Le texte d' "Over and over"
Publié le 30 Janvier 2013
EDIT: Texte officiel mis en ligne le 5/02.
Over and over
Over and over
Comme après un mariage
N’aurais-tu plus le courage
Qui sauver de ce naufrage
Quand la dernière chose au monde
N’a plus rien de Dieu
Over and over
Contredire serait vouloir
L’infini n’est jamais là
Et ton grand Dieu ce bêta
Perdu en instants mousseux
N’a plus rien de Dieu
Tout incite à jaser
Pour presque rien
Nous jette un manteau sur les yeux
À des années-lumière
En manteau vert
Je ne vois pas ton amoureux
Over and over
Assis sur les bords de Loire
Où je relis notre histoire
Dans ce vieil abstrait cruel
La façon dont je me démène
N’a plus rien de Dieu
Over and over
Le ciel est insaisissable
C’est l’infini d’un visage
Notre pauvre âme insensée
À sa peur d’être écrasée
N’a plus rien de Dieu
Ref.
Over and over
Sur le siège du cocher
Près de la terre à planer
Hurlant au manteau d’amour
Comme le chien dangereux
N’a plus rien de dieu
Over and over
À l’impatience éternelle
Me voilà l’homme poubelle
La douleur qui m’ensorcelle
N’a plus rien de dieu
Ref.
Jean -Louis Bergheaud, édition Scarlett
DISPONIBLE A L'ACHAT : https://itunes.apple.com/fr/album/over-and-over-single/id596992479
(et merde à ceux qui lisent ces lignes parce qu'ils ont tappé sur google : toboggan rapidshare, etc... Ils sont déjà nombreux à le faire depuis quelques jours...)
Mon commentaire:
Murat utilise encore, et abuse un peu, du mot "Dieu" (2e strophe), même si je pense qu'il utilise aussi ce terme pour évoquer autre chose que le Big Boss... plutôt une "force de vie première" peut-être, l'amour exclusif (qu'il oppose dans la deuxième strophe justement à "ton Dieu")... Il répète aussi sur deux vers du refrain "manteau" (puis encore une autre fois dans une strophe suivante), ce qui peut être jugé un peu maladroit, mais vu l'"actif" relié à ce nom, et son capital sympathie, même s'il n'est pas relié à la pluie, cela peut passer. Pas fana des "over and over" également., mais j'aime, malgré ces réserves, quelques belles trouvailles: éternelle rimant avec homme poubelle, Dans ce vieil abstrait cruel, la façon dont je démène" et la petite rupture de rythme dans le chant que ce vers entraine, et "aplanée" (vieux français qui pourrait dire "caressée").
Cela en fait une belle chanson muratienne, avec les thématiques de l'amour, et du divin et de l'infini (il évoque l'abstrait mais ne manque pas de situer le personnage devant la Loire, la terre)... Pour le reste, on peut imaginer chacun son histoire: leur relation est-elle finie? Qui est cet amoureux: un amant? Enfin, soit, on peut laisser son esprit vagabonder au rythme down tempo de la musique...