VENTES, listes d'écoute et chroniques...
Publié le 22 Mars 2020
Point actu...
Vu que je n'ai pas fait les choses dans l'ordre, je suis perdu... mais on va essayer de retrouver dans la semaine les articles en retard. Pour les nouveautés, le confinement a sans doute bloqué un peu... et déjà les ventes:
1) VENTES en 2e semaine: Le marché du disque prend bien-sûr un coup de coronavirus...
96e au classement général (34e en 1er semaine) avec:
Ventes | Evolution | Ventes Physique | Evolution | Ventes Download | Evolution | Ventes Streaming | Evolution | Poids Physique | Poids Download | Poids Streaming |
559 | -73 % | 471 | -74 % | 38 | -74 % | 50 | -44 % | 84,3% | 6,8% | 8,9% |
Au classement "physique": Baby love est 29e (11e en première semaine). Entre les deux classements, on voit clairement le fossé des générations et des usages: en streaming et téléchargement, le rap est ultra-présent.
Voici le classement dans l'ordre, voyez tous ces immortels, Tous ces noms dont pas un ne mourra, que c'est beau, et je n'en connais pas un sur deux: NINHO LES ENFOIRÉS MAES VITAA & SLIMANE ANGÈLE NAPS TIMAL NEKFEU KAZA NINHO SOPRANO SNEAZZY PNL JOSMAN MISTER V DADJU JUL IMEN ES AYA NAKAMURA BTS LARRY LOMEPAL NISKA CLARA LUCIANI MAÎTRE GIMS...
Alors que sur les ventes physiques :LES ENFOIRÉS VITAA & SLIMANE NINHO ANGÈLE BTS SOPRANO CALI CLARA LUCIANI VSO JEAN-BAPTISTE GUEGAN JEAN FERRAT SUPERBUS JEAN FERRAT BILLIE EILISH M. POKORA ZOUFRIS MARACAS JEAN-LOUIS AUBERT NAPS ALAIN SOUCHON VARIOUS LOUIS CHÉDID CHRISTOPHE MAE AGNES OBEL MULTI-ARTISTES JOHNNY HALLYDAY
Et oui... Deux FERRAT dans les 25 premiers.
A noter que Murat ne figure plus dans les 100 premières ventes de vinyle. 7e la semaine dernière.
Rougir de sa misère est le seul fait honteux.
disaient ceux de Mycènes et de Troie... alors vaille que vaille... Et d'autres sont encore plus en difficulté : http://sourdoreille.net/k-o-du-spectacle-vivant-meme-les-anciens-ne-peuvent-pas-te-raconter-un-truc-pareil/?fbclid=IwAR0hSnRuG5Pfsr7wPJ8i96aFoFTIaw16yc0lA2H81Q0QYg2XY_hM27SoQPo
Mention de la bonne (relativement) entrée de Baby Love dans le top album dans CHARTSINFRANCE
2) Merci à TONPIREENNEMI à qui je dois presque la création du blog de m'avoir signalé la présence de MURAT dans HEXAGONE, la revue de la chanson, dans son numéro 15 avec Chédid en couv. Je viens de le commander: site de la revue
On attendait depuis la création du journal qu'enfin on y parle de Murat... "un dossier Rock et chansons" était l'occasion inratable... et quasi-forcée. Donc on en reparle bientôt. On trouve également Murat dans le dernier ROCK and FOlk (chronique), et le VOICI de la semaine dernière (pour ceux qui veulent acheter).
3) 4 LISTES D'ECOUTE:
- Julien DODON proposait avant-hier une playlist pour passer le temps... avec DU MURAT mais pas "BABY LOVE"
Coronavirus
Au quatrième jour de confinement, ce vendredi 20 mars, voici quelques pistes de musique(s) à écouter, réécouter, découvrir. En parfaite subjectivité, bien entendu. Au fil des époques, des genres, des sensibilités. Toujours à l'écoute, quoi qu'il en soit !
Jean-Louis Murat, Dolores (1996). Non, pas Baby Love, le dernier opus en date de JLM ; regarder plus loin derrière, pour voir et écouter le trop beau Dolores ; autre façon de voir la vie, l’amour. Dolores, objet rare. Précieux. Fragile. Écouter, mais c’est plus que de l’écoute, Le baiser ou Reversibilité ; c’est se laisser-aller à un plaisir fou et se dire, encore une fois, que ce Murat, quand même… c’est un génie. Dans la foulée, allez jusqu’en 18 des années 90 et faites-vous le Live in Dolores. Ah bah ouais.
- Du côté des inrocks, pour l'actu, c'est FUCK THAT de "chronique d'un mouvement en chansons" qui nous est proposé:
Jean-Louis Murat Fuck That Quand l’irréductible Auvergnat chronique les gilets jaunes, il ne s’encombre pas du dos de la cuillère pour dénoncer une situation depuis longtemps délétère. Il intitule ça Fuck That sur un tapis plus rock que punk, mais exprime l’insurrection qui vient : “Ils ont déjà tué l'ouvrier en supprimant son nom.”
Les titres de "Chronique ..." sont téléchargeables sur le site officiel (je ne suis pas sûr d'avoir donné l'info).
- Du côté de SUD OUEST, on propose 5 disques pour danser en chaussettes dans le salon:
2 – Jean-Louis Murat : « Baby Love »
L’Auvergnat bougon est imprévisible. Capable d’alterner des disques expérimentaux, de pop synthétique ou de chansons d’un autre siècle, il vient tout juste, à 68 ans, de publier un disque dansant et sexy. Sur « Baby Love », son 20e album studio, il explore le sentiment amoureux, de l’étincelle brûlante de la première rencontre jusqu’au déchirement du divorce.
Seul en studio, il y joue lui-même tous les instruments, sous forte influence du rhythm’n’blues américain originel. Farouchement organique et sensuel, « Baby Love » est à la fois chaloupé (« La Princesse of the Cool ») et entraînant (« Troie », « Xanadu », « Rester dans le monde »…).
- Dernière "liste d'écoute", comme on dit donc au Québec, proposée par Radio Canada, cette fois-ci, censée être "parfaite pour le télétravail": du COHEN... avec "Avalanche4":
Hommage à Leonard Cohen
Les plus grandes chansons du poète interprétées par lui-même, mais aussi par une pléiade d’artistes tels qu’Ariane Moffatt, Rufus Wainwright et Jean-Louis Murat.
https://www.icimusique.ca/articles/21573/liste-ecoute-teletravail-concentration-lecture
ici en live:
PS: Le confinement a au moins généré une écoute de Baby love:
Je suis abonnée à Apple Music parce que ça ne m’amuse pas de faire mes propres playlists, mais surtout parce que j’écoute les mêmes artistes depuis l’adolescence. Je sors enfin de ma zone de confort, j’ai même écouté le dernier album de Jean-Louis Murat, pour voir (je n’écoute pas de musique française) et j’ai bien aimé !
https://leblogdunegirlnextdoor.wordpress.com/2020/03/20/vis-ma-vie-de-confinee/
Et oui, écouter du Murat, en période de confinement, ce n'est pas mauvais du tout, Mr LUZ!
4) Sur la RTS, un article d'Olivier HORNER, plus tendre que ses collègues de l'émission Vertigo, même s'il n'aime pas "Xanadu", que moi, j'apprécie, par la rupture qu'il offre.
Il a placé son album sous le patronat des Earth, Wind & Fire pour faire groover ses précis de poésie stylisés. Pour son vingtième album en près de quarante ans de carrière, le chanteur auvergnat s'est éloigné du folk-rock de Neil Young pour embrasser le funk tout en citant Proust, Delon, Tony Joe White, Adamo ou John Lee Hooker.
Après avoir expérimenté le groove-électro sur son précédent enregistrement, "Il Francese", "Baby Love", son quatrième disque en cinq ans, se penche encore sur le sentiment amoureux qu'il décline en onze chansons toniques, pleines de basses et de cuivres synthétiques, à défaut d'être toujours consistantes hélas.
Si la rupture amoureuse donne d'emblée le la: "Mon amour a duré des milliers de nuits/ et je ne sais plus où je vis (...) Qu'est-ce que t'as mon cœur/ Toujours même pas peur/ Arrête de m'emmerder, s'il te plaît" ("Troie")", elle se voit bientôt estompée par "Réparer la maison", "Si je m'attendais" ou "Princesse of the cool". Un des titres très réussis de "Baby Love", façon soul mid-tempo, où affleure le spectre de Marvin Gaye plutôt qu'Earth, Wind & Fire.
Le chanteur prolifique à la voix toujours aussi grêle et sensuelle ne tient toutefois pas toutes ses promesses avec quelques titres qui tournent en rond, tant musicalement que textuellement, dont le bâclé "Xanadu". Au vu de la productivité sidérante d'un Murat dont le spleen ne tarit pas, difficile de lui reprocher ses quelques fautes de goût et sorties de route. Dans le paysage actuel de la chanson, il reste au-dessus du lot.
Olivier Horner
5) Dans l'Alsace: chronique de O. Br du 13/03, qui qualifie Murat de "Patriarche de la nouvelle chanson" dont "on attend un peu plus"...
https://www.lalsace.fr/culture-loisirs/2020/03/13/jean-louis-murat
Après une parenthèse électro et un album concept inspiré par son homonyme maréchal napoléonien Joachim Murat, l’infatigable Auvergnat publie un 23e album (!), enregistré en tête à tête avec son complice Denis Clavaizolle, fidèle aux arrangements depuis 1987, hormis une parenthèse de 1999 à 2007. En quête d’une cure de jouvence (même si la voix de Murat a toujours gardé quelque chose de juvénile dans ses fragilités), ils ont fait semblant d’être encore à leurs débuts, écoutant Earth, Wind & Fire en boucle. Ça groove donc pas mal, avec des cuivres ronflants, des chœurs féminins sensuels, des guitares couinantes, des rythmes quasi disco, un peu de vocoder… Inspiration rajeunie, mais savoir-faire éprouvé : le propos musical est efficace et concis (onze titres en 40 minutes). Côté textes, chansons d’amour et de désamour souvent impressionnistes, on a davantage de mal à suivre. Murat confie lui-même qu’il les a « presque découverts au moment du mixage, un peu comme si leur sens (lui) avait échappé ». Sa poésie sait heureusement se faire plus littérale. Priorité à la forme, donc, plaisante de bout en bout sur cet album, mais on en attend un peu plus du patriarche de la « nouvelle chanson française ».
LE LIEN EN PLUS
ORCIVAL leader... pour la protection des espèces menacées, - oui, on le savait pour le Gros bourdon-...
Dans quelques mois, la commune auvergnate devrait être l’une des premières de la région et de France à voir pousser des arbres mellifères. Une démarche qui coule de source pour Pascal Michaux et son équipe, en pointe dans la protection des abeilles et des insectes pollinisateurs. Un combat au long cours qui a valu une nouvelle distinction à Orcival (lire ci-contre), confirmée dans le Top 5 hexagonale des villes les plus vertueuses en la matière.
On se quitte en musique: