Publié le 12 Mars 2022

Bonjour à tous,

J'ai dû interrompre pendant une semaine mes activités ici, désolé, il y a certaines étapes que tous doivent affronter dans la vie. Il y a eu pourtant beaucoup de musiques... Enfin soit,  séance rattrapage pour le blog donc,  mais en premier lieu, voici la breaking news de la soirée d'hier à Nevers: Fred Jimenez is back! La suite se fera à 4, et c'est quand même une bonne nouvelle!   Autre nouvelle: Boisseuil qui devait avoir lieu ce soir, a été reporté en janvier.

Merci à tous nos contributeurs!

 

-  Aurillac,  2 mars

https://www.concertandco.com/critique/concert-jean-louis-murat-festival-hibernarock-2022/theatre-d-aurillac/53992.htm

APrès le compte-rendu de Laetitia déjà diffusé, l'ami Pierre Andrieu accorde 4 étoiles sur 5 au concert.  Des photos originales de Daniel Aimé du concert accompagnent le compte-rendu, je vous conseille notamment une belle photo de JL Murat souriant à Denis.

Début de tournée réussi - et gentiment chaotique - de Jean-Louis Murat au théâtre d'Aurillac pour son retour sur scène après plus de deux ans d'arrêt forcé, et ce avec un nouveau groupe composé de Denis et Yann Clavaizolle, aux claviers et à la batterie. Pour la troisième date de cette série de concerts faisant également étape, entre autres, à La Coopé (Clermont-Fd) le 12 avril et au Trianon (Paris) une semaine plus tard, Murat se produit dans la préfecture du Cantal à l'occasion du festival Hibernarock. La soirée affiche complet, tout le monde est assis confortablement, il y a visiblement beaucoup de fans qui connaissent parfaitement l'homme à la pléthorique discographie, ça devrait donc bien se passer, d'autant qu'on est placé au premier rang avec une vue imprenable sur la scène...

On sait le songwriter auvergnat imprévisible et d'humeur changeante, il ne décevra pas ce soir avec pas mal de surprises dans la set list et assez peu de titres de son dernier album "La vraie vie de Buck John" (paru en 2021 et très bon), dont l'impeccable "Jean Bizarre" en ouverture de show. La tonalité est blues rock, JLM est en voix (de velours), il est concentré et content de jouer, Denis Clavaizolle place des parties de synthés mystérieuses et son fil Yann marque le rythme comme il faut. C'est parti pour 1h30 d'un concert assez flottant et aventureux, ce qui a des inconvénients (on ne sait pas trop à quoi s'attendre et il y a quelques tâtonnements) mais beaucoup d'avantages (on assiste à un truc assez unique et très singulier).

Ceux qui veulent du consensuel et du fédérateur peuvent passer leur chemin, Murat n'en fait qu'à sa tête et c'est pour ça qu'on l'aime. Il navigue à vue avec nonchalance entre ambiances R&B expérimentalo groovy ("La Princesse of the Cool", "Hold up", "Ciné vox", extraits de "Baby Love" et "Il Francese"), rock 'n roll ("Ma babe") ou chanson poétique rythmée ("Où Geronimo rêvait"). C'est parfois un peu hermétique si l'on ne connaît pas les chansons, mais carrément enthousiasmant si l'on a déjà jeté une oreille attentive aux récents disques de l'auteur compositeur interprète né dans le Sancy. Même s'il a l'air un peu stressé (il l'avouera d'ailleurs au micro) et s'il reste la plupart du temps assis sur un tabouret de bar, Murat donne le change : il fait participer les spectateurs, les gratifie de ses traditionnels petits cris d'oiseaux, siffle les intros de morceaux, se lance dans des solos jazz & blues et balance quelques bons mots.
Surtout, il n'oublie pas, comme à son habitude de balancer un excellent inédit immédiatement séduisant, "Hello You", un titre très bien foutu et à double détente, avec deux superbes parties très différentes. Après ce moment à part, le public a droit aux bouleversants et beaux à en chialer "Frankie" et "La pharmacienne d'Yvetot", deux perles qui figurent sur l'album "Morituri". Comme il le dit lui-même "Elles sont pas marrantes mes chansons, putain !", mais on s'en fout quand elles sont de cette qualité-là. Et si elles sont accompagnées de titres plus enlevés et tout aussi marquants, comme le puissant "Taormina" et le très funky "Battlefield", le meilleur titre de "La vraie vie de Buck John", sur lequel on pourrait aisément danser, voire se lancer dans des contacts plus rapprochés, "houhouhou, oui !"

Arrêtant fréquemment de jouer de la guitare électrique pour se focaliser sur son chant en se "reposant" sur ses deux solides musiciens, JLM fait bonne impression, et ce malgré le couac du titre rapidement avorté ("Si je m'attendais"), qui provoque une fin de concert un peu en queue de poisson. On croit un instant à une sortie définitive de scène puis tout le monde se ressaisit sur le suave "L'Arc en ciel" et l'unique rappel, à tomber à la renverse : "L'heure du berger". Sur ce morceau d'anthologie, Murat déploie tous ses charmes : texte langoureux, mélodie classieuse, arrangement folk blues 'n rock très convaincant. Point final d'un concert dont on se souviendra... Détendu, souriant et disponible, Murat passera ensuite une tête au stand de merchandising, pour échanger, dédicacer des disques et faire des selfies, dont un avec l'auteur de la magnifique affiche sérigraphiée du concert, élève au lycée de la communication Saint-Géraud.

Pierre vous invite à déposer les setlists des concerts sur le site : https://www.setlist.fm/setlists/jeanlouis-murat-43d6b73f.html

 

-  Concert Sainte Bazeille samedi 5 mars 1h 40

C'est de nouveau Laetitia G. qui nous livre un  compte-rendu, Yann Clavaizolle l'a même repris sur sa page facebook!

 

Autre concert, autre ambiance.
Et nous l’avons déjà mentionné sur cette page, c’est ce qui fait la force de Jean-Louis, c’est d’offrir du différent chaque soir. Après (pour moi, il y a eu d’autres dates entre les deux) le blues intimiste d’Aurillac, avec discussions entre auvergnats, voici le Lot-et-Garonne, salle des fêtes.
Deux lieux, deux ambiances complètement différentes.
L’association ouvre les portes, tampon à la main. Buvette et chaises alignées. Ça se prêtait bien à un concert debout cette affaire, m’enfin, nous prenons place. Les gens sont plutôt ceux de Sainte Bazeille qui ont l’habitude de suivre les concerts proposés par Staccato, même si j’entends du public qui connaît aussi très bien Murat. On a manifestement l’âme rockeuse dans la salle et Murat le constate immédiatement. Et même si le début de la setlist est le même qu’à Aurillac, rien n’est pareil : Il donne le tempo très soutenu toute la soirée et son premier solo de guitare est accueilli avec ferveur. Concert très rock en perspective donc, on y retrouve le talent incendiaire de Jean Louis qui enflamme la salle, le cours des choses n’a plus rien d’ordinaire !
Jean Bizarre d’entrée de jeu. Je suis peut-être mieux placée, moins excentrée mais je peux apprécier davantage les regards entre les Clavaizolle père et fils, et le plaisir manifeste à jouer ensemble, sourires complices, c’est très beau. Jean Louis impose de longs solos sur chaque chanson, toujours la même guitare, aucun changement prévu de toute façon. L’enthousiasme de la salle est immédiat, les applaudissements, les cris et les sifflets récompensent La princesse of the cool qui se transforme en rockeuse ombrageuse, avec un jeu de guitare planant de plusieurs minutes d’entrée de jeu, tout le monde est envoûté. Le Holp up est enlevé, et ce que je disais au précédent concert se vérifie, le trio est au point sur tout ce qui groove grave. Quelle tristesse ces places assises, dilemme entre danser ou profiter de l’énergie de la proximité qui me taraude à de nombreuses reprises. Le cine vox est agrémenté de quelques sifflements, chant impeccable, pour moi un des sommets de la soirée. Jean Louis remercie les applaudissements, il ne parle pas, ce soir ça joue et c’est tout. La Babe est un crescendo d’énergie, tout le monde est emporté, électrifié par la guitare, perché. Et je me dis que cette salle doit pas entendre un truc de cette qualité tous les quatre matins. Le Geronimo finit de nous arracher de terre, direction Arizona, et les terres indiennes sont adorées par ici, on est nombreux à battre la mesure. Le Hello You est magnifique et chaudement accueilli. Battlefield est accompagné par nos applaudissements, encore une très très belle interprétation. Les claviers annoncent un Franky, tout doucement.
Tout me semble bien plus au point entre les trois, Jean Louis confiant, communique, plaisante avec le fiston en se faufilant derrière la batterie. Puis démarre une pharmacienne en blouse immaculée, qui chiale dans sa cuisine et moi avec elle encore une fois. Les claviers de Denis donnent une profondeur au morceau et la voix de Jean Louis caresse le désespoir avec une douceur pointue. La guitare reprend ses droits aussitôt avec un Taormina qui démarre debout, nerveux et puissant, morceau d’exception, joué à la perfection, longuement. Jean Louis nous invite à chanter avec lui sur Battlefield, les choeurs que nous formons sont si peu convaincants, malgré ses indications (« en même temps que moi bon Dieu ! ») qu’il interpelle " y a des agents de sécurité dans la salle ? Va falloir en sortir un ou deux!" la chanson démarre tonitruante et joyeuse, avec une petite teinte pop qui la rapproche légèrement du Bird on a poire. Jean Louis entreprend une magnifique Heure du berger mais il l’interrompt parce que ça bavarde trop. « J’ai compris, ça vous emmerde, vous voulez des trucs qui envoient ! » pas d’énervement, constat. On passe à autre chose malgré les protestations des fans… Il enchaîne un « Chacun sa façon » très rock à nouveau on chante, on applaudit, c’est très beau. Jean Louis n’a pas arrêté de jouer, maintenant une intensité tout le long du show. Autant en faire quelque chose est un moment sublime, la voix s’éraille sur les finales, Denis accompagne, un blues subtil s’installe pour les au revoir. Un joli rappel, un seul Rester dans le monde, magnifique encore, quelle force.
Concert d’une puissance fabuleuse, une guitare très rock mais qui ne sacrifie pas la voix, ne masque rien. Vive émotion. Pas de dédicace en direct, j’en gratte une sur l’affiche grâce à Jocelyne, de toute façon, en vraie groupie timide, j’ai jamais rien à dire après ça, trop immense.

 

- Le Haillan,  7 mars

Reportage photo à voir par F. PREVOST

https://lust4live.fr/jean-louis-murat-lentrepot-du-haillan-07-03-2022

Retour sur les routes pour notre Auvergnat Jean-Louis Murat, avec un passage notamment à L’Entrepôt pour son dernier album “la vraie vie de Buck john” ,enregistré et mixé dans un seul studio, sans basse, avec le minimum à disposition, en fonction des contraintes. Concert dans un format intimiste pour une ode aux héros de l’enfance sur une ambiances blues rock avec un nouveau groupe composé de #denisclavaizolle aux claviers et son fils Yann Clavaizolle à la batterie .
ll fait participer les spectateurs pour un refrain , houhouhou, oui !”
Concerts de Jean-Louis Murat à Aurillac, St-Bazeille, Le Haillan, Nevers

- ET on termine par Nevers,  11 mars, par Benjamin T.

 

11 mars. Nous y voilà. Ce matin, mon ami Armand Milhet m’informe que le concert de demain à Limoges est annulé, Aïe. Plus tard dans la journée, quand il m’envoie des messages je crains qu’il m’apprenne que celui de ce soir l’est aussi. Mais non, il est toujours annoncé dans le journal.
J’arrive à quitter le travail, pas trop tard pour me mettre dans les meilleures conditions. 7H30 j’arrive devant « La Maison », la salle de spectacle. Il pluviote, je monte quelques marches, 3 jeunes gens font des acrobaties sur la rambarde, l’un d’eux me dit « poisson d’avril », je lui répond par un « bonne année ». Non j’espère qu’il ne s’agit pas d’un poisson d’avril, je vérifie mon billet, on est bien le 11 mars, je suis au bon endroit et l’affiche du concert est bien en place. Je m’approche de l’entrée. Des travaux ont été réalisés pendant le confinement, une esplanade a été créée au-dessus de l’ancien parking, je décide donc d’en faire le tour avant de rentrer. je n’avais pas pris le temps de le faire depuis l’inauguration des lieux. Au fond, il y a une sorte de puit, j’y passe ma tête, l’équipe est là qui prend l’air, je rebrousse chemin et rentre dans le hall. j’aperçois le stand de Jocelyne très occupée avec un petit groupe de personnes. Il n’est pas loin de 20h, je guette l’arrivée de Tristan Savoie qui ne devrait plus tarder (j’espère qu’il a fait bonne route), tout en écoutant le déroulé des résultats d’examens orthopédiques d’une dames qui fait son rapport à un médecin local. On annonce l’ouverture de la salle tout en nous aiguillant. J’aperçois Tristan, nous nous saluons et nous donnons rendez-vous après le concert.
Il est un peu plus de 20h, la lumière de la salle se tamise, les artistes sortent des coulisses côté cours. Applaudissements timides. JLM nous demande si ça va, quelques « oui » en réponse une dame demande « et vous? », « j’ai dû attraper un microbe, mais ça va », puis « c’est notre premier concert à 4 ». Oui Fred Jimenez est de nouveau de la partie et va assurer à la basse. Et on attaque direct par « Jean Bizarre » qui balance bien, puis un « Pincess of the cool » posé et blues.
Un petit tour sur l’album Il Francese avec « Hold Up », ses 3 comparses assurent les choeurs avec brio. Je trouve le public encore un peu réservé…, alors quand ils enchainent avec « Ciné Vox » je trouve que les mots « alors si grand malheur était de ne pas se sentir aimé » résonne particulièrement.
Un « Ma Babe » bien pêchu sur lequel JLM a invité le public à frapper dans les mains a permis de créer un peu plus de réactions du public qu’il remercie par un « meerrciiiiii hou », « où Geronimo rêvait » fait suite dans la même énergie.
Au coeur du concert, JLM nous livre sa pépite inédite « Hello You », morceau qui s’imprime instantanément en mémoire, « mais où est-il?, mais où est-il? » qui après une introduction tout en douceur, s’ouvre sur une partie plus rythmée enrobée par les choeurs pour revenir à la douceur. On est beaucoup à espérer qu’elle sera éditée!
« Marylin & Marinanne » dans la même veine que « Ma Babe », il essaie de pousser un peu plus sa voix. Il présente ses musiciens avant d’entamer « Frankie » qui malgré un début difficile, débouche sur un final prenant, émouvant, à nouveau on ressent la force des mots et JLM n’économise pas sa voix « que n’aurais-je pas fait ». « une petite dernière? » Et je reconnais les premières notes de « La pharmacienne d’Yvetot » dont Jocelyne a bien apprécié la version du soir.
Une longue introduction débouche sur un Taormina percutant et flamboyant qui est mon troisième morceau favori de la soirée, mais qui malheureusement se trouve être le dernier sans compter celui du rappel « l’arc-en-ciel » piano-voix.
La salle se vide rapidement, je m’en vais retrouver Tristan.

 

LE LIEN EN PLUS

Encore et toujours le Servière dans les clips de la jeune génération clermontoise... Ici Morgane Imbeaud avec Yann Clavaizolle. Ca date de 2019, je ne me rappelle pas l'avoir diffusé.... mais on ne rate pas une occasion de revoir le lac.

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 3 Mars 2022

Merci à Laetitia qui dès poltron-minet ou presque nous fait un retour du concert d'hier soir dans le cadre du festival : hibernarock

 

Concert Aurillac 2 mars 1h30

 

Arrivée au concert d’Aurillac, place trouvée in extremis, (merci encore Amparo pour ton aide)

La première partie est sympathique mais chauffe peu la salle. Mais Jean Louis arrive de bonne humeur, et ça c’est toujours agréable. Les choses se calent vite et bien avec un Jean Bizarre qui groove. La princesse of the cool prend le temps de se déployer et apporte un ton doux et sensuel. Très belle version et c’est agréable de l’entendre enfin sur scène. Hold up démarre, j’ai commenté au mauvais moment ma joie d’être là par un « c’est bon de se retrouver » (je suis au premier rang) mais ça dégèle un peu tout le monde finalement. La salle chantonne les « houhou » progressivement. Jean Louis va ensuite parler entre chaque chanson présentant « Ciné vox » comme « une vieille chanson » (!). Il déplore à un moment « j’ai que des chansons tristes » Jean Louis prend le temps de déployer les chansons avec des solos de guitare (toujours la même tout le long du concert!) ce qui place pour moi ce concert haut, très haut. Ça swingue et ça sifflotte avec Ma Babe au tempo très soutenu, très péchu. Présentation des musiciens, ça tape très peu dans les mains sur Geronimo mais le voodoo fait son effet malgré tout. Hello you est encore l’inédit présenté qui me désarçonne avec ses jolis changements de rythme. Jean Louis déploie une palette incroyable pendant ce concert, le chant juste et sensible, les paroles moins mâchées, peu d’erreur de textes, c’est bien rôdé. Puis plaisante avec Montboudif « j’ai pas de chanson sur Aurillac mais on fait Montboudif, on l’a pas encore joué, c’est notre troisième concert ». Un intervention dans la salle « un pour Pierre » montre que Murat est dans l’échange, je ne suis pas la seule à le sentir. Ça applaudit enfin le rythme pendant la chanson dans la salle, public conquis. Jean-Louis siffle encore sur Frankie, une belle douceur. « Ah ça y est je me sens mieux ! J’étais stressé) Il nous montre son gilet noir (pas jaune…) une inscription que je ne peux pas distinguer faute de lumière. Un truc du cru peut-être, mais il s’amuse le bougre, même avec le costume (une première il me semble). Part voir Denis, puis revient vers Yann, prend l’espace alors qu’il était jusqu’alors plutôt assis… ça se détend, Yvetot et sa pharmacienne me filent une émotion incroyable, j’en ai encore des frissons. Le chant est parfait, l’accompagnement doux. Solo de guitare parfait. Superbe ! Ça restera un grand moment (du genre Amour n’est pas querelle vécu et partagé autrefois avec Martial, ces moments qui donnent envie de crier qu’il est le meilleur, mais je m’abstiens, j’aurai l’impression de le voler Martial qui n’est malheureusement pas là pour porter ce cri que je partage intérieurement). Il plaisante encore sur le pioupiouhoué qui vont suivre pour introduire un Taormina très intense « coupe la mort » devient un refrain, une boucle entêtante sur laquelle il finit après un solo magnifique. Encore une belle ampleur sur ce morceau. « Encore une chanson joyeuse » pour annoncer Battlefield, bien enlevé, on chantonne tous ouhouhou ouuuiiiii et il fait taire les musiciens (il doit insister un peu trop longtemps) pour entendre nos timides « ouhouhou ouiiiii » ça sonne déclaration d’amour, l’amour retrouvé avec la scène, avec nous, c’est très joli, tout le monde rit. Il annonce si je m’attendais « j’aime beaucoup cette chanson, le temps qu’ils se préparent, je vais vous expliquer la chanson, on me reproche souvent de pas comprendre mes chansons il explique la référence à Courbet dans les premières paroles, ensuite y a la robe safran, je parle de Franky, une obsession chez moi, je parle de Franck Ocean, Je vous recommande, Pyramide. Il donne encore quelques paroles.

Je sens les efforts de Murat pour communiquer avec les musiciens par toujours entendus, ça se cale encore : Yann a encore du mal à saisir quand ne pas imprimer le rythme, sur les morceaux entraînants ça roule déjà, mais sur ceux qui demanderaient un peu de douceur, ce n’est pas encore compris… La fougue de la jeunesse de Yann est manifeste. Jean Louis sûrement habitué à la complicité absolue avec Stéphane, doit ici trouver une nouvelle formule et la cherche parfois, ça l’agace… La chanson démarre, incompréhension entre Yann et Murat, Il espère de la douceur, Yann la voulait tonitruante, merde. Il interrompt violemment le morceau. Yann plaisante « en même temps, ils ont déjà eu les paroles » Réponse du tac au tac « oui bah c’était n’importe quoi » ça sonne la fin. Murat est contrarié. Il annonce la dernière chanson, piano voix, Arc en ciel, il siffle, c’est très doux. On y retrouve le parfum d’acacia, ou les fleurs du mal, ça fait du bien. Des sifflets, des applaudissements très nourris, c’est un très beau concert et je ne suis pas la seule à le constater et l’en remercier. Un seul rappel mais merveilleux L’heure du berger. Il annonce une vache rouge en fin de concert, comme un adieu auvergnat parfait. Heureusement, ce n’est qu’un au revoir. Pas certaine de refaire un concert pour cette tournée malgré l’envie, mais celui-là en valait plus d’un ! PS : ça manquait de copains muratiens pour boire des coups et refaire le concert après ça... !!!

Merci Laetitia!   

Petit complément : "Hier JLM portait un sweat où il y avait marqué "Mont Dore". Le morceau a été interrompu à cause d'une mauvaise note de Denis. Je pensais aussi que ça venait de Yann car ce n'était pas une note fausse... Mais pas la bonne non plus ! Bref l ambiance était bonne à la fin de ce concert.

 

LA PHOTO EN PLUS 

On m'a dit qu'un photographe avait eu l'accord de JLM pour quelques images du concert... On va attendre pour les découvrir.  Pierre Andrieu fera sans doute lui aussi un compte-rendu. 

En tout cas, Adèle Coyo, participante d'AURA AIME MURAT a eu son selfie! Et un petit mot gentil pour le tribute!

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat

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Publié le 1 Mars 2022

1) Dernier épisode du monologue de Jean-Louis Murat... pas le plus mémorable des exercices.... mais ce dernier épisode est il me semble le plus intéressant. A voir sur facebook:

https://www.facebook.com/jeanlouismurat/videos/4848564611847989/

Aphorismes (le montage serré donne cette impression d'ouvrir un dictionnaire de citations, avant une séquence plus fluide sur la fin):

"le romantique c'est un dépressif mais qui se soigne en faisant des choses, moi, c'est la musique".

est-ce que je participe de ce mouvement... de la dépression? Moi, ma thérapie c'est la musique.

Si je peux me citer, il y a une chanson, j'aime bien citer le début: chacun sa façon en son infini, de se dire un jour c'est fini" "c'est à dire qu'on se pense à dimension infinie, mais quand même un jour, ça s'arrête".

"la nostalgie, c'est le souvenir de ce qui n'a pas été". "et j'enraye toute dépression avec des chansons"

Ma babe? "c'est une chanson sur la république". "Comme j'ai chanté Berrranger, je parle de Jeanne La Rousse, tu te situes entre 1830 et 1848 si tu veux, c'est mon côté prof d'histoire rentré"

"ce que je retiens de tout ça, de la musique que j'aime, c'est la vitalité, c'est à dire le surplus de vie que ça te donne"

"je suis plutôt dans la théorie des moments, en 3 heures, je peux passer d'ultra exalté, ultra satisfait à au fond du trou,

"l'intensité est la même que tu fasses un disque ou que tu sois sur scène, c'est la peur de décevoir et qui commence par soi".

"avec l'âge, je vois très bien que j'ai toujours été en tenue de combat, finalement, vu le milieu d'où je viens, le peu de confiance,donc je me suis mu en guerrier. Ce n'est pas pour rien que je m'appelle Murat" je mène une guerre à la fatalité, je voulais absolument sortir de mon milieu, et il faut que t'aies de l'imagination, mais l'imagination, ça ne m'a jamais posé de problème. J'ai retrouvé à la Bourboule à un endroit précis dans un parc qui s'appelle le parc Fenestre, j'ai essayé de remettre les pieds exactement au même endroit, et je pense que j'étais encore en école primaire et il fallait écrire un truc sur Noel, et c'est la première fois où ça me l'a fait. Je voyais que tout le monde galérait dans la classe. Je m'en souviens très bien, j'étais vraiment enfant, et j'avais 50 histoires qui me venait et je me suis dit jamais l'imagination, ça s'arrêtera. J'ai toujours gardé ça, c'est un pli pris dès l'enfance. ça se ferme jamais.

 

2)  Des concerts qu'on sert déconcertant tant?

Dès la 2e date, revoilà les petites polémiques, il y a eu des vifs échanges suite à un post sur les réseaux sociaux autour des prestations scéniques de Murat, et force est de constater que chez les amateurs, certains sont réticents à se déplacer. Le camarade auteur du post était très déçu du son, de la voix peu intelligible de Murat et remarquait, fâché que le batteur n'était pas venu saluer.  Fabrice qui était là également, a apprécié mais confirme les problèmes de son, indiquant que  Murat a tendance à chanter "en voix de tête, des aigus pas très naturels, peut être pour faire plus funky", et qu'il y avait un problème pour capter les paroles. Cette voix aigu, c'est une critique que j'ai moi -même déjà exprimée une fois ou deux... 

Du côté du correspondant local (l'article est non signé), c'est le même topo:  https://www.ouest-france.fr/normandie/coutances-50200/en-concert-a-coutances-jean-louis-murat-deconcerte-son-auditoire-6ac7d58a-989b-11ec-8791-6dc0a1829a59

En concert à Coutances, Jean-Louis Murat déconcerte son auditoire

Samedi 26 février 2022, le concert de Jean-Louis Murat, au théâtre municipal de Coutances (Manche), a décontenancé les spectateurs et admirateurs de l’artiste. Concert ou répétition ? ​questionnait une fidèle des concerts Coutançais, musicienne et instrumentiste, après le passage de Jean-Louis Murat, samedi 26 février 2022, au théâtre municipal de Coutances (Manche)Peu chaleureux1, le jeune sexagénaire2 Auvergnat a semblé un peu désabusé. La voix chaude, sensuelle, était bien au rendez-vous, mais les paroles parfois difficiles à saisir. L’accompagnant, aux claviers, demandera même à la régie de relever le son3…À la fin, le public lui rend un hommage mesuré. Seule une admiratrice viendra offrir à l’artiste, au bord de la scène, une petite boîte de neufchâtel, un fromage représentant un cœur3.

Note perso: 1) JL a tout de même parlé un peu (cf ci dessous)  2) très jeune, si bien qu'il a même 70 ans     3) Et alors? des consignes à l'ingéson, rien d'inhabituel. 3) une personne qui offre un fromage, c'est déjà beaucoup, non? L'auteur aurait voulu voir un plateau de fromage, des culottes voler et des bouquets  de fleurs, et Murat qui fait du body surfing ?

Alors,   il faut quand même rappeler que ce n'est que le 2e concert avec une formation inédite et on verra ci-dessous que la correspondante a peut-être généralisé a little bit en disant qu'il a déconcerté tout le monde... mais bon, voilà ce que peut donner comme impression Jean-Louis Murat sur scène, surtout dans un contexte d'une salle "municipale", un parce qu'il se refuse à faire le show et brosser le spectateur dans le sens du poil, deux, parce que le public  s'attend à entendre de la chanson française. Christophe A. sur Fb disait: "est-ce à l'artiste de s'adapter au public ou le contraire?". Murat  refuse d'être dans le spectacle, je dis toujours "dans la démagogie" parce que pour Murat, faire du spectacle millimétré, aller chercher le spectateur avec autre chose que sa musique, ça en serait.

Voilà un compte -rendu tout aussi partial? Mais on peut quand y apprendre au minimum que Jean-Louis ose poser sa guitare  et chanter juste accompagner de piano... et cela faisait un moment qu'on n'y avait pas eu droit... et pour Amparo, les applaudissements ont été nourris!

26.02.2022
C’est mon premier concert de la tournée "La vraie vie de BUCK JOHN ,après deux années sans spectacle . Mais j’avais gardé en mémoire le fabuleux concert du Théâtre de la Madeleine de décembre 2019 .
Je me décide , une semaine avant à assister au concert de Coutances ,bien imprégnée par Jean-Louis Murat en "Buck John "depuis sa sortie , le 22 octobre 2021 .
Coutances est une jolie ville tout comme sa région . À chaque déplacement ,pour un concert j’associe les deux , lieu et musique . Et là ! Tous les éléments étaient réunis ,entre mer et bocage .
Le Théâtre municipal pouvant accueillir 650 personnes ,se trouve au cœur de Coutances pour mieux profiter de ses alentours ,dont sa cathédrale aux deux flèches , construite sur 90 m de hauteur , dominant la ville et visible depuis la mer , faisant la fierté de la région .
Je reviens à l’essentiel ! Au concert de la soirée . Je dois rejoindre Laurence , fan de notre cher Emmanuel Da Silva . C’est grâce à À Contre Courant et à la soirée consacrée à Jean-Louis Murat, sur la plate-forme d'Emmanuel Da Silva que Laurence a souhaité assister à son premier concert , de la tournée Jean-Louis Murat .
Comme à l’habitude , c’est toujours Jocelyne au stand ,que je salue en premier .
Laurence m’avait gardé une place au premier rang , pour partager ensemble , ce moment .
20 h 30 approchent ,la nuit est tombée sous les lumières de Coutances . Un samedi soir à l'ambiance feutrée ,dans un fauteuil velours , doux soir .
Et tout le monde range son portable et appareil photo à la demande du service de surveillance .
Jean-Louis Murat , Denis Clavaizolle et Yann Clavaizolle entrent en scène et le concert commence avec le premier titre Jean Bizarre, qui va donner de la nouveauté , à la tournée .
Jean-Louis Murat , va nous balader ,dans un répertoire , varié , de Buck John à Morituri ,Taormina , Baby Love , Il Francese et un sublime inédit .
Denis , dernière son immense machinerie, envoie du lourd ! Sur la droite ,Yann frappe le tempo aux percussions à la perfection pour accompagner notre cher Jean-Louis ,à la guitare électrique , toute la soirée , sauf sur quelques titres ,au micro uniquement , sur fond de piano en s'appropriant la scène de long en large .
Et voilà qu’arrive La Princesse of the cool de l'album Baby Love « Oui Johnny c'est cool Le navire retrouve la houle.
"C’est quoi cette chanson-là ? C’est "Hold Up" qui démarre très fort , c’est une version avec des accompagnements puissants qui collent bien à
"Tu m’emmènes à Venise "? Un genre d’amour utile … "mais" tout se voile de mélancolie ".Quand Cupidon vise trop loin de moi , je sens que celle saleté de Vénus de m'aime pas.
"Hello you " Yess Jean-Louis 🙂 titre inédit de la soirée et magnifique .Juste "Avant Marylin Nu au secret de l'eau Avant Marianne Sans penser y laisser la peau.
Petit intermède : sur la région , la très bonne gastronomie et la visite de la cathédrale .
Voilà ! Frankie ,version piano bouleversante ,suivie de La pharmacienne d'Yvetot qui me laisse sans mots ...
Taormina en version volcanique, tout s'emballe ! Les synthés s'envolent , la batterie explose et la guitare de Jean-Louis éclate .
Rappel le public debout : je ne sais plus si je suis dans le bon ordre à ce moment-là ? l'émotion ? mais tout y est dans ce résumé .
"Fini Battlefield, revoilà la vie ouh ouh ouh " ouiii en live messieurs-dames et suit "Oh vous, si je m’attendais...
Cher vous, nous sommes venu pour vous , cher Jean-Louis
Bonjour vous .
Pour finir avec " Arc-en-Ciel " Écoutes-tu toujours la musica vera ...
accompagné au piano et le public aux anges .
Longs applaudissements
Merci Jean-Louis Murat pour ce concert , le deuxième d'une grande tournée .
Amparo
 
Merci Amparo!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 27 Février 2022

bonjour,

1) Et voilà la tournée a débuté ! Deux concerts déjà : Beauvais et Coutances. Comme d'habitude, ceux qui veulent des surprises sont invités à ne pas lire l'article...

Je ne dois pas être un vrai fan car je ne suis pas plus  excité que ça par l'événement... en grande partie car on a déjà découvert une session live de la formation avec les Clavaizolle Family, et qu'on sait déjà que ça tourne bien! Et même si j'en plaisante dans le titre, je suis bien peiné par ce qui nous tombe encore sur la tête, après ces années de covid.

Je rappelle que je ne diffuse pas de vidéos pirates afin de respecter les voeux de l'artiste.

 

Beauvais dans une jolie salle de pierre et bois: cela semble garni

Vu qu'on connait "le groupe", il restait à connaître la set-liste.  Les premiers concerts sont souvent plus longs car JLM y teste les chansons, et sur Beauvais, ça a  été le cas (1h52, et le lendemain, 1h20)... La photo ci-dessous permet de voir  celles qu'il a préparées.

Du coup, on voit que Murat ressort un peu de Taormina... et de Morituri, mais se concentre sur ses dernières productions... et qu'il n'y a qu'un inédit : hello you (je suis exigeant, j'aime bien découvrir des titres en live: "autant en faire quelque chose", "miura", "yes sir", "le martyr des chrétiens d'orient"... qui me viennent à l'esprit).

A Beauvais: il a écarté:

- Je me souviens.
- Le reason why
- Rester dans le monde
- L'heure du berger
- Autant en faire quelque chose

Si quand même, il restait à connaître le choix de GUITARE. Je dis qu'on a eu 7 titres en live avec cette formation, mais Jean-Louis Murat y utilise une 12 cordes. Sur ces premiers concerts, je vois des photos avec la guitare électrique (même si la guitare 12 cordes est posée sur son socle... ). Ça a pu arriver que Jean-Louis change après quelques dates, mais généralement, il aime bien faire tout le concert avec la même guitare.  On attend vos commentaires pour confirmation.

A part ça, je n'ai pas de compte-rendu à vous proposer pour l'instant. Le chanteur "l'autre philippe" qui a fait son disque avec Jimenez et Reynaud était présent et a beaucoup apprécié. Jean-Louis s'est montré après le concert semble-t-il puisque plusieurs commentaires indiquent de "belles conversations".  En tout cas, les avis sont positifs sur facebook, notamment de la part d'une personne pour laquelle c'était la première fois avec Murat.  Mais soit, il semble que Jean-Louis Murat soit en forme, la plus part du temps jouant debout.  Ca s'annonce bien!

 

L'ingé Son "historique" de la coopé (et des koloko) fait la tournée:

 

2) On termine par un article de l'UNION avec des bouts d'interview. Il s'agit d'y annoncer son passage à Vitry le François.  J'avais indiqué pour Buck John que cela m'étonnait qu'il parle de BD alors qu'il disait détester. Il répond sur ce point. La plus grande partie de l'interview est consacrée à sa passion pour la musique américaine (l'anecdote "Chicago", Docteur John, Dan Auerbach...). Merci Eric Q.!

Ce que l'on sait à J+2 (invasion de JLM sur la France) et interview dans l'UNION

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 25 Février 2022

Et voilà, après l'interruption de la précédente tournée, et une longue pause pour les muratiens, on va pouvoir retrouver Murat en concert, ce printemps, et également à l'automne (avec un nouveau disque ? Le contraire serait étonnant)... et ça commence donc ce soir à Beauvais! Puis presque à la maison: Aurillac. (toutes les dates ici).  Pour l'instant, peu de presse,  mais voici un article qui ne se contente pas du texte du tourneur pour annoncer deux dates dans l'ouest, Sud ouest (Cognac et Le Haillan), même si ça part dans tous les sens:

https://www.junkpage.fr/morituri/

JEAN-LOUIS MURAT Et revoilà fringant, à 70 printemps, le Neil Young de Chamalières, La Vraie Vie de Buck John glissée dans la gibecière. « Traverser la France », dit-il.

À Naples, face à la monumentale piazza del Plebiscito, se dresse le majestueux palais royal, dont la construction commença en 1600. Durant le royaume des Deux-Siciles, il faisait partie des quatre résidences royales des Bourbons. Entre 1806 et 1815, Joachim Murat et Caroline Bonaparte lui conférèrent un nouveau lustre en le décorant d’éléments néoclassiques issus du palais de Tuileries. En 1888, Humbert Ier ordonna que les niches extérieures de sa façade soient occupées par de gigantesques statues des rois de Naples, dont Joachim Murat à l’entrejambe fort généreux…

Jean-Louis Bergheaud n’a peut-être jamais rêvé de châteaux en Espagne, régnant sereinement sur le col de la Croix-Morand, mais depuis Taormina (2006), on devine son humeur transalpine, à peine cachée par le diptyque Il Francese (2018)/Innamorato (2019). Et on ne choisit pas comme alias celui du beau-frère de Napoléon Ier, cavalier au panache légendaire, par hasard ou dépit. Allons !

40 ans de carrière, près d’une trentaine d’albums studio, une demi-douzaine de live, des chansons pour Mylène Farmer ou Jeanne Moreau, et, plus que tout, un répertoire pour lequel plus d’un roitelet occirait père et mère sur-le-champ.

Version boisée en Tony Joe White du Massif central (avec ou sans Delano Orchestra) ou bien bougnat bougon moulinant revêche son DX7, on va voir Murat comme on va à confesse : l’âme noire et tourmentée puis le coeur apaisé. Souhaitons qu’il croise enfin le fer et la route de Mustang. Entre Auvergnats, faut s’entraider.

Marc A. Bertin

Jean-Louis Murat,jeudi 3 mars, 20h30, L’Avant Scène, Cognac (16).avantscene.com

vendredi 4 mars, L’Entrepôt, Le Haillan (33).

www.lentrepot-lehaillan.com

samedi 12 mars, Espace culturel du Crouzy, Boisseuil (87).

www.boisseuil87.fr

 

Et  voici encore une chronique pour "aura aime Murat", cette fois sur le site Clair et obscur, le site orienté rock progressif (ce qui nous vaut une comparaison de la prod d'Adèle Coton à Mike Olfield!, et la référence à Babel, le plus prog des disque de murat, j'en avais fait un article) , mais amateur de Murat. Et encore une fois, c'est très positif, même si l'auteur constate que la voix de Murat est pour lui un vecteur fondamental de son talent de Auteur compositeur interprète, mais le tribute procure quand même "excitation" et est à un pas de procurer de  "l'extase"!   Il a apprécié particulièrement Gontard, Chevalrex, Fred Bobin et Marjolaine Piémont (qui font du titre "une comptine à la Anne Sylvestre"), ou encore le beau Switch proposé par Alain Klingler sur les jours du jaguar, et "Erik Arnaud et « Fort Alamo » tire très bien son épingle du jeu avec cette production brute et bricolo, synthétique mais naturelle".

C'est à lire ici dans son intégralité:  http://clairetobscur.fr/aura-aime-murat-aura-aime-murat/

On me fait l'honneur d'y copier une partie du texte du livret (en gras ci-dessous)... même si les guillemets s'arrêtent un peu tôt... mais l'auteur prolonge joliment mon propos. 

Heureusement, l’autre force de Jean-Louis Bergheaud (véritable patronyme du musicien) reste sa capacité unique à transformer l’anodin en extraordinaire et le voisin en universel. A ce titre, nous ne pouvons que vous renvoyer au compte rendu de l’un de ses albums majeurs, Babel, paru sur notre site en 2014. D’ailleurs, l’équipe responsable de ce tribute le précise d’emblée: « Précaution d’emploi : attention, ceci n’est pas un disque régional pour un chanteur auvergnat ! » Ou, comme le dit avec davantage de profondeur poétique Murat lui-même : « Bien parler de chez soi, des quelques hectares qui t’entourent, c’est parler de la Terre entière. » Du Sancy, les chansons de Murat nous transportent to infinity and beyond justement parce qu’elles nous parlent de et depuis ce « chez soi ». Le poète se confond avec le paysage, la nature et son environnement. Il devient caillou, neige, montagne ou eau du torrent. Mais son champ/chant n’est jamais figé ou réduit. Au contraire, il expose et diffracte de mille feux. Le poète est au monde, il fait corps avec lui. Le mariage de ces mots/maux qui se comprennent comme des terroirs cosmopolites avec une musique d’obédience clairement anglo-saxonne (Neil Young, Bob Dylan, Wilco) conduit au miracle Murat : un mets unique en France et alentour.

autre extrait:

Relevons donc les compteurs : l’exercice atteint son but. Cette collection de réinterprétations, au son réfléchi, permettra au néophyte d’apercevoir une paroi de l’œuvre muratienne. Chaque participant propose ainsi une version qui se tient, aucune n’est gênante ou carrément ratée. Chaque monde proposé gagne sa crédibilité grâce à l’investissement engagé. On entend qu’il s’agit de fans précautionneux mais sachant que le meilleur hommage reste la confrontation, plus ou moins épanouie. Un très beau tribute album, à mille lieues des excroissances commerciales produites en masse depuis le revival des années 80

 

Murat en 2002

 

LES LIENS EN PLUS

Marjolaine Piemont :  7 concerts sur le mois de mars

https://www.facebook.com/MarjolainePiemontOfficiel

Elle raconte ci-dessous les dessous de sa participation... pour laquelle je n'y suis pour rien (même si je l'avais "invitée" pour "murat unplugged" en 2015 (ci dessous).


On termine encore par un petit souvenir il y a un an tout juste:  Richard Robert qui nous chante "terre de France" sur Aura aime Murat... mais déjà une longue histoire avec JLM:

http://www.surjeanlouismurat.com/2021/02/archives-richard-robert-de-dolores-a-aura-aime-murat.html?fbclid=IwAR1n2h3D-ftzN5rMrsBTEoIDGD9DTsoud3LZanl-sVNSbSPkdp3vVLycrMo

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #2021 BUCK JOHN

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Publié le 22 Février 2022

17h45, je suis prêt, ready, fertig... encore 15 minutes avant le 3e épisode de "la vraie vie de Jean-Louis Murat"... et en attendant, j'ai absolument rien à vous dire... Un jour calme... Je peux quand même vous dire que je suis un peu déçu par le manque d'empressement de votre part pour m'écrire vos avis sur "aura aime Murat"... alors qu'on a de belles chroniques et retours dans certains médias.  L'article dazibao était pour là ça...  Peut-être que vous ne voulez pas me faire de la peine? Comme je l'ai dit, tant que c'est au minimum argumenté, pas de problème, vous pouvez tout dire... parce qu'honnêtement, j'aimerais vraiment comprendre vos réticences... et si au moins quelques titres vous intéressent. 

Ah, 17h59... j'espère qu'il n'y aura pas de retard.

Yes, ponctuel:        (encore une fois, je ne peux pas l'intégrer, alors, suivez le lien)

https://www.facebook.com/jeanlouismurat/videos/321529986596673

ça commence fort: "qui es-tu Jean-Louis Murat?"... allez, vite fait encore une fois, une petite synthèse expresse:

"J'ai l'impression que j'écris des chansons pour sauver les meubles"(les sentiments, la façon d'être, les gens simples, les lieux", indiquant aussi son ancrage, l'importance de l'Histoire... mais il indique que Murat n'est pas vraiment lui, c' est un double, "béotien en géographie..", "qui découvre des choses et... sauve les meubles" (notamment du fait de son rôle de père, grand-père). [on en revient à la période "Transmission", après le court épisode "remontée de sève?]

IL parle ensuite de sa bibliophilie, il doit récupérer 24 volumes chez un bibliothéquaire. ce que je veux "c'est associer Robert Johnson  à Villon", et il explique qu'il y a deux façons de faire... être immergé dans le vocabulaire, ou dans les riffs ("je navigue entre les deux"). Et "si on compare Dylan à William Blake, je ne vois pas pourquoi je me gênerais de faire du Lamartine si j'en ai envie". "je suis pris dans une tradition littéraire".

Et on nous annonce un 4e épisode et dernier pour la semaine prochaine!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 21 Février 2022

Le temps est beauvais, il pleut des cordes, c'est le temps pour les grenouilles... et des liens qui se défont.  Voici le programme de l'article du jour.

 

1)  Beauvais, J -4.  Yann Clavaizolle est dans les starting blocks devant ses fûts  pour les concerts de Mûrat...

 

On le rappelle, après avoir été exploité gratuitement enfant sur Cheyenne automne, il va retrouver Murat plus de 30 ans plus tard.  Je lui avais fait dédicacer la pochette pour le clin d'oeil lors d'un concert de H burns.

Des cris d'un bébé aux chœurs doux d'un batteur hirsute que l'on a déjà approuvé sur la session live 7 titres disponible en vidéo....
 

 

En tout cas, je suis un peu curieux de cette tournée, l'ambiance autour est plutôt calme chez les fans (sur l'activité du blog, des groupes), sans compter que certains n'ont pas leur pass sanitaire (en espérant que d'ici la fin de la tournée, les restrictions seront levées). Et je pense vraiment que le dernier coup de bad buzz a  été particulièrement fort. Je suis retombé sur un tweet de Bruno Masure: 51réponses, 43 retweet, 296 like, dont beaucoup qui disent "ne plus vouloir entendre ou parler de jlm". Faut quand même ramer derrière pour essayer de faire revenir du monde au Bercail... et je vois bien que ce blog a très peu d'impact sur tout cela.

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Breaking news: il y aura une tournée d'automne! IL est annoncé une date à Auxerre en octobre! Vendredi 7 octobre au Silex!

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2) Enfin, bon, comme vous le savez, je suis soumis à des sautes d'humeur.... et c'est le cas parce qu'après, je tombe sur la chronique de "AURA AIME MURAT" par le fidèle Sylvain Sy! qui rebooste... Sur FROGGY DELIGHT (la grenouille donc) : Il écrit "à la fois compilation fantasmée et parfaite porte d’entrée dans l’univers de Murat. Vous connaissez quelqu’un qui n’aime pas Murat, faites lui écouter ce disque, il découvrira vingt-deux bonnes chansons, à la poésie et à la musicalité imparables".   Yes!!  "une réussite"

A lire en intégralité ici:

https://www.froggydelight.com/article-25397-Jean_Louis_Murat.html

court extrait : {....]Alors quoi de mieux qu’un tribute pour justement se concentrer enfin sur les chansons et découvrir un panel certes subjectif de l’ensemble de l’œuvre de mon auvergnat préféré ?

Passons sur le titre, qu’on qualifiera pudiquement "d’intrigant", seize titres, vingt-deux pour la version vinyle (et qui, ne serait-ce que pour l’incroyable version instrumentale de "Gengis" par Da Capo, vaut largement le coup), ce tribute ou album hommage a le mérite de nous donner également un panorama de la scène pop rock actuelle et de nous montrer qu’elle en a aussi sous le pied.

Je pourrais passer en revue ce disque titre par titre, comparer morceau par morceau, évoquer la carrière de tel ou tel, mais ça n’aurait pas grand intérêt. Disons que vous retrouverez des noms connus comme Gontard, Chevalrex, Pierre Schott, Silvain Vanot, Erik Arnaud et d’autres moins mais qui donnent envie d’en savoir plus, Hiver Pool, Adèle Coyo, Dragon Rapide...

Je ne l’ai pas encore dit mais oui, ce disque est une réussite, réussite par le choix des morceaux, savant mélange entre classiques muratiens et chansons plus discrètes pourtant tout autant réjouissantes. Réussite encore quant aux reprises elles-mêmes, pas de copier-coller, pas de trahison, mais au contraire des relectures, des pas de côté, des adaptations, des contre-pieds dans des genres, des styles différents.

Chacun apporte ce qu’il est dans ces reprises, réussissant à se glisser dans l’univers si riche et si personnel de Murat. Il n’y a pas d’art plus difficile que la reprise, on voudrait que ce soit pareil mais différent, mais pas trop différent, mais pas trop pareil quand même, bref que ce soit "différeil" ; mi différent mi pareil. Loin de choquer, la différence de style d’un morceau à l’autre se révèle finalement très cohérente, d’ailleurs c’est un très bon moyen de rendre hommage à Murat, qui est lui aussi assez spécialiste pour changer de style d’un album à l’autre, passant du tout électrique au tout acoustique, du tout clavier au tout guitare..{...]

 

Merci Sylvain

 

3) ET pour finir, petite annonce...  Si vous avez deux trois sous sous le coude, vous autres, et notamment des auvergnats (oui, forcement, sous le coude), vous pouvez en ce moment vous acheter un bout d'un patrimoine de l'histoire  muratienne, pour seulement presque rien et des poussières: 2.5 millions pour un pavillon de la banlieue de Versai... de Clermont : le château de CORDES!  Exigeons de suite que l'Etat, la région, l'Europe, l'Unesco, le préempte pour sa haute valeur muratohistorique: Murat y a enregistré une partie de Cheyenne et l'a chanté ensuite bien des années après.    https://proprietes.lefigaro.fr/annonces/chateau-puy+de+dome-auvergne-france/37485161/

  • Surface 795 m2
  • Pièces 16 
  • Chambres 12 
  • Terrain 9 ha

Exceptionnel château des XIII et XVème siècles, en parfait état, au cœur d'un parc de 9 hectares de jardins à la française et étang.
Le château comprend 16 pièces principales dont 12 chambres. Les dépendances comprennent une maison annexe, une ancienne ferme rénovée, garages, écuries et grange.
Le château et les jardins sont classés Monument Historique.
A 30 minutes de Clermont-Ferrand et au cœur du parc des volcans, ce château est d'une grande valeur historique.S

 

Cordes (ma préférée de "travaux sur la n89"): avec ce clavier si émouvant...  qui mériterait d'être recyclé sur une autre chanson...

En attendant, il pleut toujours

LES LIENS défaits EN PLUS

POur la Saint-Valentin, les inrocks ont sélectionné le lien défait dans 10 chansons de rupture et de désillusion.

https://www.lesinrocks.com/musique/saint-valentin-10-chansons-de-rupture-et-de-desillusions-amoureuses-443535-11-02-2022/

 

Ici dans le film de Claire Denis:

Et pour rester dans le thème de "aimons Jean-Louis Murat", voici encore des témoignages: D'abord, avec Alain Klingler and co, qui ne rate pas une occasion...

Matthieu Malon, qui avait répondu aux questions rituelles de l'inter-ViOUS ET MURAT (il y a 5 ans jour pour jour): http://www.surjeanlouismurat.com/2017/02/inter-vious-et-murat-erik-arnaud-matthieu-malon-et-orso-jesenska.html

hieu

Et encore un old friend (du temps du forum, avant 2009) Yann, avec son nouveau groupe, qui vient de signer dans un label pour un album à paraître et qui proposait en galop d'essai à "Fleur du mal":

on peut retrouver Yann en interview croisée avec Karl-Alex Steffen et Stéphane Pétrier: http://www.surjeanlouismurat.com/article-inter-vious-et-murat-voyage-de-noz-karl-alex-steffen-porco-rosso-61125576.html

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN, #2021 Aura aime Murat

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Publié le 17 Février 2022

Vendredi prochain, première date à Beauvais. ET on nous présente un petit teaser:

Autres dates

 

 

- "AURA AIME MURAT" :  la décla!    Un tour de force selon 7 jours à Clermont

 https://www.7joursaclermont.fr/declaration-damour-a-jean-louis-murat/

CULTURE

Déclaration d’amour à Jean-Louis Murat

 

Olivier Perrot

2 Minute(s)

16 artistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont repris 16 titres du répertoire de Jean-Louis Murat pour un album qui resonne comme une déclaration d'amour susurrée à l'oreille de cet artiste hors du commun.

AURA Aime Murat !  est disponible depuis quelques jours. Cet album est un belle manière pour 16 artistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes de rendre un hommage appuyé à Jean-Louis Murat, personnage atrabilaire mais artiste adulé qui, juché sur le piédestal que représente une discographie forte de trente albums, reste « l’outsider de la chanson française » dont il est sans conteste l’un des meilleurs représentant, certains disent même le meilleur.

A la recherche de l’unité artistique

Produire une compilation-hommage est toujours un exercice périlleux, d’une part, parce qu’il est souvent difficile de faire mieux qu’un original, d’autre part, parce que l’homogénéité et l’étalonnage d’un groupe d’artistes est un vrai casse-tête. Cette unité artistique c’est précisément le tour de force réalisé par Stardust ACP, agence lyonnaise d’accompagnement d’artistes, qui a produit  AURA Aime Murat !  Sa connaissance du monde musical de la grande région lui a permis d’opérer des choix judicieux et de proposer à des artistes triés sur le volet, de se lancer dans la réinterprétation d’œuvres issues de l’énorme discographie de Murat. Ce dernier n’a jamais hésité à franchir les barrières qui sont censées délimiter les styles et chacun a pu trouver et s’approprier un titre pour composer une œuvre commune qui sonne comme une déclaration d’amour à l’homme du Sancy. Parmi les 16 artistes, trois sont très proches du milieu clermontois : Dragon rapide, Hiver Pool et Adèle Coyo protégée de la famille Clavaizolle qui connait mieux que quiconque l’univers de Jean-Louis Murat.  (découvrir le clip d’Adèle Coyo au bas de cet article)

Le casting et les titres

Gontard – Le troupeau

Adèle Coyo – Tout est dit

La fille de la Côte – Marlène

Chevalrex – Dieu n’a pas trouvé mieux

Stan Mathis – Comme un incendie

Pierre Schott – La nature du genre

Whatever(shebringswesing) – Terres de France

Frédéric Bobin & Marjolaine Piémont – Au mont Sans Souci

Hiver Pool – Le monde intérieur

Dragon Rapide – C’est l’âme qu’on nous arrache

Stéphane Pétrier – Perce neige

Silvain Vanot – Rouge est mon sommeil

Nicolas Paugam – Le reason Why

Dory4 – Brûle-moi

Erik Arnaud – Fort Alamo

Alain Klingler – Les jours du Jaguar

 

L’album AURA aime Murat ! est en vente en ligne et en physique chez les disquaires. (Sur Clermont, aux VOLCANS!)

 

Merci à Benzine Mag qui a diffusé l'album sur Spotify 

 

 

LES LIENS EN PLUS ARCHIVES

 

L'INA avec son asso avec ARDISSON a encore ressorti une vieillerie qui a 20 ans...  Tout le monde en parle (30/03/2002), ça nous permet d'avoir ces séquences avec une bonne qualité d'image. 

On passe à la capture VHS:    Avec Elyzian Fields NPA 12 novembre 1999:

.... et j'allais vous partager une vidéo... mais.... le passage de JLM est coupée... On a juste droit à une seconde...  Il s'agissait de son passage dans LA CLASSE sur France 3, avec JM Bigard encore pas tout à fait fini.  En 1987.   Je vous mets le lien mais n'espérez pas en voir plus https://www.youtube.com/watch?v=1BIGrcBY3yE     Tout en noir, on a l'impression qu'il va se mettre à chanter du Julio. 

 

LE LIEN EN PLUS DES PARTICIPANTS A AURA AIME MURAT

 

La diversité des artistes de AURA AIME  Murat... notamment avec Alain Klingler qui se lance sur un spectacle sur DALIDA!  Pour débuter: sur l'ile de beauté

L'arpenteur de toutes les scènes chanson de France : Fred BOBIN en tournée avec Kent en ce moment et bientôt sur France 3:

Marjolaine Piémont qui chante avec lui "le mont sans souci" est également en tournée.

 

On termine par un clip de  Chevalrex qui est sorti hier:

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat, #2021 BUCK JOHN

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Publié le 15 Février 2022

Go, go, to the 2e épisode de "la vraie vie de Jean-Louis Murat", podcast proposé par Jean-Louis Murat. Une façon habile de mobiliser le vivier des fans sur les réseaux sociaux  pour les informer de la tournée (et pas sur youtube). Et vu qu'on est entre nous, Jean-Louis ne fait pas trop le fanfaron... si bien que je trouve presque qu'il en fait trop! On est encore nombreux, bon sang de bois, à être des bobos lecteurs de Télérama ici, faut nous secouer, on aime ça! Vas-y, fais-nous mal, Johnny, Johnny... euh, je déraille... Non, non, ça me va très bien quand il est comme ça!

J'avais réussi à intégrer la première publication dans mon article mais pour celui-ci, je n'y arrive pas. Alors, il faut vous rendre sur la page Jean-Louis Murat (et vous profitez pour liker, commenter... parce qu'on est "corpomurate".

https://www.facebook.com/jeanlouismurat/videos/497032292093170/


 

Infos TOURNEE

 

Petite restitution à la volée des propos tenus dans la vidéo  (faut quand même que je fasse un peu à manger, depuis une semaine dans la maison, j'ai des zombies qui errent à la recherche de nourriture puisque je suis toujours devant mon écran).

- De l'importance de faire de la chanson, de faire des concerts...

- "On va vers ce qui vous épanouit le plus", "le plus adéquat pour soi"

- "je n'ai pas de chef, je fais ce que je veux, ça met beaucoup de pression"

être libre, mais avec de la responsabilité, "je ne me passe rien".

- "je n'ai aucune idée de ce qu'est le loisirs"

- Mon père "des livres? tu en as déjà un!"... "j'ai commencé ça tard, parce que dans la famille, ce n'était pas le sujet"

- Si je veux me sentir bien, il faut que j'écrive une chanson".

- Et cette phrase de Baudelaire qu'il tient pour exemplaire: "que le poète, dans une liberté absolue  n'a qu'une obligation, c'est la productivité"(JLM dit c'est une citation à peu près).

- Et de finir  en discutant sur son "fan club":  "qu'ils sont de qualités", "très brillants", et qu'il en est très fier... puisque suivant de près "ses changements, ses retournements", ses évolutions album après album. Et il va ensuite jusqu'à dire qu'il a "des visages en tête" quand il parle de telle ou telle chose, "des gens que je vois régulièrement et qui me suivent quelque que soit le chemin que je prends", indiquant que c'est "pour cette mobilité que j'essaye d'avoir" qu'ils le font.   (concernant les visages en tête, il avait déjà parlé d'une célèbre normande  dans une interview)

 

LE LIEN EN PLUS EN PASSANT

Un nouveau commentaire sur "aura aime Murat" dans l'article  "dazibao". Je vous laisse le découvrir. Il est signé Florence D.  Elle a trouvé un moment pour l'écrire alors que je lui ai donné beaucoup de travail (de quoi rendre fier Jean-Louis Murat de ses fans... mais ça sera pour l'après tournée).

http://www.surjeanlouismurat.com/2022/02/dazibao-votre-avis.et-celui-ci-de-gerard-bar-david.html  

le fan club non officiel!

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 BUCK JOHN

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Publié le 15 Février 2022

Après l'excellent retour de Sun Burns Out hier, on retombe un peu sur nos pieds avec Magic!... mais mince, c'est déjà quelque chose d'être chroniqué sur ce magazine historique "repérage des tendances et des artistes émergents" [et qui du coup, apprécient LA FILLE DE LA COTE, PAUGAM, ERIK ARNAUD, VANOT, GONTARD... ça aide].

Le disque décroche quand même la moyenne.   Merci Benoit Crevits, que l'on a connu du coté de POP NEWS aux chroniques muratiennes.

 

On retient:

"On peut apprécier la belle ouvrage de Gontard s'appropriant le confidentiel le troupeau, tiré du majestueux "cheyenne autumn", pour en faire un titre bien foutraque comme il sait le faire" (foutraque parce qu'il y a du saxo*? Moi, je le trouve absolument droit et maîtrisé).

"Chevalrex déverse ses élans romantiques sur une version très épurée de Dieu n'a pas trouvé mieux"

 

Dommage qu'une bonne partie du court texte soit consacré au titre. Nous avions nous-même alerté dans le disque: "Ceci n'est pas un disque régional pour un chanteur auvergnat".... et même si j'avais conscience qu'AuRA ne parlerait pas trop aux angoumoisins (Pas que... on n'est pas PACA)!  [manque de pot pour nous, on avait prévu que Lolo W., corporate, soit candidat aux présidentielles, ça aurait booster la marque auprès des Csp+ acheteurs de disques... Non, je déconne]. Bon, en tout cas, c'est révélateur de l'intérêt qu'a suscité la présence de Gontard et Chevalrex... Dommage par contre de ne pas indiquer aux lecteurs pointus de Magic! que derrière Whatevershebringswesing se cache Richard Robert, grande plume des Inrocks mensuel... et qui n'a pas je pense la prétention d'émerger, consacré comme il l'est, plus que jamais à son rôle de passeur.

 

*"J’ai un vrai problème avec le saxophone d’ailleurs : pendant des années, on n’avait pas le droit d’employer le terme aux Inrocks !" dit Beauvallet.

 

Nota Bene:  lundi 22h30, le clip d'Adèle Coyo dépasse les 4000 vues, et à cette heure, également, je crois qu'on se rapproche de plus en plus du démarrage de la tournée de Jean-Louis Murat. On peut faire de "Aura aime Murat" un succès (vendre 500 exemplaires) mais remplir les salles, c'est encore mieux. Aimons Jean-Louis Murat maintenant.  toutes les dates

 

LE LIEN EN PLUS

Gros clin d'oeil à Benoit Crevits et à Magic avec de archives concernant  un participant de "aura aime Murat": Erik ARNAUD... qui pourrait peut-être donner d'autres nouvelles cette année.

Il me semble que c'est Benoît qui l'interviewait pour POP NEWS à propos de "l'armure" son dernier disque paru il y a... 12 ans!! -C'est vous dire comme sa présence sur notre disque est un beau cadeau- . Il y était déjà question d'une reprise... Celle de "vies monotones" de Manset.

"sur cet album, il y a beaucoup moins de guitare que sur les 2 précédents, manière aussi d'aller vers un peu plus de dépouillement. Etant quasiment seul sur ce disque, une des contraintes était de ne pas sonner groupe et de sortir un peu du format pop/rock, en tout cas dans son instrumentation. Quant à la reprise, je n'ai pas cherché à respecter la version originale parce que c'était Manset. Je n'ai pas non plus cherché à tout chambouler sous prétexte que c'était une reprise et qu'il fallait se démarquer à tout prix. Ça s'est fait naturellement, je chante ce morceau en guitare/voix depuis un peu de temps déjà et c'est vrai que la suite d'accords et la mélodie de voix sont fidèles à la version de Manset. L'instrumentation est très différente de l'originale je crois.

L'ensemble des titres ne dépasse pas 4m30. Pourtant, assez souvent, la progression de tes chansons est assez lente et pourrait s'étaler un peu plus. Est-ce une contrainte imposée ?
Non, je suis simplement prisonnier de mes compétences musicales limitées. Je ne connais ni le solfège, ni l'harmonie alors je suis bien incapable de faire "progresser" harmoniquement un morceau au-delà de 3 ou 4 mns sans que je commence à m'ennuyer. C'est vrai aussi que j'avais envie de chansons courtes et d'un album court, histoire d'aller à l'essentiel".  (le lien que j'avais est mort et je ne peux vous inviter à en lire plus).

Et voici un texte issu de Magic signé par F. Vergeade et Welter qui resitue bien le coté culte du musicien:

 En 1998, on l’a découvert crachant sur la chanson française sur un disque qui fit date dans l’Hexagone : “Malgré tout, j’emmerde la chanson française/Après tout, que sont les deux tiers de l'iceberg, sinon merde, clichés, musique pour chien/Sinon, merde, clichés, du bruit pour rien”. Douze ans et seulement deux albums plus tard, Erik Arnaud est marié, doublement père de famille et assène ces mots définitifs sur un ton paradoxalement las : “J’ai trop de choses à dire/Tellement je suis heureux”. Toute l’intégrité d’Arnaud Chochoy est ici résumée dans sa prose… Combat, neuvième plage d’un Lp attendu depuis 2002. Huit longues années d’absence autant imputables aux inconséquences de l’industrie du disque qu’aux joies familiales. Viré de Labels, laboratoire de Virgin finalement soumis aux mêmes diktats commerciaux que la maison-mère, Erik Arnaud ébaucha même pendant sa retraite discographique cette chanson testamentaire au débit de son ancien employeur : Moby & Moi.

Aujourd’hui, celui dont son nouveau label, Monopsone, dit que “ses mots nous perforent à chaque écoute” rend, sur le déroutant Richard Cordoba, un hommage au turbulent mais tricard
Abel Ferrara, en particulier à son premier long métrage officiel, Driller Killer (1979), ou le tueur… à la perceuse. Il est tentant d’y voir-là l’affirmation d’un système esthétique et moral qui vaudrait aussi pour le “chanteur angoissé”. C’est le cri de rage d’un artiste surdoué qui vrille à travers le genre (le gore pour l’un, la chanson de trois minutes pour l’autre) un passage que le public mettra encore longtemps à lui ouvrir. Artiste, il l’est à travers le personnage principal que le réalisateur interprète lui-même : un peintre en butte à l’incompréhension des financiers, à tel point qu’il se livre au meurtre gratuit à la perceuse. Au lieu de faire simplement du gore, le cinéaste new-yorkais capte, telle une performance d’action painting, les geysers sanglants projetés sur des murs éclairés d’une lumière aux éclats métalliques. “Je m’appelle Richard Cordoba/Je me tiens encore debout”, chante quant à lui Arnaud, dans ce rôle de composition qui lui sied à merveille. Chez le Français aussi, la violence – verbale – est devenue conceptuelle, ou équivoque, pas seulement exutoire, arbitraire ou démente. “Ces connards qui voudraient que je m'explique”, estimait-il, à l’époque de Comment Je Vis (2002).

Il a tenu parole, même si
L'Armure, bien que toujours sans concession, révèle des nuances et des finesses essentielles qui sont le fruit de toutes ces années d’un silence discographique passé à vivre. “Huit années où j’ai vécu un peu au ralenti, un peu retiré dans la vraie vie, parfois de la vraie aussi…”, comme il l’écrit lui-même dans une autobiographie à son image : franche et modeste. L’enthousiasme immédiat provoqué par les retrouvailles (Cheval, emballant titre d’ouverture et possible ouverture radiophonique) témoigne de l’envie de ce franc-tireur d’en découdre : “As-tu un truc à me dire ?/Une saloperie à m’offrir ?” Mi-rustaud, mi-oulipien, un morceau comme Rocco, avec sa mélodie d’une séduction évidente et ses mots simples et frappants – une constante – se révèle pourtant être ce que les anciens appelaient “une œuvre à tiroirs”. La chanson fait taper du pied, cite autant l’homme politique francilien Michel Rocard que le hardeur des Abruzzes Rocco Siffredi, quand on se demande au final si on ne nous parlerait pas de la solitude et de la mélancolie viscontiennes des héros sans grade de Rocco Et Ses Frères (1960). On pourrait fouiller longtemps dans ces chansons comme autant de pièces originalement agencées.

Mais, si le disque, d’ailleurs remarquablement vaste et généreux, procure un sentiment d’achèvement et de complexité (tel un accouchement après neuf mois de grossesse incertaine ?),
Erik Arnaud montre qu’il préfère quand même les personnages aux décors, l’émotion à l’abstraction purement théorique. Des personnages dans lesquels il s’ingénie toujours à placer une part de doute, d’ambiguïté, sans perversité ou geste ostensiblement savant. Il ne reprend pas Manset pour rien (Vies Monotones), cet artiste si compliqué dont les disques, à leur meilleur, sont pourtant si désarmants. En 1998, déjà, Erik Arnaud évoquait son mentor, toujours dans Ma Chanson Française : “J’ai appelé Manset/Il m’a dit : « Je voyage en solitaire »/Il m’a raccroché au nez/Mais nul n’oblige à me taire”. Il ne faut donc pas se laisser intimider par les références ou par l’humeur cafardeuse du bonhomme, à la fois langue bien pendue et avare de ses mots. Erik Arnaud crée d’abord une émotion à partir d’une expérience pop, il ne fait pas du verbiage. Oui, il tempête, non, il n’est pas prêt d’être disque d’or. Mais être humain, c’est lutter, et c’est aussi reconnaître parfois l’impossibilité de le faire. Si cette Armure-là est coupante comme une plaque de métal, elle vacille sous le coup des battements du cœur.

Franck Vergeade & Julien Welter (là aussi le lien que j'avais est mort)

En 2002, Vergeade parlait  de "l’importantissime" [premier disque de Erik]©1998 Amerik , et cette fois, j'ai un lien:   https://www.magicrpm.com/souvenirs-magic-explication-de-texte-avec-erik-arnaud-en-2002/

Et ce coup de botte dans la chanson française n'avait pas échappé à Jean-Louis Murat. En 2007, à Cluses, ce dernier avait indiqué suivre avec intérêt sa carrière. Erik Arnaud nous en avait parlé:

http://www.surjeanlouismurat.com/article-inter-vious-et-murat-n-7-erik-arnaud-56349887.html

Il avait répondu à d'autres questions en 2017, à l'occasion de la sortie de deux titres inédits que j'adore:

http://www.surjeanlouismurat.com/2017/02/inter-vious-et-murat-erik-arnaud-matthieu-malon-et-orso-jesenska.html

Et puisqu'Erik n'a peur de rien, il avait même livré sa version du titre spécial radio crochet : "tous les cris, les sos"

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #2021 Aura aime Murat

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