Un article dans le groupe LA MONTAGNE et rééditions vinyles sur Télérama

Publié le 5 Juin 2021

Bonjour,

oui, je suis encore là! J'espère que vous n'avez pas cru que j'allais vous laisser vous en sortir de moi comme ça!! 

Bon, c'était quand même très calme,  au niveau actu, c'est très calme, Thérèse ( à part les rééditions vinyles)... J'aurais bien pu écrire quelques trucs, mais entre sorties et séries télé, j'ai développé d'autres addictions en ce moment... et mercredi quand j'ai voulu m'y remettre, overblog était en maintenance... 

Enfin soit, en urgence, voici un petit article tout frais paru dans Le BERRY.  Je reviens vite pour des nouvelles du projet AURA  AIME MURAT... en attendant que le Murat sorte de sa tanière... ça commence à faire long.

https://www.leberry.fr/bourges-18000/loisirs/les-murmures-de-jean-louis-murat-ou-une-passion-privee_13959627

Musique

Les murmures de Jean-Louis Murat ou une passion privée

Publié le 04/06/2021 à 21h00

Les murmures de Jean-Louis Murat ou une passion privée

 

L'homme aux vingt-deux albums studios traine une réputation de provocateur mais c'est un auteur majeur de la scène française.  

À bientôt 70 ans, Jean-Louis Murat n'aurait peut-être pas été l'auteur de chansons s'il n'avait pas reçu en cadeau un Larousse pour ses 9 ans, s'il n'avait pas intégré l'harmonie municipale dès 7 ans ou si son prof d'anglais ne lui avait pas fait découvrir le jazz et la soul. Ces différentes expériences, dont le journalisme ou plagiste à St-Trop, ont nourri l'homme qui vit toujours en Auvergne, près de La Bourboule.

 

William Sheller l'aide à enregistrer un 45 tours : Suicidez-vous le peuple est mort. Le premier album, Passions Privées, fait un four. Le suivant, Cheyenne Autumn lui permet enfin d'accéder à la notoriété. Le grand public le découvre ensuite avec Regrets, un duo avec Mylène Farmer.

 

Le Manteau de Pluie, incluant Col de la Croix-Morand et Sentiment Nouveau, l'installe définitivement dans le paysage sonore. Il garde alors le rythme d'un album par an, se considérant comme un artisan qui travaille, avec l'écriture poétique et le timbre de voix qui le caractérise.

 

Jamais avare d'expérimentations, il casse tous ses codes de la route avec Travaux sur la RN 89. Il est aussi à l'aise dans la pop sucrée, le blues, le rock et la recherche pour ne pas se répéter. Baby Love, sorti l'an dernier, évoque sa rupture avec sa femme et la rencontre d'une autre.

 

Le personnage médiatique se montre autant irritant qu'attachant avec sa manière de donner des coups de pieds dans la fourmilière, entre grande gueule et coups de gueule qui tranchent par rapport à son travail artistique beaucoup plus délicat. Renaud, Les Enfoirés, Johnny, PNL, Macron, Goldman, Angèle, tout passe dans sa lessiveuse.

 

Il reste vingt-deux albums studio, série en cours, six live qui dressent le portrait d'un artiste unique.

 

François Lesbre (merci!)

 

LE LIEN EN PLUS

Murat dans la sélection vinyle

https://www.telerama.fr/musique/tom-jones-jean-louis-murat-pink-floyd...-la-selection-vinyle-de-la-semaine-6890246.php

Premières éditions vinyles pour quelques albums made in Auvergne dans les années 2000. À commencer par l’envoûtant Charles et Léo, de 2007, où Murat, lié à Ferré depuis une éternité, reprend des adaptations ébauchées au piano par l’auteur de La Solitude pour un troisième disque baudelairien qui n’a jamais vu le jour. Les mélodies sont celles de Ferré et l’interprétation se coupe du lyrisme et de la déclamation pour rejoindre entièrement le camp de Murat, poésie fondue dans une voix feutrée, langoureuse, vaporeuse, séduction entêtante et vénéneuse.

tristan:

Emporté par l’élan (et il n’en manquait pas alors, un album l’an au minimum), le chanteur-trouvère- troubadour etc. renoue avec le versant le plus précieux de son art poétique sur un album qu’il enregistre presque seul et qui poursuit avec obstination le regain du sentiment amoureux et le bonheur en fuite. « Ambiance chaude et dépouillée du cœur des hommes esseulés », écrivait alors Télérama. Drôle d’emballage, restauration limpide et un morceau en bonus : La Prière.

grand lièvre:

En 2011, mine de rien, c’est l’album de la soixantaine, le seizième en studio si on compte bien. Enregistré vite fait bien fait, il déroutait à l’époque ceux qui n’ont jamais faibli en chemin. Textes touffus, inspiration labyrinthique, tristesse à foison, violence en creux, mots avalés, réverbérés par des voix doublées. « Mais enfin, qu'est-ce que ça veut dire ? », demande la première chanson, toute en langueurs et longueurs. On se surprend à chercher encore les réponses aujourd’hui, non sans ravissement.

 

en juin...prenez de la couleur:

(2005)

Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article