Live-report dans PARIS-MATCH
Publié le 7 Avril 2013
Après l'interview dans Paris-Match, Benjamin Locoge nous livre un compte-rendu du concert du TRIANON, mais avec une photo d'archive.
http://www.parismatch.com/Culture-Match/Musique/Actu/Hier-soir-a-Paris-Jean-Louis-Murat-475841/
Au Trianon, le chanteur a joué l'épure en se consacrant d'abord aux derniers titres de sa discographie.
Costume noir, chemise blanche, cravate noire, Jean-Louis Murat a des allures de Bryan Ferry quand il monte sur la scène du Trianon à 20h15 ce vendredi 5 avril. Dix jours après la sortie du magnifique «Toboggan», Murat vient présenter ses nouvelles chansons au public parisien dans une configuration inédite. Accompagné d’un batteur, Stéphane Reynaud, Murat joue et chante devant un mur d’écrans où sont projetées des images au fil des chansons. Début tout en douceur avec «Over and over», suivi de «Belle», deux extraits de «Toboggan». A la manière d’un Dylan, d’un Neil Young, Murat joue avec ses mélodies, les triture, les transforme pour mieux les réinterpréter. Ce soir, il joue l’épure, chantant calmement pour mieux sublimer ses mots.
Comme d'habitude, Jean-Louis Murat refuse la facilité
Usé de passer pour un chanteur lettré, JLM n’hésite pas à prendre le large et à faire décoller certains titres. «Lindberg Business», seule concession de la soirée à son passé (la chanson date de 1984, parue sur le disque «Passions privées») prend des airs électriques grisants. Comme d’habitude, Murat refuse la facilité. Il n’interprète aucune chanson connue du grand public, ignore des pans entiers de sa discographie pléthorique, préférant comme toujours se consacrer à l’avenir et interpréter des titres inédits, le très beau «L’eau de la rivière» ce soir ou «Tout dépend du sniper». Seul en scène, le chanteur impose un silence de cathédrale, ses fidèles scotchés à ses lèvres. Cela donne une belle version de «Amour n’est pas querelle», une chanson initialement composée pour Françoise Hardy et refusée par cette dernière. Peu bavard, Murat se contente de quelques mercis polis. Un seul rappel, un final enlevé sur «Extraordinaire Voodoo » et la messe est dite en 80 minutes. Dans l’assistance, Jipé Nataf, Chloé Mons, Berry, Florent Marchet, Mickelango Loconte sortent de leur rêve. Le Trianon n’affichait pas complet pour l’auvergnat. C’est dommage, c’était beau.
Je vous fais part également d'un commentaire d'Indoboy laissé sur le site de Paris-Match, qui m'attriste, même s'il n'est pas représentatif (on a encore eu qq retours positifs aujourd'hui)... C'est dommage, c'était beau:
indoboy (j'espère que ce n'est pas Nicola Sirkis qui a retwitté l'info du clip d'over and over le 4/4...)
Aucun respect pour son public, vraiment fidèle à son image médiatique. Pour moi, c'était le dernier concert et pourtant j'ai tous ses cd, mais vraiment qu'il arrête de nous prendre pour des cons....Adieu JLM, et bientôt il ne te restera pas assez de fan, tes chansons tu les fera pour toi tout seul !
Voici un commentaire laissé ci-dessous:
Pour moi également le concert du Trianon fut un grand moment : parfait, beau, intense, plein d'émotions, pas une seconde d'ennui. Pour moi JLM était très présent, performant et très respectueux
de son public. Il m'a paru heureux des réactions de l'assistance. La chanson "Amour n'est pas querelle" qui n'était pas ma préférée sur l'album, magnifiquement chantée, m'a bouleversée ...