le progrès de lyon, 8/12

Publié le 26 Décembre 2009



Merci maman pour l'article... Je scannerai peut-être l'article orginal et le rajouterai ici, en attendant voici sa retranscription sur le site internet : 
 http://www.leprogres.fr/fr/vos-loisirs/cd-livres/article/2439010,1166/Murat-transatlantique.html

rock / nouvel album

Murat, transatlantique

le 08.12.2009 04h00

Jean-Louis Murat en concert à la salle Rameau, à Lyon en 2005 / Archives Jacques Mouginot

zoom

Le chanteur auvergnat est allé enregistrer « Le cours ordinaire des choses » à Nashville


En allant enregistrer avec des musiciens américains, vous prenez le risque d'être dépossédé de votre musique ?

Oui, bien sûr. Dans l'avion, en y allant, je me disais précisément ça. Je prenais des notes pour savoir ce que je voulais. Je commence à avoir un peu l'habitude, mais mes précédentes expériences dans l'Arizona m'ont rendu méfiant.

Comment avez-vous fait ?

Le truc, c'est de travailler rapidement, et d'éviter les bla-bla. Et puis, il faut être le chef, et s'imposer. Je leur montrais mes chansons et comment les jouer. Ca n'avait rien d'ostentatoire ou d'autoritaire, c'est resté naturel, mais je ne voulais pas me faire déborder.

Et qu'est ce qu'ils vous ont apporté ?

Leur talent. Je leur ai demandé de ne pas réfléchir, de se laisser porter par la chanson. Sur un disque, si on a trop prémédité les choses, ça s'entend. J'aurais du mal à dire pourquoi, mais c'est évident. Quand un musicien est bon, il ne faut pas lui laisser le temps de se retourner…

Leur rapport au travail est différent ?

Oui, ils vont tellement vite, là-bas. Parfois, ils comprenaient comment fonctionne la chanson, ils étaient capables de la jouer, avant même que j'ai fini de leur jouer. C'est très étonnant.

Est-ce, qu'ils s'intéressaient au sens des chansons ?

Oui, tous. Mais j'ai coupé court tout de suite. Je leur disais si tu veux savoir de quoi parle la chanson, tu me regardes. C'est moi qui raconte. Je n'aime pas vraiment expliquer mes chansons.

La country, c'est une influence pour vous ?

Non, je ne sais même pas trop ce que c'est. Il y a tellement de clichés autour de cette musique. C'est comme si ça n'existait pas. Entre le bluegrass et la soul… Cela dit, je ne suis pas allé à Nashville pour la country. Cette ville est surtout une concentration incroyable de musiciens.

Vous avez fait une rencontre avec vos fans, récemment à la Fnac de Lyon. Vous arrivez à avoir une relation intéressante avec eux ?

En fait, il y a eu plusieurs vagues de fans. Au départ, c'est très encourageant. On se sent moins seul. Mais ensuite, il y a un deuxième effet. Souvent, les fans voudraient que l'on fasse toujours le même disque. Il ne faut pas en être esclave. Ils sont exigeants avec moi, mais je suis aussi exigeant avec eux.

Mais il y a tellement moins de gens qui achètent des disques désormais. Ce sont ceux qui ont une pratique culturelle.

Les gens qui achètent les disques sont aussi ceux qui vont au théâtre, qui lisent des livres et des journaux. On vit tous sur une petite partie de la population…

Recueilli par T.M.

> « Le cours ordinaire des choses », disques Polydor.

le progres déc 09





Le lien en plus:
- Un blogueur fait son classement et classe Murat en 40e position:
40. Jean-Louis Murat – Le Cours Ordinaire des Choses [Scarlett]
‘Le Cours Ordinaire des Choses’ est une sacrée surprise de la part d’un artiste qui pour moi tournait quelque peu en rond. Jean-Louis Murat retrouve ici une grande inspiration et évite les pièges de grandiloquence tendus sur son passage. Et si c’est un peu facile de faire cette comparaison, ‘Le Cours Ordinaire des Choses’ est une sorte de grand frère bluesy langoureux de ‘Mustango’.
http://ileftwithoutmyhat.blogspot.com/2009/12/top-50-albums-2009-50-31.html


Le deuxième lien en plus:
http://www.olympic.asso.fr/-Clermont-et-Merveilles-Zak-Laughed-.html


Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo- 2010-aout 2011

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