Biolay, Grand Seigneur, The end...

Publié le 13 Septembre 2012

 
  - Il y a beaucoup de chanteurs que l'on dit  détestés. Le portrait de Benjamin Biolay dans Next-Libération insiste sur ce point le concernant. Ca a tendance à devenir une gimmick... pour quelqu'un pourtant devenu bankable...  tant dans les bacs que les salles blacks à écran blanc... (je suis à bloc ce soir moi). Murat tente pourtant depuis quelques temps de lui prendre la place dans le classement (même si Sardou est loin devant)... avec notamment la volonté de se payer le nouveau Héraut  de gauche... même si ce dernier admire l'oeuvre muratienne   et que Murat avait pourtant un temps été aimable avec lui ( On  parlait avec Jeanne Cherhal en Février 2010  ).  Ils partagent en effet notamment l'amitié de Laetitia Masson (et l'affiche de "Petite fille", son téléfilm - BB acteur et JLM à la BO). Dernièrement, BB avait produit l'album d'Isabelle Boulay dans lequel figurait une chanson de Murat  (l'album est en promo en ce moment, m'ssieux dames, elle m'a envoyé un mail dans la semaine!).
 
Euh, pourquoi vous parle-je de ça? Non, je n'ai pas fumé  (on apprend dans l'article que BB ne fume plus de shit... que de l'herbe désormais... On est impatient de la sortie de l'album de R.H. afin de savoir à combien de grammes il est, merci d'avance Libé et les Inrocks... oups, je disgresse...).
Alors, what? Oui... Biolay évoque donc Murat dans Next paru samedi :
 
"A propos des sarcasmes et du fracas, les roms de Philippe Katerine et JLM roulent dans la conversation. Ils les aime pourtant beaucoup. L'un surtout, Katerine, même s'il est moins sensible qu'avant à son système de dérision permanent. Quant à l'autre, Murat, qui vient apparemment de dire du mal de BB (mais Murat, ajoute-t-il avec raison, sous couvert de liberté et d'anticonformisme, dit du mal de tout le monde), il lui mettrait "volontiers une baffe, et peut-être qu'après on irait boire un coup". Silence. On le sent chercher une explication, pas trop néfaste. "Pourquoi tant d'aigreur? Le syndrome de l'artiste à la campagne, c'est un truc terrible à la longue... un destin à la Shining assuré".   
 
 Ouch... BB : one point... même s'il faut surtout je pense retenir l'invitation à boire un verre...  Un temps, je rêvais d'une collaboration entre les deux... Bon, je rêvais aussi de voir Manset sur scène...
 
 petite fille
-   A propos de propos divers et à tort et à travers, Murat est de nouveau en "une" de GRAND SEIGNEUR (numéro de l'automne, paru cette semaine).  Du côté de Technikart, on rentabilise bien le resto payé... en proposant "un cuisiner avec les restes" de l'interview qui a fait tant de bruits avant l'été.    L'article est annoncé ainsi sur leur site : "Jean-Louis Murat, le chanteur à fromages qui puent, revient sur la spiritualité du Salers aux artisons et les « bagnoles en forme de foufoune »"
 
 
- A part ça, the film web de Laetitia Masson "the end" (à paraitre)  est l'occasion de retrouver Elodie Bouchez (depuis Mlle Personne!) :
 
The End
La réalisatrice, Laetitia Masson, compose une fresque personnelle et universelle sur le thème de l’engagement et du désengagement. Une oeuvre à mi-chemin entre la fiction et le documentaire. Avec Elodie Bouchez, Jérôme Kircher, André Wilms, Aurore Clément, des témoignages, des portraits, des rencontres et une BO interprétée par Jean-Louis Murat.
 
  Je m'étonnais du fait que ce film ne soit à paraitre que sur le web... C'est pourtant bel et bien la commande... et une nouvelle tendance (la web création, le web documentaire) à laquelle le FIPA s'est  intéressée:
Dans l'article, on a la confirmation  que le film aurait dû être diffusé au moment des élections... mais vu son titre, il a sans doute été décidé de décaler aux élections américaines...


 Allez, un petit coup de MARSEILLAISE pour finir... parce qu'en France, on n'a pas de pétrole, mais on manque pas de gaz... pour la broutille et la déconne.
 
 
 
 

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Actu-promo sept 2012 à...

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L
<br /> le commentaire en forme de baffe de Biolay au sujet d'un prétendu danger de "Shining" guettant Murat dans ses pénates auvergnates, s'il est assez vachard, n'est pas<br /> forcément si bien vu ; dans le film de Kubrick, "the shining" décrit en fait un super pouvoir télépathique, une intime connaissance du monde de demain.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> et puis le personnage de Jack Torrence qui dit à un moment "Here's Johnny !", avant d'essayer de trucider sa femme avec une hache, Jean-louis Murat le "retourne"<br /> aisément. lui c'est plutôt "Here's Johnny Frenchman !" qu'il déclare. une exclamation-juron qu'il n'a cessé de commenter dans son oeuvre musicale ; la peur de devenir un Johnny Halliday<br /> manipulable/manipulé par les forces obscures du showbizz francawi.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> et le défi que cela a représenté pour lui de s'en sortir par le haut. cela dit, faire reposer son ambition, son inspiration artistiques et sa création,<br /> principalement sur un isolement dans la campagne, au sein des montagnes, est un bon sujet de réflexion, en effet. là je comprends aussi Biolay, créer en atmosphère citadine (et aimer cela) est un<br /> challenge digne d'un chevalier de la Table ronde ou de Tristan, également.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> mais on peut devenir cinglé partout, en ville comme à la campagne, la "cabin fever", c'est partout possible, ici et maintenant, là-bas et jamais.<br />
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