Compte-rendu NYON
Publié le 14 Novembre 2010
Gyslain m'a averti du dépôt sur son blog d'un article sur le concert de NYON. Merci à lui.
Avec une photo.
EXTRAITS : lisez l'intégralité sur son blog
"ceux qui crucifieront Murat en bougon de service, on leur jettera une phrase, empruntée pour l’occase à un fils de charpentier sur la croix deux mille ans plus tôt: « Pardonne leur père, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Bien loin des show à l’américaine (ou à l’irlandaise, tout dépend si l’on préfère un stade remplit de Linkin Park-addict ou de fans de U2 qui n’a plus grand chose d’irlandais malheureusement), l’univers scènique feutré de Murat repose sur la sincérité et l’émotion. Et contrairement aux mégastars plus en phase avec leur dos qu’avec leur carrière (niveau « discale », j’entends), l’auvergnat est en accord parfait avec sa musique. Hier soir, l’Usine à Gaz (Nyon) en fut le théâtre".
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AUTRES AVIS:
- Petitlouisch a déjà laissé un petit commentaire ici ... pour nous dire qu'il avait adoré le concert... Est-ce lui qui nous avait dit que Jean-Louis "baclait ses concerts à l'étranger"... ? J'imagine qu'il est bien content de s'être trompé!!
- Véno sur FB : "Concert très généreux, on dirait même qu'il a été ému par notre accueil!! Mais pas très bavard avec le public..."
Devant une assistance piaffant d’impatience, comblée d’avance dans une salle plus haute que profonde, l’artiste, accompagné de ses « fidèles » musiciens (toujours très pro et attentifs aux éclairs du génie), commence en douceur, avec des ballades qui lui ressemblent, sensuelles et hypnotisantes. Le quart d’heure noisy approche. Avec un mélange de quelques chansons de son répertoire actuel (couvrant les 3-4 derniers albums), Murat s’amuse et nous embarque, nous trimballe… En perpétuelle innovation, il va même interpréter « Pauline à cheval », dernière collaboration musicale de Jean-Louis avec le 7ème art (pour le film « Pauline et François »), dans une version entrecoupée de solo saturés et vivifiants. « Mousse noire », chef d’oeuvre de l’album « Tristan » (2008), prend toute son ampleur sur scène et renvoi aux plus belles heures de Neil Young période Crazy Horse, idole facilement devinable du terrible auvergnat. Murat continue d’alterner calme et tempête avec un tranchant « 16h qu’est-ce que tu fais », l’immersif et expressif « Chanter est ma façon d’aimer », le voyageur « Taormina », l’émouvant « Se mettre aux anges », et l’inédit « Yes sir », pop vintage qui se découvre uniquement sur scène. Une raison de plus d’assister au concert d’un artiste qui n’a rien à envier aux poètes historiques dont il s’inspire".