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Publié le 6 Juillet 2020

[Herbe têtue rouge calèche
Toboggans rentrés
Le temps est long qui nous ramène
Les filles avec l'été ]

[Quand le retour des cigognes
chaque jour est retardé
on scrute à l'horizon
les prémices de l'été
on n'attend que ça
on n'attend que ça]

[" Dans quelques jours l'été     J'en perds la mémoire     Comme pans effondrés Dans un enclos cathare  Reviens vite je prends   Le corridor humide]

Mais enfin, un jour, il est là...

Vu de trois quarts

Ce juillet sans orage

Vu de trois quarts

C'est la faim au village

Vu de trois quarts

Ne serait-on alors

Vu de trois quarts

Heureux que par hasard

 

Et oui, vous l'aurez compris, plongeons-nous dans l'été, orage, moiteur amoureuse, chaleur langoureuse propre au romantisme... Murat semble juillettiste, laissant le mois d'août aux hordes touristiques.
 

Nous avons commencé par ce "vu de trois quarts" que je n'ai pas trouvé en ligne. J'ai donc monté la vidéo en cherchant quelques portraits où Murat se défile des profils et de face...  Extrait du miniCD "mashpotétisés" (avec Fred Jimenez).

 

Ah, la douceur de juillet, on se sent fort, prête à résoudre même le plus grand des mystères:

 

Qui est cette fille, l'humide secret

Que je déshabille dans la pénombre de juillet

Quel est ce mystère, quelle est cette envie

Qui me désattelle alors de tout ce que je vis

Ce sont yeux qui brillent, quenottes de chat

Salives et soupirs mêlés une première fois

Un rêve liquide dans ma nuit d'été

Tout pour une fille qui se pâme retournée

 

 

Juillet, pas encore le temps des bilans de saison... on fera ça plus tard:

[Je regrette ces soirées d'été où nous faisions des parties de cache-cache]

 

Voyager tout l'été

Nous aura mis face à la beauté

Comme a bird on a poire

 

Viens ma toute belle
Canoter c'est l'été
Nous aurons le ciel à partager
Il y a tant d'étoiles au ciel
Les nuits d'été

 

22' vlà... le 22 juillet:

 
j'habitais rue Bondy

vous rue des Pyrénées
quand soudain vers minuit
ce lundi vingt-deux juillet

je vis loin de Paris
et vous où je ne sais
pensez-vous vers minuit
à nous les vingt-deux juillet


 

C'est AMEN OTIS (single PAR MEGARDE/période VENUS, même si ça sonne plus Dolorés), hommage à OTIS REDDING.... 

En passant, je signale aux parigo, qu'à OTHIS (77), un dealer de Cantal nommé Bruno Bergheaud vous fournit tout un tas de produits made in "15" et-6-3 dans son échoppe "le cantal vous régale" (bières, charcut, porc frais...).  Amen. Il y a de la diaspora heureuse. A part ça,  IL n'y a plus de rue de Bondy à Paris depuis 1944 (désormais rue rené boulanger)..  Il se trouve qu'un certain Béranger y aurait vécu, composant une chanson sur "son grenier" et la vie de peu qu'il y vécut... Murat nous a conté ses mêmes déboires... Paris ou Haute-Savoie, le cafard n'est pas loin... 

["Ami de tête   Suons l'été  Tout nous crève dans ce taudis"  ("princesse évaporée")]

["le parcours de la peine  s'arrête un seul été  à l'échancrure vierge  du corps d'une fée"]
 

Parcours parisien suite....

Place des Abbesses en plein juillet

J'ai cru trouver

Mais l'ombre boulevard Pereire

Avant minuit

S'est effacée

Sans toi tous les lieux

Me désespèrent

Sans toi tous les lieux

Sont à désespérer


 

 

Le texte écrit pour Eryk.e fait écho à celui d'Amen Otis... Souvenir d'une date, des lieux... en souvenir de x. Tout cela est à désespérer... alors que le bonheur est dans le 6/3 peut-être, alors, alors.... :

 

Alors mon esprit

Prend par Lusclade

Grisé par les senteurs

De juillet

 

Soudain une faible flamme

Jaillit dans cette obscurité

Tiens... le voleur de rhubarbe

 

Mais on a beau s'ancrer, fonder, la nostalgie peut s'emparer de nous.

 

[J'ai marché sur l'hydre du cerveau

Marché sur la bête levée tôt

J'ai passé la porte en dansant

J'ai pensé aux enfants

Alors que la mer et les forêts

Dansaient sous les coups d'un vent d'été

Perdu sur la pente étoilée

J'ai failli tout lâché  (UN HOMME OU BIEN, bonus vinyle morituri)]

 

  La chanson de dolores est pour certains la plus belle jamais écrite par Jean-Louis.

 

Et depuis parée de cet amour 

J'ai dansé tour à tour

Tous les champs de la terre

Surprise en décembre en juillet

Partout où nous menaient

Des joies similaires

 

Sur le net, on trouve : "On peut  voir dans ce texte d'une façon plus générale toute relation qui va à l'encontre des stéréotypes, tous ces amours de jeunesse où la liberté chasse les responsabilités, cette irrégularité mis à mal par la régularité que représente la prise de responsabilités, l'âge adulte, représentée ici par le mariage".


 

ah, les amours de jeunesse, la jeunesse... ce n'est pourtant pas toujours la joie... même en juillet.

JE TRAINE ET JE M'ENNUIE

je vis dans un mois de juillet
sous-titré pathétique
où des héroïnes en anglais
me rendent romantique
je sors en chialant des cinés
puis je cours rue Montlosier
donner mon sang pour l'Afrique

 

Encore une fois,  l'impasse des grandes villes...  vive l'utopie paysanne et ce mois de Juillet où il n'y a plus de temps pour tout ennui.

 

Le jour se lève sur Chamablanc

C'matin Bozat est encore blanc

Les enfants dorment c'est l'été

Dans le pays où je suis né

Là-haut surveille un Jean-le-Blanc

Le vieux ruisseau part en chantant

A la recherche de rien vraiment

Dans le pays où dort l'enfant

Seul dans l'étable Levacher

Soigne le veau de l'enragée

Grand-mère a mal c'est l'été

Dans le pays où je suis né

 

 

Mille vaches
Vendeix-Haut
Oui comme en été
As-tu mis ta vigne vierge
Vierge vigne frangine
As-tu mis l'amour du bon côté
Tu auras oui belle mine
Dans la vie en rose
Que je te promets

Un juillet ensoleillé
Nous remplit caves et greniers
Pourquoi juillet irait donc
Comme janvier
Allons faucille à la main
Noirs de bouche
Secs au gosier
A la Saint Germain
Il nous pleuvra du vin

Ah, satané calendrier qui va faire venir le temps des aoûtiens....  ça me donne le blues:

Tout rêve de la fille allumée

En poignée de brindilles pour l'été

Tout aime que se fixe le sujet

Monter au cou du cygne et gicler

 

 

Dans un studio du quartier

Dans un désordre fou

Après un simple baiser

Je crois bien au mois d'août

J'ai vu la folle analogue

Sur l'ordi hier matin

Elle grignotait au réveil

En partie le butin

 

 

KIDS 

 

L’an

Était au mois d’août

Nous en allions les trois nus cassés

Au loin gronde orage

Good bye

En souvenir de vous

Je guette du Ventoux

Le moindre feu de paille

 

Good night

Le mois d’été est doux

Toutes les fleurs écloses

Dansent en souvenir de vous

 

Bon été à tous!  Et attention à Pauline qui traverse l'été à cheval de manière distraite...

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #divers- liens-autres, #vieilleries -archives-disques

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Publié le 1 Juillet 2020

Bonjour Juillettistes déconfinés,

Topo egotique  ma non tropo sur mon a-libido bloguesque?  euh, non, allons-y direct... et j'ai des choses à faire!

 

1) UN NOUVEAU CONCERT

MORDELLES, dans l'agglo de Rennes, dans l'Ile et Vilaine,  sise au bord de la MEU et de la Vaunoise,  apparemment, accueilleront les  mots de  Murat. Un article de OUEST FRANCE à propos de la salle l'ANTICHAMBRE le cite comme artistes qui seront programmés : "De grands noms seront reçus à l'Antichambre : Alexis HK, Cali, Rufus, Louis Chedid, Richard Bohringer, Jean-Louis Murat. Elle organisera" . L'article est réservé aux abonnés, et je n'ai pas réussi à joindre la salle pour en savoir plus. 

J'imagine que ça sera en 2021 (je vous avais donné déjà une autre date: à Vitry le François en mars 21)... et ça se confirme donc que pour 2020, il faudra se contenter (et on l'espère aussi vu le contexte), des 3 dates de la BOULE NOIRE, qui ne sont pas complètes.  Il va falloir que je me décide... Quant à des concerts en 2021, ils risquent d'être consacrés au nouveau projet italien...  et c'est bien dommage pour ce dansant Baby Love...  mais on en reste au stade d'analyse des suppositoires... suppositions.

 

 

2)   

Il n'y aura pas de 2) dans cet article. Parce que. Pour faire le 2) c'est trop d'effort

 

 

 

 

 

-

Un million 200 000 vues pour ce clip... pas mal.  Le making of  avec JLM est lui à 177 000 

3)   MME DESHOULIERES sur RCF

Avec le disque « Madame Deshoulières » Jean-Louis Murat nous plonge au XVIIème siècle, au temps des Précieuses : une poésie d’une invention et d’une liberté étonnantes. En offrant à Isabelle Huppert l’interprétation, Murat cherche à incarner avec grâce, le charme et l’intelligence immenses de Madame Deshoulières que notre siècle a oubliée et qui fut un des plus beaux esprits de son temps.

C'était le 29/06/2020.

Puisqu'on parle de  Stéphane Prin un peu plus bas, voici ce qu'il nous disait en interview  sur cet album:

 

S. PRIN:  L'idée était de faire un album concept, comme une seule chanson qui raconterait une seule histoire. Donc techniquement, c'était compliqué, on avait tout l'album sur une seule session protools, donc il fallait gérer toutes les chansons en même temps et avoir tout en tête à tout moment...je rentrais tous les soir avec une migraine comme jamais je n'ai eu depuis. L'autre concept était d'intégrer une actrice (non chanteuse) aux côtés de Jean-Louis pour que les voix s'accordent bien malgré les différences de savoir faire. Et enfin, la dernière idée était de mélanger un quatuor à cordes façon musique de chambre à des mélanges de sons et des chansons très actuelles. Assez compliqué mais une fois de plus un challenge à relever et donc passionnant à faire.

 

- ... Est-ce à dire pour Isabelle Huppert que vous avez dû retravailler au logiciel sa voix (JLM parle dans une interview  d'un de ses amis ingénieur du son obligé pour le disque des resto du coeur  de faire mouliner toutes les voix par un logiciel du fait de leur fausseté, je ne sais pas si c'était vous?)?

S. PRIN:  Pour faire un disque, on cherche tout le temps a améliorer ce qu'on a, ça peut passer par le fait d'ajuster certaines choses qu'on ne peut pas refaire et qui ne sont pas assez précises. Donc il arrive souvent, sur absolument tous les disques maintenant, qu'on utilise plus ou moins cette méthode d'accordage.  Rien de dénonciateur la dedans...

4)  LE MOMENT BB

  Je n'ai pas encore écouté le dernier Biolay, l'envie de l'écouter m'a très sérieusement passé... mais il ne manque pas de me rappeler à lui.   D'abord, parce que sa reprise confinée de Murat ("je me souviens") est parfois citée par la presse (Le monde...), mais aussi parce qu'il tient à se positionner aux côtés des grands:   Dans Télérama (13/06/20 dans lequel il est invité vedette), il répond "Comme Daho, Dominique A et Murat [mon bagage musical est anglosaxon]". Dans une autre interview, il semble regretter la place qu'on leur réserve:

"On nous prend pour des millionnaires, c'est loin d'être le cas, précise-t-il. Ça devient compliqué, de vivre de la musique. À moins de s'appeler Angèle, d'être hyperstructuré et d'emmerder la Terre entière*. Quand Jean-Louis Murat lui crache dessus, elle demande : 'C'est qui, lui ?'"      [*je ne comprends pas cette dernière partie de phrase: Angèle emmerde la terre entière? et c'est une condition pour vivre de sa musique?]

"J'en ai assez de ne pas pouvoir dire ce que je pense sans me faire incendier sous prétexte que je suis médiatisé, explique l'ex de Chiara Mastroianni. On est toujours considéré comme indécent quand on parle d'argent, mais tout le monde se fiche de savoir que notre métier est en train de crever. Si le public savait dans quelle détresse se trouvent les techniciens, il comprendrait qu'il n'y a rien d'indécent à réclamer du soutien."

https://www.purepeople.com/article/benjamin-biolay-a-peur-pour-la-suite-notre-metier-est-en-train-de-crever_a393170/1

[NDLR satirico-ironique pour maintenir la "tension" Murat/Biolay -même si au fond, on aimerait qu'ils soient amis:   Dans l'interview de Télérama, "Pour être viable, il faut être autosuffisant. En France, cette tradition de séparer les auteurs et compositeurs des interprètes est tragique. Je préfère écrire un texte même un peu foireux que compter sur d'autres".      Je ne suis pas d'accord avec lui. En France, on est plutôt attaché à l'"ACA", du moins dans la French Pop de qualité.... et Christophe et Bashung sont les meilleurs contre-exemples. Une certaine richesse naît de la collaboration!  Creuser son sillon album après album est louable, passionnant (Murat, Manset....), on peut planter différentes graines, mais sortir de  son "champ", champs  de sor-eg-h-o, avant qu'il n'y ait de l'ergot,  c'est aussi un défi. Qui plus est, quand on est un auteur comme Benj, on peut se demander s'il ne faudrait pas parler d'ornière. Ceci dit, on s'amusera de constater que Murat et Biolay se croisent aussi sur la route de l'été sur le "ça", "la mienne est comme ça", "ça c'est fait"... A se demander si tout ça ne vaut pas du Slimane/Vitaa.]

Dernier petit clin d'oeil:   la critique de Télérama de "Grand Prix"  (27/06) cite BB comme "le plus prolifique des auteurs-compositeurs français":  Attention, là, il y a compét avec Murat. Je remarque aussi que Odile De Plas parle de rock -"plus que jamais", de pop... pour finir par un "beau disque de variété". Camouflet?

 

Pour aller plus loin, quelques archives sur Biolay:

http://www.surjeanlouismurat.com/article-soyons-fou-ecoutons-le-biolay-et-le-murat-d-affilee-42666457.html

http://www.surjeanlouismurat.com/article-benjamin-biolay-au-palais-ideal-du-facteur-cheval-hauterives-119270514.html    et la réaction de BB et des fans : http://www.surjeanlouismurat.com/article-nuits-de-fourviere-eclat-final-119343788.html

http://www.surjeanlouismurat.com/article-benjamin-biolay-quand-on-revient-parmis-les-siens-62955075.html

5) LE MOMENT BD

Le dessinateur Lefred-Thouron interrogé sur la musique cite "terres de France" comme l'un de ses 3 morceaux fétiches. Etonnant, non? Bein, non! Il a raison! Ce n'est pas un morceau à laisser à la fange d'extrême-droite qui fait de la récup.

https://next.liberation.fr/musique/2020/06/26/lefred-thouron_1792504

 

 

L'ANCIEN EN LIEN EN PLUS

On n'a peu de nouvelles de Stéphane PRIN, remplacé derrière les manettes par Aymeric Letoquart depuis un bail.  On le retrouve à l'enregistrement d'un album de DANIEL JEA,  guitariste qui a travaillé avec Florent Marchet, Hardy, La Grande Sophie.

http://www.froggydelight.com/article-23642-Daniel_Jea

 

L'ANCIEN EN PLUS 2

 

Ah, je suis tellement prévisible... mais je ne résiste pas...  comme Daniel Prévost, à vous parler de Montcuq,  où Alain Bonnefont chantera des ré... des fa et des sols, dans le Quercy blanc, et on espère que le lieu sera bondé.

Pour la 10e et dernière soirée de l’été, dans les jardins de la librairie, le vendredi 28 août 2020, le repas sera concocté par Adrien Laplanche de la trattoria épicerie italienne « Délia ». Alain Bonnefont, qui a accompagné durant de nombreuses années Jean-Louis Murat, animera cette soirée.

https://actu.fr/occitanie/montcuq-en-quercy-blanc_46201/lot-un-ete-so-jazzy-chez-livres-books-amp-compagny-a-montcuq_34476949.html

Et il semble qu'à part Montcuq, il y aura le choix dans les dates pour Alain... D'autres concerts sont en prévision. A surveiller sur son facebook.

 

L'ANCIEN EN PLUS 3

J'ai hésité à en faire mention, d'autant qu'on l'avait déjà cité ici pour son premier film en 2012, mais le réalisateur du clip "le mont sans souci", a  signé un nouveau long métrage. IL est sorti en janvier, et ça m'avait échappé. Il s'agit de "Les traducteurs" avec Lambert Wilson, Sara Giraudeau et Sidse Babett Knudsen, entre autres. Régis Roinsard travaille désormais sur la sortie, en 2021, de l’adaptation du best-seller En attendant Bojangles, d’Olivier Bourdeaut. On y retrouvera Romain Duris et Virginie Efira.     Romain Duris   figurait déjà dans son premier film.

https://www.paris-normandie.fr/loisirs/l-association-salle-8-recoit-regis-roinsard-pour-une-projection-au-cinema-grand-forum-de-dieppe-PK16947190

 

Allez, on termine  par une pensée aux koloko et la promenade annuelle vers le Mont-Dore...  entre juin et juillet...  IL y a 7 ans...
 

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 7 Juin 2020

                                                                                                          Magic- mai 2010

 

Bonjour! I'm not dead! En pleine forme moyenne, je bats même des records:  1mois sans article!! ... euh... désolé... A un moment, j'avais presque finalisé un article, et je ne l'ai jamais terminé. Bon, ce n'est pas tout de ma faute: malgré le boulot des AP pour étirer la promo, on n'a plus eu grand chose depuis un mois dans cette sinistrose ambiante du marché:  Je suis allé à Cultura cette semaine, le kiosque, notamment côté "musique" ressemblait au rayon "féculents" de mon supermarché fin mars 2020. Presque vide... même si curieusement, on retrouvait justement l'inrock avec Murat en couv et le mag AudioVinyle (avec JLM également)... des trucs vieux de plus deux mois...  Aurais-je  pu profiter de quelques décès pour des articles? Rien de très évident muratiennement parlant, même si Dabadie est tout de même auteur de belles chansons sur l'autobahn traversant le little Paysage musical français.

Mais soit,  cette semaine, obligé de reprendre le fil: il y a de l'actualité.

- Le nouveau single, ça c'est fait, ça sera : ça c'est fait. (ah ah-ah ah). J'aime beaucoup le titre, même si j'ai quelques réserves sur le texte.

 

Et of course, on peut déjà l'entendre sur France Inter. J'en profite pour signaler la mention de JLM  par Charline Vanhoenecker, dans son billet matinal, avec son sempiternel humour autour de  la playlist de France Inter, c'était le 25 mai (merci Florence D pour l'info):

Vous vous rappelez de cette journée spéciale « Sauvons la culture » sur France Inter, où tout le milieu culturel est venu chouiner « Les théâtres sont fermés ouin ouin ouin »… Eh ben ça a payé on dirait : c’est le Puy-du-Fou qui rouvre en premier !

Avouez que vous l’avez mauvaise ! Hein les islamo-tiers-mondistes ? Ca vous a cassé votre fête de l'Aïd cette nouvelle ! Je parie que ça vous donne envie de vous trancher les veines avec le dernier disque de Jean-Louis Murat, tiens ! Je suis sûre que vous l’avez acheté en vinyl ! Ca traite de Villiers de réac mais ça rachète ses disques en vinyl ! Oh allez, faites pas la gueule, vous serez bien accueillis au Puy-du-Fou ! Allez, enfourchez le tigre et direction la Vendée !...

A propos il n'y a pas que ceux d'Inter qui voit du Murat partout:  dans Le MONDE,  dans un article consacré à un lieu d'accueil pour SDF ouvert pendant le confinement, le journaliste rencontre une personne "avec une lueur d'ironie fataliste qui lui donne un petit quelque chose de Jean-Louis Murat". Je le cite pour "l'ironie fataliste" que je trouve bien vu. 

 

- et deuxième actu, on nous présente  cette semaine une nouvelle play-list proposée par Jean-Louis Murat, cette fois pour applemusic. Elle s'intitule "INFLUENCES". Presque trois heures de musique, et donc de quoi se faire plaisir! On y reviendra peut-être plus longuement parce que là, je n'ai pas le temps... Ah tiens, Christopher Cross, une madeleine bien fmsucrée, i like it.

https://apple.co/2MqZARO?fbclid=IwAR0UC84fw0aBeD-VYPQCfAcx8l2Ks7zirtWkRPAp2xJQrc5MAc1LhhSrnCE

 

Rappel CONCERTS: 19,20 et 21 novembre à la BOULE NOIRE...  A part une autre date à Vitry le François en mars 21 semble-t-il, aucune autre date n'est annoncée.

 

On passe au reste de la suite...

1) Chronique de Baby love

Dans la série les incontournables des promo, voici l'article belge signé par MARC sur le site mescritiques (19 apparitions).  On l'a connu plus emballé.

http://www.mescritiques.be/spip.php?article2360

En compulsant des morceaux issus de critiques publiées ici, on ne peut s’empêcher de constater que certains artistes reviennent vraiment souvent. Parce que ce site a commencé pendant la période d’activité la plus frénétique de l’Auvergnat, il n’est pas étonnant de le retrouver à 19 reprises, pour 15 albums et 4 concerts. Sans doute le client le plus fidèle de nos colonnes. En un mot comme en cent, on connait le bougre, et on aime ça.

Pour autant, il serait hasardeux de dire qu’on l’a compris ou cerné, qu’on peut deviner où nous emmènera son prochain album. Et c’est très bien comme ça. Avec un rien de recul pourtant, on peut placer celui-ci dans la filiation des deux précédents, un Travaux sur la N89 qui nous avait laissé perplexe et un Il Francese qui nous avait plu. Il y continue donc une veine plus synthétique, lui qui a aussi pris la tangente champêtre à plusieurs occasions au long d’une très riche discographie. Il reviendra peut-être à de l’acoustique, de l’organique, mais ce n’est pas à l’ordre du jour on l’a compris.

Cet album présente donc une unité de style. Pour le meilleur et pour le pire. C’est un bien parce que le style colle au plus près à la diction particulière de l’Auvergnat. D’un autre côté, ce groove, dans un genre de funk blanc suave et un peu froid à la fois ne permet pas l’émotion supérieure qu’on a tant rencontré chez lui.

Il reste évidemment des mélodies (Le Mec Qui Se La Donne), bien sûr qu’on aime la mélancolie fondante de Si Je m’attendais ou la langueur de Rebirth of The Cool. Il reste de toute façon des variations de tempo et de ton, avec des constantes de sa discographie comme ces hommages toujours très indirects (Tony Joe).

Les paroles sont toujours aussi opaques, jouant sur l’effet plutôt que le sens littéral. Quand on lit les interviews récents occasionnellement amusants mais souvent aigres et de plus en plus consternants, on préfère cette veine plus allusive. C’est toujours un des étranges pouvoirs d’attraction de Jean-Louis Murat.

Cette période étrange et des conditions d’écoute différentes (moins intenses et plus étalées) est propice à ce style d’album. Si notre esprit en roue libre se demande parfois ce qu’auraient pu donner ces morceaux avec des atours différents, il n’a pas encore pu trancher. On sort de cet album avec l’envie d’entendre le suivant, signe d’une connivence maintenue avec cet artiste singulier.

2)  Clermont-City Rock: 

Julien Mignot qui a shooté Murat et Delano dans le brouillard pour Babel expose à l'Hôtel Fontfreyde, où Matthieu m'avait emmené jadis... L'expo est visible tout l'été. J'avais tenté de le contacter pour savoir si des clichés de Murat étaient exposés mais ce n'est pas le cas. Tout est inédit et plus consacré à la prime jeunesse, celle qui a pour tout bagage, l'expérience des parents, qui se fout de la vie comme du quart, qui prend le bonheur toujours en retard, qui aime pour toute la vie, cette vie qui dure l'espace d'un cri, d'une permanente ou d'un bluejean... (enfin, ça c'était avant peut-être)... et c'est à l'occasion des 20 ans de la Coopé (ah, ça nous rajeunit pas, les 10 ans, on en parlait hier... enfin, je le croyais).  C'est aussi l'occasion d'un livre dont l'écriture avec des lettres revient à...  JD Beauvalet himself (on se rappelle que pour la Marie Audigier des années 80, le Graal était de se faire chroniquer par lui).

L’exposition Le photographe & son double de Julien Mignot ayant lieu à l’Hôtel Fontfreyde – Centre Photographique (Clermont-Ferrand) est prolongée jusqu’au dimanche 20 septembre 2020 – week-end des Journées Européennes du Patrimoine (commissariat Julien Mignot, agence Pam, François-Nicolas L’Hardy)

Julien Mignot – JD Beauvallet, 20, no music, no life !, conception graphique Esther Decluzet, coordination éditoriale Hervé Deffontis et Patrick Le Bescont, Filigranes Editions / La Coopérative de Mai, 2020, 360 pages

Julien Mignot est interviewé sur le blog l'intervalle... et parle du livre, de la coopé, de Clermont...  notamment de l'expérience Kütü Folk -sans les nommer-:  "Voilà 12 ans, un label folk racontait la mélancolie locale naturelle et ses éclats lumineux, on jouait sur des amplis Marshall des Stratocaster US, et là plus rien. Des laptops à perte de vue, des contrôleurs midi perfectionnés et des protools craqués, voilà notre paysage à première vue". On  découvre dans un virage curieux le nom de Jean-Louis Murat: 

Ecoutiez-vous lorsque vous étiez jeune le groupe de filles La Bourboule, « meilleure formation punk d’Auvergne », selon Jean-Louis Murat ?  En ce temps-là , le plus subversif vinyle qui traînait sur la platine était La Marseillaise de Gainsbourg. J’ai manqué ça.

J'ai interrogé l'auteur de la question pour savoir de quoi il voulait parler...  des Filles? Qu'est-ce que c'est? Euh... non...  Veut-il parler de  Subway? Cette semaine, je découvrais une photo du groupe punk clermontois "Edith Vagin et ses pertes blanches", mais il n'y avait pas de filles, juste des anciens de Clara, oui! Pie et Dowie Cartier (les deux en arrière plan ci-dessous). (Dans la longue liste des groupes punk du 6/3, j'en profite pour citer les plus croustillants: La Gerbe, Bloody Fuckers, Bitocul, Solution Finale, Pigs on action, Shit for brain... et Chaos où s'illustra aussi Christophe Pie... rien que du très féminin donc)

                                                                                      photo PJ Fontfreyde (tdr).

Pour aller plus... dans le passé:  article sur les 10 ans de la COOPE  

et en 2012, Matthieu Guillaumond nous offrait une visite pleine d'humour :  http://www.surjeanlouismurat.com/article-patrimoine-de-clermont-de-france-et-de-muratie-la-coope-110557467.html

 

Quelques photos de Mignot... Je me rappelle d'un petit pataquès à l'époque. J'avais découvert toute la série de photos-inédites- sur fb, partagées en public par le photographe, et que j'avais aussitôt mises en ligne sur le blog. Le photographe apparemment avait fait une erreur... et moi, grillé toutes les exclus réservées à la grande presse (qui souhaite avoir des photos d'illustration inédites).  Alex des Delano avait joué l'intermédiaire pour que je supprime l'article. Je l'avais fait volontiers... mais Matthieu en a été très fâché puisqu'il s'agissait pour lui de censure, se fâchant du coup avec son "deuxième chef" -donneur d'ordre de pliage/couture de pochettes.  Allez, c'est l'occasion de vous mettre  un extrait de notre correspondance

Du contenu exclusif de la part de la maison de disques pour les sites de fans, je m'en méfie : si l'on veut conserver un minimum de distance critique  (Murat lui-même est demandeur, si je me souviens de certaines interviews...), ce n'est pas une bonne idée. Et quand tu vois le contenu délirant du dossier de presse, tu te dis qu'il en faut, de la distance critique... Dès lors qu'on est proche de quelqu'un, cela complique la critique. Je ne dis pas qu'elle devient impossible, il y a plein de contre-exemples, mais je ne crois pas qu'il soit si simple, quand tu es lié humainement à quelqu'un, de lui dire en face que ce qu'il a fait est nul, si tu penses que c'est le cas. Dans la vie, c'est déjà difficile sans vexer la personne, à part en cas d'amitié solide (cf. "Qu'entends-tu de moi..."). Je n'ai jamais entendu Lenoir dire d'un album de JLM qu'il était un peu raté ou bien simplement moins bon que le précédent. Lorsque son pote est revenu aux guitares et a opté pour la formule en trio, je me souviens qu'il avait dit qu'il était content, qu'il avait laissé entendre qu'il en avait un peu marre de tous ces synthés... mais l'avait-il dit avant ? C'est comme dans le cinéma, à chaque fois qu'un nouveau film de Clint Eastwood sort, certains expliquent qu'il est meilleur que le précédent qui était raté et que c'est le grand retour d'Eastwood... Mais tu ne les entends jamais dire que le film est raté au moment de sa sortie. Non, au moment de la sortie, il est excellent. Je caricature, mais il y a un peu de ça. Et puis, tant de gens semblent oublier que la critique, ce n'est pas de la haine, du mépris. Les critiques de disques ne détestent pas les disques, les critiques de films ne haïssent pas les films, ils les soumettent à un examen, c'est différent. Si la critique doit à présent consister à pondre la phrase-choc avec deux ou trois adjectifs laudatifs qui sera ensuite reproduite sur l'autocollant du disque à côté des logos des partenaires... Je préfère encore le torrent de dénigrements d'un Delbourg sur Murat, au moins il y a un point de vue et du talent( n'en déplaise à Jocelyne). Tout cela n'est pas simple.
     Pour en revenir à notre histoire, ce qui est dingue, c'est que ni Mignot, ni Rochon, ni moi, ni toi, qu'aucun de nous n'ait eu le réflexe d'envoyer Pias se faire foutre pour cette histoire de photos. Tout le monde a obéi pour garantir une exclu, alors que comme les chiffres que tu me donnes le confirment, tu n'aurais pas enlevé un demi-lecteur à Libé... Et en plus, tu as fait de la pub pour ce Mignot, je suis sûr que plusieurs personnes sont allées visiter son site en suivant le lien et ont découvert son travail. Moi, à la rigueur, quand je pique une photo, que je la recadre et que je la légende, je peux comprendre qu'on m'engueule. Surtout lorsque, sur le dossier Pietri, je ne mets pas toujours les crédits - pour des raisons de place, il y avait beaucoup trop de photos ce coup-ci, notamment avec le diaporama. Mais toi, tu as respecté l'intégrité des photos. Et de toute façon, le type vraiment amateur de photographie, s'il veut savoir le nom de l'auteur, il écrit et on le lui donne. Et les lecteurs du blog ont pu découvrir le travail d'un Yann Cabello ou d'autres par exemple, cela leur fait un peu de pub, me semble-t-il...
     Enfin, si nous étions dans un monde civilisé, Mignot, au lieu de paniquer, t'aurait écrit via le blog pour t'expliquer la situation, tu aurais compris et tu aurais retiré les photos de toi-même. En échange, tu lui aurais demandé une petite ITW pour parler du boulot avec JLM et de son travail en général, vous vous seriez topé dans la souris et c'était terminé. C'est toujours pareil : on communique de plus en plus, mais on n'arrive plus à se parler...
   
Voilà pour cette affaire assez bête, plutôt triste et tout de même dérisoire (Gaza, tout ça...).
 
     J'espère que tout va bien de ton côté et que tes couilles dorent paisiblement au fil du temps de cerveau disponible de tes lecteurs - tout ceci est métaphorique, tu l'auras compris...

3) Après Beauvallet, tiens... j'aime quand les liens se tissent au hasard de l'actualité, un autre disparu que nous croisons:  BAYON. 

Et on apprend qu'on a raté de peu un reportage consacré à Murat et Manset... 

Bruno B. a en effet signé un reportage avec Armanet - François, par la castafi-N'ord-  qui nous dit ceci:  "Au départ, c’est le producteur Edouard de Vésinne qui m’a proposé de faire un film sur le rock français après avoir vu le documentaire sur les choristes noires américaines, Twenty Feet From Stardom. J’ai immédiatement pensé à mon vieil ami Bayon. Quand je suis arrivé à Libération en 1981, il y avait deux figures : Serge Daney pour le cinéma et Bayon pour la musique. Bayon a imposé le traitement du rock dans un quotidien, ce qui n’existait pas avant en France. Nous avons une vieille complicité et comme le dit la formule, c’est un ami de plus de trente ans. Nous nous sommes d’abord demandé par quel bout prendre cette histoire du rock français. On a nos mousquetaires, Alain Bashung, Gérard Manset, Christophe, Jean-Louis Murat, on a tourné autour de ces noms avant d’avoir l’idée de nous intéresser aux femmes. C’était plus original et par ailleurs, la scène féminine, aujourd’hui, est bien plus intéressante que celle des garçons".

https://france-amerique.com/fr/oh-les-filles-meet-the-badass-women-of-french-rock/

> The documentary Oh les Filles will be broadcast on TV5 Monde USA on Sunday, May 24, at 8:30 pm EST (5:30 pm PST).

=> Discover the Oh les Filles playlist on Spotify and on Youtube:

 

Voici quelques propos intéressants de l'interview par... S. Kaganski!

 

F.A. : Notre point de départ, un peu provocant, était cette question : et si ce n’était pas Elvis Presley qui avait inventé le rock, mais Edith Piaf, en 1949, au moment de la mort de son amoureux, le boxeur Marcel Cerdan ? Quand elle chante Mon Dieu, c’est un cri dans la nuit, un choc sonique absolu, un gospel universel, un blues…

[avec ce point de départ, en poursuivant dans ce monde parallèle, en achronie, je n'ose imaginer les noms des groupes punk clermontois...] 

B. : Et puis un happening. La légende veut que cette chanson ait été écrite par l’amant de Piaf, Charles Dumont, dans la journée. Cerdan meurt et c’est le soir-même qu’elle adresse son incantation au ciel. Il y a là une montée dramatique qui est très rock et qui fait penser à la première diffusion de Heartbreak Hotel d’Elvis. Comme Elvis, Piaf produit un choc sensoriel qui définit un avant et un après. D’ailleurs, une de mes obsessions serait que les pouvoirs publics aménagent la maison ou est née Piaf à Belleville, ce serait notre Graceland.

B. : On peut ajouter à cela Willy DeVille qui dit que le rock est une invention française parce qu’il vient de la bourrée, du rigodon, exportés de l’autre côté de l’Atlantique par les Acadiens et qui ont muté dans les marais de Louisiane au contact du blues.

Brigitte Fontaine:

B. : Elle repose les fondamentaux. Le rock, c’est « fuck », c’est en dehors du monde, c’est contre les parents, contre l’ordre social, contre la bienséance, et ne cherchez pas à comprendre parce que vous ne comprendrez jamais.

 

 
 

4) Les auteurs du dernier clip de Murat signe encore une jolie vidéo toujours pour Pias, filmé à ROYAT.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/deux-realisateurs-clermontois-derriere-clip-bresilienne-flavia-coelho-1829058.html

 

Ce clip a déjà 20 000 vues de plus que celui de Murat... Non rien. Allez, pour la peine, hop hop, partagez!

5) CLIN D'OEIL

  On termine encore par de la musique... petite curiosité. Stella chantait des parodies yéyé avant de rencontrer M. VANDER... et de chanter pour MAGMA (et aussi dans la veine humour chez Pipin et le collectif ODEURS).

 

PS: Tu aimes les missions suicide? Tu veux te prendre pour Tom Cruise dans mission impossible?  et bien, tu peux peut-être croire qu'on peut encore faire du business avec la musique?  Pias recherche un Assistant.e Business Development  D2C et B2B!  L'offre stipule qu'il faudra vendre du JLM! C'est donc du tout cuit! https://www.irmawork.com/annonces/20579-assistant.e-business-development 

-ce message a été offert gracieusement à LE LABEL-PIAS FRANCE, non, ne me remerciez pas-.

2e PS:  petit point twitter : L'interview qobuz a suscité un petit buzz  du côté des fachos (condesouche etc)  qui ont retenu ses propos sur le rap... sans savoir qu'il aime la musique "urbaine" américaine, et félicité Orelsan ou encore repris I AM.  Des amateurs du rap l'ont également épinglé... 

Allez, sur ce, tchao,  je vous ai retrouvé avec plaisir sachez-le. J'espère que vous aussi, alors, partagez! commentez! Abonnez-vous! Envoyezdeschèques, Envoyezvos06, enfin  tout le toutim!  Take care!  On se revoit avant de pouvoir passer la frontière italienne!

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love, #le goût de qui vous savez

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Publié le 5 Mai 2020

Allez, une petite pensée aux grands confinés urbains... Je leur offre un reportage... sous les acacias... J'espère que l'odeur vous parviendra. Immersion dans LE VERT!

Clichés n°48: Parfum d'acacia au bout du bout du jardinClichés n°48: Parfum d'acacia au bout du bout du jardin
Clichés n°48: Parfum d'acacia au bout du bout du jardin

 

 

 

 

 

 

Clichés n°48: Parfum d'acacia au bout du bout du jardin
Clichés n°48: Parfum d'acacia au bout du bout du jardin

 

Clichés n°48: Parfum d'acacia au bout du bout du jardinClichés n°48: Parfum d'acacia au bout du bout du jardin
Clichés n°48: Parfum d'acacia au bout du bout du jardin
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Rédigé par Pierrot

Publié dans #montagne - rando et photos

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Publié le 5 Mai 2020

Mais bon sang, c'est ma foi vrai! On n'avait rien eu de Libé sur Baby love... a-t-il fallu tout ce temps de confinement pour que quelqu'un de là-bas se dise : je vais peut-être écouter le dernier Murat? ...Bon, c'est positif mais le coeur n'y est pas...

https://next.liberation.fr/musique/2020/05/04/murat-du-morose-au-rose-vif_1787323

publication 4/5/2020, internet

Critique
Murat, du morose au rose vif
Par Charline Lecarpentier

Avec son vingtième album, «Baby Love», l’Auvergnat goûte à un groove inattendu et décomplexé.

On n’attendait pas autant de suavité de la part de l’auteur de Suicidez-vous le peuple est mort (1981), mais bienvenue à elle ! Sur Baby Love, son vingtième album, le berger auvergnat, chef de file de la chanson française pessimiste, s’offre une tangente inespérément pleine d’espoirs et de groove. En studio avec son collaborateur Denis Clavaizolle, il s’est donné pour mot d’ordre de s’imaginer «en 1985, comme des débutants en quête d’un premier contrat discographique. Nous avons recherché la simplicité, avec des chansons au format 3’30"».

Prolifique sur le tard, Jean-Louis Murat s’est offert un battement de deux ans depuis son dernier album, Il Francese, d’italo-pop moderne mais francophone, aux textes endeuillés. L’année d’avant, le trésor expérimental déroutant Travaux sur la N89 nous préparait déjà à tous les rebondissements, partageant un passionnant terrain de fouille autant dans les circuits électroniques détournés que dans les fils de textes expérimentalement embranchés. Il y a déjà un quart de siècle, Murat racontait à Libération : «Je n’ai pas beaucoup d’estime pour ce que je fais : se regarder dans une glace en croyant parler pour les autres. En Europe, on est tous des chanteurs du XIXe, alors que Snoop vient du XXIe De plain-pied dans le XXIe, Snoop Dogg n’est plus vraiment dans les radars, et Murat, 68 ans, pourrait ne pas être resté XIXe siècle si en 2020 il ne venait pas mépriser la génération actuelle. Dans une piteuse déclaration à Paris Match, il avançait récemment, tout bougon, que d’Angèle à Beyoncé, «si elles n’avaient pas des mecs derrière, elles n’en seraient pas là». La police est suffisamment dehors pour qu’on lui emprunte sa casquette pour ce type de bassesses dont nous rabattent régulièrement les jaloux.

Jean-Louis Murat sort donc à 68 ans son premier album disco. Hyper décomplexé et référencé, Baby Love est dans sa trame romantique un album d’entre-deux amours, mais surtout une étreinte en direct de la pop culture la plus cajolante, comme l’atteste son récent coup de foudre pour Earth, Wind and Fire, cette inclination funk qu’il n’a pas toujours assumée, sur laquelle il a peut-être éternué dans d’autres interviews que nous n’avons pas lues. Le voici qui désinhibe les cuivres, s’entiche de la new wave 80’s et de ses chœurs chatoyants. Sur la Princesse of the Cool, il se glisse, avec un minimalisme moins daté, dans la jeune vague actuelle de chanson discoïde et feutrée, et chante : «Voilà le rebirth of the cool / C’en est bien fini de l’éternel retour du blues.» Calmos, l’album se termine, cinq titres plus tard, sur un hommage au maître swamp rock Tony Joe White, dans une évocation voodoo où il finit par un «P’tit gars fais gaffe à celle qui n’aime plus la guitare», qui brouille comme toujours les indices sur ses prochaines inflexions.

 

Charline Lecarpentier

Jean-Louis Murat Baby Love (Le Label [PIAS])

 

merci flo pour le scan papier: 5/05/2020 (disponible en kiosque!)

Chronique dans Libération

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 1 Mai 2020

 

1) Petite virée à l'étranger, avec UNE QUESTION à MURAT sur la RTS.

https://www.rts.ch/play/radio/merjeudredi/audio/le-merjeudredi-est-la-tribune-pour-les-artistes-emergents-a-travers-la-francophonie-?id=11248190

A partir de 38 minutes, "princess of the cool", suivi d'un petit phoner, et de "ça c'est fait"

Murat indique avoir hésité à enregistrer à "ça c'est fait", "un peu bébête", mais il indique qu'il ne s'agit pas que d'un règlement de compte à une femme, mais aussi à la société française (l'insuccès avec pearl harbor), avec le double sens déjà indiqué précédemment: je m'écrase, dans le sens du crash et du silence...   Reste à savoir si son insuccès en France n'est quand même pas un peu lié au fait qu'il ne s'écrase pas suffisamment... 

il faudra surveiller la RTS car il reste sûrement d'autres bouts d'interview à nous faire écouter.

 

2) Christine and The queens parle une nouvelle fois de Murat. La première fois, c'était pour nous dire que c'était la musique qu'écoutait ses parents... Finalement, avec l'âge, peut-être, aime-t-elle de plus en plus... ON le dirait en écoutant son propos sur FORT ALAMO:

https://www.franceinter.fr/emissions/pop-n-co/pop-n-co-30-avril-2020

'intro parfaite, façon insolente de gérer la tension entre trop et pas assez (dans la littérature), sensualité..."

et oui, selon Christine, Murat est un chanteur chic et un poète à la fois.

                                                           Le nouveau quotidien (Suisse) en  93

 
 
 
3)  Et voici des nouvelles de MARIE MOOR. 
 

                                                                        Bayon qui a réussi à mettre Marie MOOR, en couv...

 
On en parlait la semaine dernière à propos du décès de Christophe.
Elle vient de partager un titre inédit du travail avec Murat et ses acolytes (Bonnefont, Denis). Voici ce qu'elle en a dit:

Cette chanson m’est très chère. Elle vient des souvenirs de mon enfance à Provins. C’est le premier texte que Murat a mis en musique. Il me l’a chanté au téléphone. J’étais sur le petit balcon chez mon père, à Granville, le soleil se couchait sur la mer, et j’avais sa voix au creux de mon oreille. C’est un de mes plus beaux souvenirs et c’est ce soir là que j’ai écrit ´La main gauche de la nuit’ ... C’était en 1997

On termine avec une vraie actualité pour Marie MOOR:  Un texte pour Bertrand Burgalat... qu'il sort aujourd'hui... Parce que d'actualité: il est en effet question de géolocalisation et d'appli. Je me rappelle de Bertrand qui disait ne pas sortir d'album puisqu'il n'avait pas de storytelling à proposer... L'actualité lui permettra peut-être de profiter d'une vague médiatique. En tout cas, c'est réussi pour l'ancien boss de Fred Jimenez et David Forgione, bassistes de Murat.

 

L'IMPORTANT, C'est LA JOUTE EN PLUS

 
 
@Elsa_Lunghini
·
Pauvre idiot! @angele_vl C’est marrant cette impression de déjà vu! Il m’avait pourri aussi quand j’avais 16 ans...Un récidiviste! En attendant je vous embrasse  #aigreur #betise #mechancetegratuite
 
 
LA LISTE ALL THE BEST EN PLUS
 
Baptiste Vignol pour rendre hommage à John Prine convoque ses meilleurs souvenirs de concert,
 
On peut avoir vu ....  Jean-Louis Murat mettre au pas la Madeleine. On peut avoir vu tout ça. Sans jamais oublier le bonheur d'avoir vu John Prine pour de vrai.
 
 
 
LA MUSIQUE EN PLUS
 
 

Je n'avais pas pris le temps de tout écouter en détail des choix musicaux de JLM (cf l'article précédent).... C'est rattrapé.... et quels bons choix tout de même de Mr Bergheaud (je découvre le titre de Kanye West notamment).

Et en entendant le titre ci-dessous, on ne peut qu'être impatient de découvrir la version de Murat (s'il a choisi de réinterpréter ce titre)  #albumdereprisedeCelentano

https://www.deezer.com/fr/playlist/7581290702

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 28 Avril 2020

1)  Ah, il y en a qui se donne du mal pour m'alimenter en news jour après jour... une photo instagram, une vidéo... et en grattant, grattant, en s'appuyant sur une newsletter du chanteur qui s'était faite rare (elle annonce aussi "des concerts dans toute la France"),  une playlist, une liste d'écoute en québecois, proposée par le chanteur, histoire aussi de mobiliser un peu les auditeurs possibles sur les deezer, spotify... où on a vu que les chiffres n'étaient pas à la hauteur de cet artiste.

C'est annoncé comme un premier volume : SOUL BABY

Je veux le même pantalon!

Bon, à part ça, ne faisons pas  la fine bouche... On adore quand Murat nous cause musique et de ses goûts... même si c'est cette fois sans commentaire de sa part. Dommage. Je vous rappelle que vous trouverez tous les articles à ce propos dans la catégorie d'articles :"goût de qui vous savez sur le blog (ah, que c'est bien foutu quand même).

https://open.spotify.com/playlist/0VwxZ6LyVgJVquaxyv9xGE?si=kQdxunZ0RwyjfWKZhlPxDA

 

A première vue, des choses surprenantes parce que loin du blues et des US puisqu'on nous annonce de la SOUL :

- Bowie,   mais le dernier album de l'homme aux yeux vairons a plu à Murat par ses expérimentations. C'était indiqué dans le Monde en 2018

- aussi du Pet Shop Boys... pour nous rappeler que Julian Mendelsohn, le producteur du morceau, a mixé le Manteau de pluie. En fin d'article-ci, j'avais partagé une interview autour de la pop anglaise et cette collaboration.

 

- On retrouve l'intérêt pour le travail de production, de recherche avec TAME IMPALA, sans compter que Murat aime peut-être le travail artisanal (fait à la maison) du leader Kevin Parker.

- Au rayon Musique du monde: 

*Celentano mais on n'a pas fini d'en parler, puisque je le rappelle un disque de reprise a été annoncé, et je m'en félicite. Murat est un immense interprète, c'est ce que je me disais hier en joggant sur "l'examen de minuit"... et ses adaptations sont une réussite: d'avalanche IV à Richard, mon frère d'angleterre etc etc.

*le tube Caruso, si... 

*et du flamenco avec ROSALIA, chanteuse catalane.  L'occasion de rappeler la phrase : "j'adore les voix de filles qui ne craignent pas les garçons". Une version live et a capela:

Le reste est plus attendu: Tony Joe, Marvin, Wilson, Al Green, en passant par les modernes Kanye et F. OCEAN, en passant par un peu de blues...  le funk (Funkadelic), le jazz, et Donna Summer pour la disco.   On peut quand même découvrir The spinners,  Eddie Kendricks (ancien des temptations), ou King Curtis,  directeur musical d'Aretha Franklin, (qui travaillait sur Imagine quand il fut assassiné...  Quelques années plus tard, Murat faillit appeler son groupe L'homme qui a tué John Lennon... mais ça n'a aucun rapport)

LA LISTE complète:

 

2)  Encore une mini-chronique trouvée sur le web: site Bubzine, mais elle est amusante et touchante!

http://www.bubzine.fr/2020/04/25/jean-louis-murat-baby-love/

Derrière le personnage médiatique bourru, râleur, parfois saignant (sa sortie sur la mort de Johnny), se cache le prince of the cool. La voix traînante, le groove lancinant, c’est la marque de fabrique de Murat. Mais jamais l’auvergnat n’a semblé aussi fun et détendu que sur ce Baby Love ensoleillé et joueur (ah, ces sons de clavier bubblegum, cette wah sautillante : magiques !). Cela fait maintenant quelques années que Murat se réinvente à chaque disque, laissant de côté son folk rock poétique et chaleureux pour embrasser d’autres styles. Ici, il est parfait dans le rôle du vieux beau sur le retour, bien décidé à dynamiter le bal du village et embarquer la jeunesse dans son sillage.

François Corda

Jean-Louis Murat / baby love (France | 6 mars 2020)

 

LA COVER EN PLUS

Une cover par Sinaïve, groupe alsacien, qui a eu l'honneur d'être partagé par Section26 sur twitter. Ah, parce que je vois qu'ils sont en contact avec un de leur collaborateur: Premier extrait vidéo de Reprise Party, K7 de covers (& adaptations à la SLC) qui sortira en collaboration avec l’inénarrable Renaud Sachet et son fanzine Langue Pendue!
Vidéo virale ou rodéo rural présentant des traces minimales de notre confinement. Ici, l'Auvergne de Murat se change donc en mighty Haut-Rhin.     
On pourrait donc peut-être se procurer sur un support physique cette cover.

C'est filmé à Ste-Marie aux mines, au pays de R. Burger. On aperçoit une chapelle mais ce n'est pas celle où joua Murat il me semble (car je crois qu'elle était plus excentrée du centre-bourg)

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love, #le goût de qui vous savez

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Publié le 25 Avril 2020

1) Après l'annonce des concerts de la BOULE NOIRE, j'attendais un peu des news à propos d'autres dates... et non, je ne voyais rien venir. Expiation de coronavirus pour hier la grande armée des fans, aujourd'hui, un troupeau, souhaitant entendre : il neige, il neige toujours.... et voir l'empereur, enfin son maréchal!, debout, qui nous regarde (les yeux fermés) .... Et là, Vitry-le-François, marne plaine!!  Soudain, joyeux, nous disons : Yout-chi! - C'était un concert.

Je tombe donc sur ce bout d'article auquel je ne peux pas accéder en entier, mais il est bien daté d'aujourd'hui, et il est question d'une programmation de MURAT JEAN-LOUIS en mars:

La saison des spectacles se prépare malgré tout à Vitry-le-François

 

... d’Astonvilla en novembre, les chanteurs Jean-Louis Murat en mars et Mathieu Boogaerts en novembre... Sans compter que les apéritifs en musique, gratuits, seront multipliés. Ils rythmeront, cette fois, toute...

samedi 25 avril 2020 Mathilde Escamilla eng.REM

article réservé aux abonnés.

 

2) La chronique signée Kevin Muscat (déjà croisé ici) sur Lyon Capital (paris succursale!). On l'a connu plus loquace.

https://www.lyoncapitale.fr/culture/pop-rock-nouveautes-musicales-pour-le-confinement/

Jean-Louis Murat

Baby Love (Pias)

Chaque année, à peu près à date fixe, vient le temps du Murat nouveau, aussi régulier que le beaujolais mais bien plus surprenant. Après des albums échappatoires tels Travaux sur la N89 (ovni WTF en forme de suicide commercial) et Il Francese (retour à des formats plus classiques mais sous influence électro-hip-hop), un troisième disque aurait dû compléter ce qui devait être une trilogie. Mais comme Murat est insaisissable il en prend le contre-pied, revenant à une démarche qui peut rappeler Cheyenne Autumn (1989) et Dolorès (1995) avec l’omniprésence du gourou des claviers et ami Denis Clavaizolle. Un Murat qui se fait soulman désabusé à la Marvin Gaye, en sortie (définitive ?) d’une énième histoire d’amour. Baby Love s’inscrit ainsi dans la belle tradition de l’album de rupture (dans toutes les acceptions du terme) mais avec un sens du groove hautement consolateur qui permet de passer à la suite. Et, avec Murat, la suite n’est jamais loin.

 

3)   Vous vous rappelez? Non.. Bien-sûr que non... bien-sûr, y a que moi qui s'intéresse un minimum... que la prestation de Jean-Louis Murat au Printemps de Bourges avait été sélectionnée parmi les plus marquantes par les lecteurs du Berry républicain.  Le confinement faisant qu'on s'emmerde et que c'est aussi vrai pour les journalistes internet qui télétravaillent loin du front... SUD-OUEST propose un reportage photo sur les grands moments du PRINTEMPS depuis 1977....

ET on retrouve notre Jean-Louiiiieeuu.... avec une photo floue, bien connue (afp).

Au programme: Chet Baker, Cash, Higelin, De Ville, Chistophe, Gainsbourg... et du plus récent

https://www.sudouest.fr/2020/04/21/en-images-les-grands-moments-du-printemps-de-bourges-depuis-1977-7426485-5022.php

 

4)  Est-ce que ça rend heureux Jean-Louis ?  Après deux titres inédits de Dylan, dont au moins un qui a dû lui parler -voir les articles précédents-, voilà t'y pas que les ROLLING STONES ont livré un morceau inédit...  Il a encore indiqué récemment son faible pour les lead guitares, et notamment Keith... mais autant il aime les vieux bluesmen... autant il est plutôt vache avec les anciennes gloires du rock... qui, il est vrai, n'ont pas eu la chance de mourir  à 27, même s'ils ont fait ce qu'ils ont pu. Il a aussi dit qu'il aimait les artistes vivant et qu'il ne les collectionnait plus après leur mort... Les Stones sont vivants, ils sont rescuscités.  Et ça sonne quand même un peu blues, ce titre "écrit en 10 minutes" selon Keith:

 
5) Petit joueur
 
Polnareff, interrogé pour trouver un chanteur qu'il n'aimerait pas, à citer le nom de JUL. Il s'en excuse.
Voilà...
CA, c'est de la joute.  Et du côté de raprnb.com, on en profite pour reparler de Murat clashant PNL
 
 
LE MOMENT TWITTER EN PLUS
 
Un certain LEW a été commentateur régulier du blog au temps de sa splendeur passé, au côté de Matthieu, et de certains autres, toujours présents de temps à autres. Merci à eux.  Un petit coup de nostalgie... c'est ça le cafard... et chassons-le. Voilà que de toute évidence, j'ai retrouvé LEW, la plume ne trompe pas. Il nous a fait un petit feuilleton poétique sur Jean-Louis Murat sur twitter:
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1-Les journalistes ligneux ou de papier, pros ou de circonstance, fouettent en chœur le même glib de la sauce servie par le Baby Love de #jeanlouismurat. Ils vont tous au rabiot, au prorata du rata médiatique. Ne restent que les fans de toujours pour la mieux (con)texturer...
 
 
2-Le Baby Love de #jeanlouismurat peut s'entendre comme une résurgence du grand "Vénus" d'il y a 27 années lumières. Rouge Est Mon Sommeil est, dans l'hyperespace, un titre dicté par notre bel aujourd'hui. Notre virus est son grésil, son Salman nous voit Rushdies reclus chez nous
 
3-La couve de l'album Vénus de #jeanlouismurat déclinait d'avoir à se rouler dans les facilités du ton sur ton rouge. La charnelle et gorgeuse orchidée poussait orange et jaunes au cœur d'un nuage de débris de pistils mauves.Aucun bourdon ici, pas de nostalgie.Cafard métamorphosé
 
 
4-Sur son blog, Ph. Bilger, de façon honnête prend son courage à deux mains, salue l'optique de #jeanlouismurat, même si les choses remontent à d'autres terrains que celui de ces guerres de micro picrocholines. En novembre 1993, les 2 chanteurs sortaient leur Rouge respectif...
 
 
 
5-L'Album de Goldman s'avançait comme un T34 dans l'arène médiatique. Lutte d'influence avec #jeanlouismurat. C'était à qui gagnerait les caresses de la presse bohème de la gauche bourgeoise prescriptrice. Murat avait Lenoir, Dahan et l'armée mexicaine des Inrocks dans la poche..
 
 
 
 
 
 
8-Son Rouge devient le Kulturkampf qu'épaulera la chaîne mitterrandienne Canal+, alors que le chanteur décrie son tournant libéral-socialiste. Goldman sombre dans le slogan (1000 ans de lutte !), marie le fascisme rouge avec le noir. #jeanlouismurat regarde passer le train Bleu.
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POUR RAPPEL, toujours en achat libre avec du Murat dedans:

- Vinyle et audio; numéro 1

https://blog.francetvinfo.fr/supersonikk/2020/04/21/vinyle-audio-un-nouveau-magazine-pour-tous-les-passionnes-du-bon-son.html

- Magic!

- Francofans et Hexagone mag:  sur leur site

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 24 Avril 2020

bonjour,

 

Ah, sacré Jean-Louis...  Voilà qu'il nous dit aujourd'hui "je suis une femme", et louange Billie Eilish pour la perfection de son chant! (ce n'est pas une question de rééquilibrage puisque ça a été enregistré avant  l'interview de Paris-Match). ll louange toujours Orelsan. 

Une interview donc sans polémique (enfin presque) et intéressante, notamment sa phrase "si tu veux que je m'écrase" avec son double sens valable (comme un avion et se taire). Un Jean-Louis comme on l'aime, alors t'écrase pas.

 

LE LIEN EN PLUS

https://www.lesinrocks.com/2020/04/22/musique/musique/les-albums-les-plus-marquants-de-2020-pour-linstant/

Franck Vergeade a choisi (le seul des inrocks) de faire figurer Baby love dans son best of 2020

1. The StrokesThe New Abnormal
2. Jean-Louis Murat Baby Love
3. Chassol Ludi
4. Yves TumorHeaven To a Tortured Mind
5. Andrea Laszlo de Simone – EP Immensità

interview sur QOBUZ

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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Publié le 22 Avril 2020

 

https://www.mamusicale.fr/mamusicale/restons-dans-le-monde-avec-jean-louis-murat/

En ces temps de confinement et de décentralisation musicale, on se connecte à l’Auvergne, avec dans les oreilles le 20ème album de Jean-Louis Murat.

Baby Love, suave galette rose à la pochette disco délicieusement kitschissime, est sorti juste avant les portes closes, le 6 mars 2020.

Le chanteur est prolixe. Comme il dit, c’est le fait d’habiter à la campagne avec un trop plein de vie. Alors il sort un album par an. Celui-là c’est le 20ème. Au milieu de toute sa production, singles, musiques de film, milliers de dates de tournée. Baby love, album co-réalisé avec son compère de toujours, Denis Clavaizolle, s’aventurant dans un registre différent musicalement des précédents.

Baby Love, en référence à un titre éponyme des Supreme, qui avait mis en lumière Diana Ross. Album dans les traces des idoles blues du chanteur : Tony Joe White et John Lee Hooker. Au ton volontairement funk, inspiré par Earth Wind and Fire, pour un résultat au bon groove qui met des paillettes dans nos vies de confinés. Bon, à la différence que Murat reste un poète proustien presque sorcier, aux textes et allusions à sens multiples parfois incompréhensibles pour les incultes, qui décoiffent davantage que ses mélodies extatiques.

Et que cet album chronique essentiellement sa séparation, comme la plupart de ses albums, reflets de ses errements sentimentaux. Le chanteur qui va bientôt commencer une nouvelle décennie, commence par se dévoiler un peu cafardeux et déboussolé par cette rupture dans Troie « Arrête de m’emmerder s’il te plaît » « Je ne sais plus qui je suis » « Mon amour a duré des milliers de nuits – je ne sais plus où je vis ». Idem dans Ça c’est fait : « Si tu voulais me rendre mon âge, ça c’est fait, babe ». Dans Le mec qui se la donne, le gars de la Bourboule annonce qu’il « vaut mieux en rire ». Il évoque le jour de l’audience de divorce dans La reason why « OK dégage, Chuchota l’avocate, Cette fois c’est la guerre ».

Lueur d’espoir avec sa nouvelle rencontre et des riffs plus gais sur La princess of the cool « C’en est bien fini de l’éternel retour du blues- Je te présente, mon chat- La nouvelle princesse of the cool ». Avec toujours sa poésie savamment tendancieuse : « De source ça coule – Mon navire baise sa houle ». Un Jean-Louis malheureux a retrouvé la force d’aimer dans Si je m’attendais : « Qu’il est bon de t’aimer au cœur ». Il a bien fait de Rester dans le monde. Moralité dans Tony Joe : « Fais gaffe à celle qui n’aime plus la guitare ».

Que vive le rock, quelle qu’en soit sa forme et les effets produits, et que Murat continue de groover avec sa princess of the cool !

 

 

2)  BUZZ :

La tempête dans un verre d'eau s'est déjà éloignée.. même si on retrouve ici ou là des twittos reprochant la programmation de Murat (28 minutes, radio Hexagone).  Murat a offert aux putes à clics de quoi faire un petite article, mais ça n'a pas rempli la sphère non plus, comme l'indique le graphique ci dessous:  sur 7 jours derniers

MAMUSICALE CHRONIQUE, MOCQ COVER, ET SUITE DE LA MOQUERIE

Si on tape Donald Trump dans ce site de suivi des tendances, 2.1 Millions de conversations, 41% de négatif. Angèle est à 16 900 conversations, et 26 de négatif (à partir du 20/04, elle passe dans le rouge... donc pas à cause de Murat, elle vient de parler des "bavures policières"). "The voice" est à 1 M, P.Obispo est à 1300...  pour vous donner une petite idée au hasard.

 

 

3) Didier Mocq alias Blindfold Of The Empire  partage des covers de Jean-Louis Murat sur facebook:

D'autres covers et chansons de Didier sur : https://www.facebook.com/didier.mocq.5

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #Baby Love

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