Le compte-rendu de LEW sur le show case de la FNAC...

Publié le 2 Octobre 2011

 

Ayant bien peur que les commentaires ne soient pas très lues (je rappelle que je ne sais pas comment les faire apparaitre d'office derrière l'article),  je me permets de mettre à l'honneur celui de LEW sur la belle soirée parisienne de Vendredi. Merci à  lui, et aux quelques autres qui prennent le temps de donner leur avis ou de me faire des petits coucou... 

 

 

 

  • j'ai claqué la bise à Armelle aussi donc selon la théorie bien connue du à-combien-de-poignée-de-bises-êtes-vous-de-votre-artiste-ou-homme-politique-préféré-êtes-vous ?, eh bien je suis près, tout près même. 

    merci chère Armelle.

    j'ai trouvé Jean-Louis Murat en forme hier soir, la vague de chaleur de l'été des Indiens (une occasion de saluer les amis Québécois de Pierrot) de Paris n'ayant aucune prise sur lui et sa chemeise hawaïenne du Parc des volcans d'Auvergne.

    la "eatouaive" ne l'avait pas mangé tout entier.

    il était frais, plein de gaité.

    il a retourné comme une crèpe une salle pourtant déjà amicale en une salle exhalant un parfum d'amitié dont on ressentait physiquement le supplément d'âme.

    Abraham Lincoln retournait des salles hostiles, lui, pourquoi Murat ne serait-il pas le prototype de l'homme politique du vingt-et-unième siècle, celui qui retourne encore plus (et dans le bon sens du terme) des salles acquises à sa poétique cause ?

    en tout cas aux primaires socialiste du Grand Lièvre, c'est décidé, je vote Murat ! (sinon, allez, Valls, il me semble être pourvu des bonnes oreilles qui vont bien pour le job).

    Jean-Louis, bronzé, yeux bleus étincelants, visage au beau sourire, beaucoup d'amour des gens, de bienveillance, de la timidité aussi dans son regard, qui nous le rendirent proche, surtout au moment où il décida de nous cueillir comme des bleus au creux de l'une de ses légendaires contradictions qu'il sait amener sur le surf d'une belle vague blanche d'éclats de rire, toute moussue d'écume d'auto-ironie.

    les filles, charmées n'en devinrent que plus charmantes, pour nous les mecs, que la simple présence du chanteur faisait rendre le charisme à peu près égal à celui d'huitres qui n'auraient pas vu l'Atlantique depuis le 1er janvier 2004. on profitait, mais en spectateurs, de la relation de choix tissée entre lui et son audience féminine.

    un moment d'une intensité rare ; celui où la jeune Inès-Adèle, une petite fille de huit ans posa une question à Jean-Louis.

    Murat sut comme personne la mettre au coeur du public, cela plut beaucoup à ma voisine. il nous révèla d'ailleurs entre les lignes, que ce nouvel album était d'une certaine façon dédié à ses enfants (puisqu'il le voulait accessible à tous).

    si vous êtes motards, bikers ou motocyclistes, revoyez votre projet de vous arrêter devant chez lui pour faire le plein d'eau, pour étancher la soif de votre monture, Jean-Louis ayant négocié durement avec le conseil régional d'Auvergne le droit de décimer quelques membres de votre communauté (je crois qu'il un permis de chasse valable pour trente motards par mois, nous a-t-il révélé), je crois que ce serait inutilement dangereux.

    j'ai senti comme un léger frisson sur la peu de Armelle... 

    Michel Sardou en prit un pour son grade, mais si l'on se souvient de l'interview (reproduite dans ces colonnes) daccordé à l'hebdo Marianne, son parolier, Pierre Delanoë, avait eu droit à un hommage appuyé.

    les trois chansons furent données avec un joli brio. 

    même le fait que ses trois accompagnateurs furent quelque peu (disons le en anglais pour être discret sur la chose) "sartorially challenged" n'enleva rien au bonheur qu'on eut à l'écoute de ce court set.

    voilà, ça m'a fait plaisir de voir à quoi ressemblait Philippe Barbot, c'était le critique que je comprenais le mieux à l'époque où il écrivait dans Télérama.

    j'ai pas mal discuté ou entendu discuté de l'album autout de moi hier soir, un constat s'impose ; les gens ont l'air heureux de son contenu.

 

 

A noter une petite voix discordante, Solange... elle  râle... mais elle le fait souvent :

Bon, allez, c'est moi qui m'y colle, celle qu'est jamais contente, comme Murat, grognon quoi !  Il m'a gonflé sévère l'animal à longues oreilles, hier à la FNAC. Oui, les chansons étaient belles mais 3 chansons seulement, minimum syndical nous a prévenu l'homme à chemise à fleur. Trop de désinvolture  tue la ....  10 min de chansons, et 20 min de parlotte sans aucun intérêt, il se foutait presque de nos gueules. Parfois je ne vous comprends pas ...

Solange, qui garde son orange cette fois 

 

Et la réponse de Lew:

Solange, nous connaissons Murat, nous savions un peu par avance quelle tournure pourrait prendre une telle rencontre.

disons que JLM s'est montré un hôte à la hauteur, après tout nous pouvions poser les questions que l'on voulait, je pense qu'il n'aurait pas éludé le débat, ni qu'il s'en serait tiré par une pirouette (comme il le fit un peu, c'est vrai).

dans ce genre de rencontre le public est souvent dans l'émotion, dans l'expression de sentiments personnels qui le touche intimement, ou au contraire dans la blague, la plaisanterie, rarement dans le vif du sujet, c'est à dire sa passion, la musique.

Murat avait alors un boulevard devant lui, face à un tel registre de questions.

il y a longtemps que nombre de ceux qui le suivent le prennent comme il est.

rien n'est forcément statique et coulé dans le marbre avec lui, tenez, hier par exemple, il avait décliné qu'on le prît en photographie, beaucoup voulurent quand même immortaliser l'instant et lui redemandèrent l'autorisation ; ce qu'il accepta.

cela dit j'avais une ou deux questions qui me brûlèrent les lèvres (y'en avait même une qui commençait par : "__bon assez déconné, pourquoi ne pas avoir etc..")

j'ai préféré la fermer pour ne pas casser l'ambiance qui finalement ma plaisait (peut-être pour ne pas me faire casser aussi, tout simplement par sa réponse).

Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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