être beaucoup plus intéressante... mais là, ce n'est pas le genre de la maison!! Mais ma foi... depuis hier, je me lâche: on peut toujours demander... puisque finalement, il est prêt à faire des efforts!

 

A propos de  la perception du public, il sera difficile, malgré tout, d'avoir une unanimité...  Certains reprochent toujours à Murat un côté méprisant,  notamment lors de la séance de dédicace (organisé comme à Lyon, mais pas au RIO), mais d'autres sur FB indiquent  un JLM "charmant"-comme à Lyon- à ce moment-là...    Le plus important est que chacun est apprécié le concert... "musicalité extrême" indique Malika, qui a énormément aimé le groupe, notamment Fred et Slim... et parle elle aussi d'un des meilleurs concerts de Murat auquel elle ait assisté...

 

PS :

Il faisait comme à Lyon et Montauban très chaud (serait-ce lié à l'éclairage?)...

 

 

             Ce que j'ai ramené du KAo:

SAM_4844.JPG

SAM_4843.JPG

J'amène (quand j'y pense) des petites choses (des pochettes de CD*)... Mais ce n'est pas le cas de tout le monde... Henro, que j'ai râté, prévoit toujours tout un tas de truc à dédicacer... et j'ai aperçu un jeune homme avec trois vieux vinyls.. dont le Murat  de 82... Un peu précieux à mon avis pour emmener au concert!

 

 

* content notamment d'avoir mon Cartier-Bresson autographé! 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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