Clichés 15 : au bord d'un Rhône sauvage
Publié le 11 Juin 2014
Alors qu'on parlait avec Magali Brénon (intervious et Murat n°15) d'un pays sauvage, j'avais envie de vous parler du mien... alors que je découvrais de nouveaux coins à quelques kilomètres à l'aide de mon vieux VTT, au bruit des grenouilles sautant dans les flaques du chemin, et de la famille perdrix qui décolle presque sous la roue, du cormoran qui refuse de poser pour moi, et autres hérons. Alone dans les lônes... multiples, les marais et les iles. Un enfer vert, ou un paradis irradiant. aux frontières de 3 départements (Ain, en face, Savoie, et Isère).... et j'ai de nouveau pioché quelques vers signés BERGHEAUD.
*lônes: bras d'un fleuve qui reste en retrait du lit principal
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Les eaux de l’Amour
Fleuve puissant
Aux premiers beaux jours
M’envahissent le sang
pluie d'automne sur les hommes comme Rhône à la Saône tu te mêles à moi
Dans les eaux de la vie
Où le héron vient de plonger
Règne l’âme éblouie
je t'ouvre les bras le souffle de ta bouche laisse de la rosée sur mes lèvres.
Par les chemins, les rivières. Où le bonheur attend. Oh, nous attend. N'écoute plus dans le vent. La folle plainte des amants.
Au rythme des pas avancer la barque des amants. Ring ring ring v'là le bleu, le calme est troublant. Le long fleuve Amour m'encercle ce jour où je descends.
A quoi bon le désir, à quoi bon la peau. Si la barque chavire aussitôt
Une ligne infinie de rêves
Passé le pont Mirabeau
Au hasard des atomes
Vers quelle région éloignée
Se rend-on
Viens y poser tes lèvres. Dans ce duvet de cygne.
L'eau de ma rivière. N'aura pas eu le temps. Pas eu le temps. D'atteindre ton cœur.
(confluence du guiers au Rhône)
Même truite?
Toujours vous entraînera le goéland. Le cœur en peine, vers ... Ouessant.
Herbe têtue !!
au revoir...