Publié le 25 Mai 2013

 
Enfin:  ça "con-verge" un peu dans cette promo! Murat oublie son discours de faiseur de crêpes, de prescripteur d'Anne Sylvestre (je cite ça pour dire que ce n'est pas mauvais en soi)... pour évoquer ce qui le fait vibrer quand il chante... même les chansons de Toboggan!
 
C'est sur la RTBF, une émission également diffusée sur Arte Hollande "50 degrés nord".
Emission complète:
 


 
 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 24 Mai 2013

En concert dans toute la France à partir du mois d'octobre :

4/10/2013 : théâtre de Livry Gargan (93) / 06.10.13 : La Riche (37) - La Pléïade / 08/10/13 : Caluire (69) - Le Radiant / 11/10/13 : Annemasse (74) - Le Chateau Rouge / 18/10/13 : Lescar (64) - Salle de Lescar / 19/10/13 : Nantes (44) La Bouche d'Air / 20/10/13 : Nantes (44) La Bouche d'Air / 25/10/13 : Strasbourg (67) - La Laiterie / 05/11/13 : La Barbacane (78) / 07/11/13 : Saint-Étienne (42) Festival les Oreilles en Pointes / 09/11/13 : CEBAZAT (63) : Festival Semaphore en Chanson / 14/11/13 : Nice (06) Théâtre Lino Ventura / 22/11/13 : Paris (75) - La Gaîté Lyrique

 

A lire sur leur site... Ca fera sans doute moins de buzz désagréable que la précédente interview dans cette revue au moment de Grand Lièvre!

http://www.lepoint.fr/culture/video-jean-louis-murat-la-tranquillite-febrile-24-05-2013-1671843_3.php

 

 

Le chanteur sort "Toboggan", un album d'une beauté et d'une classe rares, doux rempart à la vulgarité ambiante qui hérisse l'artiste. Rencontre.

Ce matin-là, Jean-Louis Murat revient du commissariat. La veille il a oublié portefeuille et papiers dans un taxi. Venu à Paris pour le turbin - comprendre : la promotion -, il va les poches vides. Il s'excuse d'être en retard, on le sent usé et fébrile, plein de la tension des quelques heures passées au sein de l'administration où l'afflux humain avait des causes bien moins anecdotiques que la sienne. Ça le perturbe et on se dit que c'est tant mieux. On aime à penser qu'il est revenu de tout mais qu'il a la sensibilité dure à mater. Et c'est peu dire qu'on l'imagine à fleur de peau même si lui préfère se dire "dégoûté". Par la "faillite morale" de notre société, par un pays et une scène artistique "qui n'ont plus de voix".

 

Rien ne trouve grâce à ses yeux, pas même son propre travail qu'il réduit à "de l'égocentrisme", à "de la survie". On n'ose pas lui dire que ses mots, son timbre, permettent à d'autres que lui de survivre, de se rêver loin d'ici et que c'est énorme, que cela lui donne une voix justement. Mais sans doute aurait-il évacué "vous n'êtes qu'une poignée", lui qui rappellera à plusieurs reprises qu'il n'est "pas un gros vendeur".

 

Et pourtant, 19 albums qu'il nous enchante, qu'il nous entraîne à sa suite dans ses chemins de traverse. Sans pose, malgré toutes celles qu'on lui prête - troubadour, taiseux, macho, grande gueule... "Mes enfants me disent parfois : Arrête de faire ton Jean-Louis Murat." Le dernier album, Toboggan, a été enregistré à demeure, en Auvergne. On y entend des loups, des chiens, des grincements et des craquements indéfinis, la musique y est belle, du genre qui apaise, la voix de Murat en chorale à l'infini et les mots justes et pas juste poétiques. Rencontre avec un homme qui dessille les yeux.

 

Le Point.fr : Dans quel état d'esprit étiez-vous lors de la composition de cet album ?

 

Jean-Louis Murat : Beaucoup plus léger que je ne le suis maintenant. Mais ce qu'on fait ne correspond pas obligatoirement à l'état d'esprit dans lequel on est. On peut très bien être au fond du trou et faire un disque très léger et inversement.

 

On intellectualise ?

 

Non, c'est plutôt une affaire de survie, une façon de se soigner. C'est aussi ça, les chansons : s'il n'y avait pas des gens légèrement timbrés, il n'y aurait pas de disque, pas de livre... Cela correspond à un petit quelque chose, à un déséquilibre. C'est ça qui est pénible dans la promotion : il faut se comporter comme monsieur Tout-le-Monde et donner des réponses comme monsieur Tout-le-Monde, or il faudrait pouvoir se situer ailleurs. Mais c'est très mal vu.

 

Vous avez déclaré que cet album était né d'un constat, celui de la faillite de la morale. Quelle est-elle, cette faillite ?

 

C'était déjà vrai pour mes deux précédents albums. On est dans un pays très fortement en crise où tout est vulgaire : la politique, la façon dont on en parle, dont on la commente... Et tout le monde fait son quotidien de cette nullité-là. Les hommes politiques n'ont plus de pouvoir, le président de la République française a moins de pouvoirs que le président de Google. On est dans une société de l'impuissance, où les moins de 20 ans veulent quitter le pays : on a passé l'état d'alerte et personne ne s'affole. Tout ça fait un monde où l'on s'ennuie, un monde de dépressifs, un monde de méchants. Les gens sont méchants et on les désennuie faussement.

 

À ce sujet, vous écrivez "Tout incite à jaser / Pour presque rien / Nous jette un manteau sur les yeux" (Over an Over ). À qui la faute ? Aux nouvelles technologies ?

 

Non, ça remonte à beaucoup plus loin. Chez Proust déjà, on sent cela. Puis les évènements le camouflent : 14-18, la période ridicule entre deux guerres, 39-40, le sursaut absurde financé par les Américains... Les plus hauts cachets dans les cabarets avant 1914 étaient perçus par les pétomanes, faut le croire quand même ! Je me demande si on n'est pas revenus avant 1914. Alors, je me sens un peu en décalage.

 

Vous parlez aussi de "cadavre démocratique". Êtes-vous d'accord avec Houellebecq qui estime que la France n'est pas une démocratie ?

 

Je suis assez d'accord avec lui. Il y a une dérive, notamment parce que les gens sont de plus en plus fliqués. Son idée de référendum (Houellebecq prend pour exemple le modèle suisse, NDLR) devrait être envisagée même si ça foutrait une sacrée carambouille en France.

 

La musique peut-elle nous sauver ?

 

La musique a perdu la main, ce n'est plus qu'un rite, un divertissement. Le manque de curiosité, d'inattention, est érigé en règle, il y a tellement de niches que chacun ne s'intéresse plus à ce que fait le voisin. Et puis la chanson française ne dit plus rien d'intéressant : ouvrez la radio, on n'entend rien. On a l'impression que tous les chanteurs français chantent à travers un oreiller, ce n'est pas normal. C'est symptomatique de quelque chose de terrible. Quand j'ai commencé, il y avait des chanteurs et des chanteuses qui chantaient fort et qui disaient des choses. Alors que, maintenant, on ne peut plus rien dire. Ce sont les dernières lueurs de la bougie France, on le voit bien à travers ce qui est chanté. C'est un échec complet. Ça m'embête d'être pris là-dedans, d'être un élément de ce phénomène, mais depuis 30 ans, la chanson française est une catastrophe.

 

La numérisation de la musique participe-t-elle à cet échec ?

 

La musique en prend un sacré coup, c'est sûr, l'essentiel s'évapore. La numérisation, c'est de la Javel. Sur tous mes disques, il y a des bruits de fond, des trucs insensés que les gens ne discernent pas. Quand j'enregistre, les fenêtres peuvent être ouvertes, des micros traîner n'importe où : dehors, dans un couloir, dans l'escalier... Ça rend fous les ingénieurs du son, mais moi, je veux tout garder. C'est important d'avoir le bruit de fond, sinon la musique n'a pas tellement de sens. Au final, on ne l'entend pas forcément, mais c'est quand même dedans, comme si j'avais mis une fleur d'oranger dans un cake : ça infuse.

 

Enregistrer chez vous était donc un choix ?

 

J'aurais aimé voir ailleurs. Je voulais aller à Bombay, enregistrer là-bas, rester trois à quatre mois avec les enfants. Ou à Rio. Mais pour ça il faudrait que je sois un gros vendeur de disques... Il faudrait avoir un rayonnement plus grand, mais il y a les barrières du business, des radios... Alors, je me replie, je suis obligé d'enregistrer à la maison. Je me dis "merde, c'est un échec quand même".

 

Vous en éprouvez de l'amertume ?

 

Non. Ça m'amène à réfléchir, à me dire qu'il n'y a pas de pognon, que la société nous apprend à fermer notre gueule, que les artistes ne sont pas si libres que ça.

 

Mais ça, vous l'aviez compris dès vos débuts : je pense à la censure par Europe 1 de "Suicidez-vous le peuple est mort" en 1981...

 

Oui, on m'a rendu mon contrat et j'étais viré. J'ai dû arrêter la musique et bosser. Après, on fait attention à ce qu'on chante.

 

Il y toujours le choix de la scène "alternative"...

 

Mais on ne peut pas vivre de la scène alternative, à moins d'être malfaiteur ! Alors, on doit réduire l'idéal, les conditions de l'idéal... Mais il demeure quelque chose à l'intérieur qui ne bouge pas, qui doit être indestructible. C'est ce que je ressens chez tous les artistes que j'aime bien, chez les grands, même s'ils m'énervent : chez Dylan, chez Keith Richards, chez Cohen... Des gens d'une certaine génération. Maintenant, on est plus que dans la copie, dans l'ersatz, dans la simulation de l'énergie, je ne supporte plus cet univers rock. On fabrique une musique qui est juste bonne à servir de support à des pubs pour vendre des produits de ceci cela. Il y a parfaite adéquation entre les rockers, les traders et la publicité... Un triumvirat qui nous a amenés au fond du trou.

 

Vous semblez avoir un rapport complexe à l'écriture : vous regrettez d'être davantage reconnu comme "poète" que comme musicien et pourtant vous avouez consacrer plus de temps à l'écriture qu'à la musique...

 

Oui, mais écrire des chansons, c'est un exercice bien particulier, ce n'est pas de l'écriture, c'est du bricolage. Ma vraie ambition, c'est d'être écrivain, ce que je n'arrive pas à faire ou que je fais en douce. L'écriture de chanson est un pis-aller. Alors, oui, j'ai un gros complexe... Vendredi, je devais aller faire une émission avec Houellebecq, que je connais un peu. J'ai tout annulé. Je le trouve poétiquement nul, mais il a une telle puissance de romancier ! La puissance romanesque m'impressionne beaucoup, je n'ai pas envie de me confronter à ça...

 

Rien ne trouve grâce à vos yeux, pas même votre travail...

 

Non. J'aurais réussi si j'avais été connu à l'étranger en chantant dans ma langue. C'est pénible de faire des chansons dans une langue qui est dominée. Prenez "Over and Over" : jusqu'au dernier moment, la chanson s'est appelée "Über und Über". Ça faisait rire les copains, donc j'ai changé, mais mon idée première, c'était de la faire en allemand, qui me semble être la langue dominante en Europe. Il faut savoir reconnaître la langue dominante. Hier, je revoyais les images de l'écroulement des équipes de foot espagnoles devant l'Allemagne et je me suis dit que, même dans le sport, ça marche : la bonne santé financière amène tout le reste.

 

 

LE LIEN EN PLUS :

 

Act up Paris, fidèle à lui-même,  a dans la semaine fait son "mur des cons"...  et épinglé Murat... Cela a été peu repris.

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151475493258650&set=a.10151475491108650.1073741832.48072328649&type=1&theater&notif_t=photo_reply

 

http://www.leparisien.fr/societe/act-up-presente-son-mur-des-homophobes-a-paris-17-05-2013-2812299.php

On y trouvait quand même du beau monde: Jospin et sa soeur par exemple...

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Mai 2013

 

 

 

Z'est sur le site officiel!

Et y'a trois dates qui me sont atteignables...

 

Le radiant de Caluire est la nouvelle salle gérée par Victor Bosch (après le transbo de Lyon), le producteur de Notre Dame De Paris. Quant à Annemasse, ce n'est pas une surprise, car Murat y était en résidence pour préparer la tournée.

 

4 octobre 2013 / Théâtre - Livry Gargan (93)
8 octobre 2013 / Le Radiant - Caluire
(69)
11 octobre 2013 / Le Château Rouge - Annemasse (74)
18 octobre 2013 / - Lescar
(64)
19 octobre 2013 / La Bouche d’Air - Nantes (44)
20 octobre 2013 /
La Bouche d’Air - Nantes (44)
25 octobre 2013 / La Laiterie - Strasbourg (67)

5 novembre 2013 / La Barbacane
- Beynes (78)

7 novembre 2013 / Les Oreilles en Pointe - Saint-Etienne (42)
14 novembre 2013 /

Théâtre Lino Ventura - Nice (06)





Le concert de Saint-Etienne aura lieu dans le cadre d'un festival 'les oreilles en pointe"... sans doute au FIL, la salle de st-Etienne. http://www.oreillesenpointe.com/article.php?id_article=151

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 18 Mai 2013

 

Un peu en retard là-dessus.. Il se déroulait le 17/05.

 

voici un petit encart dans OUEST-FRANCE, qui décidemment suit assidumment Jean-Louis Murat.

 

 http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Un-public-quasi-recueilli-pour-Jean-Louis-Murat-_35238-avd-20130516-65158800_actuLocale.Htm

 

"Un public quasi recueilli pour Jean-Louis Murat - Rennes
jeudi 16 mai 2013

 

 

Costume noir, chemise blanche, cravate sombre, et sa guitare... Sans oublier son fidèle et talentueux batteur, Stéphane Reynaud. Jean-Louis Murat était mardi soir à l'Étage pour présenter son nouvel album, Toboggan. L'amour, les sentiments, la nature, les saisons qui défilent... De sa voix grave et intense, avec laquelle il joue comme avec les mélodies, Jean-Louis Murat, le prolifique, a essentiellement joué ses nouveaux titres, Le chat noir, Belle... Avec derrière lui sur scène, trois écrans et un mur d'images vidéo.

Sans faillir à sa réputation de bourru ténébreux, avare de paroles, mais laissant poindre une pointe d'humour, Jean-Louis Murat, le solitaire auvergnat, a tenu la scène un peu plus d'une heure trente avec un rappel, un seul, devant une salle loin d'afficher complet mais captivée. Le public silencieux, quasi recueilli et presque hypnotisé, s'est comme laissé glisser sur son Toboggan... Un joli moment".

 

des commentaires plus complets chez D:

http://didierlebras.unblog.fr/murat-en-concert/

 

 

A l'occasion du concert, le muratien Lionel a pu mener une nouvelle interview de Jean-Louis Murat (comme il l'avait fait pour le précédent) :

http://www.pulsomatic.com/article-interview_jean_louis_murat-1655.php

interview en version complète (cliquer en bas de page)

(une réponse curieuse sur le mariage pour tous, le discours sur les fameuses contraintes budgétaires qui me convainc pas... tous les groupes du monde ne font-il pas des concerts à 4, voir arrivent à jouer à 6 comme les Delano Orchestra, ou se débrouillent pour faire un show à 13 comme les Ez3kiel...)  

 

Enfin soit... Vivement le KOLOKO pour entendre de la musique...

"Quel effet cela vous a-t-il fait de re-jouer vos tous premiers titres, à Clermont, l’année dernière ?
Beaucoup de plaisir ! Retrouver les copains. Jouer. De l’émotion et du plaisir. Et puis je croyais que ces vieilles chansons étaient nulles et puis je me suis rendu compte que, finalement, ces premières chansons n’étaient pas si mauvaises que ça. 30 ans après, ça tient plutôt bien la route. Et ça me fait plaisir".



LE LIEN EN PLUS:

Evenement parisien autour de "THE END etc" ... ce soir!
http://www.info-culture.com/public/manifestation/100118



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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Mai 2013

 

 

 

Vous la trouverez en page 10 du magazine, avec Mandelson en couverture (faut que j'écoute, faut que j'écoute).

http://rifraf.be/fr/issue-190-mai-2013/

C'est téléchargeable en PDF en se connectant, et c'est intéressant, notamment l'évocation de PASOLINI, de l'impudeur... même si Murat oublie sans doute que Justine a assisté à son concert au Palais Idéal du Facteur Cheval... Elle était bien petite, et c'est là qu'il a peut-être compris qu'il valait mieux les tenir éloignés pour l'instant... Même si c'est sans doute plus par timidité et gêne qu'il n'aime pas chanter devant sa famille... histoire de ne pas dévoiler Murat aux Bergheaud.

 

 

murat gros plan

 

 

MERCI A ARNAUD pour l'info!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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Publié le 12 Mai 2013

 

14 mai 2013 / L’Etage - Rennes (35)  http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Jean-Louis-Murat-en-concert-a-l-etage-mardi-14-_35238-avd-20130508-65109217_actuLocale.Htm
16 mai 2013 / Maison de la Culture - Amiens (80)

22 juin 2013 /  Coopérative de Mai - Clermont-Ferrand (63) - concert exceptionnel pour Clermauvergne Humanitaire
 

 

 

 

 

Bon, rien sur AUXERRE pour l'instant... mais j'ouvre la page pour les commentaires, notamment de King Arthur [CF CI DESSOUS, merci beaucoup à elle]... qui était présente hier, pour l'avant-dernier concert  de la tournée de Printemps.

 

ET POUR LES RETARDATAIRES comme moi:

En attendant, je suis enfin en train d'écouter le "comme on nous parle" de Mardi dernier, interviewé par Pascale CLARK, Murat continuait à seriner sa nouvelle sérenité, "paix" dit-il... qui prépare la guerre. Signe de cette paix, Murat parlant de la mort qui l'angoissait tant en terme de "curiosité"... Emission très intéressante... même la chronique de Nicolas Rey, même si cela laisse sans voix Murat.

  Surtout Murat annonce qu'il espère enregistrer un album cet été!! 

 

L'émission:

http://www.franceinter.fr/emission-comme-on-nous-parle-jean-louis-murat-0

 

Ecoutable:

http://rf.proxycast.org/m/media/273073201426.mp3?c=information&p=Comme+on+nous+parle_11242&l3=20130507&l4=&media_url=http%3A%2F%2Fmedia.radiofrance-podcast.net%2Fpodcast09%2F11242-07.05.2013-ITEMA_20477564-0.mp3

 

J'essayais de retrouver le "On connait la musique" d'EUROPE 1 du 4 mai, mais il n'est pas podcastable... même si l'émission du lendemain l'est, elle... Etrange. J'avais écouté d'une oreille discrète...

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/On-connait-la-musique/

 

ET dernière émission à réécouter: Une petite séquence de quelques minutes,  en début d'émission "Mauvais genre", c'est sur France Culture,

http://www.franceculture.fr/emission-mauvais-genres-italia-arrabiata-2013-05-04

 

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LE COMPTE-RENDU de King Artur, le concert d'AUXERRE:

 

Arrivés en début d'après-midi à Auxerre sous un ciel nuageux entrecoupé d'éclaircies qui donnent l'Yonne de beaux reflets orageux. Originaire de Joigny par ma famille, je ne connaissais cependant pas Auxerre et la ville mérite le détour. L'Yonne est un superbe fleuve majestueux et tourbillonnant avec de beaux rivages. Auxerre est une ville où séjournèrent des rois et fut riche. Elle est dotée d'une impressionnante cathédrale dans laquelle est venue prier Jeanne d'Arc et la ville, sur le flanc d'un coteau ( comme beaucoup de villes de cette région de la Bourgogne ) est pavée et flanquée de maisons en torchis et à chevrons (« Cadet Roussel a trois maisons qui ne lui coûtent guèèèreu, elles n'ont ni poutre ni chevrons, c'est pour loger les hirondelles, ah ah ah oui vraiment Cadet Roussel est bon enfant » ) tout ça pour vous dire que Cadet Roussel est natif d'Auxerre et avait un joyeux caractère, il possède une statue très amusante sur une place de centre-ville...

 

 

Au fait !!!...

 

Voilà nous y sommes. Salle du Silex, le long de l'Yonne ( très gonflée après ces crues... bon, j'arrête ! )

 

Une heure à l'avance, on ne sait jamais, on veut être juste devant la scène. Nous empruntons le chemin qui passe à l'arrière de la salle et là nous rencontrons dehors Jean-Louis, en jean, cheveux ébouriffés, yeux plissés par la lumière, en train de discuter avec des gens du staff, dans la douceur du soleil rasant. Nous lui lançons un bonjour, il nous le rend avec un grand geste de la main. Ouh ! la rencontre s'annonce bonne …

 

 

La salle du Silex est un peu décevante, large fosse et une dizaine de places assises mais très en hauteur, si bien que ni les spectateurs ni Jean-Louis ne peuvent s'apercevoir mutuellement. Nombre de gens qui s'étaient précipités en haut sont vite redescendus ,déçus par l'emplacement.

 

 

A vue de nez, on est 250 dans la salle. En même temps, c'est Auxerre et c'est le long pont de l'Ascension...on ne pouvait pas espérer beaucoup de monde.

 

 

Nous sommes juste devant la scène, mais si je veux voir Jean-Louis, Stéphane est décapité par une de ses cymbales, ah ! Dilemme cornélien !

 

 

Première partie à 21 h précises : Holden composé de Armelle Pioline et de son guitariste (?) je pensais qu'ils étaient trois, ce soir ils ne sont que deux... ? Est-ce pour cela que j'ai trouvé ça fort ennuyeux (et je n'étais pas la seule si j'en juge par mes voisins immédiats …) hormis deux anciens titres ,très pop, Madrid et Dans la Glace , l'ensemble de la prestation passe mal sur scène... je n'en dirai pas plus car il y a peut être des gens qui apprécient .

 

 

22h : Jean-Louis arrive sur scène accompagné de Stéphane ( cravate grise cette fois, Stéphane ).

 

« Bonsoir » et c'est parti pour Over and Over...décidément, ce titre passe mal sur scène, est-ce parce qu'il est le premier de la set-list et que Jean- Louis n'est pas échauffé mais il a du mal à trouver le ton et il se plante à plusieurs reprises sur le texte, oublie les paroles, jongle … bon, on passe à Belle et sa belle route enneigée … rien à dire. Plus fort, plus puissant et c'est Lindberg Business, excellent sur scène, longue intro, longs morceaux de guitare intermédiaires (je ne sais pas le terme technique), c'est comme toujours très bon et le public apprécie.

 

 

 

L'eau de la rivière : excellent inédit , très rock , qui contribue à chauffer le public et Jean-Louis ( et mon cœur fait boum, boum, boum, boum )

 

 

Il s'arrête quelques instants et nous introduit Stéphane et ça tombe bien parce qu'il vient de joliment s'illustrer sur les précédents morceaux. Il est ovationné... « Stéphane, Stéphane !! » si bien que Jean-Louis fait mine de s'en offusquer et lui conseille de « désormais faire un show à lui tout seul avec des filles sur la scène top-less » et lui prédit un franc succès ... Stéphane semble timide, il n'est sans doute pas encore habitué aux feux des projecteurs, il est vrai que sur cette tournée, il est plus mis en valeur que lorsqu'il y a d'autres musiciens et franchement, c'est une justice que de lui redonner cette place de choix car c'est un batteur-percussioniste de grand talent... il est prodigieux, j'ai souvent quitté des yeux Jean-Louis pour admirer le virtuose jongler avec ses baguettes et ses différents instruments avec une dextérité et un professionnalisme qui impose le respect.

 

(Je tenais à faire un couplet sur Stéphane cette fois, c'est fait ! )

 

 

Je ne vais vous faire la set-list de façon rigoureuse car cette fois, je ne l'ai pas notée et tout le monde commence ...

 

1/ à la connaître.

 

2/ à savoir que Jean-Louis la modifie à sa guise …

 

Non, je préfère vous parler des moments forts ou des spécificités.

 

Notamment,

 

 

J'ai tué parce que je m'ennuyais :

 

Jean-Louis rechigne un peu en marmonnant « Ouais, elle est sur la set-list mais je ne sais pas si je vais la chanter » en plaisantant avec Stéphane... eh bien, le sort en est jeté. Problème d'accord avec la guitare en cours de chanson, il s'arrête brusquement «  bon on va vous la refaire «  il recommence et re-plantage … un ange passe. Regards échangés avec Stéphane et il lui signe d'abandonner et de quitter la scène , nous dit « bon on va vous faire autre chose » et entame le Chat noir .

 

Mieux que les autres fois car on a droit en fin de morceau aux fameux petits miaou-miaou qui sont faits par ses enfants sur le disque et le dernier couplet est entonné avec une voix flûtée d'enfant comme quand il imite la petite Sophie dans le Mont Sans-Souci (rires dans la salle, qui continuent au moment des applaudissements)... il nous a fait une jolie prestation.

 

 

Jean-Louis accorde sa guitare en disant « qu'il faut bien faire avec puisqu’il n'en a qu'une » «  c'est joli Auxerre et puis vous avez une jolie cathédrale, pas comme la nôtre !… comment il s'appelle déjà votre ruisseau ? Ah ma guitare n'aime pas la flotte , à chaque fois elle se désaccorde ... » très disert ce soir, à l'aise, près de faire complètement disparaître cette réputation d'ours qui lui colle aux basques.

 

 

 

Sans pitié pour le cheval :

 

 

Toujours aussi bon ...mais pourquoi toujours ces foutues sardines sur le fond d'écran ?

 

 

Tout dépend du sniper :

 

 

mieux chanté, plus « vécue » sur ce concert que la précédente fois à St Ouen l'Aumône. Chanson tout de même obscure ( Sniper ?, observateur??) déconcertante,qui demande à être apprivoisée ( par nos oreilles )

 

Je voudrais à présent souligner le GRAND moment de la soirée, Amour n'est pas Querelle et là, j'entends mes voisines de SOA ricaner (et elles auront raison!) «  Ah tu vois que tu l'apprécies en concert cette chanson ! »)...il est vrai qu'à SOA je l'avais trouvée plutôt insipide et cette fois, c'était, comment dire... l'extase.

 

Lorsqu'il a entamé la première note (au sifflet ) le temps a suspendu son vol , comme dit le poète. L'assistance était suspendue à ses lèvres, retenait son souffle de peur de briser l'équilibre fragile des molécules en suspension dans l'atmosphère autour de lui. Il a du ressentir l'état de grâce car il a foncé dans la suspension béate qui régnait autour de lui telle une comète échevelée éblouissant le ciel de ses paillettes... Il était DEDANS, il était LA, il VIVAIT sa chanson, au delà du temps, des époques, il était un pied dans le 15eme siècle qu'il aime tant, un pied dans le présent et un pied ?...( non, je rigole ...)

 

Le public ne s'y est pas trompé, des hourras, des bravos plus chauds se sont élevés, dans un tonnerre d’applaudissements.

 

Quel homme ! Quel artiste ! « L'excellence ! » a dit mon voisin et ne se penchant vers moi.

 

 

Jean-Louis a paru décompresser soudain de tant de tension nerveuse. Même impression d'épuisement à la fin de Michigan, ce très beau inédit qui plaît tant à Martial. Il a fini sa chanson en donnant le sentiment d'être vidé, d'avoir tout donné sur ce morceau. Pourtant , il n'a pas été le meilleur sur ce concert, les versions du Trianon ou du Botanique m'ont semblé bien supérieures à ce qu'il a fait hier... il avait commencé à plaisanter en disant «  bon je vais vous faire un petite nouvelle, Michigan, ensuite vous ne l'entendrez plus, il n'y a plus que trois dates ( deux en fait, Rennes (bonjour Didier ! ) et Amiens... ) et après je l'arrête …Michigan oui... pourquoi pas le Missouri ? «  il a blagué et cela l'a sans doute déconcentré. Et puis il ne faut pas plaisanter avec les chansons graves.

 

Il quitte la scène rapidement suivi de Stéphane.

 

RAPPEL

 

Jean-Louis revient et termine avec Ginette Ramade qui est toujours aussi belle, chanson méconnue et à laquelle son auteur a rendu toute sa place dans cette tournée.

 

 

Puis l'extraordinaire Voodoo bien sûr, ultime décharge d'adrénaline, Jean-Louis nous chante « BONSOIR et MERCI » sur les dernières notes et quitte rapidement la scène avec Stéphane.

 

Il ne reviendra pas. La fatigue sans doute pour cette antépénultième prestation.

 

 

Rendez-vous ensuite autour d'un tabouret de bar, à côté du stand de Jocelyne, pour les dédicaces qui sont assez nombreuses comme à chaque fois.Je lui dirai mes réflexions sur le contenu du concert et conclurai tout de même par «  on dirait que c'est mieux à chaque fois... » malgré la fatigue qui se fait sentir en fin de tournée … en tout cas c'est à chaque fois différent avec Jean- Louis, comme les chocolats dans une boîte dont on découvre le parfum une fois qu'on a croqué dedans...

 

M.Murat est un sacré artiste et on espère qu'il ne fera pas sienne une de ses blagues de la soirée « bon là j'arrête ma carrière sur scène... » !

 

 

 

 

 

LE LIEN EN PLUS:

 

Une personne découvre Murat avec Toboggan... et apprécie:

http://lesveillesmusicales.com/2013/05/09/jean-louis-murat-tobbogan-n/

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 10 Mai 2013


C'est bien la première fois que j'ai 5/6 articles de retard et que je n'ai aucune excuse... J'ai tenu 3 ans!  Enfin soit, avant de voir si je rattrape le retard, voici l'article tombé ce jour:

 

 

http://www.courrier-picard.fr/loisirs-pratique/jean-louis-murat-l-honnete-homme-en-auvergne-ia220b0n76767


"Jean-Louis Murat, l'honnête homme en Auvergne


 CHANSON |

« Si la modernité consiste à créer de la misère, arrêtons d'être modernes », dit-il dans l'entretien qu'il nous a accordé avant son concert à Amiens, le 16 mai.

 

 Jean-Louis Murat : « Je refuse de tout penser comme un agneau. Un loup qui pense comme un agneau est mort. »


Le chanteur Jean-Louis Murat donnera un concert à la Maison de la culture d'Amiens, le jeudi 16 mai, à 20 h 30. Et il vient de sortir un excellent album Toboggan. Rencontre à Paris.

Il est dit que vous détestez vous répéter. Qu'avez-vous souhaité apporter de nouveau avec « Toboggan », votre nouvel album ?

Plus de chansons, plus d'ambiances méditatives. La formule rock coupe la méditation et l'herbe sous le pied de la rêverie. Le rock peut devenir un hachoir d'émotions. Il y avait longtemps que je n'avais pas enregistré un disque seul. Je n'ai pas procédé à une recherche bébête de l'énergie, ni de l'efficacité. Il faut tout penser post-rock. Après les machines, quelque chose comme une BO de la crise. Aujourd'hui, j'ai parfois l'impression d'entendre la musique des traders. Cet album est doux et calme. Était-ce la couleur que vous souhaitiez lui donner ?

Avec l'âge, je ressens le triangle de la forme... La forme faisant usage de fond, si on veut changer le fond, il faut changer la forme... Moi, j'écris à la plume, avec de l'encre et un buvard. C'est très moderne de ne pas avoir de portable et d'écrire à la plume. Si la modernité consiste à créer de la misère, arrêtons d'être modernes.


J'ai lu que vous aviez fait le choix entre une quarantaine de morceaux. Vous composez très vite et beaucoup. Dans quelles conditions ce disque a-t-il été écrit ? Où ? Avec qui ?

C'est habituel chez moi. McCartney composait et apportait de très nombreux morceaux. Le studio, c'est trop cher ; c'est un lieu d'enregistrement. Pas de composition. J'aime enregistrer en une prise.


On dit que vous êtes un homme de contrastes. Insaisissable. Qu'en pensez-vous ? Et pourquoi ?

Cela me paraît bien naturel. Je procède en musique comme je fais avec les couleurs en peinture. J'utilise les couleurs primaires. Pas de couleurs secondaires, ni de couleurs tertiaires. Ma terre, l'Auvergne, est celle des contrastes : dans les basiliques, le soleil jaune sur la pierre volcanique noire... Ça forge un caractère et une sensibilité. Il faut les deux. Je suis assez contradictoire au quotidien. Je n'ai jamais voulu privilégier une façon d'être. Je suis à la fois tendre et très violent depuis l'enfance. J'essaie de faire au mieux avec ça. Faire des disques, ça me discipline...


Comment s'est passée la rupture avec Universal ? Et votre venue chez Pias, label belge à l'origine ?

En fait, il n'y a pas eu de rupture à proprement parler, mais bien un accord. Pour mon anniversaire, j'ai reçu un cadeau du responsable de chez Polydor. Il me confiait qu'il était fan et m'a souhaité le meilleur pour l'avenir. C'était un peu un hasard si je m'étais retrouvé chez Universal ; c'est parce qu'ils avaient racheté V2. Pias sont venus me voir en Auvergne. J'ai fait un disque un peu plus détendu. Travailler avec des labels indépendants, c'est dans ma nature ; ça me va bien. Ça correspond à l'image que les gens voudraient que j'aie. Dans la loge, récemment, j'ai vu tous mes anciens patrons (ceux de V2, de Virgin, de Polydor, etc.) Ils se sont tous retrouvés dans la loge. (Rires.) Ma réputation de mauvais coucheur est un peu idiote.


On lit dans votre biographie que si vous n'étiez pas devenu artiste, vous seriez devenu malfaiteur. Auriez-vous des prédispositions ou un goût pour cette dernière activité ?

Avant de faire des disques, je n'avais pas de limites. C'est une réalité. Je n'avais pas envie de m'intégrer. J'étais incapable de penser que j'aurais pu devenir un jour salarié et avoir un patron. Très jeune, j'ai ressenti cela. Aujourd'hui, je suis grand-père... N'empêche : quand on voit Bob Dylan, Keith Richards, Verlaine... on comprend que ce qui est le plus proche de la fonction d'artiste, c'est celle de malfaiteur. Si les artistes ne peuvent pas exercer leur activité d'artistes, ce n'est pas bon. Il ne faut pas les contrarier. Regardez Mao, Hitler, Staline... ce sont tous des artistes ratés. Il ne faut pas couper l'herbe sous le pied des artistes ; on ne transforme pas les loups en agneaux. Je refuse de tout penser comme un agneau. Un loup qui pense comme un agneau est mort.


Vous avez besoin du Massif Central, de La Bourboule. Qu'est-ce que ces lieux vous apportent ? Comment y vivez-vous ? Qu'y faites-vous ?

J'habite à cinq kilomètres de La Bourboule, dans une vieille ferme construite par un grand-oncle. J'ai refait le lien paysan. Je suis un pur produit de la paysannerie. Mes parents étaient devenus modernes ; ils ont habité en ville. Le lien avait été rompu. Je voulais refaire le lien. Mon retour en Auvergne a été pour moi une façon de me refaire des racines. J'étais perdu ; je ne savais plus où j'en étais. Il ne faut pas plaisanter avec ça. On ne peut pas avoir des individus hors sol.



Propos recueillis par

PHILIPPE LACOCHE"

 

A LIRE EGALEMENT

Jean-Louis Murat est l'auteur d'une des plus chansons du répertoire français : « Au Mont Sans-Soucis ». « En descendant le col de la Ventouse, j'ai dit à ma femme : " Excuse-moi, il faut que je m'arrête. " explique-t-il. « J'ai pris un papier, un crayon. J'ai écrit le texte en un quart d'heure. Ça m'est venu en conduisant ma voiture. » Normal, quand on sait qu'il est l'ami du grand compositeur Robert Wyatt. Et Kevin Ayers, l'ex-Soft Machine, vient de décéder, le connaissait-il ? « Je l'avais vu en concert à la fac de Clermont, dans les années soixante-dix. J'aime beaucoup cette époque. (N.D.L.R. : il cite Kevin Coyne, Procol Harum, etc.) Robert Wyatt écoute ce que je fais. Au cours d'une interview accordée à un magazine américain, il m'avait classé numéro un de ses préférences. Ce qui me touche chez lui, c'est ce côté ange paralysé. Sa voix est angélique. Il vit comme un pauvre ; il me sert d'exemple. Et sa confiance me donne de la force. »



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Rédigé par Pierrot

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Publié le 6 Mai 2013

MURAT demain sur FRANCE INTER à 9 heures (Pascale Clark) 

 

 

 

 

hello... J'ai un peu relâché cette semaine... Désolé à tous, on essayera quand même de rattraper tout ça et d'être complet...

 

J'ouvre quand même un article pour évoquer le concert de Murat aux Botaniques (Bruxelles)

 

Merci à Patrick pour ce premier compte-rendu...  J'attends encore quelques mots de Christophe, des Dunkerquois... et vous pouvez retrouver dans les tubes des vidéos pirates!

 

Murat au Bota.
Arrivé à 20hrs au jardin Botanique. J'aperçois Murat, souriant, en terrasse avec une partie de son équipe, dont la petite nouvelle Camille. Trop tôt pour le déranger, 1hr avant le concert.
Pendant ce temps Marie-Pierre Arthur fait son apparition à l'Orangerie. Je zappe, pas brillant.
20hrs 50. Je vois le dernier morcçeau de la Marie, qui semble assez sympa.
Pause.
21h05.
L'extraordinaire Voodoo, svelte comme jamais, fait son apparition. Très vite assez brillant. Que l'on aime ou pas un artiste, impossible de ne pas reconnaître l'indéniable talent. Murat enchaîne les morceaux de son dernier album entrecoupés de quelques plages de l'époque, sans doute complètement revisitées. Pour les connaisseurs, ces passages restent les plus intéressants car quand même les plus méconnus.
JLM parle peu mais toujours sympa avec le public belge: "Je me sens un peu chez moi; hein Stéphane, on pourra peu-être continuer alors s'il nous reste la Belgique,...pas comme en France,...". Et ces merci respectueux envers son public. C'est suffisant pour un artiste d'un niveau tellement rare.
Murat reste fort, très fort même, oserait-on à niveau dire au sommet de son art ?
Parmi les moments les plus forts, je le répète les morceaux "oubliés" tels Lindberg,... l'intro terrible à la batterie de "Il neige". Etonnement, j'aime moins les "Aimer n'est pas querelle" et "Belle". Trop gentil sur ces morceaux. Par contre, à l'écoute du "Chat Noir", je vois mons fils, 5,5 ans, fredonner cette chanson pendant que je suis au volant en le conduisant à l'école,.... La vois de Bergheaud reste exceptionnelle et on en oublie trop souvent qu'il semble être un guitariste hors pair,...
Après 1hr20 et un rappel - Ginette et Voodoo - c'est la fin et le timing est top. Il n'en fallait pas plus pour ce concert dense. A la sortie, Murat est déjà pour une séance de dédicace. Que vais-je bien pouvoir lui dire cette fois ? C'est la 29ème fois que l'on se croise. Je me décide à prendre le vinyle et me diriger vers Jean-Louis qui me dit qu'il savait qu'il me verrait sur ce passage à Bxls. Je l'interroge sur son état de forme éblouissant: "Tu cours tous les jours, tu fais du vélo ?". "Bien sûr" me répond-il. On enchaîne sur un débat sportif nous menant à Lance Armstrong. La théorie de JLM n'a pas changé, il adore ce type et me dit que la dope ne change rien "regarde, c'est la même chose avec les artistes. Pour les artistes, les nuls qui prennent des trucs n'arrivent à rien et les mecs, sains comme moi, sont au-dessus du lot,..." A peu de choses près son discours. Sacré Jean-Louis, tellement sûr de son talent. Intact à coup sûr !
Bravo et merci pour tout Jean-Louis !


Une critique par MARC :

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 4 Mai 2013

info site officiel: JLM est l’invité de "On connait la musique" sur Europe 1, en live et en interview, samedi 4 mai à 22h et dans "Mauvais Genre" sur France Culture le même jour à la même heure.
Il sera également l’invité de Pascale Clark, mardi 7 mai de 9h à 10h sur FranceInter.                                                               

  5 mai 2013 /  Les Nuits du Botanique - Bruxelles (BE) 
11 mai 2013 / Le Silex - Auxerre (89)
14 mai 2013 /
L’Etage - Rennes (35)
16 mai 2013 / Maison de la Culture -
Amiens (80)
 

 

 

- MURAT était l'invité du GRAND MAG sur la RTBF le 1 mai:

 

En écoute ci-dessous (mon soundcloud est plein...) :

http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1819668

"Toujours en marge des courants musicaux actuels, l'Auvergnat reste fidèle à lui-même et expérimente sans cesse de nouveaux styles (acoustique, électronique, classique, pop,…). Auteur, compositeur et interprète, Jean-Louis Murat mêle tout en simplicité musique et poésie à travers des textes tourmentés, des compositions sobres entrecoupées par des chœurs envoûtants et quelques bruitages significatifs de la vie quotidienne. En 2011, Jean-Louis Murat était revenu, après deux ans d’absence, avec un album subtilement intitulé "Grand Lièvre". Quant au nouveau, il est sorti le 25 mars et c’est chez Pias que ça se passe…"

- Encore une autre interview, sans doute la version intégrale d'une interview qui a dû être publiée dans le journal "LE SOIR":

Super intéressante: on y trouve l'information de l'enregistrement de l'album (je pensais qu'il avait été enregistré beaucoup plus en amont, et que seule "over and over"avait été rajouté pour avoir un single), Murat évoque ses amis américains, et parle de Bertrand Belin... qui est finalement devenu un "ami"(un journaliste avait déjà posé une question sur lui,et Murat avait botté en touche)...

 

http://blog.lesoir.be/frontstage/2013/05/03/jean-louis-lexplorateur/

 

 

muratAvec «Toboggan», son nouvel album chaud et doux, enregistré seul comme un grand, l’Auvergnat poursuit sa quête exploratoire. Jean-Louis Murat a hâte de retourner en studio pour continuer «à exploser les formes». 

 

Arrivé de Paris fin de journée, jeudi 25 avril, Jean-Louis Murat sirote une pression dans le bar d’un hôtel de la capitale. Le motif de l’escapade bruxelloise de l’auteur de Mustango et du Grand lièvre est Toboggan. Nouvel album, le 17e ou le 18e disque d’un homme artistiquement plus libre que jamais.

 

Comment est né cet album?
Je commence toujours un disque lorsque j’ai la date de remise des bandes. Ensuite, je fais un rétroplanning. Sur ce coup, on m’a dit que les bandes devaient être prêtes fin janvier pour une sortie en mars. Je me suis dit que j’allais m’y mettre mi-novembre et j’ai terminé le 23 décembre.

 

La couleur du disque est minérale, épurée. Moins américain que par le passé. Pourquoi?
C’est suite à mon séjour à Nashville. Je me suis rendu compte que ce qui intéressait les Américains dans ma musique, c’est ce côté français, voire espagnol. Ça les faisait marrer si je faisais un truc à l’américaine. Quand j’avais enregistré à New York ou dans l’Arizona, c’était pareil. D’où l’intérêt de voyager. Mes amis musiciens américains trouvent Toboggan super original parce que c’est vraiment moi, disent-ils. J’ai travaillé avec des collaborateurs de Neil Young, son ingénieur du son, et étant aussi proche du mythe, je me rendais bien compte de l’idiotie de la quête. J’ai essayé, mais c’était un peu bébête.

 

«Toboggan» se rapproche du «Grand Lièvre», votre précédent disque. C’est la suite?
La grosse différence: j’ai tout fait tout seul. Sans réfléchir. C’est la première fois depuis l’album Tristan (2008). Je me sens bien de travailler seul. J’en ai marre de travailler en groupe. Souvent, il faut que ça sonne. Comme les Anglais ou les Américains. J’en avais marre de déléguer les arrangements au groupe. Je leur chantais la chanson, je les laissais se caler sur moi mais en gros, ils faisaient ce qu’ils avaient envie de faire. Aujourd’hui, je prends les choses en main de A à Z et je ne me laisse pas déborder par les arrangements. Grosse différence aussi: pas de batterie, pas de basse, pas de guitare électrique. J’ai utilisé des cordes de guitare en nylon.

 

C’est ce qui donne ce son chaud et rond?

Bien sûr, ça met beaucoup de douceur dans le son. Contrairement à des cordes de guitares métalliques. J’ai fait abstraction de tout ce qu’on appellerait la matière rock. J’ai hâte de retourner en studio pour faire un autre disque et beaucoup plus exploser les formes. Pour être encore plus créatif et original.

Vous savez où vous allez?
Il y a une grande marge de progression et de développement de ce qu’on peut appeler la chanson d’expression française. Le passage par le rock est un passage qui est terminé. Il faut continuer à s’exprimer dans sa langue mais trouver d’autres formes. Ne pas être dans une démarche de dupliquer, de ruminer, de ressasser: «Ah, je vais faire comme Trenet, comme Brassens, comme Telephone, comme Bashung…» Il y en a marre, ça ne va nulle part. C’est zéro.

 

L’an dernier, les grands disques en français étaient le vôtre, celui de Dominique A et de Miossec. Pourquoi êtes-vous si peu nombreux à part peut-être Bertrand Belin…
J’aime beaucoup Bertrand Belin, il est venu me voir en concert et l’échange était vraiment bien. Est-ce que nous sommes rares? Nous sommes un peu décalés par rapport à l’époque. Bertrand un peu moins. Nous, on dirait des chanteurs des années cinquante. Nous ne sommes pas vraiment dans le coup.

 

Un mot sur le concert aux Nuits Botanique?
Nous sommes à deux. Batteur/percussionniste et moi à la guitare/voix. En gros, je fais un tiers du concert avec des chansons de Toboggan, un autre tiers du Grand Lièvre et de plus anciennes et un dernier tiers de chansons que les gens ne connaissent pas. J’ai tourné des images qui seront projetées derrière moi".

 

 

 

- http://www.agendamagazine.be/en/blog/jean-louis-murat-toboggan

Véritable stakhanoviste de la chanson française, Jean-Louis Murat publie un album dès qu’il le peut et, ce, depuis plus de trente ans. Murat a d’abord pensé trouver refuge aux États-Unis, du côté de Chicago, où s’affaire John McEntire (Tortoise), mais la collaboration entre les deux hommes a capoté. Plutôt que d’aller voir ailleurs, l’artiste français s’est enfermé dans sa ferme, chez lui, à la campagne.

CD | Jean-Louis Murat ●●●
Toboggan
chanson (Scarlett/Pias)


Plus belle et authentique que jamais, la voix de Murat atteint ici l’âge mûr. Elle se hisse aisément sur les notes d’un piano, escalade de petites portions pincées, en toute simplicité, sur des cordes en nylon. Album mélancolique, mais jamais déprimant, Toboggan glisse sur les souvenirs d’enfance et s’abandonne dans les errances du quotidien en quête d’un instant magique, d’un moment troublant. Il y en a beaucoup sur ce disque : les aboiements d’un chien, le souffle du vent et autres bruits arrachés à la réalité pour oublier le temps qui passe. Inexorablement. À côté du single Over and Over, Murat multiplie les réussites : une sublime ballade schizophrénique (Amour n’est pas Querelle) ou une comptine pour grands enfants (Le Chat Noir) brillent notamment au cœur de cette œuvre qui s’adresse autant aux amateurs de chanson française qu’aux admirateurs de Robert Wyatt, figure tutélaire de cet album introspectif et épatant.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 3 Mai 2013

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/hier-soir-a-l-aeronef-de-lille-jean-louis-a-ete-ia987b0n1219547

 

Hier soir à l'Aéronef de Lille, Jean-Louis a été fidèle à Murat

Publié le 03/05/2013

Par La Voix du Nord

 "Entre nous, c'est sexuel. Et quand c'est sexuel, on dit pas bonsoir. » Le public lillois avait sans doute rêvé d'une autre forme de confession.

 Heureusement pour Jean-Louis Murat, on ne mesure pas la qualité d'un concert au nombre de spectateurs.PHOTO PATRICK JAMES Heureusement pour Jean-Louis Murat, on ne mesure pas la qualité d'un concert au nombre de spectateurs.PHOTO PATRICK JAMES

Celle-là ressemble, à s'y méprendre, à ce qu'on peut dire un soir d'amour tarifé. Là non plus, effectivement, on n'est pas obligé de dire bonsoir. Il est un peu plus de 22 h, hier, à l'Aéronef. Jean-Louis Murat est monté sur scène il y a moins de trente minutes. Il a chanté. Un peu. Et adresse ces quelques mots à la salle. L'Auvergnat n'a jamais été avare d'efforts pour se faire mal aimer. Encore gagné...
L'histoire oubliera, cette fois encore, qu'avec un tout petit effort de mémoire, il aurait pu se souvenir des prénoms de celles et ceux qui ont accompagné son escapade lilloise. 250, peut-être 300 personnes pour voir comment le gaillard défend sur scène son dernier album Toboggan.

Alors ? Eh bien, on a, hier soir, ressenti les mêmes sensations que sur un toboggan. Le moment où l'on grimpe à l'échelle et où, forcément, on trouve le temps long. Et puis, cette (courte) impression de plaisir pendant la descente. On se souvient de Sans pitié pour le cheval. On a reconnu Tout dépend du sniper.
Coquetterie d'artiste ou vilain hasard ? Le son n'a, hier, jamais permis de profiter pleinement de la puissance des mots. Si c'était fait exprès, faut arrêter. Il y a quand même eu quelques jolis moments, avec Le chat noir, celui qui «  passe sa vie en cabriolant » ou quand Murat a rappelé qu'« Amour n'est pas querelle  ». On en restera donc là. • 
EM. C.

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Rédigé par Pierrot

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