Butch McKoy aux festival les Belles Journées

Publié le 26 Septembre 2017

Butch McKoy aux festival les Belles Journées

Un peu comme Harold Martinez l'année dernière, c'est Butch McKoy qui nous a proposé un beau voyage américain, rock et  roots, lors du festival LES BELLES JOURNEES à Bourgoin-Jallieu. Et comme Harold, avec une économie de moyens puisque seulement accompagné d'un musicien (assurant clavier, basse et batterie).  Le capitain cavern électrique a néanmoins peut-être retenu des Floyd la nécessité de créer une atmosphère et sur Eternity sort un archet pour une longue intro-spective (dernière vidéo) ou encore un tambour  pour une danse évocatrice (il ne manque que le loup) sur un autre morceau. 

Celui-ci s'est fait connaitre pour avoir accompagné Béatrice Dalle sur scène dans LUCRECE BORGIA (cf ci-dessous vidéo "my king", titre  de 9 minutes qui était peut-être le morceau joué à la fin du set, héroique).

Retour en images et en son. (cliquez sur les photos pour accéder à l'ensemble des clichés: bande déroulante sur la plupart)

Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées

Ci-dessous les photos de mon amie Florence (merci!)

Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées
Butch McKoy aux festival les Belles Journées

SA BIO figurant sur  son site internet"Nous sommes au milieu des années 90, « Welcome home » à l’état d’embryon, Butch est –déjà- un adolescent de quinze ans rêveur. Soucieux du voyage, et revenu de six ans d’exil indonésien, Butch se confronte au métal ; loin de Paris, de sa foule et des violences urbaines. L’adolescence classic rock medirez-vous… Jusqu’à la rencontre décisive : les Stooges, le Floyd et Sonic Youth, gravés dans les sillons des disques qu’il découvre sur le tard, Soucieux d’achever sa (re)conversion, le futur chanteur d’I love Ufo pioche son nom dans une bande dessinée (McKoy & Brother) et forge, loin des regards, son passeport idéal. Butch pour sonner White Trash, McKoy, la consonance américaine. Un nom de guerre qui synthétise tous les fantasmes de l’artiste : le lointain, l’outre-Atlantique et les mondes psychotropes. Ce n’est là que le début de son voyage.

Très singulièrement, à la manière des astres, Butch McKoy prend forme sous l’impulsion des atomes : à son corps viennent successivement se greffer le blues, le noise et la transe électrique; le tout lié par beaucoup d’amour, socle indivisible d’une musique incontrôlable. Le principe de base, lui, reste simple : Contourner la facilité, multiplier les expériences. Alors Butch sera tout d’abord un I Love UFO (« Wish », 2006), puis encore un Clochard Céleste et enfin un Admire All. Autant de projets que le compositeur-interprète assure encore aujourd’hui en parallèle. Etre dans la multitude sans jamais perdre de vue son essence même : être Butch McKoy.

On the road donc. Butch publie aujourd’hui son premier album – en anglais – composé alone. Un acte ermite lorgnant au-dessus du niveau de la mer, un disque masterisé à Ventura en Californie et une pochette réalisée par l’un des membres du groupe psyche « Black Angels »… Les hasards n’existent pas quand on a des principes. « Welcome home » prolonge simplement ce que Butch amorça en assurant la première partie du Woven Hand ou en participant à la compilation « Voyage » de Pan European Recording. Le titre « Sin », panorama possédé du désert de Mojave, Californie, reflèterait presque à lui seul l’essence du premier essai solo.

Oscillant entre douceur et douleur, « Welcome Home » est un album antithétique. Enregistré dans un garage chauffé à blanc par la canicule estivale, cette musique n’a de l’été que la suffocation. Oubliant littéralement de manger, délaissant l’heure et les cycles pour se plonger entièrement dans son oeuvre, Butch prouve avec des titres tels que « In front of the door » ou « My den is yours », que sa musique est violente (sans électricité) et introspective (sans lamentation).

Dans la plus pure tradition lynchienne, le résultat est poignant : treize chansons solitaires qui agissent sur l’auditeur comme un électrochoc émotif. Offrir « Welcome Home » au public, c’est créer une nouvelle violence pour celui qui donne tout sur scène et voit les années passer sans retour en arrière possible.

Comme dans tout voyage initiatique, le plus important reste la manière dont on arpente le chemin. Celui de Butch s’écrit sur la longueur, le temps nécessaire pour admirer le paysage. Sa musique n’est peut-être, finalement, qu’un jeu de pistes".

Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article