Les z'infos du dimanche...
Publié le 2 Octobre 2011
J'ai lâché 24 heures l'affaire... mais l'actu n'a pas de cessé de courir... La prochaine fois que je prends une reuteuteu, je la préviendrai... afin qu'elle s'arrête pour m'attendre... Là, va falloir cravacher pour la rattraper... Et en plus, il faudrait quand même que je sois attentif à ce OL-PSG de ce soir... Voila un bail que je ne me suis plus concentré sur un match à cause de cette fenêtre posée sur mes genoux... Un peu de sport, ça me fera du bien, je rouille complet...
Alors, soit, par quoi qu'on commence?
Je le supputais franchement il y a quelques jours, l'info est confirmée:
http://www.ladepeche.fr/article/2011/10/02/1181722-jean-louis-murat-reside-a-montauban.html
Avec un nouvel album dans les bacs (« Grand Lièvre »), Jean-Louis Murat prépare cette semaine à Montauban son retour sur scène : il arrive ce dimanche dans la salle du Rio Grande pour cinq jours de résidence, au terme desquels il donnera jeudi soir le premier spectacle de sa tournée. On ira retrouver en avant-première la poésie rock, amoureuse et envoûtante d'un artiste totalement indépendant, des modes autant que du système.
- l'article de l'HUMANITE paru vendredi et déjà sur le blog, est en ligne sur le site du journal:
- Quand je vous parlais du petit buzz suscité par l'interview de MARIANNE2.... Vous pouvez lire les 163 commentaires de l'article suivant (15 000 lectures) qui reprend les phrases chocs de cet article:
Parmi tous les sujets abordés, Internet a logiquement eu une part importante. Et pour l’interprète, la toile est loin d’avoir uniquement des bons côtés. C’est bien simple, pour lui, les internautes ne sont que des « consommateurs de gratuit ».
Présent sur Internet depuis 1995, Murat s’est rapidement investi pour y faire sa promotion, proposer des inédits, etc. Mais le résultat a été loin de celui escompté : « Au début j’y croyais. Mais j’ai misé comme tout le monde sur le mauvais cheval, en me disant que les gens étaient vertueux. Mais tu leur files des inédits, ils vont le copier 3 000 fois dans la journée, et tu n’as même pas un message pour te dire merci. Certains les compilaient et les vendaient sur Ebay. Ils gagnaient du pognon en revendant ce que je filais gratos. Finalement, on ne trouve pas des fans, mais des consommateurs de gratuit. »
Attaquer les internautes mène à la dépression
Plus grave encore selon Murat, critiquer Internet peut mener à la dérive. Il dit en tout cas connaître un artiste qui est monté au créneau il y a deux ans, pour finalement démarrer une dépression. Il ne donnera pas son nom.
Le chanteur, pour sa part, a reçu des milliers de messages d’insultes par jour. C’est la règle selon lui. « On le sait dans le business que si tu dis ce que tu penses et que si tu attaques les internautes, c’est la dépression assurée » a-t-il ainsi affirmé. Résultat, pour échapper à la vindicte populaire, « tu ne dis rien ».
Ou alors, il est possible d’utiliser l’autre technique qui consiste à faire preuve de mauvaise foi et de délibérément mentir à la population en disant : « J’aime beaucoup Internet, les gens sont formidables ». Cela signifie-t-il que tous les artistes ayant des propos en faveur d’Internet sont des imposteurs ?
On notera que si l’on suit la logique de Jean-Louis Murat, ce qu’il vient de faire le conduira directement en pleine dépression. À moins qu’il soit déjà sevré.
Quand le budget de production fait mentir les artistes
Enfin, la langue de bois des artistes ne s’arrête pas qu’au sujet d’Internet d’après Murat. Le budget restreint pour produire leur ferait dire n’importe quoi. De nombreux artistes affirment ainsi qu’ils enregistrent en « live » et en quelques jours, pour faire plus vrai, plus simple. « Les artistes du monde du disque ne répondent que des conneries aux questions. Ils feraient mieux de dire : « J’ai cinq fois moins de pognon donc je fais vite. » »
Et la même logique vaut pour le problème de remplissage des grandes salles. « C’est comme les artistes qui ne vendent plus ou ne remplissent plus Bercy. Au lieu de dire : « Putain je ne vends plus rien et Bercy je ne pourrais plus jamais le remplir », ils disent : « Non, non je veux retourner aux vraies valeurs et faire des petites salles. » Ça me fait marrer à chaque fois. »
"« Grand lièvre », est le nouvel album du chanteur français Jean-Louis Murat. Ce disque vinyle 33 tours est paru le 26 septembre 2011 sur le label indépendant V2 Music. Celui-ci comporte un total de huit titres.
La face A débute par le sublime « Qu’est-ce que ça veut dire » qui nous plonge dans six minutes quarante huit de bonheur magnifié par des cœurs hypnotiques qui illuminent de mille feu la chanson. L’album a été enregistré dans les conditions du live en quelques et cela s’entend. L’album est limpide, frais et sans artifices. « Remi est mort ainsi » de par sa parure musicale acoustique pourrait paraître léger mais le sens des mots prend ici une dimension bien plus forte qu’elle n’y parait montrant une nouvelle facette d’un chanteur s’ouvrant à la violence et à attirance guerrière du monde qui l’entoure. Un titre comme « Sans pitié pour le cheval » est du même acabits. Sur « Vendre les prés », l’artiste poête attire l’attention sur la désertification progressive des campagnes et la détresse inéluctable de la condition paysanne, le tout mis en musique admirablement, l’un des grands moments de l’album.
La face B débute par la force psychédélique du titre « Haut Arvene » ou la place de la batterie prend toute sa dimension. Sur « Je voudrais me perdre de vue », l’artiste emprunt d’influences blues cherche un échappatoire à sa condition naturelle montrant ainsi un Jean-Louis Murat sans aucun doute authentique. Le thème de la solitude s’avance admirablement sur le titre « Ne t’attend qu’à toi seul ». Le disque se clôture par le titre « Le champion espagnol » qui évoque d’un désamour naissant d’un artiste vis à vis d’un sport à deux roues qui perd au fil du temps et de par les affaires qui s’accumulent, un peu de sa saveur.
La pochette de ce disque présente une peinture représentant un lièvre de couleur noir, violet et vert.
Ce nouvel album de Jean-Louis Murat est une nouvelle fois une très belle réussite et incontestablement l’un des grands disques de cet automne 2011. Le musicien autant que le poète nous touche au plus profond par des mélodies et des textes à la fois intimistes et universels. Du beau, du grand Jean-Louis Murat ...
Article publié par Albert le 02 octobre 2011"
- la critique de CONCERT and CO:
http://www.concertandco.com/artiste/jean-louis-murat/critique-cd-achat-vente-19834.htm
EXTRAit: Infatigable et toujours pas fatigant, le presque sexagénaire Jean-Louis Murat continue à lâcher régulièrement du lest sous la forme de collections de chansons pop 'n blues élégiaques, poétiques, sensibles et écrites avec soin... Cette fois-ci l'album s'appelle Grand Lièvre (pourquoi ? parce que !), arrive sous une pochette aussi belle qu'énigmatique deux ans pile après Le Cours Ordinaire Des Choses et propose aux fans dix morceaux dans la lignée de l'œuvre muratienne. Mais avec quelques surprises bienvenues. On remarque tout d'abord l'apport d'un nouveau musicien complétant l'impeccable section rythmique Stéphane Reynaud/Fred Jimenez lors d'un enregistrement sonnant joliment live : Slim Batteux, qui officie au piano électrique et à l'orgue, et amène une touche jazz aussi bien sentie que très classe... La présence de nombreux chœurs (réalisés par Christophe Pie, Fred Jimenez, Alain Bonnefont et Laure, la femme de JLM) s'impose ensuite comme une très bonne idée, donnant une touche fraiche, décalée, drolatique et émouvante à des compositions déjà séduisantes à l'origine. Enfin, les thèmes des chansons convoquent la guerre – excellents et poignants Rémi est mort ainsi et Sans pitié pour le cheval – et le sport – imparable Le champion espagnol, à propos de Federico Bahamontes vainqueur du Tour de France 59 et d'une étape en haut du Puy de Dôme la même année –, en plus des traditionnels essais sur la nature, l'enfance, les choses de l'amour et du sexe, la solitude et la mort. En clair, les habitués savoureront au plus haut point la dernière livraison de l'Auvergnat avec, en plus des titres cités plus haut, des sommets nommés Qu'est ce que ça veut dire, Je voudrais me perdre de vue, Alexandrie, Vendre les prés, La lettre de la Pampa et Haut Arverne... Et ceux qui n'aiment pas l'univers de Monsieur Bergheaud ? Et bien Grand Lièvre n'y changera rien, ils continueront à détester ou à ignorer ses disques. Ce qui les privera d'un opus à la fois profond dans les textes, d'apparence légère et enlevée, composé de main de maître et chanté suavement. Sauf contre indication grave (fans de Metallica, Pagny, NOFX, Sardou, Rammstein... )...
- Lu sur net :
*Jean-Louis Murat "se prend pour une des brebis du Génie des Alpages revendiquant le droit de lyncher des touristes dans sa belle Auvergne,[mais] il a gardé sa qualité d’écriture et sa voix suave"
http://www.voie-militante.com/culture/musique-culture/le-retour-de-jean-louis-murat/
*"et voilà un beau samedi mes amis, le nouveau Jean-Louis Murat vient de sortir (26 septembre) et se nomme Grand Lièvre. Un très beau disque, un grand cru, un opus dense, mat et pourtant presque dansant. Il s'écoute comme une longue plage de 10 morceaux s'enchaînant naturellement entre ruralité, terre et mémoire. Les textes de l'ami Murat sont d'une poésie boueuse et charmeuse comme une ode à la nature, fille de l'humanité."
http://christorama.unblog.fr/2011/10/01/la-la-la-jean-louis-murat-est-la/
LE LIEN EN PLUS:
Dans Serge, Murat rigole de l'influence qu'il pourrait avoir sur la jeune génération... Et pourtant:
A PROPOS DE CLAIRE DENAMUR: le réalisateur Jean Massicotte a eu la distance nécessaire pour aller au delà, pour en faire quand même un morceau de patrimoine français", dit-elle, citant "une famille musicale très précise", celle des Jean-Louis Murat, Dominique A, JP Nataf