Quand la musique donne, Murat-Portelli... et Varrod

Publié le 26 Novembre 2011

 

 

C'était tout-à l'heure sur Inter... toujours et encore Inter...  et enfin chez Varrod...

 

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Varrod a eu une bonne idée de faire une interview commune avec une "collègue de la chanson française"....un petit pied de nez  à son égocentrisme affiché....  même s'il ne prenait pas trop de risque avec la belle  Lisa Portelli... qui plus est fan de Jennifer Charles...   Ca fait déjà un point commun... et une grosse introduction là-dessus.

J'ai eu l'impression que Lisa n'était pas très connaisseuse de l'univers muratien... mais qu'elle a fait l'effort de se documenter, mais elle indique en 2e partie qu'elle a été inspirée par Dominique A et aussi Murat... par la façon de faire sonner le français. 

 

Après "vendre les prés", question sur le thème de l'exode, puis sur l'Auvergne "le fond d'écran"... 

J'ai bien aimé la question sur partir aux States pour enregistrer... qui fait parler de Murat de l'intérêt de prendre des risques... On en a parlé lors de cette tournée... et Murat indique que c'est bien ce qu'il aime...  Allez, Murat! (comme il le dira sur RTL, un peu plus tard, son public est prêt à ça!) On en attend encore plus!

 

On retrouve ensuite un Murat encore combatif: chaque période de crise donne des bons courants musicaux, "il faut se retrousses les manches"... même si c'est "pertubant" qu'il y ait l'impression qu'on n'a pas de "public en face" (pas de ventes de disque).

 

 Question sur le rapport avec la guitare... sa "vraie passion" finalement de sa vie, un rapport infini.

 

On a droit ensuite à une petite sélection de Varrod sur les femmes à guitare...  et Murat nous rappelle que celle qu'il préfère c'est Jony  Mitchell....   Petit passage sur ces putes de synthé.... puis retour sur la guitare et "ceux qui jouent de la guitare comme il chante"  (hendrix, Mitchel, PJ...).

 

Après "sans pitié pour le cheval",  question sur la mémoire... "chaque chanteur est un monstre de mémoire" "qui traine 20 wagons derrière soi avec lesquelles il vaut mieux se faire ami ami".

 

Question sur l'anglais... qui enlève toute sincérité selon Murat.

 

Après ceux qui jouent de la guitare comme il chante, Murat parle de ceux qui parlent comme ils chantent.... Ferré, Cohen... preuve de sincérité.

 

Varrod a choisi ensuite de nous évoquer Ferré... par une longue archive... Murat indique que  Ferré, c'est le grand classicisme français... en droite ligne de Ravel et Debussy.... mais qu'il n'est pas du tout dans cette tradition.... même "s'il met un genoux à terre".

 

Retour sur la prise de risque... et dans ce champ-là, les interviews... "il faut prendre le risque de dire des conneries!" dit Murat.

 

Et après une phrase dont il faut se rappeler : "Quand je monte sur scène, j'essaye de gommer toute distance avec le public".... Que ça interroge, on en trouve peut-être une explication rapidement ensuite : Murat explique qu'il n'est pas possible pour lui d 'être "ému par sa propre émotion", "excité par sa propre excitation", ému par lui quand il chante.. Une pudeur?  qui empêche peut-être justement de gommer toute distance avec l'assistance... Pas question de ça pour  Murat, plus que jamais dans sa tenue d'artisan (semi-artiste), cela lui ferait "quitter  " le monde de la simplicité du travail et de la proximité avec les gens, cela m'amenerait à me prendre pour ce que je ne suis pas"...

 

 

Merci Didier Varrod!

 

Après que Didier ait avoué son grand plaisir d'avoir revu Murat,  Petite blague en toute fin d'émission  sur les prochains invités : Bénabar et Raphaël... " je pense que JLM n'écoutera pas l'émission"... et Murat de répondre : "mais si! c'est deux amis intimes..."... 

 

 

 

 

 

Rédigé par Pierrot

Publié dans #actu-promo-sept 2011-août 2012

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