PRESSE 20/12
Publié le 20 Décembre 2009
En attendant l'émission d'Europe 1, pas grand chose à se mettre sous la dent.
Murat a disparu du classement des meilleurs ventes de disques : il est donc au delà de la 200e place...Noël et le Cow boy n'ont pas permis de relancer l'album...
- Le Monde a demandé à ses critiques de faire leur palmarés des meilleurs albums: il s'en trouve une pour placer le "Cours Ordinaire des choses" dans son classement!!
http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/12/19/les-cd-de-2009-que-le-monde-a-prefere_1283135_3246.html
"Jean-Louis Murat, l'Auvergnat d'Auvergne, rayonne de sa poésie folk".
Elle place avant lui, le disque de Salif Keita que j'ai acheté mais pour l'instant écouter distraitement (!)...Faut que je m'y remette... mais entre l'intégrale Bashung, les 3 disques d'Arnaud Fleurent-Didier achetés en même temps... ça bouchonne devant la chaine...Et les gosses la monopolisent en plus!! Enfin soit...
- Quelqu'un compare Biolay à Murat, sur son titre "râté" qui lui fait penser à "Mustango":
http://ileftwithoutmyhat.blogspot.com/2009/12/track-of-day-benjamin-biolay-brandt.html
Il le compare aussi à Marchet pour Brandt Raphsodie... Certes, certes, mais ce n'est pas Marchet qui a inventé le "talk over" ou "le parlé chanté"....
- Un article canadien quand même:
Publié le 19 décembre 2009 à 07h00 | Mis à jour le 19 décembre 2009 à 07h00
http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/critiques-cd/200912/18/01-932393-jean-louis-murat-tout-sauf-ordinaire-.php
Alain de Repentigny |
"Dix ans après le très beau Mustango, Jean-Louis Murat est retourné aux États-Unis, à Nashville cette fois. Le prolifique Auvergnat y a écrit un autre chapitre de sa remarquable discographie qui comprend notamment des coups de chapeau à Baudelaire/Ferré et à des auteurs français obscurs des XVIIe et XIXe siècles.
Murat est un original, capable de coups de gueule spectaculaires, et qui occupe une place à part dans la chanson française; un artiste à la personnalité suffisamment forte pour que son trip à Nashville ne s'enlise pas dans l'exotisme.
La pedal steel guitar de l'excellent Dan Dugmore y est omniprésente, mais ce qu'on entend avant tout, c'est le Murat des beaux jours dont la seule véritable incursion en territoire country-western (Comme un cowboy à l'âme fresh) est tout en ironie.
Les grandes chansons s'enchaînent, rock musclé (Comme un incendie, M. Maudit) sur ballade élégante (Lady of Orcival, Chanter est ma façon d'errer), toujours inspirées.
Murat est un auteur accompli, un poète du vague à l'âme qui peut mordre à l'occasion et dont les textes sombres, romantiques et intemporels sont magnifiquement servis par sa voix soyeuse. Ce Cours ordinaire des choses est tout sauf ordinaire."