Publié le 5 Novembre 2021

Jeux de Mots et à double détente pour un petit article pour parler de ma métropole.

 

1) RHÔNE/Fourvière (rapport à la faith... ) :

  J'étais à l'Opéra de Lyon  mercredi, plus précisément au sous-sol, dans l'auditorium, dans le cadre de leur programmation "opéra underground" gérée par  Richard Robert (qui a du coup a lâché la programmation des "nuits de Fourvière").  Des artistes sont invités régulièrement à présenter leur "disque du siècle". Une trentaine de personnes (dont Stan Mathis, GuiMauve de SoulKitchen, et l'adjointe à la Culture de la ville) étaient donc réunies dans le noir noir de l'opéra (lumière éteinte) pour écouter un vieux vinyle de 1981... "faith" de THE CURE.  Un album que je connaissais peu, même si les titres 2 et 3 ne m'étaient pas inconnus, peut-être souvenir d'un best of ou du concert qui m'a été donné de voir (mince, déjà, 2016... J'y avais retrouvé l'auteur de cette chronique!)

Une belle expérience au son de cette basse énorme. 

La petite discussion préalable et finale était également bien sympathique. "Faith", c'était le choix du touche à tout  Fabio Viscogliosi (on le retrouvait sur la compil hommage à Nino Ferrer (pour lequel Murat aurait dû ou pu reprendre « chanson pour Nathalie », et on le découvre amateur de Murat dans sa playlist spotify).

Il est touchant d'entendre ce Monsieur qui a de quoi avoir le cafard en Haute-Savoie se replonger dans sa chambre d'ado et dans les sentiments qui lui sont venus à l'écoute de ce disque... si forts qu'il a écrit quelques années plus tard sur le concert du groupe au Palais d'hiver (à écouter ci-dessous), et si forts... qu'il nous raconte qu'une baffe en était tombée sur le parquet le détruisant en partie. 

 

 

La discussion finale (avec ma douce voix, surprise, à 12'47 (j'ai interrogé sur les textes):  https://www.youtube.com/watch?v=m0I28JWyikw&t=17s

 

Un peu de musique de Fabio:

Tout aussi passionnant ensuite d'avoir l'analyse de Richard Robert, plutôt spécialiste du groupe (intervieweur de R. Smith en 1996  et signataire de quelques critiques de disque du groupe du temps des Inrocks) .

J'ai toujours retenu un propos de Vincent Ferniot (sur M6), pas encore cuisto, mais chanteur des CIVILS ("la crise économique") qui disait comme The Cure avait été un déclencheur: à peu près "mince, on peut arriver à faire de la bonne musique, même en ne sachant pas en jouer".  Fabio Viscogliosi a eu à peu près la même remarque... mais en soulignant la qualité de la production et orchestration de cette formule trio.

Je me permets de relayer ce mot facebookien paru ce matin par RICHARD ROBERT:

Le mercredi 3 novembre, jour de mon relevé de compteur personnel annuel, j'ai – grâce à Fabio Viscogliosi, invité du Disque du Siècle de l'Opéra Underground – vécu une expérience un peu étrange, et très belle : j'ai pu écouter en public, dans l'Amphi de l'Opéra de Lyon, l'intégralité d'un de mes disques fétiches, à savoir "Faith” de The Cure.
Disque usé jusqu'au dernier sillon pendant les heures embrouillées de l'adolescence, mais qui a continué à m'accompagner dans tous les autres étages et étapes de la vie, "Faith" a su au fil du temps réinventer sa propre matière comme ma manière de l'écouter. En d'autres termes : comme tous les classiques, il a eu le don de résister aux assauts du temps, et de m'offrir dans la durée un train sans fin, sans cesse renouvelé, de pensées et de sensations ; train qui, jusqu'à la dernière gare, devrait donc filer dans ma vie sans s'arrêter ni dérailler.
Pour cette raison même, je me dois de revenir sur l'expression “album fétiche” que j'ai utilisée plus haut à son endroit. Un disque comme "Faith" m'a précisément aidé à ne jamais fétichiser les albums (et plus généralement, toutes les œuvres d'art) qui me marquent, même de façon obsessionnelle ; pas plus que je ne fétichise les périodes de vie auxquels ils peuvent, dans un premier temps, être associés.
Comme j'ai pu le dire aux côtés de Fabio lors de cette séance du Disque du siècle, "Faith" est, parmi d'autres albums de la même période, un disque qui peut aussi bien s'écouter en replongeant corps et âme dans son passé qu'en se détachant complètement de sa propre histoire, toute nostalgie bue. C'est une autre qualité des vrais classiques que de nous laisser cette totale liberté de choix.
Mercredi, allongé sur les coussins disposés sur le premier gradin de l'Amphi de l'Opéra, c'est de toutes ces manières que j'ai pu l'écouter, réconciliant dans mon esprit à la fois tous les âges de ma vie et tous les registres d'émotions, anciennes et nouvelles, qui me relient à lui. Expérience pleine que, 37 minutes durant, j'ai vécue tout en tenant dans ma main la main de celle dont l'amour m'est bien plus que cher (il est inestimable), tandis qu'autour de nous, serrée dans le noir, une portion d'humanité, pendant les mêmes 37 minutes, s'adonnait à une pratique que Leonard Cohen considérait à juste titre comme l'une des plus bouleversantes qui soient : le silence et l'écoute collectifs.
Comme l'a fort pertinemment remarqué Fabio, "Faith", sous ses apparences austères, voire sépulcrales, est un disque qui a aussi des vertus réconfortantes. C'est un jardin pris dans les brumes, par endroits recouvert de givre, et que traversent aussi quelques décharges d'électricité. Mais c'est un jardin : en cela, il remplit parfaitement sa fonction de lieu–refuge. Pourquoi, sinon, aurions-nous été si nombreux à aimer nous y abriter ?
Pendant ces 37 minutes qui m'ont paru à la fois hors du temps et passer comme dans un éclair, je me suis de fait senti comme dans un abri, d'autant plus accueillant que nous étions plusieurs à le partager.
Ce sentiment s'est encore renforcé lorsque j'ai pris connaissance des très nombreux messages que vous m'avez envoyés tout au long de cette journée, ici ou ailleurs.
Je crois bien que, tout au fond de lui et de la solitude qu'il vivait et cultivait farouchement alors, l'adolescent que j'ai été et qui, dans l'un de mes mondes d'avant, écoutait "Faith" en boucle dans le noir, rêvait secrètement de cette communauté-là.
Depuis le balcon de l'âge, et par-delà la distance qui nous sépare à jamais, je suis heureux d'avoir pu lui adresser un salut, et d'avoir pu exaucer son vœu.
Je me dois de vous exprimer ici ma plus profonde gratitude, puisqu'à ce cadeau qui n'a pas de prix, vous avez toutes et tous très largement contribué.
Merci infiniment.

 

Pour le clin d'oeil: même si The Cure est peu cité par Murat, on pourrait quand même se rapprocher de cette version de "la débâcle" au même moment: 

En 1988, dans le fameux article de Bayon:

"Murat avance en tombant, tel un Robert Smith dégraissé. Dont il a (outre la compagne homonymique Marie) l'air hérisson straight perdu Boys don't Cry 79 et les baskets avachies quelconques. Jean noir ajusté, hanches minces, blouson rouge bicolore bouffant sur chemise de menuisier pendante (justement) au goût de Cure (d'habitude, c'est la déjà célèbre chemise à carreaux trappeur), et l'odeur tiède de Bashung ­ à qui il a pu ressembler parfois".

En 1995, dans les inrocks, auprès d'un certain Richard Robert, Murat disait (peut-être pour lui faire plaisir):

"Je ne veux pas faire du Kieslowski à outrance, mais tout est lié: le balladurisme, la popularité d'un type qui ose parler de la grandeur de la France et promet de ne rien changer, et l'état d'esprit dans la chanson ici. J'en ai un peu plein le cul. Parce que le complexe va se renforcer. Si on doit se cantonner à vie à notre rôle de perroquet, à écrire du sous-Warren G, du sous-Morrissey, du sous-Cure, du sous-Stones, quel désespoir"

                                                                              Sosie correct?

 

Bon à part ça, rappelons que Richard Robert nous fait l'honneur d'être un artiste du projet "AURA AIME MURAT", sur "Terres de France", son talent mûr pour susurrer des chansons douces y assure. [les titres sont partis au mastering, on avance, on avance].  Ah tiens, il avait justement repris:

 

Restons sur l'OPERA UNDERGROUND:  La carte blanche à  deux camarades muratiens Bertrand BELIN et LA FELINE (inter-ViOUvé ET MURAT ici)  !  https://www.opera-lyon.com/fr/carte-blanche-la-feline-et-bertrand-belin  Au programme: concerts, rencontres... et il reste encore quelques places pour leur show dans la grande salle de l'opéra le 13/11 (j'y serai). Pour  HOWE GELB  le lendemain, c'est encore un peu vide! Alors, profitez-en! PS: HOWE GELB-GIANT SAND, enfonce-moi dans l'édifice!

Fabio Viscogliosi lui sera en concert à l'Opéra Underground le 16/12. infos   [Edit: Et je vois que Fabio est sur le label OBJET DISQUE... de Rémi PONCET... alias Chevalrex, autre participant d'Aura aime Murat...]

 

 

2) SAÔNE/ Croix-Rousse (rapport aux Monts d'Or, à Caluire et la rue des feuillants)

 

Un peu après la grande période rock à Lyon, la WAVE à Lyon, qu'elle soit chaude ou froide, a été marquée par le VOYAGE DE NOZ auquel on a souvent accolé le nom des Cure, au moins pendant leurs deux premières décennies d'existence...  Bon, ça se discute, mais il vaut mieux être Cure de Lyon que Cure à la Bourboule (clin d'oeil à Walter et Lavergne, soignez vos bourres, soignez vos boules, soignez-vous à la Bourboule, comme dirait l'autre) ...  

Et bien, le Voyage vous le savez chers lecteurs, continue sa route (ma dernière interview). Ils ont rempli le RADIANT CLUB vendredi dernier (Murat sera dans la grande salle au printemps).   Je ne pouvais pas y être, mais j'avais envoyé un photographe pour l'événement. Voici quelques photos (merci à Bernardo PEREIRA, insta: travelgram_bdlp et Bernardopereiraphotography)

CURE de LYON
CURE de LYON

Laurent Cachard et son traditionnel compte-rendu : http://laurentcachard.hautetfort.com/archive/2021/10/30/62-6346755.html

 

Crédits exclusifs: Bernardo PEREIRA

CURE de LYON
CURE de LYON
CURE de LYON
CURE de LYON
CURE de LYON
CURE de LYON

Les NOZ seront de nouveau en concert ce samedi 6/11, à

Hemingway’s, 1 Grande Rue des Feuillants, 69001 Lyon

 

PS: Stéphane Pétrier, le leader des Noz, participe aussi à @auraaimemurat , on retrouvera aussi la voix de Nathalie sur la reprise des Dory4. 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres, #2021 Aura aime Murat

Repost0

Publié le 3 Novembre 2021

Bonsoir,  le Télégramme apprécie Murat et dans ce format court, ça ne pouvait être que le cas (mes lecteurs savent ce que c'est qu'un télégramme vu leur âge? Pour les autres, c'était "un tweet qu'on envoyait par un service "télégraphique" qui vous le transmettait chez vous en sonnant à la porte, ou un courrier transmis par Edwige en sorte". 

Sur ce... Joli article avec des bouts d'interview... L'anecdote sur le clavier du groupe CHICAGO ne me disait rien, et la fin sur Dan Auerbach est rigolote. On voit plus que jamais comme JLM est imprégné d'un courant musical actuel... même s'il est question aussi de Dr John. 

merci à Philippe Grelard qui titre joliment:

 

Jean-Louis Murat, baladin perdu dans son époque

Avec l’album « La vraie vie de Buck John », titre tiré d’une BD de sa jeunesse, Jean-Louis Murat signe un autoportrait en clair-obscur, baladin perdu dans son époque, toujours fasciné par le groove du sud des États-Unis.

Qui est Buck John, ce personnage qui donne son nom au tout nouvel album de Jean-Louis Murat ? Il s’agit d’un héros de bande dessinée western, inspiré par l’acteur Buck Jones qui a incarné bon nombre de cowboys et autres « Texas rangers » des années 1920 à 40. « J’ai toujours été très Buck John. Je suis doublé au Buck John, comme un blouson », plaisante l’artiste. « Chez moi, enfant, il n’y avait pas de bouquin, en dehors de ceux de l’école, ni télé ni radio mais je gardais l’argent qu’on m’avait filé pour la quête à la messe et j’achetais cette BD », se souvient-il.

Avec les aventures de ce personnage de fiction, il a eu « l’impression d’apprendre à lire en douce dans un univers parallèle ». « Je dis toujours que je déteste la BD, mais en réalité, je suis resté fidèle à celle de mon enfance, mon cerveau cherche Buck John dans les autres bandes dessinées. Il a fallu que j’arrive à mon âge canonique pour réaliser ça, faut être con quand même (rires) », déroule celui qui aura 70 ans l’an prochain.

 

Les grands espaces du far-west imprègnent le dernier morceau, « Où Géronimo rêvait ». Le protagoniste aimerait savoir « Où ce putain de convoi/Va passer », avec, en arrière-plan, une belle métaphore du temps qui reste à vivre.

Avec ces guitares qui serpentent entre harmonica et saxophones, le titre évoque une recette de blues/boogie mariné dans le Bayou.

« J’aurais dû m’installer à Nashville »

Ah, l’Amérique et sa musique… Le rêve et le drame de Jean-Louis Murat ! Les USA, il y a mis les pieds et sa guitare, ponctuellement, pour enregistrer, par exemple, à Nashville et Tucson. Mais il aurait voulu plus. « À 15-16 ans, je voulais partir aux États-Unis, et à 18 ans, j’avais même une lettre de recommandation de Robert Lamm, le clavier du groupe Chicago - je connaissais sa belle-sœur. Il m’avait dit : Je m’occupe de tout », se souvient l’Auvergnat. « Mais ça m’impressionnait et puis, je suis devenu jeune papa, je me suis dégonflé ».

« C’est le sud des États-Unis où ça se passe, j’aurais dû m’installer à Nashville, les musiciens américains que je croise me disent : Tu aurais maintenant une villa sur Beverly Hills ! Et là, j’ai un bungalow en France… », glisse le multi-instrumentiste. « Je ne suis pas à la ‘‘right place at the right time’’ (bon endroit au bon moment) », déplore-t-il, avant de faire référence à un musicien qu’il « adore », Dr John, sorcier du blues de La Nouvelle-Orléans, dont le titre phare est « Right place wrong time » (bon endroit, mais pas à la bonne époque). Reprenant du poil de la bête, il cite un autre de ses héros, Dan Auerbach, leader des Black Keys et producteur d’exception, avec qui il aimerait tant collaborer. « Tout ce qu’il touche est sensationnel, j’ai une photo de Dan Auerbach chez moi : il est très commun comme mec (rires). Mais quand je le regarde, ça me file la pêche ! ».

« La vraie vie de Buck John », Jean-Louis Murat (Cinq 7). www.jlmurat.com

 

« La vraie vie de Buck John », Jean-Louis Murat

« La vraie vie de Buck John », Jean-Louis Murat (Cinq 7)

Concerts dans le Grand Ouest

La tournée 2022 de Jean-Louis Murat fera escale à Nantes le 24 mars (La Bouche d’Air) et à Saint-Brieuc le 6 mai (La Passerelle).

 

[Je remarque pour la première fois que la photo est créditée par Jules Faure, célèbre jeune photographe qui avait signé la dernière couverture de JLM  pour les Inrocks... mais le crédit  ne figure pas sur le disque, seule l'auteure de la photo intérieure est précisée, elle est aussi remerciée spécialement...]

https://www.letelegramme.fr/musique/jean-louis-murat-baladin-perdu-dans-son-epoque-03-11-2021-12859480.php

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

Repost0

Publié le 1 Novembre 2021

Je feuilletonne un peu pour faire un ou deux articles par jour... Alors, voici l'info du soir:

"la vraie vie de Buck John" est 45e du classement général en première semaine (Baby love était 34e), et 14 au classement physique, avec 1257 ventes (Baby love était 11e).  66 ventes download, et   un calcul de 75 ventes streaming (et 306 vinyles -16e dans ce classement).  Pour vous donner une idée, Zaz (2e)  réalise en entrée également, 5669 ventes physiques, 327 download, et 393 streaming, .

Ce n'est pas brillant mais ma foi, rien de très surprenant pour un disque qui ne suscite pas hélas de gros intérêt dans la presse généraliste et les radios. La longue tournée permettra sans doute de faire vivre le disque néanmoins.

Dans ce classement, je remarque que Cabrel était premier la semaine dernière, et qu'il chute à la 191e place en 2e semaine.  Une fois, l'achat des fans fait, difficile de trouver des clients! Si on peut se consoler avec le malheur des autres, on pourra signaler que Baupain et son "love on the beat", et I AM sont  derrière lui...

Le classement  pour les albums sortis le 22/10:

ZAZ   2e
LANA DEL REY
ELTON JOHN
DJANGO
DREAM THEATER
JEAN-LOUIS MURAT
NICK CAVE AND THE BAD SEEDS
CRADLE OF FILTH
JOHN COLTRANE
DURAN DURAN
ALEX BEAUPAIN  820 ventes
MORTELLE ADÈLE
PARQUET COURTS
IAM  507

 Bravo à ce nouveau talent J.  COLTRANE  qui a bénéficié de la publicité faite par JL dans "travaux sur la N89" et qui arrive du coup à vendre 885 disques live. 

 

LE LIEN EN PLUS

Sur cet article morose, je pose un peu de rose, de rouge... Coucher de soleil en Italie (panorama)... 

Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...
Vente de la première semaine...

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

Repost0

Publié le 1 Novembre 2021

ah, enfin une vraie nouveauté dans cette promo, une surprise, voire une révolution, un cataclysme: ce n'est pas notre camarade Sylvain, Sy!, qui signe la chronique de "la vraie vie de Buck John" sur le site web Froggy'sDelight. Et ce n'est pas parce qu'il n'a pas aimé le disque.

Est-ce qu'on y gagne au change? ... Je vous laisse juge.

A lire sur le site:    http://www.froggydelight.com/article-25024-Jean_Louis_Murat

Extrait :  Un fan de Jean-Louis Murat qui ne se souviendrait plus de l’année de sortie du dernier album de Jean-Louis Murat serait de suite suspecté de faire un début d’Alzheimer. Jean-Louis Murat, on le sait, c’est un talent qui s’exprime quasiment tous les ans depuis bien longtemps pour nous proposer des disques toujours de qualité, souvent différents les uns des autres. Stakhanoviste de l’écriture et de la composition, il n’aura donc pas fallu attendre bien longtemps depuis le très bon Baby Love sorti en 2020 suivi d’un non moins très bon Baby Love DC sorti cette année.

L’année 2022 arrive, Noël aussi et l’Auvergnat nous propose son nouvel album, La vraie vie de John Buck, un album qui s’inspire du cow-boy Buck John, un héros de BD qui a bercé sa jeunesse, dont il a retrouvé quelques exemplaires dans sa bibliothèque.

Ces BD lui ont inspiré douze titres que l’artiste a enregistré dans son studio avec le strict minimum pour un musicien, avec pour seule aide extérieure un batteur et un ingénieur du son. Au regard de la pochette et du titre de l’album, en mettant le disque sur sa platine, on pourrait s’attendre à un disque qui tournerait autour du blues et du folk. Il n’en est rien ! Ou pas grand-chose.

Certes, le titre qui ouvre l’album, "Nana (je vois ton ombre)" a des tonalités bluesy mais le reste de l’album tourne plutôt autour des synthétiseurs et des sonorités dignes des années 80/90. Jean-Louis Murat maîtrise le groove, il est même sur certains titres plutôt funky.

Je trouve cet album de Jean-Louis Murat plutôt réussi, particulièrement certains titres comme "Traverser la France", plutôt drôles, avec des bruits caractéristiques de notre pays en arrière fond. Et que dire de "Battlefield", superbe titre à la musique entêtante ou encore "Ma babe" aux sonorités plus rock.

Sur "Marylin et Marianne", Jean-Louis Murat réussit le tour de force de réunir Charlemagne et Kim Wild, Jésus Christ et Barry White, Chamberlain et Ravaillac dans les paroles, on est alors bien loin des histoires de cow-boy que nous proposent les BD qui donne le nom à l’album.

Au niveau des textes, il semble évident que l’artiste nous parle plus de lui, des affres de la vie et au final très peu des cow-boys. "Jean Bizarre" écrit à la première personne en est une des preuves. "A moi baladin" est superbe, délicate et sensible, elle représente tout ce que j’aime chez Jean-Louis Murat. Et que dire du titre "A l’amour" où l’artiste se pose de nombreuses questions du haut de "son arbre perché" tout autant que lui parfois. Des questions il continue de s’en poser sur le très original "Gigi Baba" qui prend des tournures electro surprenantes.

Alors voilà, ce dernier album de Jean-Louis Murat est un disque qui se découvre, qui s’apprivoise et qui nécessite plusieurs écoutes (notamment parce que les titres sont courts) pour se rendre compte de sa véritable qualité. Certains diront qu’il ne fait pas partie des meilleurs disques de l’Auvergnat, c’est sûrement vrai mais il n’en reste pas moins qu’il est très sympa à écouter et qu’il n’en reste pas moins que Jean-Louis Murat continue de nous proposer régulièrement de superbes moments musicaux.  la fin: http://www.froggydelight.com/article-25024-Jean_Louis_Murat

 

LE LIEN EN PLUS EN REDITE

Je vous avais déjà mis la chronique belge de Moustique (édition papier). C'est désormais en ligne:

https://www.moustique.be/culture/livres-bd/2021/10/30/les-bonnes-raisons-de-se-detendre-ce-week-end-214879

 

NB: Ah, tiens, NANA version live fait plus de vue que Battlefield...  Alors:

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

Repost0

Publié le 28 Octobre 2021

 

Première interview radio du côté d'INTER, et c'est Laurent Goumarre qui s'y colle. (merci Thierry!). C'était le 28/10 à 22 heures.

https://www.franceinter.fr/emissions/cote-club/cote-club-du-jeudi-28-octobre-2021

 

 

Je tente un petit compte-rendu en direct live en relatant quelques bribes de propos (sous réserve):

- Battlefield:  "une petite expérience... le premier titre qui a été enregistré... mais je ne voulais pas le mettre sur le disque, parce que je trouvais ça un peu naze               [c'est donc la maison de disque et l'entourage qui y ont poussé]

Un des objectifs était de faire court.  1'59, comme Bill Withers... mais je me suis dégonflé.

- L'amour est venu et il est reparti... chacun sa façon... c'est moi qui perd, j'ai l'habitude.

- La période de confinement... et ses albums pour rien.

- Retour sur l'anecdote EMI et "Sévices amoureux"... suite à l'intervention de Vincent Ostria

"l'obstination et la ténacité" une marque de mon talent... "J'essaye de tenir bon".  Jean-Louis se plaint non pas du manque du succès, mais du manque de reconnaissance, et de raconter que le patron de Pias lui aurait dit "vous devez être content de signer chez nous"...  Euh, non, ça devrait être le contraire.

- Les chansons polémiques, je ne les sortirai plus. 

Laurent Goumarre lui fait plaisir en lui parlant des chansons des gilets jaunes.

- "Marilyn et Marianne":    pour moi, ça a beaucoup de sens, le rock et la république, et en parlant d'histoire. Le sein nourricier

- Zemmour:  Jean-Louis indique qu'il était allé à l'émission de Ruquier parce qu'Angot lui avait demandé pour la soutenir (Goumarre rappelle que finalement c'est elle qui a pris sa défense). Quand on s'est frité, avec Z.,  on a discuté ensuite, on était d'accord sur rien. Et il confirme qu'il l'invitait bien au concert, pour rien -puisque Z. ne va pas aux concerts-, si ce n'est énervé son manager très socialo... mais c'est que j'aime la castagne.

- Quand je suis triste, j'ai le gigi baba. Je suis triste 22 heures sur 24.  Les deux heures restant: les enfants.

L'interview s'interrompt pour que Marion Guilbaud interviewe JD Beauvallet.

Marion l'interroge sur ses souvenirs d'entretien avec Murat. Et JD évoque une fin de soirée à sauter dans la paille à Douharesse.

Murat indique l'importance des INROCKS, de Bayon, de Lenoir...  Je sais tout ce que je dois à ces gens-là... mais je serai devenu quelque chose aussi sans eux.

J'en profite pour poser là un extrait du livre de JD (merci Régis!):

" Trop de couleurs distrait le spectateur. C'est vrai pour tous les arts, qui devraient s'élever contre le bavardage, le remplissage : il faut oser sortir nu. C'est pourquoi j'ai toujours aimé les chansons les plus laconiques de Jean Louis Murat : ce côté pingre, hostile avec les joliesses. Poètes et paysans sont dans l'âme Murat et Ramuz. Le nom de l'un est celui de l'autre , en verlan" -JD Beauvallet , page 47 de son livre "Passeur".

Pour continuer dans les souvenirs marquant d'entretien:

Bayon:   "il avait foi en moi"...comme Lenoir,  ça m'aidait beaucoup. Je n'ai plus du tout ça... je n'ai plus de compagnie, de filiation, des amitiés électives.

- Jean-Louis Murat est un peu interrogé sur l'époque racontée dans le livre Paris punkabilly 76 - 80 de l'autre invité: Vincent Ostria. Jean-Louis raconte qu'il vivait tout ça de Clermont et évoque Edith Nylon (Matthieu nous avait raconté tout ça: http://www.surjeanlouismurat.com/2018/03/clara-file-le-nylon-et-met-a-bas-edith.html).  Pour Murat, c'était beaucoup de la posture, et des imitateurs.

 

- Bilan: Un Jean-Louis toujours un peu ronchon sur sa situation, mais pas désagréable, voire gai,  et sans polémique inutile. Je ne suis toujours pas très fan du présentateur, qui n'a pas la familiarité d'un Lenoir qui aurait pu le titiller un peu plus alors que L. Goumarre manque de nerfs... c'est généraliste, neutre, c'est macroniste comme dirait l'autre...

 

LE LIEN EN PLUS

Remix

PS: J'étais dans l'autre pays de Murat, l'Italie... Cinéma Paradiso à l'abandon...

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

Repost0

Publié le 26 Octobre 2021

Voilà une chronique intéressante qui reflète un peu ce que je pense, même si j'apprécie peut-être plus l' album dans son ensemble, parce que justement Murat est dans le journal intime, avec des chansons aux tempos réussis. Par ailleurs, Murat priviligeant la quantité à "la fleur de sel",  je me dis qu'on est un peu condamné à se dire qu'on va aimer 3/4 chansons par album, tout en reconnaissant le caractère louable d'en rester au format album et de malgré tout, toujours réussir à faire une proposition différente (en studio).

A lire sur Benzine Mag (pas de lien en plus). A bientôt !

https://www.benzinemag.net/2021/10/25/murat-la-vraie-vie-de-buck-john-ou-bien-celle-de-jean-louis-bergeaud

Murat – La vraie vie de Buck John : ou bien celle de Jean-Louis Bergeaud ?

25 octobre 2021 Eric Debarnot 

Dissimulé sous un habillage mensonger blues / cow boy, la Vraie Vie de Buck John poursuit dans la veine légère de Baby Love, et nous offre pas mal de jolies chansons qui pourront occuper nos prochains mois. En attendant un éventuel retour de Murat à la grandeur passée ?Murat a toujours été spécialiste de la provocation tous azimuts. Dans l’atmosphère politique délétère qui est celle de la France aujourd’hui, il a donné un interview à Paris Match où il a affirmé son admiration pour Eric Zemmour, qui secouerait l’ordre établi, et pour Michel Onfray, philosophe aux dérives ahurissantes ! Des propos qui interpellent forcément les admirateurs du barde bourru d’Auvergne : sénilité précoce accompagnée d’un racornissement des valeurs humaines ? Ou bien une fois de plus, leçon du bon usage des médias populaires (et populistes) pour se rappeler au bon souvenir du peuple français, qui l’a assez peu suivi dans ses dernières aventures musicales ?En attendant d’en savoir plus, penchons-nous sur le dernier-né de la riche famille Murat, curieusement nommé La Vraie Vie de Buck John, et accompagné d’une iconographie montrant Jean-Louis Bergheaud en version vieux bluesman barbu et plutôt roots. Buck John étant une série britannique de bande dessinées « de cowboys » publiée dans un fascicule éponyme, et inspirée des films de l’acteur américain de western Buck Jones. Vous suivez ? BD, western, USA, Blues… on imagine bien un concept là derrière, une histoire, de nouvelles images dans l’univers de Murat. Mais, là encore, rien de ce que l’on découvre dans ce nouvel album ne correspond à cette sorte d’annonce faite par le titre et la pochette : La Vraie Vie de Buck John s’inscrit directement dans la continuité des albums précédents, et en particulier Il Francese – avec ses touches électroniques – et surtout Baby Love, album mal aimé et pourtant inspiré du point de vue des mélodies. Si l’on excepte l’intro cuivrée de Nana (je vois ton ombre) et un Ma Babe assez délicieusement rock (bon, sans exagérer non plus, on est chez Murat Ver 2.0, hein ?), tous les titres suivent à peu près le même principe que ceux de l’album précédent : un seul sujet, l’Amour (toujours…), un groove léger ou plus marqué, mais toujours agréable, et des mélodies suaves, sexy, sur lesquelles la voix inchangée de ce séducteur crapuleux et tendre que les femmes ont toujours trouvé attirant fait son petit boulot. Bref, pas de quoi rasséréner ceux qui attendent toujours le retour du « grand Murat », celui de Mustango (ou même de Babel…). Mais pas de quoi désespérer quiconque non plus, comme cela fut le cas lors des expérimentations audacieuses mais mal contrôlées de Travaux sur la N89. On peut même parier que chacun d’entre nous tombera sous le charme de deux ou trois de ces chansons : sera-ce pour nous le réjouissant Marylin et Marianne et son texte malin (« Avant Charlemagne / Avant Kim Wilde / Pas entendu parler de ça / Avant Jupiter / Avant Bob Dylan / Pas souvenir d’un seul péché »), A l’amour aux effluves de tube « muratien » classique qui aurait pu figurer sans problème sur n’importe quel album classique des années 80-90, Gigi Baba qui singe par instants une électro moderniste mais revient vite à ce qui préoccupe vraiment son auteur (« Mais que reste-t-il des chansons / Que reste-t-il d’un amour / Ne reste-t-il qu’un prénom / Qui ne rime plus avec toujours ? ») ou encore le single Battlefield à l’évidence facile ? Le temps le dira. Mais n’hésitons pas trop longtemps, car il y a fort à parier que, la pandémie passée, Murat, qui a réalisé cet album quasiment en solo chez lui, nous reviendra vite avec une autre livraison de chansons. Et puis, restons optimistes, car la conclusion de la Vraie Vie de Buck John, le goûteux Où Geronimo Rêvait semble marquer la possibilité d’un retour à des choses plus consistantes.

 

En attendant les prochaines, profitons donc de ces 12 chansons bien troussées, vite expédiées sur un album qui ne dépasse guère les 30 minutes montre en main. La fin à lire:https://www.benzinemag.net/2021/10/25/murat-la-vraie-vie-de-buck-john-ou-bien-celle-de-jean-louis-bergeaud/ 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat

Repost0

Publié le 25 Octobre 2021

Par Yann Bertrand Publié

 

https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/la-vraie-vie-de-buck-john-un-nouvel-album-de-jean-louis-murat-enregistre-pendant-les-confinements_4821163.html

"La Vraie Vie de Buck John", un nouvel album de Jean-Louis Murat enregistré pendant les confinements

À 69 ans, Jean-Louis Murat a enregistré son dernier album dans un studio avec le minimum nécessaire. Douze titres pour tourner la page de "deux albums pour rien".

Un album par an, c'est le rythme tenu depuis des années par l'increvable Jean-Louis Murat. Dernier en date, tout juste sorti : La Vraie Vie de Buck John. Un disque enregistré avec toutes les contraintes du confinement, pour un artiste jamais rassasié. 

En 2020, Jean-Louis Murat a sorti deux disques. Pas franchement la meilleure période. "J'ai enchaîné quand même deux albums pour rien, je ne sais même pas si j'en ai vendu mille", explique l'artiste. "C'est quand même du boulot, j'ai quand même enregistré deux albums partis comme ça dans le décor ! Moi ça ne fait pas réfléchir, ça fait plus réfléchir mon banquier que moi", s'amuse-t-il. Mais comme l'Auvergnat est têtu, il ne s'est pas arrêté d'écrire, et voici enfin le nouveau, dans une période plus apaisée. La Vraie Vie de Buck John, enregistré et mixé dans un seul studio, sans basse, avec le minimum à disposition, en fonction des contraintes. Et avec un changement de maison de disques à la clé. "C'est vraiment un album où je ne savais pas si la semaine d'après j'allais en faire quelque chose", raconte Jean-Louis Murat.

À vingt disques passés, l'homme a cette fois voulu faire concis. Douze titres, entre deux et trois minutes chacun, précis et directs. "Comme Bill Withers, 1 minute 59 c'est le rêve. Je pense que l'époque est tellement comme le café, serré, les chansons doivent devenir serrées aussi. Avec les chansons de 2 minutes 30, les gens sont obligés de l'écouter quatre ou cinq fois, ça fait plus d'argent. Je n'y avais pas pensé !"

"Une journée sans musique, c'est une journée perdue."

Jean-Louis Murat

à franceinfo

Les confinements ne l'ont pas abîmé, ni lui, ni son écriture, ni son amour pour la musique. "Je me suis mis à France Musique, à la musique classique. Je me suis dit 'Profites-en mon garçon pour découvrir de nouvelles choses'", explique Jean-Louis Murat.

Et que Jean-Louis Murat soit encore là, ragaillardi après la pandémie, reste indubitablement une très bonne chose. Cet album s'accompagne également d'un retour sur les routes, avec un passage notamment par Paris et Le Trianon le 19 avril prochain.

 

Ps: Je ne préfère pas en faire des tonnes sur la polémique Zemmour/Onfray, mais ça tangue un peu...Notons que Christophe Conte a publié: "Bof ça fait longtemps que Murat c’est notre Tatie Daniele" (puis "Il vise à devenir le nouveau Jean-Pax Mefret"), et Christophe Minck, bassiste intérimaire avec lequel ça ne s'était pas très bien terminé, a également voulu exprimer sa désapprobation.  Je n'ai pas eu le cœur à jeter un oeil sur twitter...

Revenons sur le clash "Murat/zemmour" de 2006:

J'en profite pour rappeler que j'avais dévoilé qui était l'auteur de ce courrier que Laurent RUQUIER lit dans cette émission:   salutations à L.TOQUET!

http://www.surjeanlouismurat.com/2015/08/festival-les-belles-journees-interview.html

LE PETIT MOT EN PLUS

https://www.benzinemag.net/2021/10/22/les-sorties-dalbums-pop-rock-electro-rap-jazz-du-22-octobre-2021/

Après un Baby Love sorti en 2020 qui faisait la part belle aux sonorités électroniques et aux synthés, retour à la guitare, mais pas seulement, puisque les machines sont encore bien présentes sur ce nouvel album concept autour de la vie du cow-boy imaginaire Buck Jones. Avec un mélange de sonorités pop, folk, pop, disco, funk, ce nouvel album – moins aventureux que les précédents – nous ramène à ce l’auvergnat sait faire de mieux : des balades légères avec des refrains accrocheurs et un groove tranquille. 12 chansons entraînantes, enregistrées dans son propre studio… où il sera évidemment encore question d’amour. (Cinq7/Wagram) – écouter

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

Repost0

Publié le 24 Octobre 2021

Bonsoir,

Les avis sont partagés et du côté de Francofans et du pourtant fidèle Matthieu Gatelier on ne se prononce pas trop... En se contentant de dire que Murat  est "en phase avec lui-même".  La référence avec le Cours Ordinaire ?  J ai moi-même republié ma chronique sur "le cow boy à l'âme fresh" (http://www.surjeanlouismurat.com/article-the-single-cow-boy-40765284.html ) sur Facebook il y a quelques temps... Mais il semble que  Murat évoque plus son identité d'Occidental attaqué  et ses amours que sa relation aux Etats-Unis.

Chronique Francofans

C' est tout pour le moment. Je suis en vacances exprès pour me faire nommer "il Francese". 

 

Ps: les immanquables de la rédaction de Francofans pour infos: notamment Prohom...

 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

Repost0

Publié le 22 Octobre 2021

On finit ce jour J , comme John, avec le gros article du jour... qui a fait plein de petits sur le net... et dire que Bolloré vire le directeur de Paris Match... 

Alors, Chers socialistes et affiliés, anciens de l'éducation nationale, pour parler de ce qui nous intéresse plus, on retrouve dans l'article un Jean-Louis bien tristoune... on retrouve la fameuse expression de la chanson qui "purge".  Peu combatif et commercant, il n'en rajoute pas dans le storytelling autour du titre (c'est du "hasard")... Il faut bien dire que c'est un disque plus que jamais introspectif... Pour en rajouter sur le thème "Robinson  dans sa caverne", il fait de l'ingénieur du son du disque, un voisin débutant qui était cantonné dans l'événementiel... hum hum (E. Toury est professionnel intermittent depuis 94).

Une question sur Gigi baba lui fait évoquer Samuel Paty et un deuxième disque qu'il aurait enregistré... pour publication posthume... (qui s'ajoute à celui des reprises de Celentano auparavant?).  En prenant l'exemple de Morituri et de sa chronique des Gilets jaunes,  il constate le peu d'intérêt que cela a suscité... (Pour être un peu méchant,  je pense qu'il pourrait peut-être remettre en cause Bergheaud, son auteur,  et envisager de collaborer avec par exemple Gontard...). Il indique plus loin qu'il ne peut pas chanter ce qu'il pense car sinon "il est mort" (citant ensuite Notre Dame de Paris sur laquelle il aurait écrit 3 chansons, et l'état de la France qui vit une "période historique et révolutionnaire".

J'apprends ensuite qu'il aurait commencé à travailler avec TF1 sur une émissions sur l'écologie (... pendant 3 jours). Sur une question sur l'intransigeance, il prend pour exemple qu'il invite Zemmour à ses concerts... pour ensuite affirmer qu'il ne le soutient pas du tout!! "je lui ai rentré dedans lors d'une émission et j'avais vu qu'il avait du répondant". Basta. Sur Michel Onfray, idem: JLM ne se positionne pas sur les prises de position de ce dernier, il exprime simplement sa reconnaissance  non pas du ventre, mais de l'esprit, pour son université populaire ("grâce à lui, je suis devenu un spécialiste d'Empédocle")... jusqu'à une affirmation un peu bête: "si jamais je votais, je voterai pour le candidat soutenu par Onfray".  Ouah et l'autre hé, et s'il te demandait de sauter du haut d'un immeuble ?

Bon soit, j'ai plutôt envie de terminer sur Empédocle que de Z. : "L'originalité d'Empédocle est de poser deux principes qui règnent cycliquement sur l'univers, l'Amour et la Haine. Ces principes engendrent les quatre éléments dont sont composées toutes les choses matérielles : l'eau, la terre, le feu et l'éther (ou l'air). L'Amour est une force d'unification et de cohésion qui fait tendre les choses vers l'unité (par exemple les organismes vivants) ou même l'Un quand il s'agit du cosmos. La Haine est une force de division et de destruction qui fait tendre les choses vers le multiple".    Ah, tiens...

... Bon, je regrette d'avoir voulu commenter cette interview, ça m'a pris trop de temps...

EDIT: C'est en ligne:

https://www.parismatch.com/Culture/Musique/Jean-Louis-Murat-Si-je-publie-ce-que-je-pense-je-suis-mort-C-est-aussi-simple-que-cela-1765320

 

 

L'article a été repris de droite à gauche, notamment par Closer, qui titre "la déclaration d'amour de JLM à Zemmour"... et par Valeurs Actuelles, qui est dirigé par D'Orcival...(j'y découvre ce commentaire : "Un chanteur qui écrit des textes et des musiques de qualité depuis des décennies sans aucun relais médiatique....", peut-être excepté le soutien de ce petit fanzine de  PARIS MATCH).     On rappelle qu'en 2020, l'interview dans  cette feuille de chou tirée à quelques exemplaires  avait provoqué le même écho "parisitaire"... notamment à propos d'Angèle. On verra en 2022 qui est la star du moment dont Murat choisira de parler!

Bon, et si on parlait d'amour?

LA CHRONIQUE BIDON  EN PLUS

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

Repost0

Publié le 22 Octobre 2021

- Pause de midi : à l'ardoise, je vous propose en plat du jour; deux chroniques web! Mangez léger car le plat de résistance, ça sera pour ce soir, avec Paris Match... qui créé le buzz via les satellites poubelles, et un Jean-Louis qui sait ce qu'il fait...  mais en tout cas, non et non: Il n'y fait pas de déclaration d'amour à ERIC ZEMMOUR!

 

1)  Par l'ami Pierre ANDRIEU qui sans avoir goûté El FRANCESE ET BABY LOVE, apprécie ce dernier disque!

A LIRE SUR LE SITE CONCERTANDCO  et profiter de réserver vos billets de concerts et de relire les archives (interview du maitre et chronique de concert!!

EXTRAIT: Même si Jean-Louis Murat pose tel un chanteur de blues avec sa guitare dobro sur la pochette de "La vraie vie de Buck John" et en dépit du fait que le titre du disque évoque un célèbre cowboy héros de bandes dessinées, ce n'est pas un album de folk/blues : comme sur ses deux derniers disques, Jean-Louis Bergheaud utilise ici moult synthétiseurs et sons typés "années 80/90". Mais contrairement aux décevants "Il Francese" (qui contient néanmoins le magistral "Je me souviens") et "Baby Love" (peut-être son disque le plus faible) qui semblaient aller un peu nulle part, la dernière livraison du songwriter auvergnat permet de constater un retour en forme, avec douze titres très concis, bien foutus, légers, souvent animés par un groove funky et truffés de petits gimmicks accrocheurs qui pourraient en faire des tubes. Dans cette catégorie très recherchée, on pense à l'enlevé et drôle "Traverser la France", à la percutante pop synthético soul de "Battlefield", à la catchy et bluesy "Nana (je Vois Ton Ombre)" ou encore au hit sexy avec guitare rock 'n roll "Ma Babe". En écoutant ces plages faites pour bouger son corps dans toutes les positions, pas mal de petites idées dernière la tête jaillissent : envie de danser, de chantonner, de faire la fête en bonne compagnie... Sur cet opus enregistré chez lui à Orcival, Murat prouve qu'il peut désormais vivre en quasi autarcie loin des studios, des producteurs et des musiciens, ou presque : il a ici reçu la seule et unique aide du très bon Eric Toury, à la batterie, à la prise de son et au mixage. A part ça, tous les instruments ont été enregistrés par l'auteur des chefs d'œuvre "Mustango", "Lilith" et "Babel", qui signe également la prod, marquante dans un style original (et très personnel) mélangeant la pop synthétique des années 80 et le blues/folk évoqué au début de cette chronique. Au niveau des textes, au delà de quelques clins d'œil à l'univers des cowboys, on est plutôt ici dans des considérations personnelles sur l'amour et ses sempiternelles affres, comme sur "A l'amour", dont le son évoque un petit peu le génial "China Girl" du couple Iggy Pop/David Bowie. Plus loin, sur "Gigi Baba", après une intro à la Kraftwerk, JLM se pose des questions existentielles : "Mais que reste-t-il des chansons ?", "Que reste-t-il d'un amour ?". On ne sait pas trop, mais ce qu'on sait c'est que Murat n'a jamais aussi bien chanté, dans son fameux registre "voix mâle de velours" qui lui vaut tant de succès auprès de la gent féminine. Au final et après de très nombreuses écoutes, on peut dire que ce disque de Murat, qui aurait pu s'appeler "La vraie vie de Jean-Louis", est plutôt réussi, sans toutefois postuler au peloton de tête dans sa pléthorique discographie. On a vraiment hâte de voir ce que donnera sa déclinaison en concert prévue pour 2022, les versions dépouillées de "Battlefield" et "Nana (je Vois Ton Ombre)" enregistrées pour youtube avec Denis et Yann Clavaizolle étant très convaincantes... et presque folk.   la suite  : https://www.concertandco.com/critique-album/jean-louis-murat/la-vraie-vie-de-buck-john/12842.htm?fbclid=IwAR0xa-Pjn8VIvLvcNiKBkzLKj9OkNjs7WAQFVWaREDePgNedisUGeEm0Fe4

 

2) A LIRE ICI svp cette toute petite chronique : note 7/10    https://lesoreillescurieuses.com/2021/10/22/jean-louis-murat-la-vraie-vie-de-buck-john/

On avait laissé Jean-Louis Murat le cœur blessé l’an dernier. Mais suite à cela, il a pu panser ses blessures car le voici requinqué cette année avec un nouvel album intitulé La vraie vie de Buck John.

Jean-Louis Murat viendra enfiler son costume de cow-boy sur ce nouvel album plus instinctif et spontané. Avec des morceaux courts mais efficaces tels que « Nana (Je vois ton ombre) » qui ouvre le disque mais également « Jean Bizarre » et « À moi Baladin » où les sonorités western et groovy lui vont comme un gant.

Que ce soit sur « Marylin et Marianne », « À l’amour » ou encore sur « Gigi et Baba », Jean-Louis Murat reprend goût au bonheur avec ces rythmes entraînants allant droit au but. La vraie vie de Buck John affiche une facette beaucoup plus optimiste et joueuse pour notre hôte qui s’exprime sur « Battlefield » et sur « Les Molteni » avant de se clôturer avec un « Où Géromino rêvait » des plus immédiats. L’inventivité musicale de Jean-Louis Murat reste de nouveau sans faille.

Note: 7/10

 

 

Ma préférée:

Voir les commentaires

Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

Repost0