Publié le 28 Octobre 2021
Première interview radio du côté d'INTER, et c'est Laurent Goumarre qui s'y colle. (merci Thierry!). C'était le 28/10 à 22 heures.
https://www.franceinter.fr/emissions/cote-club/cote-club-du-jeudi-28-octobre-2021
Je tente un petit compte-rendu en direct live en relatant quelques bribes de propos (sous réserve):
- Battlefield: "une petite expérience... le premier titre qui a été enregistré... mais je ne voulais pas le mettre sur le disque, parce que je trouvais ça un peu naze [c'est donc la maison de disque et l'entourage qui y ont poussé]
Un des objectifs était de faire court. 1'59, comme Bill Withers... mais je me suis dégonflé.
- L'amour est venu et il est reparti... chacun sa façon... c'est moi qui perd, j'ai l'habitude.
- La période de confinement... et ses albums pour rien.
- Retour sur l'anecdote EMI et "Sévices amoureux"... suite à l'intervention de Vincent Ostria
"l'obstination et la ténacité" une marque de mon talent... "J'essaye de tenir bon". Jean-Louis se plaint non pas du manque du succès, mais du manque de reconnaissance, et de raconter que le patron de Pias lui aurait dit "vous devez être content de signer chez nous"... Euh, non, ça devrait être le contraire.
- Les chansons polémiques, je ne les sortirai plus.
Laurent Goumarre lui fait plaisir en lui parlant des chansons des gilets jaunes.
- "Marilyn et Marianne": pour moi, ça a beaucoup de sens, le rock et la république, et en parlant d'histoire. Le sein nourricier
- Zemmour: Jean-Louis indique qu'il était allé à l'émission de Ruquier parce qu'Angot lui avait demandé pour la soutenir (Goumarre rappelle que finalement c'est elle qui a pris sa défense). Quand on s'est frité, avec Z., on a discuté ensuite, on était d'accord sur rien. Et il confirme qu'il l'invitait bien au concert, pour rien -puisque Z. ne va pas aux concerts-, si ce n'est énervé son manager très socialo... mais c'est que j'aime la castagne.
- Quand je suis triste, j'ai le gigi baba. Je suis triste 22 heures sur 24. Les deux heures restant: les enfants.
L'interview s'interrompt pour que Marion Guilbaud interviewe JD Beauvallet.
Marion l'interroge sur ses souvenirs d'entretien avec Murat. Et JD évoque une fin de soirée à sauter dans la paille à Douharesse.
Murat indique l'importance des INROCKS, de Bayon, de Lenoir... Je sais tout ce que je dois à ces gens-là... mais je serai devenu quelque chose aussi sans eux.
J'en profite pour poser là un extrait du livre de JD (merci Régis!):
" Trop de couleurs distrait le spectateur. C'est vrai pour tous les arts, qui devraient s'élever contre le bavardage, le remplissage : il faut oser sortir nu. C'est pourquoi j'ai toujours aimé les chansons les plus laconiques de Jean Louis Murat : ce côté pingre, hostile avec les joliesses. Poètes et paysans sont dans l'âme Murat et Ramuz. Le nom de l'un est celui de l'autre , en verlan" -JD Beauvallet , page 47 de son livre "Passeur".
Pour continuer dans les souvenirs marquant d'entretien:
Bayon: "il avait foi en moi"...comme Lenoir, ça m'aidait beaucoup. Je n'ai plus du tout ça... je n'ai plus de compagnie, de filiation, des amitiés électives.
- Jean-Louis Murat est un peu interrogé sur l'époque racontée dans le livre Paris punkabilly 76 - 80 de l'autre invité: Vincent Ostria. Jean-Louis raconte qu'il vivait tout ça de Clermont et évoque Edith Nylon (Matthieu nous avait raconté tout ça: http://www.surjeanlouismurat.com/2018/03/clara-file-le-nylon-et-met-a-bas-edith.html). Pour Murat, c'était beaucoup de la posture, et des imitateurs.
- Bilan: Un Jean-Louis toujours un peu ronchon sur sa situation, mais pas désagréable, voire gai, et sans polémique inutile. Je ne suis toujours pas très fan du présentateur, qui n'a pas la familiarité d'un Lenoir qui aurait pu le titiller un peu plus alors que L. Goumarre manque de nerfs... c'est généraliste, neutre, c'est macroniste comme dirait l'autre...
LE LIEN EN PLUS
Remix
PS: J'étais dans l'autre pays de Murat, l'Italie... Cinéma Paradiso à l'abandon...