Les z'infos du jour
Publié le 3 Novembre 2011
On commence par la chronique du jour:
- http://cestentendu.blogspot.com/2011/11/vise-un-peu-jean-louis-murat-grand.html
Extrait : Revenu de son escapade à Memphis, mais pas de tout, le brenoï n'est jamais meilleur que chez lui. Nulle montée de ton pour cet énième album, aux apparences douces, voire languides, où les mélodies en rappellent parfois d'autres, une familiarité qui se fond en drôle d'inquiétude devant ce Grand Lièvre qui recèle des trésors de noirceur cachés dans les hautes-herbes. Murat retrouve sa fidèle section rythmique Reynaud/Jimenez, qui déroule presque impassiblement, soutenue par les claviers flottants de Slim Batteux, assumant la position du fantôme de Clavaizolle. Une couleur très 70's, alors même qu'il renoue avec une suavité qu'il avait il y a vingt ans quand il taquinait des sons plus synthétiques. A près de 60 ans et une vingtaine d'albums au compteur, Murat labour son chant maintenant familier, difficile d''y apporter de la
fraîcheur ou de la surprise, mais c'est pourtant ce qu'il fait. Derrière une monotonie de façade émerge un sentiment nouveau, apporté par l'omniprésence des chœurs, majoritairement masculins, et ce sur chaque morceau, parfois très mélodiques, parfois légèrement dissonants et prenant la forme d'invocations mystérieuses ou de prières. Ils bouleversent le ronronnement douillet de la musique du brenoï, et bouleversent tout court, comme sur Je voudrais me perdre de vue, en fin de morceau, incompréhensibles et déchirants, ajoutant une touche plaintive à la chanson déjà bien anxiophile.
la suite: http://cestentendu.blogspot.com/2011/11/vise-un-peu-jean-louis-murat-grand.html
- LE TWITT DU JOUR: