Publié le 28 Octobre 2021

 

Première interview radio du côté d'INTER, et c'est Laurent Goumarre qui s'y colle. (merci Thierry!). C'était le 28/10 à 22 heures.

https://www.franceinter.fr/emissions/cote-club/cote-club-du-jeudi-28-octobre-2021

 

 

Je tente un petit compte-rendu en direct live en relatant quelques bribes de propos (sous réserve):

- Battlefield:  "une petite expérience... le premier titre qui a été enregistré... mais je ne voulais pas le mettre sur le disque, parce que je trouvais ça un peu naze               [c'est donc la maison de disque et l'entourage qui y ont poussé]

Un des objectifs était de faire court.  1'59, comme Bill Withers... mais je me suis dégonflé.

- L'amour est venu et il est reparti... chacun sa façon... c'est moi qui perd, j'ai l'habitude.

- La période de confinement... et ses albums pour rien.

- Retour sur l'anecdote EMI et "Sévices amoureux"... suite à l'intervention de Vincent Ostria

"l'obstination et la ténacité" une marque de mon talent... "J'essaye de tenir bon".  Jean-Louis se plaint non pas du manque du succès, mais du manque de reconnaissance, et de raconter que le patron de Pias lui aurait dit "vous devez être content de signer chez nous"...  Euh, non, ça devrait être le contraire.

- Les chansons polémiques, je ne les sortirai plus. 

Laurent Goumarre lui fait plaisir en lui parlant des chansons des gilets jaunes.

- "Marilyn et Marianne":    pour moi, ça a beaucoup de sens, le rock et la république, et en parlant d'histoire. Le sein nourricier

- Zemmour:  Jean-Louis indique qu'il était allé à l'émission de Ruquier parce qu'Angot lui avait demandé pour la soutenir (Goumarre rappelle que finalement c'est elle qui a pris sa défense). Quand on s'est frité, avec Z.,  on a discuté ensuite, on était d'accord sur rien. Et il confirme qu'il l'invitait bien au concert, pour rien -puisque Z. ne va pas aux concerts-, si ce n'est énervé son manager très socialo... mais c'est que j'aime la castagne.

- Quand je suis triste, j'ai le gigi baba. Je suis triste 22 heures sur 24.  Les deux heures restant: les enfants.

L'interview s'interrompt pour que Marion Guilbaud interviewe JD Beauvallet.

Marion l'interroge sur ses souvenirs d'entretien avec Murat. Et JD évoque une fin de soirée à sauter dans la paille à Douharesse.

Murat indique l'importance des INROCKS, de Bayon, de Lenoir...  Je sais tout ce que je dois à ces gens-là... mais je serai devenu quelque chose aussi sans eux.

J'en profite pour poser là un extrait du livre de JD (merci Régis!):

" Trop de couleurs distrait le spectateur. C'est vrai pour tous les arts, qui devraient s'élever contre le bavardage, le remplissage : il faut oser sortir nu. C'est pourquoi j'ai toujours aimé les chansons les plus laconiques de Jean Louis Murat : ce côté pingre, hostile avec les joliesses. Poètes et paysans sont dans l'âme Murat et Ramuz. Le nom de l'un est celui de l'autre , en verlan" -JD Beauvallet , page 47 de son livre "Passeur".

Pour continuer dans les souvenirs marquant d'entretien:

Bayon:   "il avait foi en moi"...comme Lenoir,  ça m'aidait beaucoup. Je n'ai plus du tout ça... je n'ai plus de compagnie, de filiation, des amitiés électives.

- Jean-Louis Murat est un peu interrogé sur l'époque racontée dans le livre Paris punkabilly 76 - 80 de l'autre invité: Vincent Ostria. Jean-Louis raconte qu'il vivait tout ça de Clermont et évoque Edith Nylon (Matthieu nous avait raconté tout ça: http://www.surjeanlouismurat.com/2018/03/clara-file-le-nylon-et-met-a-bas-edith.html).  Pour Murat, c'était beaucoup de la posture, et des imitateurs.

 

- Bilan: Un Jean-Louis toujours un peu ronchon sur sa situation, mais pas désagréable, voire gai,  et sans polémique inutile. Je ne suis toujours pas très fan du présentateur, qui n'a pas la familiarité d'un Lenoir qui aurait pu le titiller un peu plus alors que L. Goumarre manque de nerfs... c'est généraliste, neutre, c'est macroniste comme dirait l'autre...

 

LE LIEN EN PLUS

Remix

PS: J'étais dans l'autre pays de Murat, l'Italie... Cinéma Paradiso à l'abandon...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 26 Octobre 2021

Voilà une chronique intéressante qui reflète un peu ce que je pense, même si j'apprécie peut-être plus l' album dans son ensemble, parce que justement Murat est dans le journal intime, avec des chansons aux tempos réussis. Par ailleurs, Murat priviligeant la quantité à "la fleur de sel",  je me dis qu'on est un peu condamné à se dire qu'on va aimer 3/4 chansons par album, tout en reconnaissant le caractère louable d'en rester au format album et de malgré tout, toujours réussir à faire une proposition différente (en studio).

A lire sur Benzine Mag (pas de lien en plus). A bientôt !

https://www.benzinemag.net/2021/10/25/murat-la-vraie-vie-de-buck-john-ou-bien-celle-de-jean-louis-bergeaud

Murat – La vraie vie de Buck John : ou bien celle de Jean-Louis Bergeaud ?

25 octobre 2021 Eric Debarnot 

Dissimulé sous un habillage mensonger blues / cow boy, la Vraie Vie de Buck John poursuit dans la veine légère de Baby Love, et nous offre pas mal de jolies chansons qui pourront occuper nos prochains mois. En attendant un éventuel retour de Murat à la grandeur passée ?Murat a toujours été spécialiste de la provocation tous azimuts. Dans l’atmosphère politique délétère qui est celle de la France aujourd’hui, il a donné un interview à Paris Match où il a affirmé son admiration pour Eric Zemmour, qui secouerait l’ordre établi, et pour Michel Onfray, philosophe aux dérives ahurissantes ! Des propos qui interpellent forcément les admirateurs du barde bourru d’Auvergne : sénilité précoce accompagnée d’un racornissement des valeurs humaines ? Ou bien une fois de plus, leçon du bon usage des médias populaires (et populistes) pour se rappeler au bon souvenir du peuple français, qui l’a assez peu suivi dans ses dernières aventures musicales ?En attendant d’en savoir plus, penchons-nous sur le dernier-né de la riche famille Murat, curieusement nommé La Vraie Vie de Buck John, et accompagné d’une iconographie montrant Jean-Louis Bergheaud en version vieux bluesman barbu et plutôt roots. Buck John étant une série britannique de bande dessinées « de cowboys » publiée dans un fascicule éponyme, et inspirée des films de l’acteur américain de western Buck Jones. Vous suivez ? BD, western, USA, Blues… on imagine bien un concept là derrière, une histoire, de nouvelles images dans l’univers de Murat. Mais, là encore, rien de ce que l’on découvre dans ce nouvel album ne correspond à cette sorte d’annonce faite par le titre et la pochette : La Vraie Vie de Buck John s’inscrit directement dans la continuité des albums précédents, et en particulier Il Francese – avec ses touches électroniques – et surtout Baby Love, album mal aimé et pourtant inspiré du point de vue des mélodies. Si l’on excepte l’intro cuivrée de Nana (je vois ton ombre) et un Ma Babe assez délicieusement rock (bon, sans exagérer non plus, on est chez Murat Ver 2.0, hein ?), tous les titres suivent à peu près le même principe que ceux de l’album précédent : un seul sujet, l’Amour (toujours…), un groove léger ou plus marqué, mais toujours agréable, et des mélodies suaves, sexy, sur lesquelles la voix inchangée de ce séducteur crapuleux et tendre que les femmes ont toujours trouvé attirant fait son petit boulot. Bref, pas de quoi rasséréner ceux qui attendent toujours le retour du « grand Murat », celui de Mustango (ou même de Babel…). Mais pas de quoi désespérer quiconque non plus, comme cela fut le cas lors des expérimentations audacieuses mais mal contrôlées de Travaux sur la N89. On peut même parier que chacun d’entre nous tombera sous le charme de deux ou trois de ces chansons : sera-ce pour nous le réjouissant Marylin et Marianne et son texte malin (« Avant Charlemagne / Avant Kim Wilde / Pas entendu parler de ça / Avant Jupiter / Avant Bob Dylan / Pas souvenir d’un seul péché »), A l’amour aux effluves de tube « muratien » classique qui aurait pu figurer sans problème sur n’importe quel album classique des années 80-90, Gigi Baba qui singe par instants une électro moderniste mais revient vite à ce qui préoccupe vraiment son auteur (« Mais que reste-t-il des chansons / Que reste-t-il d’un amour / Ne reste-t-il qu’un prénom / Qui ne rime plus avec toujours ? ») ou encore le single Battlefield à l’évidence facile ? Le temps le dira. Mais n’hésitons pas trop longtemps, car il y a fort à parier que, la pandémie passée, Murat, qui a réalisé cet album quasiment en solo chez lui, nous reviendra vite avec une autre livraison de chansons. Et puis, restons optimistes, car la conclusion de la Vraie Vie de Buck John, le goûteux Où Geronimo Rêvait semble marquer la possibilité d’un retour à des choses plus consistantes.

 

En attendant les prochaines, profitons donc de ces 12 chansons bien troussées, vite expédiées sur un album qui ne dépasse guère les 30 minutes montre en main. La fin à lire:https://www.benzinemag.net/2021/10/25/murat-la-vraie-vie-de-buck-john-ou-bien-celle-de-jean-louis-bergeaud/ 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat

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Publié le 25 Octobre 2021

Par Yann Bertrand Publié

 

https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/la-vraie-vie-de-buck-john-un-nouvel-album-de-jean-louis-murat-enregistre-pendant-les-confinements_4821163.html

"La Vraie Vie de Buck John", un nouvel album de Jean-Louis Murat enregistré pendant les confinements

À 69 ans, Jean-Louis Murat a enregistré son dernier album dans un studio avec le minimum nécessaire. Douze titres pour tourner la page de "deux albums pour rien".

Un album par an, c'est le rythme tenu depuis des années par l'increvable Jean-Louis Murat. Dernier en date, tout juste sorti : La Vraie Vie de Buck John. Un disque enregistré avec toutes les contraintes du confinement, pour un artiste jamais rassasié. 

En 2020, Jean-Louis Murat a sorti deux disques. Pas franchement la meilleure période. "J'ai enchaîné quand même deux albums pour rien, je ne sais même pas si j'en ai vendu mille", explique l'artiste. "C'est quand même du boulot, j'ai quand même enregistré deux albums partis comme ça dans le décor ! Moi ça ne fait pas réfléchir, ça fait plus réfléchir mon banquier que moi", s'amuse-t-il. Mais comme l'Auvergnat est têtu, il ne s'est pas arrêté d'écrire, et voici enfin le nouveau, dans une période plus apaisée. La Vraie Vie de Buck John, enregistré et mixé dans un seul studio, sans basse, avec le minimum à disposition, en fonction des contraintes. Et avec un changement de maison de disques à la clé. "C'est vraiment un album où je ne savais pas si la semaine d'après j'allais en faire quelque chose", raconte Jean-Louis Murat.

À vingt disques passés, l'homme a cette fois voulu faire concis. Douze titres, entre deux et trois minutes chacun, précis et directs. "Comme Bill Withers, 1 minute 59 c'est le rêve. Je pense que l'époque est tellement comme le café, serré, les chansons doivent devenir serrées aussi. Avec les chansons de 2 minutes 30, les gens sont obligés de l'écouter quatre ou cinq fois, ça fait plus d'argent. Je n'y avais pas pensé !"

"Une journée sans musique, c'est une journée perdue."

Jean-Louis Murat

à franceinfo

Les confinements ne l'ont pas abîmé, ni lui, ni son écriture, ni son amour pour la musique. "Je me suis mis à France Musique, à la musique classique. Je me suis dit 'Profites-en mon garçon pour découvrir de nouvelles choses'", explique Jean-Louis Murat.

Et que Jean-Louis Murat soit encore là, ragaillardi après la pandémie, reste indubitablement une très bonne chose. Cet album s'accompagne également d'un retour sur les routes, avec un passage notamment par Paris et Le Trianon le 19 avril prochain.

 

Ps: Je ne préfère pas en faire des tonnes sur la polémique Zemmour/Onfray, mais ça tangue un peu...Notons que Christophe Conte a publié: "Bof ça fait longtemps que Murat c’est notre Tatie Daniele" (puis "Il vise à devenir le nouveau Jean-Pax Mefret"), et Christophe Minck, bassiste intérimaire avec lequel ça ne s'était pas très bien terminé, a également voulu exprimer sa désapprobation.  Je n'ai pas eu le cœur à jeter un oeil sur twitter...

Revenons sur le clash "Murat/zemmour" de 2006:

J'en profite pour rappeler que j'avais dévoilé qui était l'auteur de ce courrier que Laurent RUQUIER lit dans cette émission:   salutations à L.TOQUET!

http://www.surjeanlouismurat.com/2015/08/festival-les-belles-journees-interview.html

LE PETIT MOT EN PLUS

https://www.benzinemag.net/2021/10/22/les-sorties-dalbums-pop-rock-electro-rap-jazz-du-22-octobre-2021/

Après un Baby Love sorti en 2020 qui faisait la part belle aux sonorités électroniques et aux synthés, retour à la guitare, mais pas seulement, puisque les machines sont encore bien présentes sur ce nouvel album concept autour de la vie du cow-boy imaginaire Buck Jones. Avec un mélange de sonorités pop, folk, pop, disco, funk, ce nouvel album – moins aventureux que les précédents – nous ramène à ce l’auvergnat sait faire de mieux : des balades légères avec des refrains accrocheurs et un groove tranquille. 12 chansons entraînantes, enregistrées dans son propre studio… où il sera évidemment encore question d’amour. (Cinq7/Wagram) – écouter

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 24 Octobre 2021

Bonsoir,

Les avis sont partagés et du côté de Francofans et du pourtant fidèle Matthieu Gatelier on ne se prononce pas trop... En se contentant de dire que Murat  est "en phase avec lui-même".  La référence avec le Cours Ordinaire ?  J ai moi-même republié ma chronique sur "le cow boy à l'âme fresh" (http://www.surjeanlouismurat.com/article-the-single-cow-boy-40765284.html ) sur Facebook il y a quelques temps... Mais il semble que  Murat évoque plus son identité d'Occidental attaqué  et ses amours que sa relation aux Etats-Unis.

Chronique Francofans

C' est tout pour le moment. Je suis en vacances exprès pour me faire nommer "il Francese". 

 

Ps: les immanquables de la rédaction de Francofans pour infos: notamment Prohom...

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 22 Octobre 2021

On finit ce jour J , comme John, avec le gros article du jour... qui a fait plein de petits sur le net... et dire que Bolloré vire le directeur de Paris Match... 

Alors, Chers socialistes et affiliés, anciens de l'éducation nationale, pour parler de ce qui nous intéresse plus, on retrouve dans l'article un Jean-Louis bien tristoune... on retrouve la fameuse expression de la chanson qui "purge".  Peu combatif et commercant, il n'en rajoute pas dans le storytelling autour du titre (c'est du "hasard")... Il faut bien dire que c'est un disque plus que jamais introspectif... Pour en rajouter sur le thème "Robinson  dans sa caverne", il fait de l'ingénieur du son du disque, un voisin débutant qui était cantonné dans l'événementiel... hum hum (E. Toury est professionnel intermittent depuis 94).

Une question sur Gigi baba lui fait évoquer Samuel Paty et un deuxième disque qu'il aurait enregistré... pour publication posthume... (qui s'ajoute à celui des reprises de Celentano auparavant?).  En prenant l'exemple de Morituri et de sa chronique des Gilets jaunes,  il constate le peu d'intérêt que cela a suscité... (Pour être un peu méchant,  je pense qu'il pourrait peut-être remettre en cause Bergheaud, son auteur,  et envisager de collaborer avec par exemple Gontard...). Il indique plus loin qu'il ne peut pas chanter ce qu'il pense car sinon "il est mort" (citant ensuite Notre Dame de Paris sur laquelle il aurait écrit 3 chansons, et l'état de la France qui vit une "période historique et révolutionnaire".

J'apprends ensuite qu'il aurait commencé à travailler avec TF1 sur une émissions sur l'écologie (... pendant 3 jours). Sur une question sur l'intransigeance, il prend pour exemple qu'il invite Zemmour à ses concerts... pour ensuite affirmer qu'il ne le soutient pas du tout!! "je lui ai rentré dedans lors d'une émission et j'avais vu qu'il avait du répondant". Basta. Sur Michel Onfray, idem: JLM ne se positionne pas sur les prises de position de ce dernier, il exprime simplement sa reconnaissance  non pas du ventre, mais de l'esprit, pour son université populaire ("grâce à lui, je suis devenu un spécialiste d'Empédocle")... jusqu'à une affirmation un peu bête: "si jamais je votais, je voterai pour le candidat soutenu par Onfray".  Ouah et l'autre hé, et s'il te demandait de sauter du haut d'un immeuble ?

Bon soit, j'ai plutôt envie de terminer sur Empédocle que de Z. : "L'originalité d'Empédocle est de poser deux principes qui règnent cycliquement sur l'univers, l'Amour et la Haine. Ces principes engendrent les quatre éléments dont sont composées toutes les choses matérielles : l'eau, la terre, le feu et l'éther (ou l'air). L'Amour est une force d'unification et de cohésion qui fait tendre les choses vers l'unité (par exemple les organismes vivants) ou même l'Un quand il s'agit du cosmos. La Haine est une force de division et de destruction qui fait tendre les choses vers le multiple".    Ah, tiens...

... Bon, je regrette d'avoir voulu commenter cette interview, ça m'a pris trop de temps...

EDIT: C'est en ligne:

https://www.parismatch.com/Culture/Musique/Jean-Louis-Murat-Si-je-publie-ce-que-je-pense-je-suis-mort-C-est-aussi-simple-que-cela-1765320

 

 

L'article a été repris de droite à gauche, notamment par Closer, qui titre "la déclaration d'amour de JLM à Zemmour"... et par Valeurs Actuelles, qui est dirigé par D'Orcival...(j'y découvre ce commentaire : "Un chanteur qui écrit des textes et des musiques de qualité depuis des décennies sans aucun relais médiatique....", peut-être excepté le soutien de ce petit fanzine de  PARIS MATCH).     On rappelle qu'en 2020, l'interview dans  cette feuille de chou tirée à quelques exemplaires  avait provoqué le même écho "parisitaire"... notamment à propos d'Angèle. On verra en 2022 qui est la star du moment dont Murat choisira de parler!

Bon, et si on parlait d'amour?

LA CHRONIQUE BIDON  EN PLUS

 

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 22 Octobre 2021

- Pause de midi : à l'ardoise, je vous propose en plat du jour; deux chroniques web! Mangez léger car le plat de résistance, ça sera pour ce soir, avec Paris Match... qui créé le buzz via les satellites poubelles, et un Jean-Louis qui sait ce qu'il fait...  mais en tout cas, non et non: Il n'y fait pas de déclaration d'amour à ERIC ZEMMOUR!

 

1)  Par l'ami Pierre ANDRIEU qui sans avoir goûté El FRANCESE ET BABY LOVE, apprécie ce dernier disque!

A LIRE SUR LE SITE CONCERTANDCO  et profiter de réserver vos billets de concerts et de relire les archives (interview du maitre et chronique de concert!!

EXTRAIT: Même si Jean-Louis Murat pose tel un chanteur de blues avec sa guitare dobro sur la pochette de "La vraie vie de Buck John" et en dépit du fait que le titre du disque évoque un célèbre cowboy héros de bandes dessinées, ce n'est pas un album de folk/blues : comme sur ses deux derniers disques, Jean-Louis Bergheaud utilise ici moult synthétiseurs et sons typés "années 80/90". Mais contrairement aux décevants "Il Francese" (qui contient néanmoins le magistral "Je me souviens") et "Baby Love" (peut-être son disque le plus faible) qui semblaient aller un peu nulle part, la dernière livraison du songwriter auvergnat permet de constater un retour en forme, avec douze titres très concis, bien foutus, légers, souvent animés par un groove funky et truffés de petits gimmicks accrocheurs qui pourraient en faire des tubes. Dans cette catégorie très recherchée, on pense à l'enlevé et drôle "Traverser la France", à la percutante pop synthético soul de "Battlefield", à la catchy et bluesy "Nana (je Vois Ton Ombre)" ou encore au hit sexy avec guitare rock 'n roll "Ma Babe". En écoutant ces plages faites pour bouger son corps dans toutes les positions, pas mal de petites idées dernière la tête jaillissent : envie de danser, de chantonner, de faire la fête en bonne compagnie... Sur cet opus enregistré chez lui à Orcival, Murat prouve qu'il peut désormais vivre en quasi autarcie loin des studios, des producteurs et des musiciens, ou presque : il a ici reçu la seule et unique aide du très bon Eric Toury, à la batterie, à la prise de son et au mixage. A part ça, tous les instruments ont été enregistrés par l'auteur des chefs d'œuvre "Mustango", "Lilith" et "Babel", qui signe également la prod, marquante dans un style original (et très personnel) mélangeant la pop synthétique des années 80 et le blues/folk évoqué au début de cette chronique. Au niveau des textes, au delà de quelques clins d'œil à l'univers des cowboys, on est plutôt ici dans des considérations personnelles sur l'amour et ses sempiternelles affres, comme sur "A l'amour", dont le son évoque un petit peu le génial "China Girl" du couple Iggy Pop/David Bowie. Plus loin, sur "Gigi Baba", après une intro à la Kraftwerk, JLM se pose des questions existentielles : "Mais que reste-t-il des chansons ?", "Que reste-t-il d'un amour ?". On ne sait pas trop, mais ce qu'on sait c'est que Murat n'a jamais aussi bien chanté, dans son fameux registre "voix mâle de velours" qui lui vaut tant de succès auprès de la gent féminine. Au final et après de très nombreuses écoutes, on peut dire que ce disque de Murat, qui aurait pu s'appeler "La vraie vie de Jean-Louis", est plutôt réussi, sans toutefois postuler au peloton de tête dans sa pléthorique discographie. On a vraiment hâte de voir ce que donnera sa déclinaison en concert prévue pour 2022, les versions dépouillées de "Battlefield" et "Nana (je Vois Ton Ombre)" enregistrées pour youtube avec Denis et Yann Clavaizolle étant très convaincantes... et presque folk.   la suite  : https://www.concertandco.com/critique-album/jean-louis-murat/la-vraie-vie-de-buck-john/12842.htm?fbclid=IwAR0xa-Pjn8VIvLvcNiKBkzLKj9OkNjs7WAQFVWaREDePgNedisUGeEm0Fe4

 

2) A LIRE ICI svp cette toute petite chronique : note 7/10    https://lesoreillescurieuses.com/2021/10/22/jean-louis-murat-la-vraie-vie-de-buck-john/

On avait laissé Jean-Louis Murat le cœur blessé l’an dernier. Mais suite à cela, il a pu panser ses blessures car le voici requinqué cette année avec un nouvel album intitulé La vraie vie de Buck John.

Jean-Louis Murat viendra enfiler son costume de cow-boy sur ce nouvel album plus instinctif et spontané. Avec des morceaux courts mais efficaces tels que « Nana (Je vois ton ombre) » qui ouvre le disque mais également « Jean Bizarre » et « À moi Baladin » où les sonorités western et groovy lui vont comme un gant.

Que ce soit sur « Marylin et Marianne », « À l’amour » ou encore sur « Gigi et Baba », Jean-Louis Murat reprend goût au bonheur avec ces rythmes entraînants allant droit au but. La vraie vie de Buck John affiche une facette beaucoup plus optimiste et joueuse pour notre hôte qui s’exprime sur « Battlefield » et sur « Les Molteni » avant de se clôturer avec un « Où Géromino rêvait » des plus immédiats. L’inventivité musicale de Jean-Louis Murat reste de nouveau sans faille.

Note: 7/10

 

 

Ma préférée:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 22 Octobre 2021

bonjour,

il est arrivé!! Sans se presser hé hé hé! Le beau Buck John!

Disponible sur toutes vos plateformes, et cd et vinyle noir ou blanc (édition FNAC)!

J'aime beaucoup beaucoup "Chacun sa façon", "les molteni" et Batttefield, même si c'est "Marylin et Marianne" qui me trottait dans la tête ce matin dans mon lit...  On reste dans la droite ligne "il francese" et "Baby love", ce qui peut me chagriner un peu.

Allez, ROCK AND FOLK a aimé! Merci JLR!!     J'ai pas le temps de vous mettre l'article en gros... j'espère que c'est lisible!!

On se revoit dans la journée!

 

hi ha!! Une vraie longue vie débute aujourd'hui! Chronique de ROCK AND FOLK

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 20 Octobre 2021

J'attendais Télérama ce midi... mais rien... mais c'est sorti dans les inrocks (l'édition numérique avant le papier demain) et sur Moustique pour la Belgique. Merci à Jean-Etienne et Didier qui ont partagé sur facebook.

 

C'est Vergeade qui s'y colle pour les Inrocks sur une page, avec des bouts d'interview (on savait via fb que Rémi Boiteux aime le disque: "Murat offre une suite au magnifique Il Francese avec cette vie de Buck John, nouant le son blouseux et grouveux de son album précédent (le léger Baby Love) avec les chemins de traverse de ses récents grands disques. Excellent cru.".  On  apprend dans l'article que Jean-Louis s'est débrouillé tout seul sans Denis pour orchestrer ce disque toujours marqué par quelques "bidouillages". Seul Eric Toury était là pour enregistrer et la batterie, le même qui a enregistré le Baby Love déconfiné. Ce que j'avais écrit à l'époque : "Eric Toury figure déjà sur un disque au côté de Murat... mais jamais sorti: SVOBODA de Möör. Il était à l'époque selon les mots même d'Alain Bonnefont  l'"équipier" de ce dernier.  On retrouvait aussi Eric (comme batteur) dans le  groupe FOLAMOUR (où ont évolué plusieurs anciens de Clara), groupe à la solide réputation ("aussi bon que les américains" selon P. Veillet), après avoir fait de la musique avec un autre personnage de la musique clermontoise : Geraud Costet (Barons du délire). On le retrouvera  aussi aux côtés d'un 3e sacré personnalité :  Christian Descamps de Ange...  Son activité principal est "technicien/régisseur son"... mais il n'a jamais été sur une tournée de JLM".   Vergeade lui indique qu'il était aussi crédité sur un disque de Marie.

J-2: Premiers articles "les inrocks" et Moustique

Perso, je reste un peu sur ma faim...

Côté Belge, petite chronique avec 4 étoiles:

 

 

Allez, campagne "LA VRAIE VIE DE BUCK JOHN" lancée!! N'hésitez pas à m'alerter, m'envoyer vos trouvailles! A un je suis très fort, mais à plusieurs!  ;.)...  Bon, non, je compte sur vous car je ne sais pas si je vais pouvoir courir les marchands de journaux la semaine prochaine!!

 

DEMAIN: article dans PARIS MATCH!!

 

LE LIEN EN PLUS

Restons côté Inrocks car c'est non pas avec Murat qu'ils jouent "l'exclu", mais avec un artiste du projet AURA AIME MURAT   : GONTARD! Ils proposent son deuxième clip pour son nouvel album "AKENE" sur le label précieux "ICI ET AILLEURS" (Mendelson...).

https://www.lesinrocks.com/musique/exclu-gontard-la-joue-sono-mondiale-dans-le-clip-de-mahalia-dooyoo-418058-20-10-2021/?fbclid=IwAR3ccqMH0nOg2_S992FTJm-gcX3El98SP6XFTAxZqnAwCvU9iEVZ5E7uvus

PS: Bienvenu à Eric Toury, mais donnons des nouvelles de Stéphane Prin: Il a enregistré le disque de DANIEL JEA (guitariste pour Damien Saez, La Grande Sophie ou encore Françoise Hardy)

https://www.froggydelight.com/article-24926-Daniel_Jea.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 12 Octobre 2021

C'était dans la matinale ce matin. Face à un Demorand chancelant, elle, Serel, se dodeline, danse et fait de l'air guitare pour la caméra.

On en découvrira peu sur "la vraie vie de Buck John"... mais bon. Amuse-bouche au petit déj

https://www.franceinter.fr/emissions/le-mur-du-son/jean-louis-murat-un-volcan-hyperactif

-il essaye de ne plus alimenter la machine à clash?? Ca peut rester à démontrer..

"Il est peut-être la meilleure pub qui existe pour le Puy de Dôme et les volcans d’Auvergne : Jean-Louis Murat s’y régénère tellement qu’il publie maintenant deux albums par an  « Hip hip hip hourra » ! Ou plutôt « Houhouhou hip ». 

 

« Battlefield » est riche en onomatopées comme des bulles de bande dessinée qui accompagnent ce nouvel album en hommage à Buck John. Héros de western d’une BD des années 50 dont Murat était fan dans sa jeunesse. Même si on a du mal à parler de jeunesse au passé quand il s’agit de Jean-Louis Murat. Son précédent opus « Baby Love DC » sorti il y a à peine quelques mois était super « frais ».

 

 

Le chanteur-auteur-compositeur auvergnat écoute des rappeurs américains comme Kendrick Lamar ou Franck Ocean et ça s’entend ! Il groove aussi comme l’espagnole Rosalia sur ce titre « Arc en Ciel ». Précision de Murat « mon chant le plus beau ne s’exprime que dans mes silences » … 

Ce qui signifie quoi ?

Que Murat mise sur la musicalité avant tout et qu’il essaye ne plus alimenter la machine à clash. Au début des années 2000 il balançait tellement que c’était devenu l’invité anti promo. 

Murat « défendait » alors son album « Le Moujik et sa femme » et jouait son rôle de paysan russe de la chanson française, loin de Paris et des duperies.

 

Depuis 2002 Jean Louis Murat continue d’avoir des mots durs ici ou là et ne se sent toujours pas « un chanteur français » ! D’ailleurs en 2018, il sortait le superbe « Il Francese » manière de résumer cette drôle d’identité. Sur son nouvel album c’est un titre comme « Jean Bizarre » qui poursuit cette thématique. Sans oublier l’essentiel chez Murat « l’amouuur ». 

 

En exclusivité avant la sortie de l’album fin octobre voici « Nana » : nouveau singlebluesy en diable ! Un contre-pied quand tant d’autres se nimbent d’électro pour faire moderne. C’est la force de Murat : rester vertical et expérimental. Son arrivée sur le label 5/7, le même que celui de Philippe Katerine et Malik Djoudi, promet de nouvelles aventures immarcescibles ! Oui qui ne flétriront jamais ! "

 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 9 Octobre 2021

C'est en ligne depuis 22 heures... Comme pour le premier titre en écoute "Battlefield", on nous  permet d'écouter la version disque et une version live, enregistrée au studio de Denis Clavaizolle, avec ce dernier au clavier et son fils Yann à la batterie.  On ne sait pas si c'est  ce trio qui enchaînera lors des concerts du printemps, mais ça sonne plutôt bien.

La version live de NANA me parait plus fidèle à la version studio (malgré la 12 cordes à la place de l'électrique) qu'alors que Battlefield sonnait plus rock et blues. Par contre, c'est une version écourtée, puisque sur disque le titre est de ceux qui dépassent les 3 minutes (vous retrouverez la version studio dans l'article précédent).

 

1) En tout cas, il semble que les "fans" ou "amateurs" soient partagés, notamment  par rapport au texte.  Ne nous pressons pas pour donner un avis.

En tout cas, puisqu'il semble que cela soit,  faire référence à Proust dans une chanson (à part notre ami Dave), c'est pas donné à tout le monde. En tout cas, j'ignorais ce terme:  http://vendangeslitteraires.overblog.com/2015/07/baiser-faire-catleya-ou-battre-le-briquet.html

Ps: Dans Baby love, il parlait déjà de Balbec...

2)

Mon antépénultième article ayant fait l'objet d'incompréhensions et de débat sur facebook, vous pourrez vous reporter à cet article intéressant qui donnera des éléments. J'imagine qu'on reviendra sur cette question de format.

https://www.franceinter.fr/2-minutes-50-47-35-pourquoi-les-chansons-sont-elles-de-plus-en-plus-courtes

 

"et oui, Nana, je me cache un oeil mais je vois ton ombre quand même". photo Lara Herbinia

 

LE LIEN EN PLUS DANS LA SERIE "MAIS PUISQUE ON VOUS DIT QUE JEAN-LOUIS EST GENTIL"

Laurence Boccolini-Jean-Louis Murat?  Aréopage curieux?

Non... Elle a été la partenaire de Sieur Bernard Lenoir durant deux saisons sur Europe 1 et elle nous dit ceci:

Souvenirs de cet amour absolu de la musique qui ne me quitte pas. Souvenirs de ces groupes et artiste qui venaient discuter le soir avec nous. Parmi tant d’autres : Oasis, Simple Minds, Willy Deville, et Jean Louis Murat qui ouvrait ses bras et son sourire et sa gentillesse et sa voix… Je n’ai jamais oublié tout cela me manque énormément...",   Europe 1 de la magnifique époque avec le génial Bernard Lenoir : l’inrockuptible ! [...]. Le bonheur absolu : la radio le soir tard, du rock du rock du rock et nous deux avec des rires magnifiques quand il ne fallait pas. Souvenirs de cet amour absolu de la musique qui ne me quitte pas. "

https://www.programme-tv.net/news/people/284532-laurence-boccolini-devoile-un-dossier-delle-coiffee-comme-sue-ellen-dans-dallas-avec-un-chemisier-taille-dans-le-couvre-lit-photo/

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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