1ere critique de "Pauline et François"
Publié le 31 Août 2010
Alors que Jean-Louis Murat doit aujourd'hui être triste pour Laurent Fignon, grand champion cycliste et perdant magnifique, voilà que l'on peut découvrir la première critique de "Pauline et François"...
Pour l'instant, l'avant-première au festival d'Angoulème n'avait pas permis d'en apprendre beaucoup plus... sauf si on s'intéresse à la mode....et à la psychologie de Laura... parfois annoncée rayonnante, ailleurs "au prise avec un mal être apparent"... Va savoir....
http://fr.news.yahoo.com/51/20100830/ten-laura-smet-une-rentre-sexy-0111c6b.html
http://www.puretrend.com/rubrique/stars-et-mode_r18/laura-smet-une-rentree-sexy_a45638/1
Faites vous votre idée grâce à cette petite vidéo de la soirée:
http://www.gala.fr/gala_tv/l_oeil_sur_eux/laura_smet_radieuse_a_angouleme
C'était aussi sur Tf1... mais la copine Claire n'a pas évoqué Jean-Louis Murat (mais on l'entend!)....
http://videos.tf1.fr/jt-we/rencontre-avec-laura-smet-6048488.html
très jolie tunique à part ça... qui baye jusque ce qu'il faut... bon sang ne saurait mentir...
LA CRITIQUE:
http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=14292
Elle débute en citant Jean-Louis Murat et sa musique "prenante"... et on découvre effectivement combien le thème "naturaliste" du film a pu inspiré Jean-Louis Murat.
Au son d’une prenante musique de Jean-Louis Murat, le premier long-métrage de Renaud Fély, Pauline et François, nous invite au coeur du Limousin à un véritable bain de nature automnale. Les couleurs, l’air, la matière presque de la forêt, sont là, étonnamment présents grâce au travail du chef opérateur Alexis Kavyrchine (et à celui de Yolande Decarsin au son).
Cette nature a bien plus qu’une fonction décorative. Elle fait office de lieu de recueillement quasi sacré, où l’amour des deux protagonistes naît lors d’une expédition à la tombée du jour pour écouter le brame du cerf. La scène, étonnante, se passe presque de dialogues (On y va ? On rentre ?). C’est le rire merveilleux de Laura Smet, gêne et libération à la fois, qui nous dit l’émotion que provoque en elle ce moment.
Car c’est bien de libération qu’il est question ici. L’un comme l’autre portent le poids d’un deuil (celui du mari de Pauline), d’une culpabilité ancienne (la mort du frère de François lors d’une partie de chasse) et leur rencontre va leur permettre de s’affranchir du rôle figé dans lequel ils s’étaient enfermés (la veuve éplorée, le fils et frère entièrement dévoué à sa famille).
Le processus va remettre en question les équilibres familiaux qui s’étaient consolidés et déclencher une crise violente. Moins côté Pauline, dont la belle mère (Anémone, très bien) saura accepter le nouveau départ, que côté François.
Les tensions provoquées par la nouvelle donne se manifestent particulièrement lors d’une scène de repas au déroulement totalement imprévisible, oscillant sans cesse entre comique et éclairs de violence.
La réussite d’une telle scène, et du film en général, repose sur des acteurs formidables dont Renaud Fély sait obtenir le meilleur, dépassant de loin les limites d’un métier pourtant très sûr (en particulier chez André Wilms et Gilles Cohen, acteurs de théâtre chevronnés). Léa Drucker est surprenante en (presque) méchante.
Mais c’est la force fragile de Yannick Rénier et de Laura Smet qui irradie ce très beau film, révélation d’un nouveau cinéaste ennemi des règles figées et attentif aux perturbations salutaires de l’existence. Il est bien de la famille des Ferran, Salvatori, Doillon, Guiraudie ou Pialat avec lesquels il a naguère travaillé.
de Claude Rieffel.
LE LIEN EN PLUS:
un petit article sur la MALINE : la salle de spectacle dans laquelle Jean-Louis avait été en résidence sur l'ile de Ré... en 2006, mais il n'avait pas fait de malaise, lui... (ah, je suis lourd... mais je suis en train de tomber amoureux de Laura... ça m'énerve!)
http://www.sudouest.fr/2010/08/28/la-maline-un-lieu-de-residence-tres-couru-171057-1379.php
http://www.leliendefait.com/index.php?idPage=concertDtl&idConcert=23&idTournee=8