Publié le 25 Avril 2019

1)Bon, alors que Murat se fend d'une chanson inédite toutes les semaines, il aura suffi d'une interview aux inrocks pour que ses propos soient repris... Ceux sur Macron?  Un peu, mais surtout sur PNL et Johnny (en accroche)... Comme quoi, on sait ce qui est important chez les boites à clics qui relayent...

 

https://www.closermag.fr/people/jean-louis-murat-atomise-le-groupe-pnl-ils-ont-le-qi-d-une-fourchette-961282  

Voici est choqué:

https://www.voici.fr/news-people/actu-people/le-choc-un-celebre-chanteur-soulage-par-la-mort-de-johnny-hallyday-658974

https://people.bfmtv.com/actualite-people/jean-louis-murat-se-paye-pnl-c-est-du-niveau-duclub-dorothee-1679864.html#xtor=AL-68

(repris dans différents sites dont yahoo)

https://www.7sur7.be/7s7/fr/40722/Johnny-Hallyday-est-decede/article/detail/3526959/2019/04/25/Le-jour-de-sa-mort-ce-fut-comme-un-soulagement.dhtml

http://www.chartsinfrance.net/Jean-Louis-Murat/news-110032.html

http://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Violent-Jean-Louis-Murat-explique-pourquoi-il-est-soulage-par-la-mort-de-Johnny-Hallyday-3787526

Violent ! Jean-Louis Murat explique pourquoi il est soulagé par la mort de Johnny Hallyday !

Des propos particulièrement choquants...

C'est en décembre 2017 des suites d'une longue maladie que Johnny Hallyday est décédé à l'âge de 74 ans. Un décès qui a donné ensuite lieu à de nombreux hommages des fans de Johnny, dévastés par sa disparition. Et encore aujourd'hui, plusieurs mois après son décès, les hommages se poursuivent, témoignant de l'amour des gens pour le Taulier.

 

Mais tout le monde n'est visiblement pas du même avis.

Jean-Louis Murat soulagé par la mort de Johnny

C'est lors d'une interview donnée aux Inrockuptibles que le chanteur n'a pas hésité à donner son avis sur Johnny et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne mâche pas ses mots !

« A cause de la popularité des chanteurs minables et ringards comme lui, c’est comme si on avait cultivé l'abrutissement en étendard national. Pourtant, le jour de sa mort, ce fut comme un soulagement. A cause de lui, nous sommes passés pour des tocards pendant cinquante ans. »

Des propos qui évidemment sont volontairement polémiques et ne manqueront pas de faire couler beaucoup d'encre. Loin de s'arrêter en si bon chemin, Jean-Louis Murat a ajouté qu'il était heureux d'être resté un outsider dans le monde de la musique en France car il n'aurait pas aimé être « adoubé par un peuple qui ne jure que par Johnny Hallyday ou Patrick Bruel. »

Et de conclure que la France reste le pays « de la revanche des médiocres. »

Laura Smet quant à elle a déclaré le même jour que  sa "colère est immense"... mais ce n'est pas à ce sujet! (ici)

https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2503503-20190424-pnl-petits-macron-qi-fourchette-estime-jean-louis-murat

« Il y a une force réelle dans les hommes de cette race, une sève amère, acerbe peut-être, mais vivace comme l’herbe du Cantal », écrivait Jules Michelet dans son Tableau de la France pour définir les Auvergnats. Si l’on peut sans doute trouver bien des contre-exemples à ce portrait, Jean-Louis Murat n’en fait pas partie.

Le chanteur, né à Chamalières (Puy-de-Dôme) et actuellement en pleine promotion de son nouvel album, Innamorato, a distillé sa « sève acerbe » tout au long d’une interview parue ce mercredi dans le dernier numéro des Inrockuptibles.

« Des chanteurs minables et ringards comme Johnny Hallyday »

L’artiste, qui se considère comme un « outsider » se réjouit de ne pas figurer parmi les plus connus du pays. « Je ne dirais évidemment pas que j’ai recherché l’insuccès, mais être adoubé par un peuple qui ne jure que par Johnny Hallyday ou Patrick Bruel m’aurait sacrément embêté », balance-t-il.

Au sujet de l’interprète d’Allumer le feu, il déclare un peu plus tôt : « A cause de la popularité de chanteurs minables et ringards comme Johnny Hallyday, c’est comme si on avait cultivé l’abrutissement en étendard national. Pourtant, le jour de sa mort, ce fut un soulagement. Comme un 6 juin 1944 [le jour du Débarquement en Normandie] pour la musique. A cause de lui, nous sommes passés pour des tocards pendant cinquante ans. »

Le Puydomois, qui ne lésine pas sur l’hyperbole, n’a pas forcément plus d’égards pour les artistes de la jeune génération. « PNL est au rap américain ce que Richard Anthony était à Bob Dylan. Autrement dit, une vaste et funeste blague, cingle Jean-Louis Murat. Ce sont des petits Macron qui essaient de faire du pognon en ayant le QI d’une fourchette ! PNL, c’est du niveau du Club Dorothée. Même La Bande à Basile, c’était mieux. »

« Farouchement "gilet jaune" »

Dans la bouche du chanteur, être qualifié de « Macron » n’est pas un compliment. « Au départ, je n’avais rien contre ce président, il fallait bien lui laisser la chance du débutant. Après deux années au pouvoir, Macron s’est malheureusement révélé être un vulgaire apprenti, un faux intellectuel et un vrai méchant », estime Jean-Louis Murat qui assure être « devenu farouchement "gilet jaune" ».

 

Il a d’ailleurs enregistré et mis en ligne six morceaux inspirés par ce mouvement. « Chroniquer l’actualité devrait faire partie du job », pense le chanteur qui ne cesse de démontrer que sa prose est suffisamment armée pour être un redoutable éditorialiste.

20 minutes au moins diffusent une des chansons de "la chronique d'un mouvement en chanson"... comme le huffington post.   Comme toujours, les parties "commentaires" donnent une certaine idée de l'effet de l'interview... D'ailleurs, je m'épargne d'aller sur twitter....

Edit: Même le figaro http://www.lefigaro.fr/musique/jean-louis-murat-regle-ses-comptes-avec-johnny-hallyday-chanteur-minable-et-ringard-20190425?fbclid=IwAR2bX1phBPppYBCtgx7zYxxDQuvqDbAma9GTLyT7e4uReUFESTuSY6fUggg

ET un groupe facebook de fans de Jojo appelle à pourrir le compte twitter de Murat... et de se "lâcher sur lui"...  ça leur offre une distraction entre deux nouvelles juridiques sur l'héritage.

2) Allez, revenons-en à du plus sérieux, la chronique de Baptiste Vignol

https://delafenetredenhaut.blogspot.com/2019/04/ce-vache-de-chanteur.html

EXtrait :

[...]Ce qui m'intéresse c'est d'avoir une discographie qui se tienne...» Qu’attendre d’autre de la part d’un condottiere? Revenu en odeur de sainteté, Murat fit donc le job, vendredi, au théâtre Jacques Cœur. Les vidéos circulant sur la prestation du «Johnny Frenchman» montrent à quel point l'animal, dans son auvergnate sobriété, le cul posé sur un tabouret, est un musicien fabuleux. INNAMORATO, son nouvel album live, est sorti ce même jour. Cette voix, la vache. Non mais cette voix! Et ses courbes serpentantes... La plus belle de la chanson française, on le sait. Mais quand même. Fut-elle jamais aussi joueuse et souveraine? Langue de lave (Il neige, et son sifflement d’oiseau…). Qui s’écoule en cascades lentes (Marguerite de Valois). Gronde, rougeoie (Les jours du jaguar). Surgit en fontaines (Gazoline). Et subjugue illico (Je me souviens, a capella, balancée tout en nonchalance). «Je me souviens de matins pas"peau-rouge » et poste des chroniques musicales inspirées par la colère des gilets jaunes. Etrange, mais nul autre chanteur, pas un, ne se sera montré chambardé par cette fièvre… Jadis, Ferré, Ferrat, Higelin, Anne Sylvestre, Lavilliers en auraient fait quelque chose, eux. Mais la chanson française aujourd'hui ronronne ou pleurniche. Hormis Murat. Gilet #6, l'ultime épisode de ce feuilleton contemporain, a donc été noué ce 20 avril au piquet des bruyères. «Oh Manu, Manu, tu désoles même les lapins...» Sans doute faut-il l'avoir pioché, son lopin de terre, courbé, en bleu de travail, pour dégoter ce flash-là. Comme l’écrivait récemment Sophie Delassein pour chroniquer JIMY, le premier EP d'Aloïse Sauvage: «ça change de la petite pop électro» qui, sous des sobriquets cloches, enflamme la critique actuelle. Sauvages et sans pareils, Aloïse et Bergheaud. Quarante ans les séparent. Une étincelle. 

Baptiste se range du côté des inrocks qui en phase de préparation de la sortie du numéro de cette semaine déclarait qu'il fallait absolument écouter "innamorato"

https://www.lesinrocks.com/2019/04/19/musique/musique/les-6-albums-sortis-ce-vendredi-quil-faut-absolument-ecouter/

Inépuisable, Jean-Louis Murat poursuit son œuvre à la cadence infernale d’un album par an. Ce vendredi, il sort Innamorato, disque composé de huit chansons extraites de sa tournée Il Francese, qui a majestueusement traversé 2018, ainsi que quatre inédits enregistrés en décembre dernier. Parmi ces grandes inconnues, on retrouve l’entêtante Autant en faire quelque chose, dévoilée il y a quelques jours.

Magic se fend aussi de quelques lignes:

http://www.magicrpm.com/orouni-fat-white-family-wand-ca-sort-aujourdhui-et-magic-aime/

Innamorato («amoureux» en italien). De qui ? De quoi ? D’un blues éternel, semble nous souffler Murat dans cet album hybride. L’Auvergnat y revisite notamment son récent Il Francese, qu’il débarrasse de ses oripeaux synthétiques pour une formule guitare-basse-batterie. Bonne idée.

Au lieu de fusée, on  se paye le buzz, et le dernier album (et le premier) en chroniques!

Illustration datée de 2004...  rappel :  Les relations Murat/johnny :

http://www.surjeanlouismurat.com/johnny.hallyday-jean-louis-murat-collaboration-points-communs

 

 

2) Allez, revenons-en à du plus sérieux, la chronique de Baptiste Vignol

https://delafenetredenhaut.blogspot.com/2019/04/ce-vache-de-chanteur.html

EXtrait :

[...]Ce qui m'intéresse c'est d'avoir une discographie qui se tienne...» Qu’attendre d’autre de la part d’un condottiere? Revenu en odeur de sainteté, Murat fit donc le job, vendredi, au théâtre Jacques Cœur. Les vidéos circulant sur la prestation du «Johnny Frenchman» montrent à quel point l'animal, dans son auvergnate sobriété, le cul posé sur un tabouret, est un musicien fabuleux. INNAMORATO, son nouvel album live, est sorti ce même jour. Cette voix, la vache. Non mais cette voix! Et ses courbes serpentantes... La plus belle de la chanson française, on le sait. Mais quand même. Fut-elle jamais aussi joueuse et souveraine? Langue de lave (Il neige, et son sifflement d’oiseau…). Qui s’écoule en cascades lentes (Marguerite de Valois). Gronde, rougeoie (Les jours du jaguar). Surgit en fontaines (Gazoline). Et subjugue illico (Je me souviens, a capella, balancée tout en nonchalance). «Je me souviens de matins passés hors de France…» Depuis six samedis sur son site, Murat le provincial «remonte la rivière en tenue de peau-rouge » et poste des chroniques musicales inspirées par la colère des gilets jaunes. Etrange, mais nul autre chanteur, pas un, ne se sera montré chambardé par cette fièvre… Jadis, Ferré, Ferrat, Higelin, Anne Sylvestre, Lavilliers en auraient fait quelque chose, eux. Mais la chanson française aujourd'hui ronronne ou pleurniche. Hormis Murat. Gilet #6, l'ultime épisode de ce feuilleton contemporain, a donc été noué ce 20 avril au piquet des bruyères. «Oh Manu, Manu, tu désoles même les lapins...» Sans doute faut-il l'avoir pioché, son lopin de terre, courbé, en bleu de travail, pour dégoter ce flash-là. Comme l’écrivait récemment Sophie Delassein pour chroniquer JIMY, le premier EP d'Aloïse Sauvage: «ça change de la petite pop électro» qui, sous des sobriquets cloches, enflamme la critique actuelle. Sauvages et sans pareils, Aloïse et Bergheaud. Quarante ans les séparent. Une étincelle. 

Baptiste se range du côté des inrocks qui en phase de préparation de la sortie du numéro de cette semaine déclairait qu'il fallait absolument écouter "innamorato"

https://www.lesinrocks.com/2019/04/19/musique/musique/les-6-albums-sortis-ce-vendredi-quil-faut-absolument-ecouter/

Inépuisable, Jean-Louis Murat poursuit son œuvre à la cadence infernale d’un album par an. Ce vendredi, il sort Innamorato, disque composé de huit chansons extraites de sa tournée Il Francese, qui a majestueusement traversé 2018, ainsi que quatre inédits enregistrés en décembre dernier. Parmi ces grandes inconnues, on retrouve l’entêtante Autant en faire quelque chose, dévoilée il y a quelques jours.

Oui, ce n'est pas nouveau... L'article date de 2004

Mon article autour des relations Murat/johnny va devoir être mise à jour: http://www.surjeanlouismurat.com/johnny.hallyday-jean-louis-murat-collaboration-points-communs

 

LE LIEN EN PLUS

Daniel Lesueur, le premier biographe de Manset ("celui qui marche devant") parle de Murat sur son blog :

https://culturesco.com/index.php/2019/04/22/le-premier-disque-de-jean-louis-murat/

Après des propos préalables à propos des Gilets jaunes,  extrait :
« Suicidez-vous, le peuple est mort »

Ce premier disque (EXCELLENT, vous pouvez-vérifier !) a été produit par mon ami Jean-Bernard Hébey… qui ne m’a pas caché qu’il lui avait été assez pénible de travailler avec Murat, très « imbu de sa personne », pour modérer le propos.
Nous sommes en 1981 … François Mitterrand vient d’être élu Président du peuple de France … « Suicidez-vous le peuple est mort » … une double provocation : une invitation de fait au suicide … une référence au peuple … qui vient d’élire … un homme de gauche au terme de 23 ans de gouvernance à droite sous la Cinquième République. Mais la chanson, hormis son titre, n’a rien de politique.
Le site bide et musique écrit ceci :
Un cas d’école, cette chanson. Une rythmique pêchue, qui donne envie d’enflammer les pistes de danse, une instrumentation riche et chatoyante, et surtout un refrain slogan à reprendre en chœur pour mettre une ambiance d’enfer dans les stades. Bref, tous les ingrédients du succès pour un jeune auteur-compositeur-interprète qui veut se lancer dans une carrière (ah oui, une pochette qui respire la joie de vivre aussi).

Pour arranger le tout, la chanson a été rapidement associée à une tentative de suicide d’une adolescente, et interdite d’antenne. Avec tout ça, on se demande comment Murat a réussi à refaire surface.

Hebey oublie toujours de préciser qu'il n'avait pas signé un contrat très très correct avec Murat (rappel: Hebey a accordé une interview dans le cadre du livre "Coup de tête" qui indique son point de vue, mais Zacha nous a parlé ici de la situation).

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 24 Avril 2019

Voilà une belle livraison ce jour, avec un article intéressant et une couv des inrocks comme au bon vieux temps! On remercie Franck Vergeade qui reste fidèle dans ses nouvelles fonctions à Murat (après la période Magic)! On aurait apprécié un peu plus long... mais soit...

En matière d'infos, on en a beaucoup:

- Murat est sur un nouvel album mais ça ne serait pas le dernier volet de la trilogie!! Celui-ci nécessiterait des moyens qui lui manquent... Du coup, il dit vouloir écrire un disque qui se vende... Un disque qui se vend? de nos jours? Est-ce possible? Il indique même avoir demandé à Camille et à Adèle de participer! Elles n'ont pas donné de réponse pour l'instant!
 

- Jean-Louis précise le pourquoi de sa chronique des Gilets jaunes...et confirme ce qu'il pense de Macron.

- Il aurait un nouveau manager (Après le départ de Marie Audigier pour l'Afrique, c'était Laure qui assurait ce rôle, en plus de celui d'éditeur entre autres).

- Il parle d'un projet de livre pour la première fois assez sérieusement.

- Enfin, Taormina qui serait son album préféré, est un hommage à Talk Talk et à Hollis.

Bien sûr, certains retiendront sans doute ses tacles sévères, ses propos sur son statut en France... mais ce n'est pas le plus important!

Murat en une des INROCKS (l'article complet)
Murat en une des INROCKS (l'article complet)
Murat en une des INROCKS (l'article complet)
Murat en une des INROCKS (l'article complet)
Murat en une des INROCKS (l'article complet)

merci JLR pour les photos.

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 20 Avril 2019

Des retours positifs des fans, avec semble-t-il une setliste qui n'a pas trop bougé, mise à part un inédit en rappel. Il a indiqué à certains qu'il y aurait une tournée en automne (novembre et décembre)!

Deux articles dans la presse:

Sylvain Siclier du Monde était présent:

https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/04/20/au-printemps-de-bourges-jean-louis-murat-dans-l-intimite-du-theatre-jacques-coeur_5452862_3246.html

 

A sa création, en avril 1977, Le Printemps de Bourges avait été organisé à la Maison de la culture, sous un chapiteau proche et au Théâtre Jacques-Cœur, niché à quelques centaines de mètres. A mesure que le festival prenait en importance, d’autres lieux ont accueilli les artistes (Palais d’Auron, Auditorium, Halle au blé, le 22…). Le chapiteau, avec une plus grande capacité d’accueil, s’est déplacé vers le quai d’Auron. Et le Théâtre Jacques-Cœur est resté un lieu prisé des festivaliers. Théâtre à l’italienne, avec ses balcons, dorures, sa petite jauge de 300 spectateurs, c’est là que durant le festival, l’on peut faire dans un confort d’écoute idéal des découvertes ou voir des artistes bien établis dans l’intimité[...] Jean-Louis Murat, dont les premiers temps en musique remontent à la fin des années 1970 – il a plus de trente albums à son actif. Le dernier en date, Innamorato (Scarlett-Le Label/PIAS), recueil d’extraits d’un concert lors de sa récente tournée avec quatre inédits, est commercialisé ce vendredi. [...) 

Puis ils furent trois, Jean-Louis Murat, avec le bassiste Fred Jimenez et le batteur Stéphane Reynaud. Ils jouent ensemble depuis des lustres. Jimenez et Reynaud savent que le guitariste et chanteur peut dériver à partir de l’une des chansons, par le chant, par son jeu de guitare en combinaison rythmique/soliste. Et Murat sait qu’il trouvera avec eux des réponses musicales.

Le répertoire du concert est peu ou prou celui du nouvel album. Des versions directes de Ciné Vox, Gazoline, Marguerite de Valois, Kids, chansons du précédent disque Il Francese, avec même pour Je me souviens, Murat dans sa seule voix. Les inédits aussi, Autant faire quelque chose et Ben, qui enfle au rappel. Tempo tranquille souvent, imprégnation du blues, sursaut soudain de notes saturées, le chant qui se fait murmure ici, plus détaillé là… Un concert de Murat ce sont des surprises, de l’imprévu, surtout pas une redite d’un enregistrement en studio ou d’un concert précédent. Un jeu avec l’instant que l’on savoure.

 

https://www.leberry.fr/bourges-18000/loisirs/skip-the-use-j-l-murat-clara-luciani-ce-qu-il-ne-fallait-pas-rater-de-la-3e-journee-du-printemps-de-bourges_13544416/

Musique

Skip the use, J-L Murat, Clara Luciani... ce qu'il ne fallait pas rater de la 3e journée du Printemps de Bourges

 

C'était la grande classe dans l'écrin du théâtre avec l'artiste auvergnat qui se produisait en formation trio. La délicatesse du guitariste et ses vocalises faisait ainsi merveille. Il a commencé avec Achtung Baby et a fait succéder des temps calmes et des moments d'un groove incroyable où le blues et le feeling rendaient addictifs les fans endurcis. Son Je me souviens, seul au chant, était poignant et beau. Autant en faire quelque chose (plutôt que rien) avait un goût de "reviens-y". Resté discret côté discussion, il n'a quand même pas pu s'empêcher de parler du "festival de la saucisse", cette petite provoc qui fait que Murat est Murat. Mais c'est bel et bien l'artiste qu'il faut saluer. Décidement un grand.

 

Avant cela, le Berry Républicain avait fait paraître un article avec interview:  Du Murat classique, mais des choses intéressantes... notamment que N89 serait sur le "fait républicain"!

Il revient au Printemps de Bourges après des années de purgatoire pour un franc parler qu'on voulait lui faire payer cash. En formule trio et avec les chansons de son dernier album, Il Francese, ce vendredi au Théâtre Jacques-Cœur.

Jean-Louis Murat à l'affiche du Printemps de Bourges, lui même n'y croyait pas jusqu'au moment où il fallait bien se rendre à l'évidence.

« Il faut mettre cela sur le compte du changement de direction. Mais je ne regrette pas de l'ouvrir, j'ai un bon sommeil après avoir dit ce que je pense. Le milieu du show business est effroyable. Il y a une hiérarchie, des baronnies qui sèment la terreur partout. Après, mon absolu dans ce métier ce n'est pas de vendre un max de disques. Ce qui m'intéresse c'est d'avoir une discographie qui se tienne. Je crois beaucoup à la famille, à l'éducation. Avoir l'image d'un bon père me paraît beaucoup plus important que le reste. C'est la transmission qui compte, ma qualité de père est bien au dessus, la musique est un gagne-pain. C'est un piège d'en vendre un max. Me retrouver entre Souchon et Goldman, plutôt mourir... »

 

Le streaming: « L'autre fois je discutais avec JP Nataf des Innocents. Il me disait que 100.000 écoutes sur un site de streaming musical lui permet de se payer un kebab. On ne touche vraiment pas une thune là-dessus. Les tournées c'est pour gagner notre vie. On est loin du storytelling avec le petit bourgeois qui fait comme s'il sortait d'une cagette d'aubergines. Quant au vinyle, quand on sait comme les maisons de disques se sont comportées avec les masters et comment les copies de vinyles se déroulent... »

La tournée. « Je suis avec de vieux complices pour faire la musique que j'aime. C'est comme un solo mais à trois. Évidemment, si j'avais les moyens je prendrais douze musiciens pour les mettre sur scène mais, à trois, on se retrouve en position d'étudiants, en plein travail créatif. On ne fait jamais deux fois la même chose à chaque concert. J'ai la nostalgie des groupes comme les Stones ou Neil Young et son Crazy Horse. J'ai vu le live à Montreux de Talk Talk, c'est à tomber raide dingue. Bon j'ai joué à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand. C'est comme si tu manges chez tes parents. T'es mal à l'aise. »

 

La chanson, truc de vieux. « Les temps vont tellement vite. Il faut bien reconnaître que pour les moins de 25 ans, la chanson ne les intéresse pas. Ça sent quand même pas mal Mitterrand et Giscard. La sensibilité du public a beaucoup changé, le couplet refrain tout ça. Ils préfèrent les hymnes comme dans les stades de foot. Aussi, il n'y a plus de récit national. Alors la chanson est devenue une niche. T'en vend beaucoup quand t'es mort. Mais c'est comme dans le ciné ou le roman, plein de choses changent. Bon, quand j'ai fait Travaux sur la N89, j'ai bien divisé le nombre de fans. En fait, N89, c'était en rapport avec le fait Républicain. »

Kendrick Lamar et Frank Ocean. « Avec Christophe Pie (mort depuis), on écoutait plein de trucs. Kendrick Lamar c'est tellement fort. Quand t'as vu les Stones en 1974, un concert de rap c'est pas terrible. Quand tu vois Earth Wind and Fire c'est bien mieux que des machines. Kendrick Lamar et Frank Ocean sont aussi des musiciens et ils amènent le groove dans la musique. »

Ecriture, chanson, peinture. « Je peins et dessine tout le temps, en fait la musique arrive en dernier. Mais écrire, peindre et chanter se conçoivent très bien ensemble. Quand on m'a offert le Larousse, à neuf ans, je l'ai pris comme un livre à part entière. Cela a beaucoup fait pour ce que je suis. Je lis toujours le dictionnaire. Les plis de l'enfance sont des plis qui restent. Enfant, je sifflais toute la journée et j'aimais dessiner et écrire. »

 

Citoyen. « Tout le monde pense que je suis un râleur mais en fait c'est parce que les autres ne disent pas grand chose. Avec Morituri, on voulait faire une tournée en me payant plein pot et quasiment rien aux autres dans un ultralibéralisme fou. Je veux vivre exactement comme les autres musiciens et techniciens. Je ne peux pas travailler avec des gens qui ne sont pas payés normalement. Je préfère avoir traversé les trente ans en étant citoyen, en disant les choses. Avoir une image, ce n'est pas en avoir. Moi je ne me prive de rien. Passer de la subtilité à la vulgarité et multiplier les emportements. De brillant à gros con cela prend une seconde. C'est une liberté. Du coup on ne m'invitait plus. À cause de mes interviews créatives. C'est une philosophie Bourboulienne de la vie que je partageais avec Christophe Pie. C'était mon petit frère, on était tellement proche. »

Prochain album. « On a commencé le boulot pour cette troisième fusée. On cherche. J'aime bien lier tournée et studio, du style deux jours avant le dernier concert et deux jours après le premier concert. À la maison autour d'un bon gueuleton et d'une java. »

François Lesbre

LE LIEN EN PLUS
 

L'anecdote dévoilée par le responsable du BBC d'Hérouville...

Et cela arrive aussi que l’atmosphère ne soit pas au beau fixe. Paul Langeois garde en mémoire une grosse prise de becs entre Jean-Louis Murat et ses musiciens. « Au repas d’avant concert, personne ne se parlait, on n’entendait que les fourchettes. »   Bon, ça arrive...

https://actu.fr/normandie/herouville-saint-clair_14327/lhistoire-paul-langeois-dirige-bbc-depuis-20-ans-herouville-pres-caen_22739689.html

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 20 Avril 2019

Vous attendez sûrement des nouvelles du concert de Bourges et de la sortie du disque live hier... Y'en a, y 'en a... mais pour l'instant, l'actu du samedi:

Belle livraison en un 6e inédit du "chronique d'un mouvement en chansons", avec une belle, belle, mélodie, à la guitare, et sur près de 4 minutes. Il y a quand même un petit côté expérimental sur la fin, ou plutôt ranchero (qui se termine par un "ça va"(bon, ça va, on s'est suffisamment amusé)... Cela semble encore une charge contre "Manu" ("qui déshonore même les lapins", et on se demande si les vers qui sont camouflés par un effet, sont une autocensure...  Sans me prononcer sur le thème, j'aime vraiment beaucoup!

Merci JL!

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 17 Avril 2019

Après le plus entraînant et "rock folk" "autant en faire quelque chose", voici "coeur d'hiver", plus électro et conforme au dernier album... On y retrouve de manière fugace la voix de Christophe Pie. samplé sur son disque "sky lumina".

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 13 Avril 2019

Un petit format de 2 minutes, avec une mélodie agréable, petit clin d'oeil à Jenny d'Elyzian Fields, la voix féminine d'A bird on a poire, et encore une fois, un texte plutôt compréhensif du mouvement (l'ouvrier à qui on a supprimé son nom qui se fait déverser dessus les poubelles de l'histoire)...

Merci Jean-Louis pour le cadeau (ce n'est pas une histoire de faire du buzz, car il n'est rien fait pour que ça cause du buzz: pas de promo, pas de diffusion youtube). La promo est consacrée au disque live et au nouveau clip (article précédent).

 

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 11 Avril 2019

Un peu de western grands espaces et lone some motobekaner, un soupçon du coup de Bruno Dumont, de Gaston Lagaffe pour finir en 2001 l'odyssée de l'espace, le tout par la même équipe que le dernier : Biscuit production.

 

Dans 8 jours, le nouvel album live ! Et on apprend ci dessous que le vrai album lui sera pour 2020, et non cet automne.

 

LE LIEN EN PLUS

 
 
Avant un nouveau disque live et d'inédits, Murat sort le clip champêtre d'“Autant en faire quelque chose”.

Huit jours avant la sortie d'un nouveau disque live et d'inédits, Innamorato, Jean-Louis Murat dévoile en exclusivité le clip d'Autant en faire quelque chose, réalisé par le duo clermontois Biscuit et tourné sur ses terres auvergnates, laissant le premier rôle à un jeune motard épris d'envolées. Ce single entêtant, dévoilé le mois dernier, fait partie des quatre bonus qui accompagnent un concert enregistré sur la tournée Il Francese. Actuellement en studio chez son comparse Denis Clavaizolle pour un album à paraître en 2020, le chanteur insatiable fera un détour par le Printemps de Bourges, vendredi 19 avril, pour son seul concert du semestre. Et comme dirait le Moujik, “autant en faire quelque chose plutôt que rien”.

 

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Rédigé par Pierrot

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Publié le 6 Avril 2019

Bon, ça y est, les médias ont compris: on ne parle plus d'"actes" en ce samedi... mais d'épisodes... Et voici le 4e de Murat.

Et il me semble que, sur un air bien entraînant, et sur la durée classique de 3 minutes, c'est de Macron dont il est question... et bon sang, je ne l'avais pas reconnu sur la photo! La chanson se termine sur le célèbre "c'est mon projet"...

Bien joué, Jean-Louis!

 

[comme la semaine dernière, la première vidéo a été effacée et republiée le dimanche, ce qui fait perdre les nombres de vues et les partages, pas idéal pour le buzz. La semaine dernière, il y avait une faute, ce coup-ci, je ne sais pas]

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #il francese

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Publié le 30 Mars 2019

3e chanson de la chronique que Murat nous fait du mouvement des gilets jaunes, toujours avec des sons de manifestation en fond sonore. La mélodie est plutôt réussie cette semaine, même si elle est plutôt tenue, et  petite particularité: Murat a glissé un calembour, il n'est pas coutumier du fait.

La maman a son fils gilet jaune... Elle n'y croit pas trop : "ça ne va changer l'air de la chanson"...  Il lui répond : "c'est toi qui m'a fait".

 

[A noter bien sûr cette faute d'orthographe qui s'affiche... mais geule est correcte en ancien français!  EDIT: Une nouvelle version corrigée a été mise en ligne lundi 1/04]

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #il francese

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Publié le 29 Mars 2019

1)  Merci à  l'auteur qui me signale son article... On l'avait déjà croisé : il a déjà interviewé Jean-Louis... et plusieurs fois, mais on ne dévoilera pas son identité!

Allez, on prend ses valises, et on se fait une petite virée dans le Sancy, à la recherche de Jean-Louis... On l'a tous fait.... ou presque...   Joe Stratocaster signe un bel article aux multiples évocations muratiennes de son petit périple.

A lire  dans son jus:  https://gonzai.com/mais-ou-est-donc-passe-jean-louis/

"Je vais vous parler de mon périple. De mon Odyssée, de ma quête. Ulysse perdu dans l’au-delà. Comme je ne suis pas un ricain exilé dans l’hexagone, j’ai mon Mississippi à moi : la Dordogne. Et comme il me fallait fuir, retrouver mes racines, caresser les vaches, boire un canon, évacuer la migraine d’une ville intoxiquée par ses problèmes, j’ai finalement décidé d’y partir pour retrouver Jean-Louis.

Depuis quelques années je rêvais d’aller perdre mes pieds dans les monts d’Auvergne. Vers un pays que je ne connais pas, un îlot sauvage évoqué, chanté, magnifié par la grâce d’un chanteur connu de moi et de quelques autres. Des milliers, des millions ? Un vague souvenir chez les uns, un monolithe de la chanson qui inspire le respect et l’admiration chez les autres. Artiste en global. Peintre, artisan, écrivain, poète, chanteur de l’ombre en plein cagnard.

Résultat de recherche d'images pour "jean louis murat dordogne"Un nom de prince de l’empire, un pseudo évocateur de batailles. C’était presque perdu d’avance. Ça m’excitait. Pour compagnon de ma retraite : j’avais mon chien à la place du mort. Mon GPS foireux dans la bérézina des cartes. J’étais à coté de la plaque. Direction la Bourboule. Ca monte pas mal, on récupère de l’oxygène. Pas de quoi fouetter un chat ou remplir les 4000 signes nécessaires pour chier un article laudatif.

Premier arrêt en plein centre de la cible. Une bière en terrasse non propice à la confidence malgré l’affiche qui déclame « Pas de Giscard mais du Ricard ».

Je déambule en funambule de ma passion du Christ. Je trouve une gargote à touriste en février. Ce n’est pas la période des vacances à la ferme, c’est celle du ski, la lourdeur de la foule m’empêche de prendre du plaisir. Les gens sont mal habillés avec des vestes couleurs chaude. Société du divertissement quand tu nous tiens. Remises en bas des pistes crache la sono municipal. Je m’attendais à Fort Alamo mais là… je suis servi. Les sportifs du dimanche sont riches, beaux, grands et médiocre. Moi, je vis dans la crasse, je suis dégueulasse et je m’en fous.

« Ca aurait été Christophe Maé, j’aurais pu vous aider »

J’avise une gougnafière pour lui demander par où je dois aller afin de (re)trouver le barde du coin. J’ai bien envie de lui demander où va la neige quand elle fond mais je me contente de lui acheter un saucisson en attendant qu’elle me localise le moujik. Malheureusement il n’est pas connu à cette adresse, elle ne connait même pas son nom. « Ca aurait été Christophe Maé j’aurais pu vous aider ». Manque de bol pour moi le mien, de chanteur, est plus complexe qu’une rime pauvre.

Comme il glisse quelques indices dans à ses chansons sur son habitat naturel, je lui demande où se trouve le « Rocher de l’Aigle ». Elle connait. J’y grimpe. C’est beau mais, crotte de bique mis à part, pas de folk-singer dans les parages. Alors accueille moi, paysage. Un disque tous les ans, comme un pommier pond ses fruits et l’autochtone le confond avec un clown. Je comprends mieux qu’il soit, un peu, beaucoup, passionnément, désabusé.Je fais pisser le chien en haut des volcans, j’organise une balade au lac Chambon, je zigue-zague sur les monts d’Auvergne-sans-Soucy, c’est massif. Je bouffe comme un homme, c’est le court ordinaire des choses qui me rebooste la couenne. En repartant en ville pour me faire un ciné-vox, je m’interroge sur le fait de savoir si localiser Tino Rossi en Corse est aussi casse-bonbon.

« Vous tournez à gauche en sortant du virage en S, vous prenez à droite à l’embranchement en Y et vous arriverez dans un lieu-dit : c’est là »Il y a des travaux sur la N89. Je me gare en face du casino de la Bourboule, j’évite le parc surpeuplé. J’achète des clopes. Comportement anti-social. La buraliste est charmante, Lilith de mon coeur,  je veux lui pincer les fesses mais elle rechigne à me tendre le cul, hold-up cow-boy et macadam. En pacte de non-agression, je pose pour la vingtième fois la même question. Et elle, Dolorès, elle sait. Je me doutais qu’une carrosserie pareil devait avoir autre chose que Marc Lavoine comme modèle. « Vous tournez à gauche en sortant du virage en S, vous prenez à droite à l’embranchement en Y et vous arriverez dans un lieu-dit : c’est là ». Là ou il crèche le petit Jésus.Résultat de recherche d'images pour "jean louis murat dordogne"Mon chien me guide en aveugle. Tout est plutôt calme et joli. Loin de tout. Parfait pour composer, rêver, prendre et donner. J’avise le nom du bled sur une pancarte en bois. Pas d’affiches 4×3 pour se féliciter en mode. « C’est ici ». Je prend un café au bistrot.« – Vous connaissez Jean-Louis ? 
– Oui mais il vit en ours, faut pas le faire chier. On le voit jamais. Il est dans sa ferme. Des fois on le voit traverser la place à toute vitesse… ».C’est le dahu ce mec. Une semaine de pâturage, sept jours de traque et je touche au but. Sur le fronton de l’Eglise il y a des instruments de tortures datant du moyen-âge. Je me demande s’il n’y aurait pas fait sécher Alain Voulzy ou Laurent Souchon pour se distraire. 

La suite : https://gonzai.com/mais-ou-est-donc-passe-jean-louis/

 

 

2) Baptiste VIGNOL s'est bien-sûr fendu d'un billet sur son blog pour fêter "CHEYENNE AUTUMN".  Il  feint peut-être et toujours d'être choqué par l'absence d'honneurs faits à nos grands talents (notamment lors des victoires de la Musique), mais c'est tout à son honneur.

 

http://delafenetredenhaut.blogspot.com/2019/03/letoile-du-berger.html

Extrait:

Le 27 mars 1989, Jean-Louis Murat, photographié par Jean-Loup Sieff, débarquait avec CHEYENNE AUTUMN, l’un des quatre ou cinq immenses disques de la décennie. Douze chansons idéales. Pour un univers parfaitement neuf. Qui ouvrait une fenêtre alléchante sur les années 90, annonçant en quelque sorte Dominique A, Autour de Lucie, Katerine, Holden ou Miossec... Alors, peut-on s’étonner qu’aucun hommage n’ait eu lieu pour honorer cet album fondateur? Non. Car le risque était grand que Jean-Louis Murat, toujours actif sur des landes à débroussailler, s’en moquât goulument, n’y trouvant aucune matière à se réjouir de quoi que ce fût. Ne chantait-il pas dans Paradis perdus : « Vois, ma quête est frénétique / J'ai le sommeil gorgé d’eau / Je rêve d'une musique / Pour tous les animaux… »? Un orpailleur. Un vrai. Sinon, LE MANTEAU DE PLUIE, deuxième château fort de sa discographie, serait dévoilé le 30 septembre 1991. Nostalghia.

 

[C'est vrai qu'on peut regretter que la réédition n'est pas coïncidée  avec l'anniversaire, avec un plan promo adapté, ce qui aurait pu susciter un peu d'intérêt médiatique... mais le fait est l'actu muratienne ne s'arrête pas... Il faut se concentrer sur la sortie du prochain disque...  Le live..  Quant à une émission télé de prestige, on l'attend toujours. Je me rappelle avoir lancé une pétition au moment des 30 ans de carrière, en 2001... Mme B. l'avait signée... ]

 

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Rédigé par Pierrot

Publié dans #vieilleries -archives-disques

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