1) Et voilà la tournée a débuté ! Deux concerts déjà : Beauvais et Coutances. Comme d'habitude, ceux qui veulent des surprises sont invités à ne pas lire l'article...
Je ne dois pas être un vrai fan car je ne suis pas plus excité que ça par l'événement... en grande partie car on a déjà découvert une session live de la formation avec les Clavaizolle Family, et qu'on sait déjà que ça tourne bien! Et même si j'en plaisante dans le titre, je suis bien peiné par ce qui nous tombe encore sur la tête, après ces années de covid.
Je rappelle que je ne diffuse pas de vidéos pirates afin de respecter les voeux de l'artiste.
Beauvais dans une jolie salle de pierre et bois: cela semble garni
Vu qu'on connait "le groupe", il restait à connaître la set-liste. Les premiers concerts sont souvent plus longs car JLM y teste les chansons, et sur Beauvais, ça a été le cas (1h52, et le lendemain, 1h20)... La photo ci-dessous permet de voir celles qu'il a préparées.
Du coup, on voit que Murat ressort un peu de Taormina... et de Morituri, mais se concentre sur ses dernières productions... et qu'il n'y a qu'un inédit : hello you (je suis exigeant, j'aime bien découvrir des titres en live: "autant en faire quelque chose", "miura", "yes sir", "le martyr des chrétiens d'orient"... qui me viennent à l'esprit).
A Beauvais: il a écarté:
- Je me souviens.
- Le reason why
- Rester dans le monde
- L'heure du berger
- Autant en faire quelque chose
Si quand même, il restait à connaître le choix de GUITARE. Je dis qu'on a eu 7 titres en live avec cette formation, mais Jean-Louis Murat y utilise une 12 cordes. Sur ces premiers concerts, je vois des photos avec la guitare électrique (même si la guitare 12 cordes est posée sur son socle... ). Ça a pu arriver que Jean-Louis change après quelques dates, mais généralement, il aime bien faire tout le concert avec la même guitare. On attend vos commentaires pour confirmation.
A part ça, je n'ai pas de compte-rendu à vous proposer pour l'instant. Le chanteur "l'autre philippe" qui a fait son disque avec Jimenez et Reynaud était présent et a beaucoup apprécié. Jean-Louis s'est montré après le concert semble-t-il puisque plusieurs commentaires indiquent de "belles conversations". En tout cas, les avis sont positifs sur facebook, notamment de la part d'une personne pour laquelle c'était la première fois avec Murat. Mais soit, il semble que Jean-Louis Murat soit en forme, la plus part du temps jouant debout. Ca s'annonce bien!
L'ingé Son "historique" de la coopé (et des koloko) fait la tournée:
2) On termine par un article de l'UNION avec des bouts d'interview. Il s'agit d'y annoncer son passage à Vitry le François. J'avais indiqué pour Buck John que cela m'étonnait qu'il parle de BD alors qu'il disait détester. Il répond sur ce point. La plus grande partie de l'interview est consacrée à sa passion pour la musique américaine (l'anecdote "Chicago", Docteur John, Dan Auerbach...). Merci Eric Q.!
Et voilà, après l'interruption de la précédente tournée, et une longue pause pour les muratiens, on va pouvoir retrouver Murat en concert, ce printemps, et également à l'automne (avec un nouveau disque ? Le contraire serait étonnant)... et ça commence donc ce soir à Beauvais! Puis presque à la maison: Aurillac. (toutes les dates ici). Pour l'instant, peu de presse, mais voici un article qui ne se contente pas du texte du tourneur pour annoncer deux dates dans l'ouest, Sud ouest (Cognac et Le Haillan), même si ça part dans tous les sens:
JEAN-LOUIS MURAT Et revoilà fringant, à 70 printemps, le Neil Young de Chamalières, La Vraie Vie de Buck John glissée dans la gibecière. « Traverser la France », dit-il.
À Naples, face à la monumentale piazza del Plebiscito, se dresse le majestueux palais royal, dont la construction commença en 1600. Durant le royaume des Deux-Siciles, il faisait partie des quatre résidences royales des Bourbons. Entre 1806 et 1815, Joachim Murat et Caroline Bonaparte lui conférèrent un nouveau lustre en le décorant d’éléments néoclassiques issus du palais de Tuileries. En 1888, Humbert Ier ordonna que les niches extérieures de sa façade soient occupées par de gigantesques statues des rois de Naples, dont Joachim Murat à l’entrejambe fort généreux…
Jean-Louis Bergheaud n’a peut-être jamais rêvé de châteaux en Espagne, régnant sereinement sur le col de la Croix-Morand, mais depuis Taormina (2006), on devine son humeur transalpine, à peine cachée par le diptyque Il Francese (2018)/Innamorato (2019). Et on ne choisit pas comme alias celui du beau-frère de Napoléon Ier, cavalier au panache légendaire, par hasard ou dépit. Allons !
40 ans de carrière, près d’une trentaine d’albums studio, une demi-douzaine de live, des chansons pour Mylène Farmer ou Jeanne Moreau, et, plus que tout, un répertoire pour lequel plus d’un roitelet occirait père et mère sur-le-champ.
Version boisée en Tony Joe White du Massif central (avec ou sans Delano Orchestra) ou bien bougnat bougon moulinant revêche son DX7, on va voir Murat comme on va à confesse : l’âme noire et tourmentée puis le coeur apaisé. Souhaitons qu’il croise enfin le fer et la route de Mustang. Entre Auvergnats, faut s’entraider.
samedi 12 mars, Espace culturel du Crouzy, Boisseuil (87).
www.boisseuil87.fr
Et voici encore une chronique pour "aura aime Murat", cette fois sur le site Clair et obscur, le site orienté rock progressif (ce qui nous vaut une comparaison de la prod d'Adèle Coton à Mike Olfield!, et la référence à Babel, le plus prog des disque de murat, j'en avais fait un article) , mais amateur de Murat. Et encore une fois, c'est très positif, même si l'auteur constate que la voix de Murat est pour lui un vecteur fondamental de son talent de Auteur compositeur interprète, mais le tribute procure quand même "excitation" et est à un pas de procurer de "l'extase"! Il a apprécié particulièrement Gontard, Chevalrex, Fred Bobin et Marjolaine Piémont (qui font du titre "une comptine à la Anne Sylvestre"), ou encore le beau Switch proposé par Alain Klingler sur les jours du jaguar, et "Erik Arnaud et « Fort Alamo » tire très bien son épingle du jeu avec cette production brute et bricolo, synthétique mais naturelle".
On me fait l'honneur d'y copier une partie du texte du livret (en gras ci-dessous)... même si les guillemets s'arrêtent un peu tôt... mais l'auteur prolonge joliment mon propos.
Heureusement, l’autre force de Jean-Louis Bergheaud (véritable patronyme du musicien) reste sa capacité unique à transformer l’anodin en extraordinaire et le voisin en universel. A ce titre, nous ne pouvons que vous renvoyer au compte rendu de l’un de ses albums majeurs, Babel, paru sur notre site en 2014. D’ailleurs, l’équipe responsable de ce tribute le précise d’emblée: « Précaution d’emploi : attention, ceci n’est pas un disque régional pour un chanteur auvergnat ! » Ou, comme le dit avec davantage de profondeur poétique Murat lui-même : « Bien parler de chez soi, des quelques hectares qui t’entourent, c’est parler de la Terre entière. » Du Sancy, les chansons de Murat nous transportent to infinity and beyond justement parce qu’elles nous parlent de et depuis ce « chez soi ». Le poète se confond avec le paysage, la nature et son environnement. Il devient caillou, neige, montagne ou eau du torrent. Mais son champ/chant n’est jamais figé ou réduit. Au contraire, il expose et diffracte de mille feux. Le poète est au monde, il fait corps avec lui. Le mariage de ces mots/maux qui se comprennent comme des terroirs cosmopolites avec une musique d’obédience clairement anglo-saxonne (Neil Young, Bob Dylan, Wilco) conduit au miracle Murat : un mets unique en France et alentour.
autre extrait:
Relevons donc les compteurs : l’exercice atteint son but. Cette collection de réinterprétations, au son réfléchi, permettra au néophyte d’apercevoir une paroi de l’œuvre muratienne. Chaque participant propose ainsi une version qui se tient, aucune n’est gênante ou carrément ratée. Chaque monde proposé gagne sa crédibilité grâce à l’investissement engagé. On entend qu’il s’agit de fans précautionneux mais sachant que le meilleur hommage reste la confrontation, plus ou moins épanouie. Un très beau tribute album, à mille lieues des excroissances commerciales produites en masse depuis le revival des années 80
Murat en 2002
LES LIENS EN PLUS
Marjolaine Piemont : 7 concerts sur le mois de mars
Elle raconte ci-dessous les dessous de sa participation... pour laquelle je n'y suis pour rien (même si je l'avais "invitée" pour "murat unplugged" en 2015 (ci dessous).
On termine encore par un petit souvenir il y a un an tout juste: Richard Robert qui nous chante "terre de France" sur Aura aime Murat... mais déjà une longue histoire avec JLM:
17h45, je suis prêt, ready, fertig... encore 15 minutes avant le 3e épisode de "la vraie vie de Jean-Louis Murat"... et en attendant, j'ai absolument rien à vous dire... Un jour calme... Je peux quand même vous dire que je suis un peu déçu par le manque d'empressement de votre part pour m'écrire vos avis sur "aura aime Murat"... alors qu'on a de belles chroniques et retours dans certains médias. L'article dazibao était pour là ça... Peut-être que vous ne voulez pas me faire de la peine? Comme je l'ai dit, tant que c'est au minimum argumenté, pas de problème, vous pouvez tout dire... parce qu'honnêtement, j'aimerais vraiment comprendre vos réticences... et si au moins quelques titres vous intéressent.
Ah, 17h59... j'espère qu'il n'y aura pas de retard.
Yes, ponctuel: (encore une fois, je ne peux pas l'intégrer, alors, suivez le lien)
ça commence fort: "qui es-tu Jean-Louis Murat?"... allez, vite fait encore une fois, une petite synthèse expresse:
"J'ai l'impression que j'écris des chansons pour sauver les meubles"(les sentiments, la façon d'être, les gens simples, les lieux", indiquant aussi son ancrage, l'importance de l'Histoire... mais il indique que Murat n'est pas vraiment lui, c' est un double, "béotien en géographie..", "qui découvre des choses et... sauve les meubles" (notamment du fait de son rôle de père, grand-père). [on en revient à la période "Transmission", après le court épisode "remontée de sève?]
IL parle ensuite de sa bibliophilie, il doit récupérer 24 volumes chez un bibliothéquaire. ce que je veux "c'est associer Robert Johnson à Villon", et il explique qu'il y a deux façons de faire... être immergé dans le vocabulaire, ou dans les riffs ("je navigue entre les deux"). Et "si on compare Dylan à William Blake, je ne vois pas pourquoi je me gênerais de faire du Lamartine si j'en ai envie". "je suis pris dans une tradition littéraire".
Et on nous annonce un 4e épisode et dernier pour la semaine prochaine!
Le temps est beauvais, il pleut des cordes, c'est le temps pour les grenouilles... et des liens qui se défont. Voici le programme de l'article du jour.
1) Beauvais, J -4. Yann Clavaizolle est dans les starting blocks devant ses fûts pour les concerts de Mûrat...
On le rappelle, après avoir été exploité gratuitement enfant sur Cheyenne automne, il va retrouver Murat plus de 30 ans plus tard. Je lui avais fait dédicacer la pochette pour le clin d'oeil lors d'un concert de H burns.
En tout cas, je suis un peu curieux de cette tournée, l'ambiance autour est plutôt calme chez les fans (sur l'activité du blog, des groupes), sans compter que certains n'ont pas leur pass sanitaire (en espérant que d'ici la fin de la tournée, les restrictions seront levées). Et je pense vraiment que le dernier coup de bad buzz a été particulièrement fort. Je suis retombé sur un tweet de Bruno Masure: 51réponses, 43 retweet, 296 like, dont beaucoup qui disent "ne plus vouloir entendre ou parler de jlm". Faut quand même ramer derrière pour essayer de faire revenir du monde au Bercail... et je vois bien que ce blog a très peu d'impact sur tout cela.
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Breaking news: il y aura une tournée d'automne! IL est annoncé une date à Auxerre en octobre! Vendredi 7 octobre au Silex!
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2) Enfin, bon, comme vous le savez, je suis soumis à des sautes d'humeur.... et c'est le cas parce qu'après, je tombe sur la chronique de "AURA AIME MURAT" par le fidèle Sylvain Sy! qui rebooste... Sur FROGGY DELIGHT (la grenouille donc) : Il écrit "à la fois compilation fantasmée et parfaite porte d’entrée dans l’univers de Murat. Vous connaissez quelqu’un qui n’aime pas Murat, faites lui écouter ce disque, il découvrira vingt-deux bonnes chansons, à la poésie et à la musicalité imparables". Yes!! "une réussite"
court extrait : {....]Alors quoi de mieux qu’un tribute pour justement se concentrer enfin sur les chansons et découvrir un panel certes subjectif de l’ensemble de l’œuvre de mon auvergnat préféré ?
Passons sur le titre, qu’on qualifiera pudiquement "d’intrigant", seize titres, vingt-deux pour la version vinyle (et qui, ne serait-ce que pour l’incroyable version instrumentale de "Gengis" par Da Capo, vaut largement le coup), ce tribute ou album hommage a le mérite de nous donner également un panorama de la scène pop rock actuelle et de nous montrer qu’elle en a aussi sous le pied.
Je pourrais passer en revue ce disque titre par titre, comparer morceau par morceau, évoquer la carrière de tel ou tel, mais ça n’aurait pas grand intérêt. Disons que vous retrouverez des noms connus comme Gontard, Chevalrex, Pierre Schott, Silvain Vanot, Erik Arnaud et d’autres moins mais qui donnent envie d’en savoir plus, Hiver Pool, Adèle Coyo, Dragon Rapide...
Je ne l’ai pas encore dit mais oui, ce disque est une réussite, réussite par le choix des morceaux, savant mélange entre classiques muratiens et chansons plus discrètes pourtant tout autant réjouissantes. Réussite encore quant aux reprises elles-mêmes, pas de copier-coller, pas de trahison, mais au contraire des relectures, des pas de côté, des adaptations, des contre-pieds dans des genres, des styles différents.
Chacun apporte ce qu’il est dans ces reprises, réussissant à se glisser dans l’univers si riche et si personnel de Murat. Il n’y a pas d’art plus difficile que la reprise, on voudrait que ce soit pareil mais différent, mais pas trop différent, mais pas trop pareil quand même, bref que ce soit "différeil" ; mi différent mi pareil. Loin de choquer, la différence de style d’un morceau à l’autre se révèle finalement très cohérente, d’ailleurs c’est un très bon moyen de rendre hommage à Murat, qui est lui aussi assez spécialiste pour changer de style d’un album à l’autre, passant du tout électrique au tout acoustique, du tout clavier au tout guitare..{...]
Merci Sylvain
3) ET pour finir, petite annonce... Si vous avez deux trois sous sous le coude, vous autres, et notamment des auvergnats (oui, forcement, sous le coude), vous pouvez en ce moment vous acheter un bout d'un patrimoine de l'histoire muratienne, pour seulement presque rien et des poussières: 2.5 millions pour un pavillon de la banlieue de Versai... de Clermont : le château de CORDES! Exigeons de suite que l'Etat, la région, l'Europe, l'Unesco, le préempte pour sa haute valeur muratohistorique: Murat y a enregistré une partie de Cheyenne et l'a chanté ensuite bien des années après. https://proprietes.lefigaro.fr/annonces/chateau-puy+de+dome-auvergne-france/37485161/
Surface795m2
Pièces16
Chambres12
Terrain9ha
Exceptionnel château des XIII et XVème siècles, en parfait état, au cœur d'un parc de 9 hectares de jardins à la française et étang.
Le château comprend 16 pièces principales dont 12 chambres. Les dépendances comprennent une maison annexe, une ancienne ferme rénovée, garages, écuries et grange.
Le château et les jardins sont classés Monument Historique.
A 30 minutes de Clermont-Ferrand et au cœur du parc des volcans, ce château est d'une grande valeur historique.S
Cordes (ma préférée de "travaux sur la n89"): avec ce clavier si émouvant... qui mériterait d'être recyclé sur une autre chanson...
En attendant, il pleut toujours
LES LIENS défaits EN PLUS
POur la Saint-Valentin, les inrocks ont sélectionné le lien défait dans 10 chansons de rupture et de désillusion.
Et pour rester dans le thème de "aimons Jean-Louis Murat", voici encore des témoignages: D'abord, avec Alain Klingler and co, qui ne rate pas une occasion...
Et encore un old friend (du temps du forum, avant 2009) Yann, avec son nouveau groupe, qui vient de signer dans un label pour un album à paraître et qui proposait en galop d'essai à "Fleur du mal":
16 artistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont repris 16 titres du répertoire de Jean-Louis Murat pour un album qui resonne comme une déclaration d'amour susurrée à l'oreille de cet artiste hors du commun.
AURA Aime Murat ! est disponible depuis quelques jours. Cet album est un belle manière pour 16 artistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes de rendre un hommage appuyé à Jean-Louis Murat, personnage atrabilaire mais artiste adulé qui, juché sur le piédestal que représente une discographie forte de trente albums, reste « l’outsider de la chanson française » dont il est sans conteste l’un des meilleurs représentant, certains disent même le meilleur.
A la recherche de l’unité artistique
Produire une compilation-hommage est toujours un exercice périlleux, d’une part, parce qu’il est souvent difficile de faire mieux qu’un original, d’autre part, parce que l’homogénéité et l’étalonnage d’un groupe d’artistes est un vrai casse-tête. Cette unité artistique c’est précisément le tour de force réalisé par Stardust ACP, agence lyonnaise d’accompagnement d’artistes, qui a produit AURA Aime Murat ! Sa connaissance du monde musical de la grande région lui a permis d’opérer des choix judicieux et de proposer à des artistes triés sur le volet, de se lancer dans la réinterprétation d’œuvres issues de l’énorme discographie de Murat. Ce dernier n’a jamais hésité à franchir les barrières qui sont censées délimiter les styles et chacun a pu trouver et s’approprier un titre pour composer une œuvre commune qui sonne comme une déclaration d’amour à l’homme du Sancy. Parmi les 16 artistes, trois sont très proches du milieu clermontois : Dragon rapide, Hiver Pool et Adèle Coyo protégée de la famille Clavaizolle qui connait mieux que quiconque l’univers de Jean-Louis Murat. (découvrir le clip d’Adèle Coyo au bas de cet article)
Le casting et les titres
Gontard – Le troupeau
Adèle Coyo – Tout est dit
La fille de la Côte – Marlène
Chevalrex – Dieu n’a pas trouvé mieux
Stan Mathis – Comme un incendie
Pierre Schott – La nature du genre
Whatever(shebringswesing) – Terres de France
Frédéric Bobin & Marjolaine Piémont – Au mont Sans Souci
Hiver Pool – Le monde intérieur
Dragon Rapide – C’est l’âme qu’on nous arrache
Stéphane Pétrier – Perce neige
Silvain Vanot – Rouge est mon sommeil
Nicolas Paugam – Le reason Why
Dory4 – Brûle-moi
Erik Arnaud – Fort Alamo
Alain Klingler – Les jours du Jaguar
L’album AURA aime Murat ! est en vente en ligne et en physique chez les disquaires. (Sur Clermont, aux VOLCANS!)
Merci à Benzine Mag qui a diffusé l'album sur Spotify
LES LIENS EN PLUS ARCHIVES
L'INA avec son asso avec ARDISSON a encore ressorti une vieillerie qui a 20 ans... Tout le monde en parle (30/03/2002), ça nous permet d'avoir ces séquences avec une bonne qualité d'image.
On passe à la capture VHS: Avec Elyzian Fields NPA 12 novembre 1999:
.... et j'allais vous partager une vidéo... mais.... le passage de JLM est coupée... On a juste droit à une seconde... Il s'agissait de son passage dans LA CLASSE sur France 3, avec JM Bigard encore pas tout à fait fini. En 1987. Je vous mets le lien mais n'espérez pas en voir plus https://www.youtube.com/watch?v=1BIGrcBY3yE Tout en noir, on a l'impression qu'il va se mettre à chanter du Julio.
LE LIEN EN PLUS DES PARTICIPANTS A AURA AIME MURAT
La diversité des artistes de AURA AIME Murat... notamment avec Alain Klingler qui se lance sur un spectacle sur DALIDA! Pour débuter: sur l'ile de beauté
L'arpenteur de toutes les scènes chanson de France : Fred BOBIN en tournée avec Kent en ce moment et bientôt sur France 3:
Marjolaine Piémont qui chante avec lui "le mont sans souci" est également en tournée.
On termine par un clip de Chevalrex qui est sorti hier:
Go, go, to the 2e épisode de "la vraie vie de Jean-Louis Murat", podcast proposé par Jean-Louis Murat. Une façon habile de mobiliser le vivier des fans sur les réseaux sociaux pour les informer de la tournée (et pas sur youtube). Et vu qu'on est entre nous, Jean-Louis ne fait pas trop le fanfaron... si bien que je trouve presque qu'il en fait trop! On est encore nombreux, bon sang de bois, à être des bobos lecteurs de Télérama ici, faut nous secouer, on aime ça! Vas-y, fais-nous mal, Johnny, Johnny... euh, je déraille... Non, non, ça me va très bien quand il est comme ça!
J'avais réussi à intégrer la première publication dans mon article mais pour celui-ci, je n'y arrive pas. Alors, il faut vous rendre sur la page Jean-Louis Murat (et vous profitez pour liker, commenter... parce qu'on est "corpomurate".
Petite restitution à la volée des propos tenus dans la vidéo (faut quand même que je fasse un peu à manger, depuis une semaine dans la maison, j'ai des zombies qui errent à la recherche de nourriture puisque je suis toujours devant mon écran).
- De l'importance de faire de la chanson, de faire des concerts...
- "On va vers ce qui vous épanouit le plus", "le plus adéquat pour soi"
- "je n'ai pas de chef, je fais ce que je veux, ça met beaucoup de pression"
être libre, mais avec de la responsabilité, "je ne me passe rien".
- "je n'ai aucune idée de ce qu'est le loisirs"
- Mon père "des livres? tu en as déjà un!"... "j'ai commencé ça tard, parce que dans la famille, ce n'était pas le sujet"
- Si je veux me sentir bien, il faut que j'écrive une chanson".
- Et cette phrase de Baudelaire qu'il tient pour exemplaire: "que le poète, dans une liberté absolue n'a qu'une obligation, c'est la productivité"(JLM dit c'est une citation à peu près).
- Et de finir en discutant sur son "fan club": "qu'ils sont de qualités", "très brillants", et qu'il en est très fier... puisque suivant de près "ses changements, ses retournements", ses évolutions album après album. Et il va ensuite jusqu'à dire qu'il a "des visages en tête" quand il parle de telle ou telle chose, "des gens que je vois régulièrement et qui me suivent quelque que soit le chemin que je prends", indiquant que c'est "pour cette mobilité que j'essaye d'avoir" qu'ils le font. (concernant les visages en tête, il avait déjà parlé d'une célèbre normande dans une interview)
LE LIEN EN PLUS EN PASSANT
Un nouveau commentaire sur "aura aime Murat" dans l'article "dazibao". Je vous laisse le découvrir. Il est signé Florence D. Elle a trouvé un moment pour l'écrire alors que je lui ai donné beaucoup de travail (de quoi rendre fier Jean-Louis Murat de ses fans... mais ça sera pour l'après tournée).
Après l'excellent retour de Sun Burns Out hier, on retombe un peu sur nos pieds avec Magic!... mais mince, c'est déjà quelque chose d'être chroniqué sur ce magazine historique "repérage des tendances et des artistes émergents" [et qui du coup, apprécient LA FILLE DE LA COTE, PAUGAM, ERIK ARNAUD, VANOT, GONTARD... ça aide].
Le disque décroche quand même la moyenne. Merci Benoit Crevits, que l'on a connu du coté de POP NEWS aux chroniques muratiennes.
On retient:
"On peut apprécier la belle ouvrage de Gontard s'appropriant le confidentiel le troupeau, tiré du majestueux "cheyenne autumn", pour en faire un titre bien foutraque comme il sait le faire" (foutraque parce qu'il y a du saxo*? Moi, je le trouve absolument droit et maîtrisé).
"Chevalrex déverse ses élans romantiques sur une version très épurée de Dieu n'a pas trouvé mieux"
Dommage qu'une bonne partie du court texte soit consacré au titre. Nous avions nous-même alerté dans le disque: "Ceci n'est pas un disque régional pour un chanteur auvergnat".... et même si j'avais conscience qu'AuRA ne parlerait pas trop aux angoumoisins (Pas que... on n'est pas PACA)! [manque de pot pour nous, on avait prévu que Lolo W., corporate, soit candidat aux présidentielles, ça aurait booster la marque auprès des Csp+ acheteurs de disques... Non, je déconne]. Bon, en tout cas, c'est révélateur de l'intérêt qu'a suscité la présence de Gontard et Chevalrex... Dommage par contre de ne pas indiquer aux lecteurs pointus de Magic! que derrière Whatevershebringswesing se cache Richard Robert, grande plume des Inrocks mensuel... et qui n'a pas je pense la prétention d'émerger, consacré comme il l'est, plus que jamais à son rôle de passeur.
*"J’ai un vrai problème avec le saxophone d’ailleurs : pendant des années, on n’avait pas le droit d’employer le terme aux Inrocks !" dit Beauvallet.
Nota Bene: lundi 22h30, le clip d'Adèle Coyo dépasse les 4000 vues, et à cette heure, également, je crois qu'on se rapproche de plus en plus du démarrage de la tournée de Jean-Louis Murat. On peut faire de "Aura aime Murat" un succès (vendre 500 exemplaires) mais remplir les salles, c'est encore mieux. Aimons Jean-Louis Murat maintenant. toutes les dates
LE LIEN EN PLUS
Gros clin d'oeil à Benoit Crevits et à Magic avec de archives concernant un participant de "aura aime Murat": Erik ARNAUD... qui pourrait peut-être donner d'autres nouvelles cette année.
Il me semble que c'est Benoît qui l'interviewait pour POP NEWS à propos de "l'armure" son dernier disque paru il y a... 12 ans!! -C'est vous dire comme sa présence sur notre disque est un beau cadeau- . Il y était déjà question d'une reprise... Celle de "vies monotones" de Manset.
"sur cet album, il y a beaucoup moins de guitare que sur les 2 précédents, manière aussi d'aller vers un peu plus de dépouillement. Etant quasiment seul sur ce disque, une des contraintes était de ne pas sonner groupe et de sortir un peu du format pop/rock, en tout cas dans son instrumentation. Quant à la reprise, je n'ai pas cherché à respecter la version originale parce que c'était Manset. Je n'ai pas non plus cherché à tout chambouler sous prétexte que c'était une reprise et qu'il fallait se démarquer à tout prix. Ça s'est fait naturellement, je chante ce morceau en guitare/voix depuis un peu de temps déjà et c'est vrai que la suite d'accords et la mélodie de voix sont fidèles à la version de Manset. L'instrumentation est très différente de l'originale je crois.
L'ensemble des titres ne dépasse pas 4m30. Pourtant, assez souvent, la progression de tes chansons est assez lente et pourrait s'étaler un peu plus. Est-ce une contrainte imposée ? Non, je suis simplement prisonnier de mes compétences musicales limitées. Je ne connais ni le solfège, ni l'harmonie alors je suis bien incapable de faire "progresser" harmoniquement un morceau au-delà de 3 ou 4 mns sans que je commence à m'ennuyer. C'est vrai aussi que j'avais envie de chansons courtes et d'un album court, histoire d'aller à l'essentiel". (le lien que j'avais est mort et je ne peux vous inviter à en lire plus).
Et voici un texte issu de Magic signé par F. Vergeade et Welter qui resitue bien le coté culte du musicien:
En 1998, on l’a découvert crachant sur la chanson française sur un disque qui fit date dans l’Hexagone : “Malgré tout, j’emmerde la chanson française/Après tout, que sont les deux tiers de l'iceberg, sinon merde, clichés, musique pour chien/Sinon, merde, clichés, du bruit pour rien”. Douze ans et seulement deux albums plus tard, Erik Arnaud est marié, doublement père de famille et assène ces mots définitifs sur un ton paradoxalement las : “J’ai trop de choses à dire/Tellement je suis heureux”. Toute l’intégrité d’Arnaud Chochoy est ici résumée dans sa prose… Combat, neuvième plage d’un Lp attendu depuis 2002. Huit longues années d’absence autant imputables aux inconséquences de l’industrie du disque qu’aux joies familiales. Viré de Labels, laboratoire de Virgin finalement soumis aux mêmes diktats commerciaux que la maison-mère, Erik Arnaud ébaucha même pendant sa retraite discographique cette chanson testamentaire au débit de son ancien employeur : Moby & Moi.
Aujourd’hui, celui dont son nouveau label, Monopsone, dit que “ses mots nous perforent à chaque écoute” rend, sur le déroutant Richard Cordoba, un hommage au turbulent mais tricard Abel Ferrara, en particulier à son premier long métrage officiel, Driller Killer (1979), ou le tueur… à la perceuse. Il est tentant d’y voir-là l’affirmation d’un système esthétique et moral qui vaudrait aussi pour le “chanteur angoissé”. C’est le cri de rage d’un artiste surdoué qui vrille à travers le genre (le gore pour l’un, la chanson de trois minutes pour l’autre) un passage que le public mettra encore longtemps à lui ouvrir. Artiste, il l’est à travers le personnage principal que le réalisateur interprète lui-même : un peintre en butte à l’incompréhension des financiers, à tel point qu’il se livre au meurtre gratuit à la perceuse. Au lieu de faire simplement du gore, le cinéaste new-yorkais capte, telle une performance d’action painting, les geysers sanglants projetés sur des murs éclairés d’une lumière aux éclats métalliques. “Je m’appelle Richard Cordoba/Je me tiens encore debout”, chante quant à lui Arnaud, dans ce rôle de composition qui lui sied à merveille. Chez le Français aussi, la violence – verbale – est devenue conceptuelle, ou équivoque, pas seulement exutoire, arbitraire ou démente. “Ces connards qui voudraient que je m'explique”, estimait-il, à l’époque de Comment Je Vis (2002).
Il a tenu parole, même si L'Armure, bien que toujours sans concession, révèle des nuances et des finesses essentielles qui sont le fruit de toutes ces années d’un silence discographique passé à vivre. “Huit années où j’ai vécu un peu au ralenti, un peu retiré dans la vraie vie, parfois de la vraie aussi…”, comme il l’écrit lui-même dans une autobiographie à son image : franche et modeste. L’enthousiasme immédiat provoqué par les retrouvailles (Cheval, emballant titre d’ouverture et possible ouverture radiophonique) témoigne de l’envie de ce franc-tireur d’en découdre : “As-tu un truc à me dire ?/Une saloperie à m’offrir ?” Mi-rustaud, mi-oulipien, un morceau comme Rocco, avec sa mélodie d’une séduction évidente et ses mots simples et frappants – une constante – se révèle pourtant être ce que les anciens appelaient “une œuvre à tiroirs”. La chanson fait taper du pied, cite autant l’homme politique francilien Michel Rocard que le hardeur des Abruzzes Rocco Siffredi, quand on se demande au final si on ne nous parlerait pas de la solitude et de la mélancolie viscontiennes des héros sans grade de Rocco Et Ses Frères (1960). On pourrait fouiller longtemps dans ces chansons comme autant de pièces originalement agencées.
Mais, si le disque, d’ailleurs remarquablement vaste et généreux, procure un sentiment d’achèvement et de complexité (tel un accouchement après neuf mois de grossesse incertaine ?), Erik Arnaud montre qu’il préfère quand même les personnages aux décors, l’émotion à l’abstraction purement théorique. Des personnages dans lesquels il s’ingénie toujours à placer une part de doute, d’ambiguïté, sans perversité ou geste ostensiblement savant. Il ne reprend pas Manset pour rien (Vies Monotones), cet artiste si compliqué dont les disques, à leur meilleur, sont pourtant si désarmants. En 1998, déjà, Erik Arnaud évoquait son mentor, toujours dans Ma Chanson Française : “J’ai appelé Manset/Il m’a dit : « Je voyage en solitaire »/Il m’a raccroché au nez/Mais nul n’oblige à me taire”. Il ne faut donc pas se laisser intimider par les références ou par l’humeur cafardeuse du bonhomme, à la fois langue bien pendue et avare de ses mots. Erik Arnaud crée d’abord une émotion à partir d’une expérience pop, il ne fait pas du verbiage. Oui, il tempête, non, il n’est pas prêt d’être disque d’or. Mais être humain, c’est lutter, et c’est aussi reconnaître parfois l’impossibilité de le faire. Si cette Armure-là est coupante comme une plaque de métal, elle vacille sous le coup des battements du cœur.
Franck Vergeade & Julien Welter (là aussi le lien que j'avais est mort)
Et ce coup de botte dans la chanson française n'avait pas échappé à Jean-Louis Murat. En 2007, à Cluses, ce dernier avait indiqué suivre avec intérêt sa carrière. Erik Arnaud nous en avait parlé:
J-12 AVANT LE DEBUT DE TOURNEE de JEAN-Louis Murat! Beauvais 25/02
Après la promo radios, j'attendais une première chronique écrite... et elle arrive ce dimanche soir... Et elle fait très plaisir, car AURA AIME MURAT est noté 8,2 sur 10!
C'est le journaliste Benjamin Berthon qui s'en est chargé sur le site SUN BURNS OUT. Et c'est très élogieux... autant pour le tribute que pour l'oeuvre de Jean-Louis Murat qui est pour Benjamin bien mis à l'honneur sur "AURA AIME MURAT"... si bien que pour lui, cela appelle à un numéro 2, 3...
Et une nouvelle fois, on remarquera que chacun a ses petites préférences... Ainsi, Il donne quelques bons points à des reprises pour lesquelles j'avais eu moins d'échos chez les premiers auditeurs: en premier lieu, celle de Stéphane Pétrier ("perce neige magnifique") et vous savez comme c'est un artiste dont je me sens proche, je suis ravi, à Erik Arnaud ("trop rare et qui ne se rate jamais jamais, il nous offre avec une version assez incroyable de Fort Alamo, le titre le plus fort, le plus pertinent et émouvant des seize" [j'en entends déjà râler contre cette affirmation], et à Stan Mathis"qui nous rappelle que Murat a su faire parler le feu avec une version rock rentre-dedans qui surprend et nous fait regretter que Murat n’ait pas remplacé Bertrand Cantat au sein de Noir Désir".
Il cite aussi les titres d'Adèle Coyo, et La Fille de la Côte "qui rendent à Murat ses lettres de noblesse pop et variétoche, en adoucissant le propos et en toilettant l’âpreté naturelle du chanteur"... regrettant au passage qu'il manque "si je devais manquer de toi" ou "l'ange déchu"... un petit peu comme nous à vrai dire (on le voit a posteriori). Enfin, il rend aussi honneur à Gontard ("splendide") et Silvain Vanot ("impeccable"), et aux versions de Terres de France (" l’un des plus beaux textes de Murat et restitue à la perfection la façon dont il réconcilie la poésie du terroir (entre Gide et Bernanos) et la noirceur baudelairienne") et "la nature du genre" (par Pierre Schott).
Mais même s'ils citent pas tout le monde, il écrit : "un peu connus, connus et moins connus s’en tirent à peu près tous royalement, nous offrant un super moment de redécouverte de morceaux qu’on avait parfois un peu oubliés ou négligés en leur temps".
Au delà de la "revue" des titres, le reste de l'article est très bien vu sur les risques inhérents du "tribute", l'économie du projet... et vous dévoile un des secrets de fabrication : "si vous n’avez pas de gros moyens (c’est tant mieux), vous pouvez vous en tirer en essayant de trouver des interprètes qui ont des chances… d’avoir écouté l’auteur avant et (si possible) d’avoir au moins une vague idée de ce qu’ils racontent en le reprenant"...
Je termine par cette jolie phrase:
"La langue de Murat est à la fois moderne et surannée, soignée à l’extrême et particulièrement vivace. Sa complexité n’a d’égale que son évidence poétique. Encore faut-il savoir faire jaillir les images comme il faut et ne pas donner le sentiment qu’on récite devant les élèves de sa classe"... et le pari est gagné selon Suns Burns out! Merci Benjamin Berton!
On se quitte sur la note jazzy et free du disque (avec le titre de DA CAPO sur "gengis"), "le reason why" de Nicolas Paugam, qui rend lui honneur au groove et flow des derniers albums. Et on le remercie de nous avoir fait un petit clip... entre neige sur le Sancy et baignade dans le Servière.
Après avoir proposé un duo avec JP Nataf, -un copain de Jean-Louis de longue date-, sur son disque, Nicolas et lui ne se quittent plus ! Ils viennent de faire deux dates communes (Monaco et dans le Nord).
On les retrouvera à PARIS le 24/03 à la Dame de Canton! C'est petit, alors réservez-vite!
J'ai vu sur les réseaux ou via des conversations que certains découvraient des artistes via le disque et c'est déjà une bonne chose. Ce dimanche matin, quelqu'un n'avait rien à me dire sur le disque sauf que ça lui avait permis de découvrir CHEVALREX, qui était un peu notre tête d'affiche, et on le remercie car son recrutement nous a permis de donner une "top crédibilité" au projet. D'ailleurs, il vient d'être programmé à la Route du Rock à St-Malo, festival cher à Jean-Louis Murat.
Il vient de sortir trois nouveaux titres en digital pour faire vivre son dernier album "providence":
— "Au crépuscule" en duo avec la géniale Pi Ja Ma (arrangements de cordes par Leonardo Ortega)
— "Providence" version avec quatuor à cordes (arrangée par Nicolas Worms)
On retrouve à la fois sa musique et ses images (pochettes pour Belin, Miossec, H burns, et travaux pour SOciety etc...) sur son site : https://www.remyponcet.com
Pour rappel; le clip de "tout est dit" d'Adèle Coyo: 1600 vues ce dimanche soir 23h... plutôt bien!!
La première diffusion de CHANSONMANIA avec Stan Mathis, consacré à "AURA AIME MURAT" était ce matin sur une radio de TOURNON "Déclic radio", 79 autres radios vont diffuser l'émission en France et à l'étranger. Vous pouvez retrouver toutes les diffusions sur le site ci-dessous et dans quelques jours en podcast.
C'est une longue interview... Voici ce que j'en retiens:
Est diffusée la version du "Cours ordinaire des choses" de Stan Mathis, un titre un peu discuté du disque, et je remercie Florence D. pour son message, elle a écouté l'interview de RCF avec attention: "J'aime bien ce que dit Stan Mathis de son morceau, faire entendre ce que ça peut donner, Murat sur scène; c'est une belle idée, et qui me donne un autre regard sur cette reprise". Oui, il fallait quand même un titre où est représenté l'énergie rock que peut délivrer Jean-Louis Murat sur scène ( "les jours du jaguar" aurait pu représenter cela, mais Alain Klingler transpose ce titre dans un tout autre univers, plus intimiste... -Florence m'a fait un feedback -yeah- très touchant sur cette version d'ailleurs... que j'aime moi aussi beaucoup).
Stan Mathis parle de l'idée de la pochette, basée sur la photo de Franck Courtès. Le présentateur Seb Dihl indique qu'elle fonctionne puisqu'elle produit de l'émotion. Stan indique que c'est un rappel des pochettes de JL (lilith -aussi en terme de couleurs-, Mockba) et de nombreuses photos de lui en grand plan.
Stan raconte aussi pourquoi nous avons droit à deux titres de Chevalrex et de Stéphane Pétrier (qui s'était au départ lancé sur Royal Cadet-ça n'aurait pas tenu sur le cd!-. La confrontation à l'oeuvre de Jean-louis mais aussi à ses bricolages n'a pas été sans problème pour d'autres non plus (Nicolas Paugam, ou Pierre Schott [Ce dernier s'est un peu arraché les cheveux devant le texte et la compo et réalisation bancale de "la nature du genre": "En n'attendant, j'en suis à essayer de contourner les "on sorE de sa chambre" et les "jouir du seulE bien" que JLM réussit à écrire et à chanter sans vergogne.,"]. La "reprise", c'est un vrai exercice pour les artistes, très difficile et Jean-Louis apprécie de le faire, comme il l'a dit, c'est pour lui une façon pour lui de comprendre l'oeuvre, la faço de faire : "Dès qu’il y a un artiste que j’aime vraiment, je ne reste pas ébahi devant son œuvre et je le reprends, pour voir de l’intérieur."
Merci à Stan pour le petit mot me concernant.
Est diffusé également Gontard et Dory4 "brûle moi".
- La Souterraine sur Radio Campus (et sur d'autres, dont Canada et Suisse) a diffusé un 2e titre du disque hier (Gontard).
- Ce dernier était invité sur RTS en SUISSE cette semaine dans l'émission "le grand soir"... et on lui a parlé du disque. C'est dans la partie "le lounge". Le drômois parle un peu de Murat, cite Manset et indique qu'il est très content du disque.
Je réalise que grâce à ce projet, on parle de Jean-Louis Murat dans une centaine de radio (Chansonmania, et la Souterraine), en France et dans la Francophonie!
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Le clip d'ADELE COYO qui était hier en exclu sur le site SoulKitchen est désormais en public:
Passons plus directement à Jean-Louis, en attendant le 2e épisode de la série "la vraie vie de Jean-Louis Murat"
- A quelques jours de la tournée, il sera en résidence avec la Clavaizolle family pour nous préparer cette tournée. Travaillez-bien!
- Archive : 30 000 vues en 4 jours pour une vidéo qui circule ailleurs depuis des lustres... Et c'est dommage car la première partie autour des "piques" n'est pas très intéressante. Par contre, on remarquera comme dans l'interview de PERSONA, la dernière en date, qu'il y parle des guignols comme il parle de Meurisse aujourd'hui (qu'il n'aime pas car ils se moquent des "petits gens").... Quand on tisse les bons liens, on ne peut pas dire qu'il n'a pas de suite dans les idées... mais il faut déméler... Ainsi, chez ardisson, il y est aussi évoqué "les gonzesses et les pd", sa chanson anti-front, faite "pour aller chanter à Vitrolles", mais récemment, Murat n'a pas jugé utile d'en reparler...
30 000 vues en 4 jours... et 300 pour le clip d'Adèle Coyo et 17 000 pour la session "live" de Jean-Louis... Alors, on vous la remet et n'hésitez pas à partager ces vidéos :
LE LIEN EN PLUS
Peut-être que vous aussi, quand vous êtes monté à Murat le Quaire, avez - vous pensé à la famille de Jean-Louis Murat quand vous avez vu "la maison de la toinette", éco musée?
Je n'ai pas fait la visite... mais j'avais quand même checké si on pouvait connecter JL à ce musée... Sans rien trouver. Une émission de France Bleu consacrée au village vient de le faire :
La maison de La Toinette
La visite de la Maison de la Toinette, c’est un extraordinaire voyage dans le temps ! Toinette nous guide de sa voix, de salle en salle. Elle nous conte l’histoire de sa vie, de sa famille et de son village de 1830 à 1912.
Découverte en compagnie de Margerie Campagne, directrice du scénomusée La Toinette. Toinette, la grand-mère que nous aurions tous aimé avoir, serait la grand-mère de Jean Louis Murat...
Il en est question dans l'audio écoutable ci-dessous :"ça ne veut pas dire qu'elle a enlevé Jean-Louis Murat de son testament? - il faudra visiter pour le savoir" répond la responsable.
Pour rappel, puisque j'entends des remarques: il faut aimer les artistes de leur vivant!!! Manset a eu son tribute il y a si longtemps déjà, et il va encore sortir un nouvel album en 2022! Donc Vive Murat, passé, présent et futur, notamment dans sa tournée qui va se dérouler dans les trois prochains mois!
... et comme promis, voici la surprise: on vous propose un clip dont a pris l'initiative Adèle Coyo.
Il est disponible en exclusivité sur le site de SOUL KITCHEN aujourd'hui, avec une petite interview d'Adèle.
C'est un joli clip de "photographe", avec un vrai regard, et certaines images vraiment magnifiques.
Je pense que ce titre est une des grandes réussites du disque (Gérard Bar-david a comparé Adèle à Joni Mitchell!), et je suis très fier de lui avoir proposé de participer, alors qu'on attend encore son premier disque.
Femme et musicienne de son temps peut-on lire sur son site officiel http://adelecoyo.fr/ , et ça n'empêche pas d'aimer Murat. A ses côtés, également sur cette reprise: "Delayre, musicien accompli et innovant, et fondateur du studio Talk Back Music. Elle a été rejoint également par le guitariste très expérimenté Laurent Berthon, qui apporte avec la finesse de son jeu aérien et inspiré, une très belle lumière mélodique, au cœur d’un océan de subtiles couches sonores et rythmiques". On peut la retrouver en concert:
08/03/22 Animatis / ISSOIRE (63)
Je rappelle qu'elle est managée par Annick Clavaizolle de Sophiane (Cocoon...), et c'était aussi important pour nous de faire ce clin d'oeil à cette grande dame "clermontoise" de la musique, comme "la fille de la côte" permet de le faire aux anciens de la "Kütü Folk", ou encore Pierre Schott de faire une filiation avec "route Manset" de Bayon.
- ET en bonus... Je vous propose de découvrir ma voix (ça, c'est plutôt la mauvaise surprise)... en interview sur RCF lyon. Nous avons été les invités du 18/19, avec Stan Mathis, avec l'immense joie d'être accompagné de Stéphane Pétrier himself [dont n'a pas fini d'entendre parler... Comme il - oui, celui qui joue depuis bientôt 40 ans- le dit lui-même, ce qu'il aime chez Murat, comme par hasard, c'est ce côté qui ne lâche rien, toujours faire ses chansons...].
11 nouvelles chansons (et demie ) contenant des batteries (fortes), de la basse (tendue) et des guitares (furieuses et électriques), jouées en direct de manière organique, sans aucun élément synthétique additionnel.