Philosophons avec Jean-Louis MURAT
Publié le 17 Avril 2011
Dans la série des choses un peu curieuses surlesquels on tombe, voici un blog auquel je ne comprends pas grand chose, mais qui nous parle de Jean-Louis Murat... Après la groupie hystérique (je ne vise personne), le gaucho, le facho... je continue mes rencontres: voilà un autre réactionnaire chez les Muratiens, quelqu'un qu'on imagine facilement en "Raspoutine des lettres"...
L'auteur qui se dit "inscrivain acousmaticien" est, je crois comprendre, chrétien orthodoxe et aime utiliser pleins de mots compliqués qui n'ont jamais été utilisé sur TF1, peut-être même Arte... Peut-être que certains y trouveront quelques intérêts, moi, j'y ai trouvé quelques maux-mots de tête... mais, ma foi... euh, non... ma mé-foi, je sais désormais que ce que veut dire "acousmaticien".
Fallait-il faire de la pub à ça (qui cite Renaud Camus, qui fricote avec la maison d'édition d'Alain de Benoist? Moi, ça me fait rigoler... mais je tends la perche à Matthieu notamment.... pour relever le niveau de ses commentaires.. En effet, ça peut reposer la question de l'aspect réactionnaire ou de l'utilisation réactionnaire du discours de Jean-Louis Murat... On avait tenté de l'évoquer dans l'inter-ViOUS d'Oliver Nuc (ne cherchez pas: je viens de m'apercevoir que j'l'ai effacé par erreur).
Enfin soit....
Voici le fameux'article du blog TROPINKA : L'Allitéraire , nooblog du non-où de l'escriture internelle !!!:
qui débute par :
« Car rien n'émeut cette terre
ni charme ni prière
seule vit la cruauté
au coeur de nos rochers. »
J-L. Murat, Caillou
cite "le cours ordinaire des choses"
insère une vidéo de Jean-Louis :
Politique, culture et littérature sont évoqués et invoqués au secours d'un pays qui ne s'aimerait plus, qui se serait oublié dans son avancée historique. Incantation au « grand passé », mais une création véridique depuis la matière (même si négative) hic et nunc, il n'y a point ! Grande différence avec, par exemple, la chanson « En terre de France » d'un autre « mécontent », Murat. Car Murat a cette chance différentielle d'être possédé par une poésie personnelle... Dans un récent entretien le chanteur invoque la racine de la langue française, et voit dans la perte de la franchise la désintégration du fondement, non seulement, de la dite « langue » mais également du mode d'être qu'elle implique...
Pour terminer sur:
« je suis du peuple nu qui se déchire en toi
sur des chaises inconnues en un violent combat,
dans ce monde moderne je ne suis pas chez moi,
merci pour tant de peine, mais je ne t'aime pas !
...
Sur des révolutions qui n'éclateront pas
j'ai bâti ma raison,
oui, méfie-toi de moi»
(Le fier amant de la terre, JLM)
Entre cela, euh... comment dire... des mots.... des expressions dont les remarquables : Pour qui saisit l'inversion intensificatrice d'inversion... ce nouvel hominidé et à son anthropofacture
Y'a pas à dire.... Jean-Louis nous élève... certains plus que d'autres!