"Promo" pour les copains et camarades...
Publié le 25 Octobre 2011
Parce que Jean-Louis Murat n'ait pas qu'un ours égocentrique, je parle dès que l'occasion se présente de ses "amis"ou camarades dans le domaine de la musique...
- Il a beaucoup évoqué en interview, les retours sur l'album de son "ami Stéphane"... Je ne peux pas garantir qu'il s'agisse de Stéphane Mikaélian... mais... Celui qui a souvent partagé la scène avec Jean-Louis sur les koloko est programmateur du "JAZZ au POCO" à CLERMONT.
- Enfin, dernier rappel : ELYSIAN FIELDS a sorti un nouvel album... Jean-Louis Murat en a fait la publicité sur le FB officiel... pour retrouver la douce voix de Jennifer Charles (a bird on a poire).
LE LIEN EN PLUS :
interview au long cours de Claire DENAMUR... où il est question de Murat et de l'Amérique:
http://jwc-photos.com/legrogstore/?p=2294
Ce qui tu fais aujourd’hui, ça appelle aux fondements du rock français sur la fascination de la musique américaine. On peut faire une liste : Eddy Mitchell, Dutronc, Johnny, Christophe, voir même Julien Clerc selon le point dans lequel on se place. S’attaquer aussi frontalement à des genres aussi déterminés, le folk, le blues, la country dans ton cas, en tant que français, n’y-a-t-il pas un risque de se faire bouffer par ces références-là, un risque de tomber dans la parodie avec le nez rouge au milieu de la figure ? Hier, c’était pertinent, mais aujourd’hui ? Ca rejoint aussi la problématique de l’interprète en France, que tu soulevais dans une précédente interview, qui est assez dénigré.
Ca rejoint ce que je disais tout à l’heure, c’est que j’ai conscience que maintenant, grâce à cette expérience en studio avec Jean Massicotte, pour Vagabonde, j’ai conscience que si je fais un truc aussi frontal à la maison, parce que j’ai baigné et je baigne encore dans cette musique-là, dans ces genres-là, j’ai pris conscience aujourd’hui que ce n’est pas grave, parce qu’avec la vision d’un réalisateur adéquat, on peut s’en détacher. Et justement le digérer, le régurgité avec quelques choses de bien plus intègre qui appartient qu’à soi. A moi pour le coup. Et c’est ce qu’à fait Jean Massicotte. Parce que je sais très bien que les Johnny Hallyday, les Eddy Mitchell, même Joe Dassin ! Joe Dassin, il était obsédé par les États-Unis. Un Jacques Dutronc. Je trouve que (Jean-Louis) Murat est assez obsédé avec aussi. David McNeil, qui a écrit beaucoup, est un des rares en France à être capable d’écrire un semblant de blues en français. Pendant un an et demi en faisant cet album, j’ai essayé de relever le défi, d’écrire, en français, un blues. Et phonétiquement, en tout cas, à mon sens, ce n’est pas possible. La langue française ne se prête pas au blues. Et j’ai entendu un Eddy Mitchell le faire ou un Johnny le faire, et, je suis désolé, ça passe pas quoi.