Randos 7 : Des photos merveilleuses de NOELLE
Publié le 10 Novembre 2012
Voilà une première... mais j'ai demandé à une amie facebookienne, dolo, si elle était d'accord pour partager ici quelques unes des photos qu'elle publie régulièrement sur ce réseau social... Sa dernière livraison m'a, en effet, alors que j'étais peut-être en manque de montagne, tout-à-fait "transporté". L
Quand je suggérais à Noëlle de m'indiquer plus précisemment les lieux afin que Google nous oriente quelques visiteurs... elle m'a répondu ceci:
J'aime à penser que si la photo est "belle, bonne, réussie ou arrive à procurer une émotion" je ne sais comment dire, c'est réducteur d'en faire une représentation ou reproduction d'un endroit. Il s'agit souvent d'un instant, d'un moment, d'une lumière d'une partie ou d'un tout que je donne à ressentir à l'autre, d'un angle pour une vision commune. Le lieu n'est que prétexte au voyage et au partage, pour que depuis le nord de la France, sur un fauteuil, avec un cigare au bord de la méditerranée, peut importe, que ce voyage soit le votre.... Je pense que si je donne un lieu ( je peux mais...)cela empêchera l'appropriation personnelle de chacun et l'apport personnel de chacun à son propre voyage en réduisant à un lieu.
Alors, un grand MERCI et Bravo à Noëlle Aristeguieta pour le voyage... et même si ses photos se suffisent à elles-mêmes, j'ai tenté de les orner de quelques vers muratiens... pour reprendre les bonnes habitudes.
Je flirte avec l'ombre trompeuse
L'hiver et l'automne D'être là. N'ont pu s'aimer Pour l'éternité.
l'automne passe la main met au chaud le bout de tes seins
Monté sur la falaise
Par le contentement de ma Lady
En bouc amoureux
Dans le contentement de ma Lady
Je vois la Croix du Sud
Par le contentement de la Lady
Au précieux monde sans nom Viens à la source comme on se boit. Comme on se donne.
Près de la fontaine aux soupirs
A la source de mes chansons
Par la sente humide à mourir
Hum....
Repose le thym
Et la giroflée
Aux portes du glacier
Mais je survole en deltaplane les sommets bleus des Pyrénées. En Andorre la Catalane je laisse aller ma destinée.
On annonce la neige. Une neige épaisse. Comme du velours.
Automne en fleurs. Fait l'hiver plein de vigueur.
quand le jour s'achève voir les couleurs voir les formes enfin marcher pendant que les autres dorment
Est-ce ainsi d'écorce. Fille Que l'on va au monde épais.
v'là le bleu, le calme est troublant.
Cet éclat blême sur le givre est-ce la lune ou le soleil ?
Mais berger dans la plaine. Me semble un triste horizon
Dans un soleil couchant. Mille abeilles, mille rires d'enfants
Sens-tu venir le vertige. Quand se mêle le blanc de chine au noir de fumée.
Ocre jaune est la poussière où le soir descend.
Quand s'entrouvraient à la lumière. Les Portes du Paradis
Photos tous droits réservés à Noëlle Aristeguieta