Grand lièvre: on ne se cloue pas le bec au Québec...
Publié le 8 Octobre 2011
Bon, face à l'absence d'actu ce samedi... je me retrouvais un peu dos au mur... Il allait bien falloir que je remette à l'écriture de ma chronique de GRAND LIEVRE... Et puis finalement, j'ai trouvé une excuse : Un petit voyage outre-atlantique... pour étudier le comportement du Grand Lièvre dans les forêts canadiennes...
Du bon et du moins bon...
A l'oral:
1) La chronique radio d'Alain BRUNET (radio canada) :
moderne, campagnard... et finalement intemporel... un grand disque.
2) Nettement moins bon ici:
Player:
Et à l'écrit:
3) http://fr.aol.ca/article/feist-revient-avec-metals-et-murat-court-le-lievre/843650/
Jean-Louis Murat au pays du lièvre
En chanson, je préfère généralement les petites histoires du quotidien et la sublimation des détails, plutôt que les textes vaporeux et grandiloquents. Parlez-en à Charles Trenet, raconteur d'Une noix et à George Brassens, diseur de Gorille et de Tonton Nestor. C'est connu: l'anecdote et le particulier sont des portes invitantes vers l’universel. Or, il y a quelques exceptions, dont l’auteur-compositeur-interprète français Jean-Louis Murat fait partie.
Sur son dernier album, Grand Lièvre, le prolifique chanteur nous réapprend la flore, la faune et le fourmillement de l’âme. Il y a, dans ces dix chansons liées par les images fortes (et souvent floues), des chevaux, des guerres, du sang et de grands espaces.
On se laisse charmer par la voix magnétique de Murat, comme dans un rêve, et sans trop savoir dans quelle contrée imaginaire on atterrira. Des chœurs masculins s’élèvent de temps à autre, des échantillonnages apparaissent sans avertissement, tandis que l’orgue de Slim Batteux et la basse de Fred Jimenez rythment la cadence.
Cet album s’écoute comme une longue chanson, à laquelle on pardonne certaines redondances et une réalisation très (trop?) léchée. Le Grand Lièvre, un pays imaginaire à visiter!
4) LE DEVOIR
http://www.ledevoir.com/culture/musique/333086/vitrine-du-disque-7-octobre-2011
Chanson
LE GRAND LIÈVRE
Jean-Louis Murat
V2 - Universal
En entrevue à L'Huma, l'homme ne s'épargne pas: «Je pense que des chanteurs comme moi sont condamnés au folklore.» Résignation, renoncement à la velléité même de compter pour autre chose que des prunes dans un métier «fractionné», ça n'empêche pas l'Auvergnat de faire de la musique. Il a choisi ce coup-ci la manière rustique: sessions sans chichi, allez hop c'est fini. Ça donne pas mal d'airs très aérés, qui s'étirent et parfois s'étiolent en jams. On suit ou on se lasse, ça varie. Se couchent là-dessus des mots d'une poésie relevée, pas facile à décoder, avec le titre d'ouverture, Qu'est-ce que ça veut dire?, pour bras d'honneur. Murat se fout de ce qu'on comprend. Histoires de fins de mondes (Alexandrie, Vendre les prés) et de fins de l'humain (Rémi est mort ainsi), seul Le champion espagnol trouve grâce dans le pessimisme ambiant. Heureusement que le verbe est élégant et qu'il y a la musique pour se perdre dedans, on déprimerait. Autant écouter sans trop y entendre.
Sylvain Cormier
5) Virtuel:
http://virtuel.24hmontreal.canoe.ca/doc/24hrsmontreal/24hmontreal10072011_opt2/2011100601/43.html#42
après le dythérambique : "Jean-Louis Murat l'auteur de l'un des meilleurs disques de la francophonie, Dolores...." , l'auteur souffle le chaud et froid, et ne se prononce pas.
Rien du côté du très muratien Stanley PEAN... Je l'ai interrogé via Twitter... à suivre...