Publié le 5 Octobre 2011

 

 

J'ai l'impression d'être tombé dans une machine chinoise à remonter le temps... J'aurais voulu aller voir le Général Murat, mais la machine s'est cassée en 2009...  et je retombe là pour revivre la promo du Cours Ordinaire des choses... Mêmes journaux, mêmes avis, même Murat hors-bergheaud, même train-train bleu....  et je retombe sur les mêmes blogs qui chroniquent... et toujours aucune couv... 

 

 

par exemple, celui-ci: phil's corner

http://fun1959.canalblog.com/archives/2011/10/04/22221142.html

D'habitude, je suis toujours avide de découvrir ses nouveautés, cette fois, sans plus. Je me l'écoute et là, je tombe sous le charme, comme le chantait Murat en 90 sur l'album Diversion et qui était une reprise de Louise Feron.
Dix morceaux qui ne semblent en faire qu'un. Le disque s'ouvre avec le sublîme Qu'est-ce que ca veut dire, morceau de près de 7 minutes, Murat y chante comme jamais. Murat a des textes pas évident à comprendre mais on sent la violence sociale et même guerrière.Au coeur de l'album, il se raconte comme jamais avec Je voudrais me perdre de vue.
 
 
 et puis:
Son 19ème album est sorti le 26 septembre dernier. Un album qui nous a emballés dès la première écoute, contrairement à d'autres. A la première écoute, nous avons été emballés. Il y a des sonorités à la "Dolorès" (1996) à la Mustango (1999). Les choeurs sur de nombreux morceaux donnent un ton orignal à ce nouvel opus. Un album qui s'écoutera en suivant les paroles ou en se laissant bercer tranquillement...Il faudra patienter novembre pour que nous puissions le voir en concert.
 
 
Après avoir bu mon café, je me dois quand même de constater qu'il y a moins d'avis négatif sur "grand lièvre" que sur le Cours ordinaire... même si à la fois, personne ne le classe d'office, comme le précédent, dans les meilleurs albums de l'année... un peu curieux...Ce grand lièvre est moins "clivant" (absence de titres rédhibitoires pour certains, comme le cow boy ou 16 heures, absence de guitare slide que certains vomissent...).
 
 
 
LE LIEN EN PLUS :
 
Même chez les indépendants, on adopte les techniques des plus grands; on nous annonce il me semble une 3e réédition de COURCHEVEL du côté de Florent Marchet (il y avait eu une édition avec des hauts et des bas il me semble).   Là, il s'agit d'un coffret avec Courchevel, avec plusieurs titres en sus + un CD "NOEL SONGS". FLorent MARCHET avait sorti 5 ou 6 titres l'an dernier... Il fait donc paraitre cette année le reste, comme prévu. Je vous avais dévoilé tout ça en exclusivité mondiale!   
Il faudra suivre cela de près puisque je le rappelle, il pourrait y figurer une cover de Murat "NOEL à la MAISON".  Pour l'instant, conditionnel!
Le CD "noel songs" pourra être acheter seul via le FB.
 
 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 4 Octobre 2011

 

 

Et pour fêter ça, j'ai fait une petite pub...

 

 

 

 

à diffuser....

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 4 Octobre 2011

 

J'ai surveillé le site de référence en la matière... qui n'est pas encore mis à jour pour la semaine du 26 septembre..

http://www.disqueenfrance.com/en/page-256595.xml

 

Mais je découvre sur twitter le scoop révélé par Gilles Médioni...  qui devrait être quelqu'un dont on peut se fier... même s'il n'adhère pas franchement au "Grand lièvre" :

 

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Gilles Médioni
 
Top Album: Entrée à la 11ème place de Jean-Louis Murat
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Voilà donc une bonne nouvelle, même si c'est sur la durée d'au moins un mois*  que l'on saura si Jean-Louis Murat arrive à vendre un peu plus d'albums que ses derniers temps... Le Cours Ordinaire des Choses était arrivé à la 15e place en première semaine, puis tombé à la 32e place dès la deuxième semaine... et 97e en 3e....
 
 
*... Zaz est encore 4e avec son album sorti il y a combien de mois??
 
 
 
LE LIEN EN PLUS:
 
MERCI à Sébastien Bataille, collaborateur de plusieurs revues (Rolling stones...) de m'avoir informé de sa chronique de GRAND LIEVRE sur son blog, que je n'avais pas encore déniché...
ET il a beaucoup aimé, même s'il ose une comparaison osée... et euh... vraiment étonnante :
 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 3 Octobre 2011

 

 

Alors, alors, qu'est-ce qu'ils allaient nous pondre Valérie Lehoux, Guillemette Odicino, Médioni et Cassavetti dans cette web émission de TELERAMA?  Pas grand chose...  j'imagine déjà les entendre dire la même chose que la dernière fois...

D'ailleurs, Hugo dit franchement cela au début de son intervention...

 

V. Lehoux... plus dure que dans sa chronique (même si elle finit pas dire : "ça ne me déplait pas tant que ça")... toujours imperméable à sa musique de mots peu "compréhensible".

Guillemette, elle,  assure que l'album s'appelle "Grand lièvre" à cause de la  divinité indienne... ce que Murat a de nombreuses fois réfutés... Un beau moment de ridicule...  

 

Les deux dames  regrettent le manque d'invitation d'un Murat... trop dans sa bulle... mise à part sur "je voudrais me perdre de vue"...

 

Cassavetti insiste lui sur son style, unique... admirable, que Murat creuse et creuse ... et se pose la question de savoir si Murat est méconnu et Cabrel si populaire...  

 

Médioni regrette lui la nonchalance de l'album...

 

En tout cas, si on écoute la suite (la critique de l'album d'Arthur H.), on se dit que c'est très positif...

 

A écouter là:  

http://www.telerama.fr/musique/les-sonos-tonnent-45-jean-louis-murat-et-arthur-h,73519.php

 

 

ET la chronique de MAGIC! (en vente en kiosque avec du plus conséquent)

Très positive... 5 étoiles sur 6 possibles!

 

http://www.magicrpm.com/a-lire/chronique/jean-louis-murat/grand-lievre

Depuis 1989 et le toujours élégant Cheyenne Autumn, rares sont les années où Jean-Louis Murat n’a pas publié d’album… Difficile dans ces conditions de le croire lorsqu’il chante Je Voudrais Me Perdre De Vue sur son dernier LP. Plus inspiré que jamais, ce chantre de la passion amoureuse signe là une dizaine de chansons d’une beauté confondante, abordant des thèmes aussi vastes que le malaise des campagnes (Vendre Les Prés), la perte de la mémoire (Qu’Est-ce Que Ça Veut Dire ?), son goût pour la petite reine (Le Champion Espagnol) ou l’amour avec un grand A, comme Alexandrie. Irrésistible chanson de la trempe de Brûle-Moi, cette évocation de la ville égyptienne fondée par Alexandre Le Grand dresse en filigrane le portrait d’amants embarqués en pleine mer. Bouleversant. Plus loin, partagé entre colère froide et spleen chronique (Rémi Est Mort Ainsi, Haut Averne), cette âme sensible égrène parmi ses plus beaux textes. Enregistré dans le sud de la France en compagnie des fidèles Fred Jimenez (à la basse) et Stéphane Reynaud (à la batterie), Grand Lièvre court le même chemin (des poneys) que le sensuel Taormina, grand cru de 2006, tout en mettant l’accent sur la spontanéité du groupe.

Nouveau venu dans la famille, le pianiste Slim Batteux – remarqué aux côtés de Johan Asherton – illumine chaque titre à l’orgue Hammond d’effluves teintés de jazz. Entre ses doigts, le légendaire clavier, déjà croisé sur Dolorès (1996) et Mustango (1999), fait alors tournoyer Vendre Les Prés et le single Les Rouges Souliers du fond d’une cabine Leslie jusqu’au sommet du Col de la Croix Morand, où le J.J. Cale auvergnat a ses habitudes. Nourri aux chefs-d’œuvre de Swell et Silver Jews, le Moujik cultive ce même folk éclectique gorgé de soul qui sied tant à sa faconde. Et s’il s’accommode toujours aussi mal d’un système qui le restreint, au moins a-t-il trouvé avec Sans Pitié Pour Le Cheval la métaphore idéale pour dresser son propre portrait : loin de l’enclos, le chanteur érotomane rue toujours. Retrouvant ces douze cordes et les ambiances (bruitages, chœurs décalés) qui, dès 1998, faisaient notre bonheur sur Live In Dolorès, il faut considérer ce Grand Lièvre comme l’un des chapitres essentiels d’une œuvre faite pour apprendre à Aimer, à l’écart de tous les braconniers d’une chanson française en pleine somnolence.   Renaud Paulik

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Murat cité dans cette chronique sur le MIOSSEC:

http://www.soul-kitchen.fr/23455-chronique-miossec-chansons-ordinaires

 

 

PS : Je viens de voir que le site officiel n'indique plus les deux sites de référence... Le lien défait et le blog de Pierrot....

 Ca nous amenait beaucoup de visiteurs... Bon, on verra si on réapparait....

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 3 Octobre 2011

http://www.marianne2.fr/MMDP/Jean-Louis-Murat-2-2-Les-ideologies-politiques-sont-prises-en-charge-par-des-nullards_a20.html

 

 

«Une chanson pétainiste, les gens vont adorer, mais je ne suis pas là pour ça»
Jean-Louis Murat (2/2):«Les idéologies politiques sont prises en charge par des nullards»
Vous êtes à votre façon « très politiquement incorrect », vous n’hésitez pas à « l’ouvrir » notamment en interview. A contrario, on a l’impression que les artistes hésitent beaucoup aujourd’hui à s’engager, particulièrement sur le plan politique ?

Mais il n’y a pas de politique en France. Quelle est la différence entre les propositions ? Il n’y a rien, c’est zéro. Comment prendre position politiquement ? Voter pour des gens qui ne maîtrisent pas 60% de l’économie française ? Tu vas choisir qui va conduire le véhicule alors que la personne ne va maîtriser ni l’accélérateur ni le frein et qu’il tient à peine le volant ? Il y a de la démagogie, alors tu peux faire de la chanson démagogique. Et cartonner. Chanter « je veux de l’amour, je veux du chais pas quoi, etc » et faire le tube de l’année. Une chanson pétainiste, infecte, les gens vont adorer, mais je ne suis pas là pour ça.

Je n’ai jamais voté et je ne voterai jamais. Je ne vais pas voter pour des Mickey. Je pense que le patron de Google, de Microsoft ou autres sont mille fois plus important.

Dans des chansons comme Vendre les prés, vous avez quand même un discours et une vision politique ?

C’est la victoire des gens des plaines sur ceux de la montagne. C’est une idéologie de la société qui ne veut être surplombée par rien. A leurs yeux, la montagne, c’est fait pour faire du ski ou du trecking, mais certainement pas pour qu’il y ait des paysans et des gens qui y vivent. Donc il faut faire des mégapoles de millions d’habitants où on ne sait pas quoi leur donner à bouffer. C’est une façon horizontale de voir les choses, de mettre tout le monde dans les plaines et dans les villes, d’abandonner l’aspect vertical des choses. Le peuple le plus haut du monde c’était les tibétains et ils se sont faits niq... dans l’indifférence générale. Le seul engagement que j’ai eu d’ailleurs pendant des années c’était avec les Tibétains.

Il n’y a plus personne dans les montagnes et dans les campagnes. Je ne supporte pas le fait citadin et je ne supporte pas les gens des plaines. Pour moi, la plaine c’est la fin du monde.

«Un mec comme José Bové a été dix fois plus néfaste que ce qu’il combattait»
Des politiques tiennent des discours sur la désertification des campagnes, le repeuplement, la relocalisation des productions. Cela pourrait être un écho à votre discours ?

La philosophie du détricotage, je n’y crois pas du tout. Cela ne peux pas tenir lieu d’idéologie. On sait bien que l’histoire ne revient jamais en arrière, même si c’est une belle idée. De beaux concepts foirés ça existe, Attac par exemple. Il y a dix ou douze ans, c’était impeccable. Mais le gros problème c’est que ce sont des abrutis, des crétins qui portent les idées. Un mec comme José Bové a été dix fois plus néfaste que ce qu’il combattait, alors qu’il était  idéologiquement sûrement dans le vrai. Les Verts, pareil, mais ce sont des crétins. Je ne pourrais jamais marcher dans les pas de Duflot ou dans ceux de Joly.

C’est très intéressant de voir comment les idéologies sont prises en charge par des nullards, ils te dissuadent. Et ces nullards sont entretenus par les médias. Jamais vous n’allez vous lever pour dire que Duflot est bête comme un petit pois. Duflot, tu ne lui prêterais pas ta Deux Chevaux. Elle ne sait même pas parler. Alors les idées qu’elle amène derrière, elle les discrédite complètement. C’est une catastrophe. Joly et Duflot devraient avoir les ¾ du show business avec elles. Elles n’auront personne, à part Cali peut-être, qui est le plus « bip » de tout le show business de la terre.

On peut ne pas être d’accord avec Cali, mais quand il s’est engagé avec Royal et le PS, il y croyait sincèrement. Et pas sur qu’il y revienne, cela lui a plutôt nui.

Mais il s’est engagé pour vendre des disques. Vous, les journalistes, vous ne comprenez pas la psychologie des artistes. Les artistes, comme disait John Lennon, ils veulent, un, déclarer beaucoup d’impôts, et deux en payer le minimum. C’est ça un artiste, dans la musique : je prends de la caillasse et je paye un minimum d’impôts. Ils s’engagent en se disant que les gens de gauche vont acheter. C’est pour ça que Biolay dit : « Moi je suis DSK, ah non je suis Hollande. » Non mais tu as déjà vu une différence entre DSK, Hollande, machin et machin ? 

Leurs positions, c’est du marketing. La musique de Biolay c’est une musique à la con, je ne vois pas en quoi c’est de la musique DSK. Il faut aussi que la musique corresponde à quelque chose. Si tu lis les chroniques de Dylan, tu comprends très très bien. Dylan raconte qu’il avait toute la gauche sous ses fenêtres et que lui allait voter Goldwater, donc à droite. Il montre très bien comment le chanteur engagé se retrouve en porte à faux par rapport à la société et à son temps. Parce que c’est vain, l’engagement en chanson est un cul de sac.

«L’artiste engagé est une méga-pute. Souvent réactionnaire
D’où vient ce décalage entre l’artiste, l’engagement et le public ?

 

L’artiste engagé est une méga-pute. Souvent réactionnaire. Souvent du « c’était mieux avant ». Biolay, musicalement, fait du Gainsbourg et donc implicitement il dit c’était mieux avant. OK, merci les mecs, merci pour les gens qui font de la musique maintenant.

 

C’est un discours que vous tenez aussi vous le « c’était mieux avant » ?

 

Non mais c’est simple. Prends un disque de n’importe quel couillon français actuel, et Dieu sait s’il y en a, et prends n’importe quel disque de n’importe qui en 55, et écoute les deux. Il y a un moment où l’objectivité reprend le dessus.

 

Qu’est-ce qui trouve grâce à vos yeux aujourd’hui ?

 

Comme je vis dans la France profonde, je trouve très bien tous les phénomènes associatifs. Tout ces gens, personnes âgées ou jeunes, qui se mélangent, comme cela se passe chez nous en Auvergne. Les réunions annuelles dans les villages, où ils remettent les fours en marche, tout le monde mange, discute, se connaît, se donne des coups de main. C’est fait pour zéro centime, l’argent n’est pas en jeu. Je dirais donc tous les phénomènes associatifs de proximité, d’entraide, d’humanisme. Il n’y a pas d’idées politiques, pas de pognons, ils font juste les choses

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 3 Octobre 2011

 

 

Deux articles dans la presse de l'ouest...

 

 

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/03/1182285-murat-de-montauban-a-toulouse.html

Sa nouvelle tournée, qui le mènera à Toulouse le 17 novembre, à la Dynamo, Jean-Louis Murat va la débuter le 6 octobre à Montauban, au Rio Grande, après y avoir passé 5 jours en résidence. Il adore le nom de la salle, ses consonances « western » qui lui rappellent sans doute l'Amérique où il avait enregistré son précédent disque. Le dernier, « Grand lièvre », qui vient de sortir, porte paradoxalement mal son nom. Le très productif chanteur auvergnat a en effet attendu deux ans pour l'offrir à son fidèle public. Bien malgré lui. « Mon précédent label a été racheté et ils ont viré tout le monde. Il m'a fallu beaucoup de temps pour voir aboutir ce disque. C'est bien emmerdant car tout était prêt dès février. Et j'ai déjà un autre CD à gauche ». Evoquant la guerre et la mort mais aussi la nature envoûtante et l'amour fou, ce « Grand lièvre » est une nouvelle et diabolique réussite de Jean-Louis Murat, où la richesse musicale accompagne des textes d'une beauté absolue. De la pure, de la grande poésie. « J'ai toujours aimé la poésie, depuis l'enfance. C'est un excellent moyen d'atteindre des vérités un peu supérieures, le plus court chemin pour exprimer des sensations. La prose ne permet pas ça. Avec la vraie poésie, le mensonge n'est pas possible. Or, le plus souvent, la chanson, c'est du mensonge qui doit sonner vrai. » Se disant « travaillé par le passé », le chanteur raconte à sa manière, impressionniste et bouleversante, les vies fauchées sur les champs de bataille. « Les deux guerres mondiales conditionnent encore notre quotidien. L'échec de l'Europe tient au fait que ces conflits ont eu lieu sur nos terres. Et la campagne délaissée doit beaucoup aux saignées opérées en 14-19 et en 39-45, particulièrement chez les paysans. » «Grand Lièvre» (Scarlett/V2/Universal). En concert à la Dynamo, jeudi 17 novembre à 20h30. Tarif : 24€.Tél. 05 62 73 44 77 (www.bleucitron.net).

 

 

http://www.ouest-france.fr/actu/disques_detail_-Jean-Louis-Murat-deroule-son-bel-univers-_3724-1995826_actu.Htm

Jean-Louis Murat déroule son bel univers
Frank Loriou
Jean-Louis Murat a appelé son album Grand lièvre, par amour de l'animal... : Frank Loriou

 

"Jean-Louis Murat a appelé son album Grand lièvre, par amour de l'animal... : Frank Loriou Chanson. Retour discographique de l'Auvergnat après deux ans d'absence. Une nouvelle fois, il chante merveilleusement la condition humaine, en poète rural, amoureux et inquiet. « Si ma terre est nostalgique/Et si le ciel est boueux/Que vaut l'éclat d'un regard/Qu'est-ce que tomber amoureux ? » Ou : « Je voudrais me perdre de vue/Connaître les mouvements requis/Ne plus être contraint de vivre/Au rythme dolent de ces jours... » A-t-on jamais écrit ainsi dans la chanson française ? Pas au niveau de notoriété de Jean-Louis Murat. Alors bien sûr, vous ne le verrez pas à la télé, mais Libération lui consacre deux pages et toute la presse écrite au moins un petit article sur ce disque. Murat l'Auvergnat exerce comme une fascination vis-à-vis des médias écrits. Évidemment, avec une telle écriture... Écouter Murat, c'est goûter au plaisir de la phrase, de la poésie chantée. Il est l'un des rares à se gaver des mots anciens, à fredonner, sans être ridicule, « les filles à marier/et le linge brodé », avant de chanter : « Tout devient médiéval/tout est creusé par l'air ». Écouter Murat, c'est se laisser bercer par le verbe, quitte à ne pas tout comprendre... Dans ce nouvel album, Murat s'attache, comme d'habitude, beaucoup à l'amour, à la nature, à la terre, tout cela, souvent, sous un léger voile d'inquiétude. Il s'attaque également à des thèmes inusités : un soldat de la guerre 1914-1918 et la Résistance, un champion cycliste et le dépeuplement des campagnes. Murat est ailleurs. Et il n'y a pas que le texte. Mais aussi sa voix magnétique et sa musique belle et ample, avec beaucoup de guitares, d'orgues, de choeurs, de sons, une rythmique sèche et carrée. Le Murat de saison est splendide, qu'on se le dise"... Michel TROADEC.  

 

 

 

Et dans le rayon bien à l'ouest (surtout car je pense qu'il est faux de dire de Murat que son humanisme est "profondément athéiste") : un "blog citoyen artistique religieux"

http://tulipe7.free.fr/index.php/2011/10/02/jean-louis-murat-%c2%ables-medias-se-comportent-comme-des-proxenetes-avec-le-monde-du-disque-%c2%bb/

 

"Depuis le temps qu’on l’attendait, le nouveau Jean-Louis Murat est enfin arrivé : «Grand lièvre». Deux longues années d’attente, lui, si régulier habituellement avec son rythme fou d’un disque par an. Un Murat énervé contre ce système (économique, médiatique etc) qui le contraint à «poser un genou à terre».
Ce «Grand lièvre» est agréable en bouche, suave et badin, léger malgré les remontrances permanentes de l’artiste contre les moulins à broyer de ce monde qui l’agresse. Mais il est parfois plus facile de parler avec Murat des «médias proxénètes» (1/2) ou des «politiques Mickey» (2/2) que de sa musique. Mais son regard bleu perçant, entre nihilisme et déception, sur ce monde décadant a toujours le mérite de sa franchise, si rare aujourd’hui.

Bien que poète et musicien de talent, le problème de Murat est qu’il n’est ni Baudrillard, ni Bernanos, ou encore moins Cormac McCarthy ou St Augustin pour essayer de comprendre le monde qui s’annonce dont la mutation risque de tous nous emporter et de refonder jusqu’à l’absurde, toutes les normes artistiques et du vivre ensemble. Ce que Murat oublie de dire, ce n’est pas la musique qui est attaqué mais l’homme dans sa plus simple expression qu’est sont humanité et sa créativité. Pris au piège d’une technologie dévorante et utilitariste et une économie financiarisée qui le marginalise, les artistes seraient bien avisés de saisir enfin l’occasion de retrouver leur rôle de visionnaire, de porte drapeau d’une certaine idée de l’homme rattachée au Divin, aux mystères et non l’instrument de la diversion, de la falsification et d’un monde qui les menace certes,  mais dont beaucoup avaient cependant épousé la cause. Murat vient d’une époque et d’un humanisme profondément athéiste, et à mon avis c’est bien la question soulevée de cette époque transformée au fil du temps en question de rétribution et de consommation, qui s’effondre lamentablement devant ses pieds, Internet ne faisant qu’accélérer cette débâcle d’une crise existentielle de la musique commencée bien avant".

 

 

Enfin, un petit compte-rendu de la rencontre du côté de St-Lazare :

http://pajyc.canalblog.com/archives/2011/09/30/22216977.html

On a donc croisé Jean-Yves LAFESSE et Laetitia MASSON....

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 2 Octobre 2011

 

Ayant bien peur que les commentaires ne soient pas très lues (je rappelle que je ne sais pas comment les faire apparaitre d'office derrière l'article),  je me permets de mettre à l'honneur celui de LEW sur la belle soirée parisienne de Vendredi. Merci à  lui, et aux quelques autres qui prennent le temps de donner leur avis ou de me faire des petits coucou... 

 

 

 

  • j'ai claqué la bise à Armelle aussi donc selon la théorie bien connue du à-combien-de-poignée-de-bises-êtes-vous-de-votre-artiste-ou-homme-politique-préféré-êtes-vous ?, eh bien je suis près, tout près même. 

    merci chère Armelle.

    j'ai trouvé Jean-Louis Murat en forme hier soir, la vague de chaleur de l'été des Indiens (une occasion de saluer les amis Québécois de Pierrot) de Paris n'ayant aucune prise sur lui et sa chemeise hawaïenne du Parc des volcans d'Auvergne.

    la "eatouaive" ne l'avait pas mangé tout entier.

    il était frais, plein de gaité.

    il a retourné comme une crèpe une salle pourtant déjà amicale en une salle exhalant un parfum d'amitié dont on ressentait physiquement le supplément d'âme.

    Abraham Lincoln retournait des salles hostiles, lui, pourquoi Murat ne serait-il pas le prototype de l'homme politique du vingt-et-unième siècle, celui qui retourne encore plus (et dans le bon sens du terme) des salles acquises à sa poétique cause ?

    en tout cas aux primaires socialiste du Grand Lièvre, c'est décidé, je vote Murat ! (sinon, allez, Valls, il me semble être pourvu des bonnes oreilles qui vont bien pour le job).

    Jean-Louis, bronzé, yeux bleus étincelants, visage au beau sourire, beaucoup d'amour des gens, de bienveillance, de la timidité aussi dans son regard, qui nous le rendirent proche, surtout au moment où il décida de nous cueillir comme des bleus au creux de l'une de ses légendaires contradictions qu'il sait amener sur le surf d'une belle vague blanche d'éclats de rire, toute moussue d'écume d'auto-ironie.

    les filles, charmées n'en devinrent que plus charmantes, pour nous les mecs, que la simple présence du chanteur faisait rendre le charisme à peu près égal à celui d'huitres qui n'auraient pas vu l'Atlantique depuis le 1er janvier 2004. on profitait, mais en spectateurs, de la relation de choix tissée entre lui et son audience féminine.

    un moment d'une intensité rare ; celui où la jeune Inès-Adèle, une petite fille de huit ans posa une question à Jean-Louis.

    Murat sut comme personne la mettre au coeur du public, cela plut beaucoup à ma voisine. il nous révèla d'ailleurs entre les lignes, que ce nouvel album était d'une certaine façon dédié à ses enfants (puisqu'il le voulait accessible à tous).

    si vous êtes motards, bikers ou motocyclistes, revoyez votre projet de vous arrêter devant chez lui pour faire le plein d'eau, pour étancher la soif de votre monture, Jean-Louis ayant négocié durement avec le conseil régional d'Auvergne le droit de décimer quelques membres de votre communauté (je crois qu'il un permis de chasse valable pour trente motards par mois, nous a-t-il révélé), je crois que ce serait inutilement dangereux.

    j'ai senti comme un léger frisson sur la peu de Armelle... 

    Michel Sardou en prit un pour son grade, mais si l'on se souvient de l'interview (reproduite dans ces colonnes) daccordé à l'hebdo Marianne, son parolier, Pierre Delanoë, avait eu droit à un hommage appuyé.

    les trois chansons furent données avec un joli brio. 

    même le fait que ses trois accompagnateurs furent quelque peu (disons le en anglais pour être discret sur la chose) "sartorially challenged" n'enleva rien au bonheur qu'on eut à l'écoute de ce court set.

    voilà, ça m'a fait plaisir de voir à quoi ressemblait Philippe Barbot, c'était le critique que je comprenais le mieux à l'époque où il écrivait dans Télérama.

    j'ai pas mal discuté ou entendu discuté de l'album autout de moi hier soir, un constat s'impose ; les gens ont l'air heureux de son contenu.

 

 

A noter une petite voix discordante, Solange... elle  râle... mais elle le fait souvent :

Bon, allez, c'est moi qui m'y colle, celle qu'est jamais contente, comme Murat, grognon quoi !  Il m'a gonflé sévère l'animal à longues oreilles, hier à la FNAC. Oui, les chansons étaient belles mais 3 chansons seulement, minimum syndical nous a prévenu l'homme à chemise à fleur. Trop de désinvolture  tue la ....  10 min de chansons, et 20 min de parlotte sans aucun intérêt, il se foutait presque de nos gueules. Parfois je ne vous comprends pas ...

Solange, qui garde son orange cette fois 

 

Et la réponse de Lew:

Solange, nous connaissons Murat, nous savions un peu par avance quelle tournure pourrait prendre une telle rencontre.

disons que JLM s'est montré un hôte à la hauteur, après tout nous pouvions poser les questions que l'on voulait, je pense qu'il n'aurait pas éludé le débat, ni qu'il s'en serait tiré par une pirouette (comme il le fit un peu, c'est vrai).

dans ce genre de rencontre le public est souvent dans l'émotion, dans l'expression de sentiments personnels qui le touche intimement, ou au contraire dans la blague, la plaisanterie, rarement dans le vif du sujet, c'est à dire sa passion, la musique.

Murat avait alors un boulevard devant lui, face à un tel registre de questions.

il y a longtemps que nombre de ceux qui le suivent le prennent comme il est.

rien n'est forcément statique et coulé dans le marbre avec lui, tenez, hier par exemple, il avait décliné qu'on le prît en photographie, beaucoup voulurent quand même immortaliser l'instant et lui redemandèrent l'autorisation ; ce qu'il accepta.

cela dit j'avais une ou deux questions qui me brûlèrent les lèvres (y'en avait même une qui commençait par : "__bon assez déconné, pourquoi ne pas avoir etc..")

j'ai préféré la fermer pour ne pas casser l'ambiance qui finalement ma plaisait (peut-être pour ne pas me faire casser aussi, tout simplement par sa réponse).

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 2 Octobre 2011

 

 

 

J'ai lâché 24 heures l'affaire... mais l'actu n'a pas de cessé de courir... La prochaine fois que je prends une reuteuteu,  je la préviendrai... afin qu'elle s'arrête pour m'attendre... Là, va falloir cravacher pour la rattraper... Et en plus,  il faudrait quand même que je sois attentif à ce OL-PSG de ce soir... Voila un bail que je ne me suis plus concentré sur un match à cause de cette fenêtre posée sur mes genoux...  Un peu de sport, ça me fera du bien, je rouille complet...

 

 

Alors, soit, par quoi qu'on commence?

 

Je le supputais franchement il y a quelques jours, l'info est confirmée:

 

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/02/1181722-jean-louis-murat-reside-a-montauban.html

Jean-Louis Murat réside à Montauban

Avec un nouvel album dans les bacs (« Grand Lièvre »), Jean-Louis Murat prépare cette semaine à Montauban son retour sur scène : il arrive ce dimanche dans la salle du Rio Grande pour cinq jours de résidence, au terme desquels il donnera jeudi soir le premier spectacle de sa tournée. On ira retrouver en avant-première la poésie rock, amoureuse et envoûtante d'un artiste totalement indépendant, des modes autant que du système.

 

 

- l'article de l'HUMANITE paru vendredi et déjà sur le blog, est en ligne sur le site du journal:

http://www.humanite.fr/culture/jean-louis-murat%C2%A0-%C2%AB%C2%A0paris-c%E2%80%99est-un-enfer-de-solitude%E2%80%89-%C2%BB-480607

 

 

- Quand je vous parlais du petit buzz  suscité par l'interview de MARIANNE2.... Vous pouvez lire les 163 commentaires de l'article suivant (15 000 lectures)   qui reprend les phrases chocs de cet article:

http://www.pcinpact.com/actu/news/66122-jeanlouis-murat-internautes-consommateurs-gratuit.htm?vc=1#vc

 

"Le chanteur Jean-Louis Murat n’a pas sa langue dans sa poche. Il le prouve une nouvelle fois lors d’une interview accordée récemment à Marianne2.fr. Et tout le monde y passe : la langue de bois des artistes, la pression des médias, les internautes ingrats, les actionnaires des majors, etc.

Parmi tous les sujets abordés, Internet a logiquement eu une part importante. Et pour l’interprète, la toile est loin d’avoir uniquement des bons côtés. C’est bien simple, pour lui, les internautes ne sont que des « consommateurs de gratuit ».
Présent sur Internet depuis 1995, Murat s’est rapidement investi pour y faire sa promotion, proposer des inédits, etc. Mais le résultat a été loin de celui escompté : « Au début j’y croyais. Mais j’ai misé comme tout le monde sur le mauvais cheval, en me disant que les gens étaient vertueux. Mais tu leur files des inédits, ils vont le copier 3 000 fois dans la journée, et tu n’as même pas un message pour te dire merci. Certains les compilaient et les vendaient sur Ebay. Ils gagnaient du pognon en revendant ce que je filais gratos. Finalement, on ne trouve pas des fans, mais des consommateurs de gratuit. »

Attaquer les internautes mène à la dépression
Plus grave encore selon Murat, critiquer Internet peut mener à la dérive. Il dit en tout cas connaître un artiste qui est monté au créneau il y a deux ans, pour finalement démarrer une dépression. Il ne donnera pas son nom.
Le chanteur, pour sa part, a reçu des milliers de messages d’insultes par jour. C’est la règle selon lui. « On le sait dans le business que si tu dis ce que tu penses et que si tu attaques les internautes, c’est la dépression assurée » a-t-il ainsi affirmé. Résultat, pour échapper à la vindicte populaire, « tu ne dis rien ».
Ou alors, il est possible d’utiliser l’autre technique qui consiste à faire preuve de mauvaise foi et de délibérément mentir à la population en disant : « J’aime beaucoup Internet, les gens sont formidables ». Cela signifie-t-il que tous les artistes ayant des propos en faveur d’Internet sont des imposteurs ?
On notera que si l’on suit la logique de Jean-Louis Murat, ce qu’il vient de faire le conduira directement en pleine dépression. À moins qu’il soit déjà sevré.
Quand le budget de production fait mentir les artistes
Enfin, la langue de bois des artistes ne s’arrête pas qu’au sujet d’Internet d’après Murat. Le budget restreint pour produire leur ferait dire n’importe quoi. De nombreux artistes affirment ainsi qu’ils enregistrent en « live » et en quelques jours, pour faire plus vrai, plus simple. « Les artistes du monde du disque ne répondent que des conneries aux questions. Ils feraient mieux de dire : « J’ai cinq fois moins de pognon donc je fais vite. » »
Et la même logique vaut pour le problème de remplissage des grandes salles. « C’est comme les artistes qui ne vendent plus ou ne remplissent plus Bercy. Au lieu de dire : « Putain je ne vends plus rien et Bercy je ne pourrais plus jamais le remplir », ils disent : « Non, non je veux retourner aux vraies valeurs et faire des petites salles. » Ça me fait marrer à chaque fois. »
Rédigée par Nil Sanyas le vendredi 30 septembre 2011 à 18h43 (15394 lectures)
- Une critique du Vinyl sur :
Critique de Grand Lièvre de Jean-Louis Murat

Grand lièvre », est le nouvel album du chanteur français Jean-Louis Murat. Ce disque vinyle 33 tours est paru le 26 septembre 2011 sur le label indépendant V2 Music. Celui-ci comporte un total de huit titres.

La face A débute par le sublime « Qu’est-ce que ça veut dire » qui nous plonge dans six minutes quarante huit de bonheur magnifié par des cœurs hypnotiques qui illuminent de mille feu la chanson. L’album a été enregistré dans les conditions du live en quelques et cela s’entend. L’album est limpide, frais et sans artifices. « Remi est mort ainsi » de par sa parure musicale acoustique pourrait paraître léger mais le sens des mots prend ici une dimension bien plus forte qu’elle n’y parait montrant une nouvelle facette d’un chanteur s’ouvrant à la violence et à attirance guerrière du monde qui l’entoure. Un titre comme « Sans pitié pour le cheval » est du même acabits. Sur « Vendre les prés », l’artiste poête attire l’attention sur la désertification progressive des campagnes et la détresse inéluctable de la condition paysanne, le tout mis en musique admirablement, l’un des grands moments de l’album.

La face B débute par la force psychédélique du titre « Haut Arvene » ou la place de la batterie prend toute sa dimension. Sur « Je voudrais me perdre de vue », l’artiste emprunt d’influences blues cherche un échappatoire à sa condition naturelle montrant ainsi un Jean-Louis Murat sans aucun doute authentique. Le thème de la solitude s’avance admirablement sur le titre « Ne t’attend qu’à toi seul ». Le disque se clôture par le titre « Le champion espagnol » qui évoque d’un désamour naissant d’un artiste vis à vis d’un sport à deux roues qui perd au fil du temps et de par les affaires qui s’accumulent, un peu de sa saveur.

La pochette de ce disque présente une peinture représentant un lièvre de couleur noir, violet et vert.

Ce nouvel album de Jean-Louis Murat est une nouvelle fois une très belle réussite et incontestablement l’un des grands disques de cet automne 2011. Le musicien autant que le poète nous touche au plus profond par des mélodies et des textes à la fois intimistes et universels. Du beau, du grand Jean-Louis Murat ...

Article publié par Albert le 02 octobre 2011"

 

 

 

- la critique de CONCERT and CO:

http://www.concertandco.com/artiste/jean-louis-murat/critique-cd-achat-vente-19834.htm

EXTRAit: Infatigable et toujours pas fatigant, le presque sexagénaire Jean-Louis Murat continue à lâcher régulièrement du lest sous la forme de collections de chansons pop 'n blues élégiaques, poétiques, sensibles et écrites avec soin... Cette fois-ci l'album s'appelle Grand Lièvre (pourquoi ? parce que !), arrive sous une pochette aussi belle qu'énigmatique deux ans pile après Le Cours Ordinaire Des Choses et propose aux fans dix morceaux dans la lignée de l'œuvre muratienne. Mais avec quelques surprises bienvenues. On remarque tout d'abord l'apport d'un nouveau musicien complétant l'impeccable section rythmique Stéphane Reynaud/Fred Jimenez lors d'un enregistrement sonnant joliment live : Slim Batteux, qui officie au piano électrique et à l'orgue, et amène une touche jazz aussi bien sentie que très classe... La présence de nombreux chœurs (réalisés par Christophe Pie, Fred Jimenez, Alain Bonnefont et Laure, la femme de JLM) s'impose ensuite comme une très bonne idée, donnant une touche fraiche, décalée, drolatique et émouvante à des compositions déjà séduisantes à l'origine. Enfin, les thèmes des chansons convoquent la guerre – excellents et poignants Rémi est mort ainsi et Sans pitié pour le cheval – et le sport – imparable Le champion espagnol, à propos de Federico Bahamontes vainqueur du Tour de France 59 et d'une étape en haut du Puy de Dôme la même année –, en plus des traditionnels essais sur la nature, l'enfance, les choses de l'amour et du sexe, la solitude et la mort. En clair, les habitués savoureront au plus haut point la dernière livraison de l'Auvergnat avec, en plus des titres cités plus haut, des sommets nommés Qu'est ce que ça veut dire, Je voudrais me perdre de vue, Alexandrie, Vendre les prés, La lettre de la Pampa et Haut Arverne... Et ceux qui n'aiment pas l'univers de Monsieur Bergheaud ? Et bien Grand Lièvre n'y changera rien, ils continueront à détester ou à ignorer ses disques. Ce qui les privera d'un opus à la fois profond dans les textes, d'apparence légère et enlevée, composé de main de maître et chanté suavement. Sauf contre indication grave (fans de Metallica, Pagny, NOFX, Sardou, Rammstein... )... 

 

 

- Lu sur net :

*Jean-Louis Murat "se prend pour une des brebis du Génie des Alpages revendiquant le droit de lyncher des touristes dans sa belle Auvergne,[mais]  il a gardé sa qualité d’écriture et sa voix suave"

http://www.voie-militante.com/culture/musique-culture/le-retour-de-jean-louis-murat/

 

*"et voilà un beau samedi mes amis, le nouveau Jean-Louis Murat vient de sortir (26 septembre) et se nomme Grand Lièvre. Un très beau disque, un grand cru, un opus dense, mat et pourtant presque dansant. Il s'écoute comme une longue plage de 10 morceaux s'enchaînant naturellement entre ruralité, terre et mémoire. Les textes de l'ami Murat sont d'une poésie boueuse et charmeuse comme une ode à la nature, fille de l'humanité." 

 http://christorama.unblog.fr/2011/10/01/la-la-la-jean-louis-murat-est-la/

 

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

  Dans Serge, Murat rigole de l'influence qu'il pourrait avoir sur la jeune génération... Et pourtant:

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/claire-denamur-la-vagabonde-qui-revait-d-un-autre-monde-01-10-2011-1635241.php

A PROPOS DE CLAIRE DENAMUR:  le réalisateur Jean Massicotte a eu la distance nécessaire pour aller au delà, pour en faire quand même un morceau de patrimoine français", dit-elle, citant "une famille musicale très précise", celle des Jean-Louis Murat, Dominique A, JP Nataf

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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Publié le 1 Octobre 2011

 

Voilà donc une petite chronique radio sur la RADIO SUISSE ROMANDE...  et écoutable et téléchargeable sur leur site:

 

  Jean-Baptiste Roumens nous présente l'album "Grand lièvre" de Jean-Louis Murat (Universal).
http://www.rsr.ch/#/la-1ere/programmes/le-journal-du-samedi/

 Le journaliste utilise certaines saillies de  JLM que je ne vous avais pas encore dévoilées dans SERGE, afin de vous laisser la chance de les découvrir dans la revue... mais il en reste encore de nombreuses à lire dans cette interview...

grand lièvre 2

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Matthieu, notre correspondant permanent, prend des risques pour couvrir l'actu sur le front... Cette semaine, il a osé s'aventurer au plus profond de LA MONTAGNE... risquant sa vie sur des coquilles, et des accidents de voiture, et autres inaugurations de la salle polyvalente...  Et nous a trouvé une petite brève que j'intitulerai : "Jean-Louis MURAT s'invite en politique"....

 

BREVE : Issoire
ISSOIRE
Sport 
jeudi 29 septembre 2011 - 08:46 De l'investissement et de la générosité

La remise des médailles Jeunesse et Sports, mardi, à Animatis, a été l'occasion, une nouvelle fois, de saluer l'investissement des bénévoles dans la vie sportive et sociale issoirienne. « C'est la force d'Issoire, on l'a vu pour la Mondovélo », a rappelé Georges Chevalier, président de l'Amicale des médaillés Jeunesse et Sports du Pays d'Issoire. Jacques Magne, le maire de la ville, a cité le chanteur Jean-Louis Murat : « on ne s'enrichit que de ce que l'on donne ». Conclusion, pour l'élu : « Les bénévoles doivent être fichtrement riches ! »

 

 Voilà donc un autre muratien en politique... après Eric Quénard, 1er adjoint au maire de Reims, qui a déjà évoqué Murat plusieurs fois sur son blog ou FB.

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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