L'express et L'alsace, ils excellent sur un Toboggan excellent.
Publié le 25 Mars 2013
Deux bricoles:
-
http://www.lalsace.fr/loisirs/2013/03/22/jean-louis-murat
"Si le soleil tarde à venir, on peut compter sur le chanteur auvergnat pour illuminer le printemps
Bonne nouvelle, le nouveau Murat est un grand cru. Si le prolifique Auvergnat a l’art de perdre ceux qui tentent encore de le suivre, son Toboggan (sortie lundi 25 mars) glisse tout seul. Enregistré presque entièrement en solitaire à la maison (seul son batteur et la chanteuse Robi, présentée récemment dans cette rubrique, apparaissent sur un titre), ce énième album (quelque chose comme le 18e , le premier chez le label indépendant Pias, après avoir été viré d’Universal) met la voix très en avant, une voix étrangement immuable, qui n’a guère changé depuis 25 ans et le formidable Cheyenne Autumn avec lequel il semble renouer ici. Celui qui, sur scène et sur quelques disques antérieurs, se faisait rocker agité, bluesman habité, a débranché sa guitare, chiens et vaches assurent l’ambiance sonore. Comme à l’accoutumée, la langue est riche, précise, joueuse, le ton mélancolique, sentimental, grandiloquent. Commencé « dans les ténèbres » , selon ses propres mots, ce Toboggan débouche sur un ciel lumineux, un jour radieux… Merci Jean-Louis. (O.Br.)
- Et Médioni positif mais sans excès... Il n'avait pas aimé GRAND LIEVRE, mais revient à des meilleurs dispositions... La critique de l'album sera dans le numéro de cette semaine:
http://www.lexpress.fr/culture/musique/toboggan-le-nouvel-album-de-jean-louis-murat_1233840.html
"Un disque à écouter dans la pénombre. Ou en plein soleil
es chants des plaines et des loups hantent le dernier album de Jean-Louis Murat, Toboggan, un disque épris, comme les précédents, de grands espaces - également musicaux. Depuis plus de trois décennies et deux ans après son dernier CD, Grand Lièvre, le chanteur poursuit ainsi sa longue histoire de la marche du temps, des hommes et de la terre, avec des points d'insistance et de rupture.
Murat chante à l'oreille, d'une belle voix grave pleine de densité, des contes remplis de symboles cachés sous des tapis d'émotions. Glissent au fil des textes les secrets égrenés à la guitare de Il neige. La vie des âmes avec ce Chat noir, morceau composé à la façon d'une comptine folklorique. Ou le tranchant glacé de l'épée de Agnus Dei Babe. L'artiste murmurant dialogue avec lui-même - il double sa propre voix - et insuffle à ces mélopées chaloupées des hululements de loups, bruits de la campagne ou sons de synthés. Ce nouveau voyage au pays morne de Murat enveloppe avec sa douceur, ses stridences, sa lucidité cruelle. Un disque à écouter dans la pénombre. Ou en plein soleil".
Vous êtes nombreux à franchir la porte de ce blog pour la première fois cette semaine (près de 600 visiteurs hier), j'espère que vous allez vous installer un peu. Faîtes comme chez vous, mais surtout prenez le temps de lire mes interviews... avec F. Hardy, J. Cherhal, des amis de Jean-Louis Murat, Erik Arnaud... http://www.surjeanlouismurat.com/categorie-11422242.html